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dimanche 29 mai 2011

A Liège, l'Orchestre Philharmonique crée deux oeuvres d'Escaich et Fourgon


A Liège, ce 10 juin

Deux pianos, un chœur : deux créations

L'Orchestre Philharmonique de Liège convie à une soirée forte de deux créations signées Michel Fourgon et Thierry Escaich. A l'honneur : deux pianos et un choeur

Durant cette 50e saison, l'Orchestre Philharmonique de Liège a effectué pas moins de huit commandes auprès de compositeurs tels Foccroule, Boesmans, Mernier, Dessy, Bartholomée, Fafchamps et Ledoux... Ce 10 juin, c'est au tour du Liégeois Michel Fourgon d'être à l'honneur et signer la dernière de ces 8 commandes. Pour cette saison-anniversaire de l'OPL, Michel Fourgon s'est tourné vers des textes de Corinne Hoex évoquant la Mer du Nord pour créer « Le tracé s'envole » qui sera interprété, avec l'orchestre dirigé par Pascal Rophé, par le Choeur de Chambre de Namur.
« Le titre « Le Tracé s’envole » est la dernière phrase du texte chanté par le chœur, écrit par Corine Hoex. Avec ses 16 chanteurs, le chœur est traité pratiquement comme un pupitre de l’orchestre, au point d’être placé au sein de celui-ci et non derrière. Corine Hoex m’a proposé toute une série de poèmes pour cette composition, y compris des inédits. J’en ai gardé deux qui parlaient de la Mer du Nord, que j’aime beaucoup, quelle que soit la saison. Au niveau musical, je suis parti des lettres « musicalisables » du nom « Orchestre philharmonique de Liège ». En allemand, les premières lettres de l’alphabet désignent LA, SI bémol, DO, RÉ, MI, FA, SOL, SI bécarre. Je n’ai gardé dans le nom de l’Orchestre que les lettres qui trouvaient un équivalent musical (en incluant le S, qui désigne MI bémol). De ces notes, auxquelles j’ai appliqué des traitements variés, j’ai déduit tout le matériau musical de l’œuvre. Je vois dans le titre une double métaphore de l’OPL qui prend son envol et de la musique qui sort des sentiers battus. » explique Michel Fourgon.
Autre création à l'affiche de ce concert en la salle philharmonique de Liège : le « Scherzo fantasque pour deux pianos et orchestre » de Thierry Escaich (Victoire de la musique classique 2011). Les pianistes Frank Braley et Eric Le Sage prêteront leurs talents à cette création mais aussi à l'interprétation du « Concerto pour deux pianos de Poulenc.
« Cette œuvre pour deux pianos et orchestre m’a été commandée au départ par Éric Le Sage, qui souhaitait y associer Frank Braley. L’œuvre devait être créée par un autre orchestre et reprise dans la foulée par l’OPL qui souhaitait l’associer à son 50e anniversaire. Finalement, le premier orchestre ayant abandonné son projet initial, c’est à l’OPL que revient la création du Scherzo fantasque. Ce n’est d’ailleurs pas directement à la forme traditionnelle du « scherzo » que la pièce fait référence mais plutôt à celle du « thème et variations ». […]  Si certaines de ces variations développent le côté canonique du motif thématique, ou développent la part « fantasque » de ce scherzo avec ses brusques contrastes de nuances, ou des « jeux » rythmiques en perpétuel renouvellement, c’est la transformation du motif thématique et de son harmonie vers un aspect plus dramatique qui conduira cette pièce apparemment légère vers un aspect plus trouble, avant qu’une danse finale endiablée ne prenne le dessus. » commente Thierry Escaich à propos de sa création.
La veille, à 18h30, Thierry Escaich sera déjà présent à Liège pour présenter, lors de la séance « Dessous des cartes », cette création pour deux pianos.
Infos : 042 20 00 00

vendredi 27 mai 2011

Toutankhamon à Bruxelles


Au Musée du Cinquantenaire et au Heysel à Bruxelles

A la découverte de Toutnakhamon !

A l'occasion de l'exposition « Toutankhamon, son tombeau et ses trésors » à Brussels Expo (Heysel), jusqu'au 6 novembre, le Musée du Cinquantenaire à Bruxelles présente quelques-unes de ses richesses issues de ses collections.
En 1922, le 26 novembre précisément, Howard Carter pénètre pour la première fois dans le tombeau du pharaon Toutankhamon. Il n’en croit pas ses yeux. Les chambres sont remplies, jusqu’au plafond, d’objets funéraires plus précieux les uns que les autres. Les bijoux, objets religieux, amulettes, coffrets, sièges, armes, instruments de musique et attributs de pouvoir étaient pièce par pièce magnifiquement confectionnés, destinés à accompagner le roi défunt dans son voyage dans l’au-delà.
À l’exposition Toutankhamon au Heysel, trois chambres funéraires du pharaon ont été reconstituées à l’identique. Elles contiennent plus de 1.000 répliques des objets les plus marquants. Des égyptologues allemands de renommée internationale ont supervisé le projet.
En tant que plus grand musée d’art égyptien de Belgique, le Musée du Cinquantenaire fait écho à cette exposition en consacrant une large attention à Toutankhamon et à sa famille dans ses collections.
Dans une première salle vous en apprendrez plus sur Howard Carter grâce à un film et à des textes d’archives.
En outre, vous pourrez admirer une collection de moulages de la période amarnienne. Il s’agit de répliques de pièces célèbres, telle la ‘Néfertiti de Berlin’. Plus loin, l’ensemble complet des chapelles et sarcophages de Toutankhamon est présenté par le biais de modèles réduits.
Pour terminer et à cette occasion, la salle consacrée à la XVIIIème dynastie sera réaménagée. Vous y découvrirez de véritables trésors muséaux du temps du célèbre pharaon et de sa suite : deux têtes en pierre de Toutankhamon, des reliefs d’Amarna, des sceaux en forme de scarabée de différents souverains de la XVIIIème dynastie dont Toutankhamon, Akhénaton et Néfertiti…
Et saviez-vous qu’Howard Carter et Lord Carnavon firent cadeau de quelques pièces à la reine Elisabeth et au roi Albert Ier lors de leur visite de la tombe de Toutankhamon ? Vous pourrez les admirer et en saurez plus, à ce sujet, au Musée du Cinquantenaire.
En visitant les deux expositions (Heysel, Musée du Cinquantenaire), vous bénéficierez d’une réduction sur le prix d’entrée.
Infos : 02 741 72 11
Légende des photos :
1. Tête du roi Toutankhamon Thèbes ( ?) 18e dynastie (ca. 1550–1300 av. J.-C.) Diorite Inv. E.7279
2. La reine Tiy Tombe d’Ouserhat (TT 47), El-Khokha, Thèbes ouest 18e dynastie (ca. 1550–1300 av. J.-C.) Calcaire Inv. E.2157

mercredi 25 mai 2011

Liège : une fête dédiée à l'orgue

Fête de l'orgue à Liège

Le mécano de la General… en impro

Le classique de Buster Keaton mis en musique sur le grand orgue de la Salle philharmonique de Liège


Dans le cadre de la fête de l'orgue, organisée du 27 au 29 mai 2011, l'Orchestre philharmonique de Liège participe en proposant de mêler cinéma et musique. Ce dimanche 29 mai à 19h, le grand orgue de la salle philharmonique chantera sous les images d'un classique de Buster Keaton ; Le mécano de la General (1926).
Johnnie (Buster Keaton) est le mécanicien de la locomotive la « General ». Au moment où éclate la guerre de Sécession, Johnnie ne parvient pas à choisir entre son train et Annabelle Lee, son deuxième amour. Mais lorsque la « General » est volée par des espions de l'Union, avec Annabelle à bord, Johnnie se lance dans l'une des plus belle courses-poursuites de l'histoire du cinéma muet.
Pour l'occasion, ce chef-d'œuvre du cinéma muet (1926) est mis en musique par László Fassang : la richesse des sonorités du grand orgue symphonique se met au diapason du 7e art.

Autre rendez-vous de cette fête de l'orgue :

Exposition Orgues en Liberté jusqu'au 29 mai Découverte de la BD de Philippe Sadzot
Cathédrale de Liège - Place de la Cathédrale

Pierre et le Loup de Prokofiev le 27 mai à 18h30
Geneviève Chapelier & Patrick Wilwerth, orgues à 4 mains et 4 pieds et les marionnettes du Théâtre Al Botroûle. Cathédrale de Liège - Place de la Cathédrale.

Carte blanche aux amateurs le 29 mai à 13h45 Élèves des académies de musique, etc.
église Sainte-Marie des Anges - Place des Franchises

Orgue et danses nomades le 29 mai à 15h30. Simona Jovic, danse ethnique Gereon Krahforst, orgue église du Saint-Sacrement - Boulevard d’Avroy 132

Concert de la Compagnie Froidebise le 29 mai à 17h15
Anne Froidebise, orgue, Sophie Pirard, violoncelle Jean-Pierre Froidebise, guitare électrique
Temple protestant - Rue Lambert Le Bègue, 6-8

mardi 24 mai 2011

Zazie, Calogero, Raphael, Cali... aux Francofolies de Spa

18e Francofolies de Spa

5 jours de musique avec Zazie, Calogero, Raphael...

Les Francofolies de Spa continuent à jouer la diversité et l'éclectisme musical ! Du 20 au 24 juillet, cinq jours de musique attendent les Francofous. Etre au coeur même de la cité est l'originalité de ce rendez-vous musical. Parcs, salles de concert du Casino, Place de l'hôtel de ville... pas un lieu du centre-ville n'échappe à l'ambiance francofolle. C'est un festival ouvert sur la ville et dans la ville qui prend place dans cette cité thermale et touristique qui n'usurpe pas son surnom de « Perle des Ardennes ».

Pour cette édition 2011, la 18e édition des Francofolies spadoises, pas moins de 155 artistes (90 Belges, 51 Français, 10 Québecois...) sont à l'affiche et fouleront les 8 scènes disséminées dans la Ville.
Parmi tous ces artistes, citons Zazie, Calogero, Cali, Raphael, Louis Bertignac, De Palmas, Yael Naim, Zaz, Louis Chedid, Stromae, Grand Corps Malade, Aaron, Christophe Maé, Marie Warnant, Yves Duteil, Eté 67...
Cette édition 2011 est marquée par la création d'un espace dédié aux musiques électroniques avec notamment Pony Pony Run Run, AKS, Don Rimini...


lundi 23 mai 2011

Paul Personne : le retour !

Paul Personne "à l'ouest"

2 disques bientôt dans les bacs,
des dates d'été et une tournée d'automne

Le meilleur bluesman français revient sur le devant de la scène. Le génial et talentueux Paul Personne est de retour ! Après un trop long silence discographique, il ne revient pas les mains vides. Pas moins de deux albums, 100% made in Normandie, vont sortir d'ici l'automne. « Paul Personne à l'ouest », le titre des albums, est conçu en deux volets. Le premier, la Face A, sortira ce 30 mai et à la mi-septembre, le second, Face B.
Entre les deux sorties, des scènes et non des moindres : l'Olympia le 30 juin, une première partie de ZZ Top le 5 juillet à Lyon, ensuite les « Nuits Guitare », le 9 juillet, à Beaulieu (une affiche partagée avec un maître de la guitare, l'américain Larry Carlton).
Autre bonne nouvelle pour les fans du guitariste-chanteur et autres amateurs de bon blues : une tournée automnale de Paul Personne les attend !

dimanche 22 mai 2011

Une Coréenne lauréate du concours de chant Reine Elisabeth

Concours Reine Elisabeth de Belgique

La Coréenne Hang Haeran remporte
le Premier Prix de la session chant 2011
Durant quinze jours, le monde musical belge et celui international passionné de chant ont vécu au rythme de la septième édition de la session « chant » du prestigieux concours Reine Elisabeth de Belgique.
Ce samedi 21 mai, tard dans la soirée, le rideau est tombé sur cette compétition qui a vu 88 candidats (dont pas moins de 75 femmes) de 22 nationalités différentes, se produire sur les scènes du Conservatoire de Bruxelles et du Palais des Beaux-Arts de la capitale belge.
Le Premier Prix, Grand Prix international Reine Elisabeth, Prix Reine Fabiola a été remis à la soprano coréenne Hang Haeran.
Après avoir entamé sa formation à l’Université Nationale des Arts de Corée, Hong Haeran se perfectionne, depuis 2009, à la Juilliard School, auprès d’Edith Bers. Finaliste des Metropolitan Opera National Council Auditions en 2010, et du Concours International Francisco Viñas en 2009, elle remporte, en 2010, le Career Bridges Competition à New York.

Les trois premiers lauréats

Le second prix a été remis au ténor belge Thomas Blondelle tandis que le troisième a été attribué à la soprano russe Elena Galitskaya.

4e Prix : Anaik Morel (mezzo-soprano, France)
5e Prix : Konstantin Shushakov (baryton, Russie)
6e Prix : Clémentine Margaine (mezzo-soprano, France)

En 2012, le Concours Reine Elisabeth sera consacré au violon et fêtera son 75e anniversaire.
Photos : Bruno Vessié

A Huy, 80 oeuvres de Joan Miro

En l'espace Saint-Mengold à Huy, jusqu'au 15 août

80 oeuvres de Miro en exceptionnelle exposition

Dans le magnifique écrin de l'Espace Saint-Mengold, une église désacralisée, la Ville de Huy présente, jusqu'au 15 août 2011, une exposition exceptionnelle de 80 oeuvres graphiques de Joan MIRÓ. Ces lithographies ont été exécutées entre 1950 et 1978 à l'initiative d'Aimé Maeght, fondateur de la célèbre Fondation de Saint-Paul-de-Vence. L'exposition est l'occasion de découvrir les travaux de cet artiste espagnol de renommée internationale et considéré comme l'un des artistes majeurs de l'art au 20e siècle. Toutes les oeuvres présentées lors de cette exposition sont issues de collections privées.

Les oeuvres de ce grand maître du surréalisme et grand ami de Dali sont disposées sur un mobilier spécialement conçu pour cet événement et réparties sur l’ensemble de l’espace disponible dans l'Espace Saint-Mengold, situé au coeur de la Vieille Ville de Huy.

Un parcours spécifique pour les jeunes

Les organisateurs de l’exposition développent l’accès à l’histoire de l’art au plus grand nombre et prioritairement aux enfants. Plusieurs outils sont proposés au sein d’expositions « enfants admis » : parcours au vocabulaire adapté conçu pour les jeunes, feuillets « découverte par le jeu », dossiers et outils pédagogiques téléchargeables sur internet pour préparer la visite, visites guidées adaptées et spécialisées.

Les enfants disposent de panneaux et de jeux spécialement conçus pour eux (un parcours distinct). Le souhait des organisateurs est de permettre aux jeunes de découvrir l’art, son histoire et son attrait, au travers des expositions conçues selon leurs attentes. Un double parcours permet aux plus jeunes d’appréhender l’histoire de l’art. L’objectif est d’insister sur les qualités intrinsèques des oeuvres plastiques, sur leur puissance créatrice, sur leur originalité, sur leur message ou leur rayonnement avec l’espoir d’un prolongement pédagogique vers la lecture, les voyages ou plus simplement vers d’autres expositions.

Photos de gauche à droite
1. Joan Miro, lithographie originale, 1978, dans "Derrière le Miroir", n°231, Maeght Editeur - catalogue raisonné "Miro Lithographe", n°1150-1151 © Successio Miro / Sabam Belgium 2011
2. Joan Miro, "La demoiselle aux papillons", lithographie originale, 1971, dans "Derrière le Miroir", n°193-194, Maeght Editeur - catalogue raisonné "Miro Lithographe", n°740 © Successio Miro / Sabam Belgium 2011

vendredi 20 mai 2011

Concours de Lutherie

A Poznan en Pologne

Le Sud Coréen Min Kim Sung remporte le 12e concours de lutherie Henryk Wieniawski

La 8e place est remportée par un Français

De ce 8 au 14 mai 2011, le Musée d'instruments de musique de Poznan en Pologne a vécu au rythme de la 12e édition du concours international de lutherie Henryk Wieniawski. 120 luthiers y participaient et à l'issue des délibérations du jury, le sud-coréen Min Kim Sung remporte le premier prix. Le luthier sud-coréen reçoit également un quatrième prix lors de cette compétition pour un second instrument y présenté !
Le second prix va à Marcus Klimke (Allemagne) et le troisième à Ulrike Dederer (Suisse / Allemagne)
Les autres finalistes du concours sont :
4. Min Kim Sung (Corée du Sud)
5. Loska Robert (Pologne)  
6. Marcin Krupa (Pologne)
7. Wen Lin Du (Chine)
8. Fabien Peyruc (France)
9. Marcin Krupa (Pologne)
10. Debora Scianamé (Italie)
    Marcus Klimke a reçu la médaille de la « Polish Artist Violin Maker Union » pour la haute qualité de lutherie de son instrument appelé « Spontus ». Il est aussi récompensé d'un prix spécial offert par le Cercle des maitres luthiers tchèques pour le « plus beau vernis ».
    Wen Lin Du, la médaille de la société musicale Henryk Wienawski pour l'excellente qualité acoustique de son instrument « Laura ».
Le jury de cette 12e compétition était présidé par Roger Hargrave (Grande-Bretagne) et composé des luthiers : Roland Baumgartner Roland (Suisse), Grubaugh Joseph (USA), Kijanka Norbert (Pologne), Wojciech Łukasz (Pologne), Pistoni Primo (Italie), Patrick Robin (France), Spidlen Jan (République tchèque) et des violonistes : Greenberg Herbert (USA), Roman Lasocki (Pologne) et Tkachenko Dima (Ukraine).

jeudi 19 mai 2011

Comblain Jazz Festival avec Madeleine Peyroux


Ces 2 et 3 juillet à Comblain-la-tour
Madeleine Peyroux en vedette du Comblain Jazz Festival

Rendez-vous du jazz, « de tous les jazz » comme se plaisent à le souligner ses organisateurs, le « Comblain Jazz Festival » se tiendra ces 2 et 3 juillet prochains dans le parc Biron de Comblain-la-Tour, dans la région de Liège en Belgique.
La programmation y a toujours été éclectique : de Nina Simone à Adamo, de Petula Clarck à Toots Thielemans... Cette édition 2011 ne faillira pas à ce choix de la première heure qui a permis, en vallée de l'Ourthe, de bénéficier de la présence des plus grandes vedettes du jazz dès la première édition en 1959 !
En 48 heures, pas moins de 16 concerts attendent les amateurs de jazz et de blues. « Comblain Jazz Festival » va les entraîner dans un parcours sonore des plus variés, rythmé de différents thèmes : les voix féminines (Madeleine Peyroux, Mélanie de Biasio...), les échos du sax (Hommage à Stan Getz, Steve Houben, Pierre Vaiana...),
des guitares étonnantes (Mac Arnold, Lucy Peterson...), des pianistes talentueux (Eric Legnini, Tigran Hamazyan, Pascal Mohy...), le blues du désert avec Tinariwen, la chaleur du Brésil avec Hamilton de Holanda ou encore Dobet Gnahoré, etc.

mardi 17 mai 2011

Louvain la Neuve sculptures africaines

Musée de Louvain-la-Neuve jusqu'au 3 juillet

Sculptures africaines et objets traditionnels de l'ancien Congo belge


Après sa présentation au Musée M à Leuven, l’exposition Mayombe rejoint Louvain-la-Neuve avec un format adapté aux espaces du musée. Cette exposition présente, jusqu'au 3 juillet, plusieurs oeuvres majeures tirées des collections exceptionnelles de sculptures africaines et d’objets traditionnels de l'ancien Congo belge, détenues par l'Université Catholique de Louvain (UCL) et la K.U.Leuven. Elle est complétée par quelques pièces d’exception issues du Musée royal de l’Afrique centrale.
Ces objets provenant du Mayombe, une région du Bas-Congo située à l'embouchure du fleuve Congo, ont été rassemblés, il y a cent ans, par des missionnaires de Scheut. Après leur partage lors de la scission de l’Université de Louvain dans les années 1960, ces collections remarquables sont à nouveau réunies. L'exposition aborde les oeuvres sous une perspective esthétique, qu'elle étaye aussi de données historiques et anthropologiques concernant leur provenance, leur fonction, leur contexte de création et leur signification.
Au fil du parcours de l’exposition , les statuettes à pouvoir servant à invoquer l'aide des esprits, les objets utilisés lors de rituels d'initiation, les statuettes mère-enfant et les sculptures funéraires offrent au visiteur un regard privilégié sur la culture Yombe vers 1910.
Les impressionnantes statues à pouvoirs anthropomorphes, appelées couramment fétiches, sont désignées, en Kiyombe (langue du Mayombe) par les mots nkisi ou minkisi (plur.). Ces mots font référence à la fois aux sculptures elles-mêmes et aux esprits qu'elles abritent. Il peut s'agir d'ancêtres qui reviennent dans le monde des vivants, mais aussi d'esprits agressifs qui peuplent l’univers. Les statues sont souvent couvertes de clous, de pointes, de lames et d’éclats de métal. À l'intérieur des sculptures et sur leur surface était appliquée une charge magique ou bilongo qui imprègne l'objet de sa puissance. Si les réceptacles du bilongo ont parfois une apparence humaine ou animale, ce sont le plus souvent des récipients : sacs, paniers, calebasses, bouteilles, boîtes ou coquilles. Bien qu’ils aient été produits en grand nombre, les minkisi n’ayant pas une forme humaine étaient moins collectionnés par les occidentaux qui leur accordaient moins de valeur esthétique. Or l'exposition illustre clairement la grande variété formelle de ces objets à pouvoirs.
L’exposition Mayombe explique comment les Yombe invoquaient les minkisi pour obtenir leur protection, une guérison, la richesse, la puissance ou pour se venger d'un ennemi. Les minkisi étaient le fruit de la collaboration entre un sculpteur et un nganga, un expert rituel. Ce dernier achetait ses objets au sculpteur, puis les « activait » en y ajoutant toute sorte d’éléments, métalliques ou autres, en faisant exploser de la poudre, en enduisant les fétiches de terre blanche ou en les arrosant d'alcool.
Plusieurs objets évoquent aussi l'initiation des garçons (khimba) et des filles (khumbi), leur préparation à la vie adulte et au mariage. L'exposition s'intéresse également au lemba, une confrérie à l'autorité considérable, dont seuls pouvaient faire partie les chefs fortunés et les marchands aisés. De grandes statues polychromes qui ornaient les tombes des ancêtres évoquent le village des morts.
L’exposition Mayombe. Congo/Leuven/Louvain-la-Neuve présente une collection qui appartient en grande partie au patrimoine universitaire. Elle est conservée principalement dans les réserves des universités à Leuven et Louvain-la-Neuve. Elle résulte de la collaboration entre l'Université Catholique de Louvain (UCL), la Katholieke Universiteit Leuven (K.U.Leuven), le Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC) et M, le musée de Leuven.

Infos : 010 47 48 41

lundi 16 mai 2011

Un chef autrichien à la tête de l'OPL

Un chef autrichien pour l'OPL

Christian Arming veillera, dès septembre prochain,
à la direction musicale de l'orchestre liégeois

Le Conseil d'administration de l'Orchestre Philharmonique royal de Liège a nommé Christian ARMING Directeur Musical de l'orchestre à compter du 1er septembre 2011, pour une période de quatre ans.

Le jeune chef autrichien, actuel directeur musical du NEW JAPAN PHILHARMONIC, a été choisi au terme d'un processus de réflexion au sein de l'orchestre après le départ précipité de François-Xavier Roth en avril 2010. Invité à trois reprises (en 2006, 2008 et 2010), Christian Arming a accepté, à la demande de Jean-Pierre Rousseau, directeur général, d'assumer ses nouvelles fonctions à Liège dès la rentrée prochaine. A partir de 2012/2013, il dirigera dix programmes par saison, ainsi que les tournées de l'orchestre.

En 2011/12, Christian Arming dirigera trois programmes, dont le concert d'ouverture de la saison, et sera présent à Liège aussi souvent que sa mission de directeur musical le nécessitera.


Biographie de ce nouveau chef :

Christian Arming (40 ans) est né à Vienne, il a étudié la direction d orchestre avec Leopold Hager. Entre 1992 et 1998, il collabore étroitement avec Seiji Ozawa, ce qui l amène plusieurs fois à diriger l Orchestre symphonique de Boston à Tanglewood et le New Japan Philharmonic à Tokyo. À 24 ans, il est le plus jeune chef nommé à la tête de l Orchestre philharmonique Janácek d Ostrava, poste qu il occupe jusqu en 2002. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l Orchestre symphonique de Lucerne. Depuis 2003 et jusqu en 2013, il est directeur musical du New Japan Philharmonic (Tokyo).

Christian Arming a dirigé plus de 50 orchestres dans le monde entier (Berlin, Vienne, Francfort, Leipzig, Stuttgart, Strasbourg, Munich, Rome, Genève, Boston, Cincinnati, Houston&) aussi à l aise dans le répertoire classique et romantique que contemporain. Particulièrement attentif à l élaboration de ses programmes, il n hésite pas à confronter les Suvres et les époques, comme en mai 2008 avec l OPRL où le Concerto pour clarinette de Magnus Lindberg (création belge) partageait l affiche avec la Troisième Symphonie de Beethoven.

Christian Arming est également très demandé à l opéra, notamment au Festival de Salzbourg, à Cincinnati (Le tour d écrou de Britten), Trieste (Le chevalier à la rose de R. Strauss), Lucerne (La Bohème), Vérone (Salomé, Elektra), Strasbourg (Le Prince Igor), Francfort (Le vaisseau fantôme, Don Giovanni, Jenufa), Tokyo (Leonore, Jeanne d Arc, Lohengrin, La chauve-souris).

Pour son premier concert de Noël à Liège, il programme des extraits de Hänsel et Gretel de Humperdinck.

En un peu plus de 10 ans, il a enregistré des Suvres de Brahms, Beethoven, Mahler, Janacek et Schmidt (notamment avec le New Japan Philharmonic), chez Fontec et Arte Nova/BMG, et tout récemment Escaich avec l Orchestre National de Lyon.


Les concerts de Christian Arming avec l OPRL en 2011/2012 :

Jeudi 22 septembre 2011 20h Bruxelles, Palais des Beaux-Arts

Vendredi 23 septembre 2011 20h Liège, Salle philharmonique

BEETHOVEN/BARTÓK

VERESS, Threnos

BEETHOVEN, Symphonie n° 5

BARTÓK, Concerto pour orchestre

Vendredi 16 décembre 2011 20h Liège, Salle philharmonique

LE PRINTEMPS

JONGEN, Clair de lune

MONNET, Sans mouvement, sans monde (Commande OPRL / Radio France, création belge) (avec Marc Coppey, violoncelle)

SCHUMANN, Symphonie n° 1 Le Printemps

Vendredi 23 décembre 2011 20h Liège, Salle philharmonique

CONTES DE NOËL

J. STRAUSS fils, Cendrillon, extraits

HUMPERDINCK, Hänsel et Gretel, extraits

samedi 14 mai 2011

Grand Hornu invite Pierre Charpin


Au Grand Hornu jusqu'au 11 septembre 2011

Le minimalisme poétique de Pierre Charpin

Pour la seconde fois, le Grand-Hornu Images invite le designer français Pierre Charpin pour une exposition originale.
Plasticien de formation, il consacre l'essentiel de son activité au design de mobilier et d'objets depuis le début des années 1990. L'oeuvre de Pierre Charpin se caractérise par un minimalisme poétique et conceptuel. Il pratique un langage formel simple et coloré et privilégie une approche douce et discrète : « je tente de transmettre des messages délicats et sensibles qui vont de pair avec la grande diffusion immédiate. »
L'exposition présente un ensemble de travaux réalisés entre 1990 et 2010, d'où son titre : « Vingt ans de travail ». Elle tend à montrer les différentes facettes de la pratique de Pierre Charpin en tant que designer plasticien. On y verra du design de produit (pour Alessi, Eau de Paris, Ligne Roset, Montina, Tectona, Venini &), du design de galerie (Design Gallery Milano, KREO), des dessins (croquis de recherches et « dessin de dessin »), des petits films d'animation, des murs peints & le tout dans une scénographie originale conçue par Pierre Charpin lui-même.

                                    
Le parti pris du designer est de donner à voir tous ces aspects de son travail sous la forme d'une grande installation, sans établir de hiérarchie. Ce qui est offert au regard, c'est l'ensemble, la variété et la singularité d'une pratique.
Le parcours est volontairement non didactique et non chronologique. Il s'appuie davantage sur des juxtapositions, des agencements, qui créent des petits paysages à partir de dialogues qui s'établissent entre les pièces se rattachant à différents moment du travail du designer. La pièce habitée « wunderkammern », située à l'entrée de l'exposition et créée spécialement pour l'occasion, en est le témoin le plus explicite. Elle se propose comme une scène de vie, vidée de ses probables occupants, où le spectateur est convié à se projeter comme un possible protagoniste. Elle marque le point d'accueil, l'invitation faite au visiteur à découvrir un imaginaire plastique et poétique et à entrer dans un monde sensoriel où les objets et les formes, débarrassées de tout signe d'arrogance, sont pensés comme des présences aimables susceptibles d'accompagner discrètement chacun d'entre nous sur le chemin de sa propre existence.
Conçue spécifiquement pour le lieu, la mise en espace se veut aérée et joue d'un contraste entre la rusticité de la grange aux foins et les surfaces lisses et colorées des objets et des dispositifs scénographiques.
Au total, l'exposition réunit une cinquantaine d'objets (produits ou prototypes), une soixantaine de croquis, une quarantaine de dessins et quelques films d'animation : un éblouissant aperçu du talent de Pierre Charpin!
Infos : 065 65 21 21

mercredi 11 mai 2011

Liège et son 21e Festival de Jazz

Palais des Congrès de Liège
21e Festival de Jazz à Liège

Ces 13 et 14 mai, Liège et son Palais des Congrès accueilleront la 21e édition du Festival de Jazz à Liège.
A son affiche ? Des expositions mais aussi et surtout quatre tête d'affiche d'importance : Erik Truffaz le prince du groove, David Murray l’emblème de la Great Black Music, le fougueux Stefano Di Battista dans un hommage à la Femme, et Tony Allen le pape de l’afro-beat.
Une grande création third stream de Patrick Baton (près de 80 musiciens sur scène !).
La confirmation du talent des saxophonistes d’ouverture Jacques Schwarz-Bart et Oran Etkin.
Deux Power Trios de haut vol, dans la lignée d’EST ou de Bad Plus : celui de l’Irlandais Neil Cowley et celui du Cubain Harold Lopez-Nussa (qui invitera monsieur David Sanchez à le rejoindre sur scène).
                      
Des aventures libertaires sans filet avec le quartet français le plus décapant de l’heure, Retroviseur, avec le 21 trio de free-jazz de chambre de Manu Hermia, mais aussi dans un autre registre, avec The Sisters (le tandem Hatzigeorgiou-Galand). Du jazz enraciné et jubilatoire avec le quintet franco-americano-belge de Greg Houben et Pierrick Pedron, mais aussi avec le Belgium Jazz Big Band de Mimi Verderame et en guest la chanteuse Lady Linn, ou le délicat trio Frankinet-Hermans-Rassinfosse.
L'indispensable fête manouche avec une carte blanche à Daniel Willem et Samson Schmitt. Et encore trois collaborations : Thorbjorn Risager, du blues danois proposé par le Sixty-Six de Verviers, la voix de Charlotte Haesen proposée par le collectif Eujazz, et comme chaque année trois découvertes dans le cadre de l’opération Ca balance : Igor Gehenot Trio, Flying Fish Jump et Cruz Control.

Infos : 04 221 10 11

mardi 10 mai 2011

Henri Matisse exposé au CTLM de Verviers


Henri Matisse exposé à Verviers


Vers la simplicité de la ligne et de la couleur



Jusqu'au 29 mai 2011, Le Centre Touristique Laine et Mode accueille une exposition consacrée au peintre français Henri Matisse. L’exposition rassemble une centaine de documents, manuscrits, lithographies originales et éditions du célèbre artiste, issus de collections privées.

Son œuvre est immense, riche et diversifiée. Il a toujours cherché la même chose : l’équilibre entre la couleur et la forme. Le visiteur découvrira surtout l’œuvre de Matisse durant les 20 dernières années de sa vie (gouaches découpées) et il verra comment ses nombreux voyages ont influencé son art.
L’exposition aborde le désir de MATISSE, dès les années 30 d’atteindre la simplicité la plus pure dans la ligne et la couleur. Le parcours commence avec la revue Cahiers d’art qui édite en 1936 près de quarante dessins de MATISSE, au moment précis où la ligne va prendre une importance extrême dans son travail.
Le visiteur découvrira ensuite l’évolution de la ligne qui devient de plus en plus épurée. Les oeuvres deviennent de plus en plus spontanées et expressives.
Au fur et à mesure du parcours, MATISSE arrive à atteindre l’exceptionnel et le degré le plus achevé de la simplification. Le visiteur découvrira notamment les rarissimes illustrations des poèmes de Charles d’Orléans. L’exposition se termine par l’oeuvre tardive du peintre « sa deuxième vie », de 1941 à 1954. Cette période se caractérise par un profond renouvellement de son art, caractérisé par un éclatement de couleurs pures et une abstraction tendant toujours plus vers le signe et l’arabesque.
La scénographie originale a été aussi pensée pour les enfants. Un feuillet-jeu spécialement conçu à leur attention leur permet de découvrir l’œuvre de Matisse.
Infos : 087 30 79 20

 

© Succession H. Matisse / SABAM Belgium 2011. Henri Matisse, Femme à l’amphore et grenades, reproduction par procédé lithographique d’après le découpage original, Tériade éditeur, Verve n°35-36, Paris, 1958
© Succession H. Matisse / SABAM Belgium 2011. Henri MATISSE, Illustration pour les Poèmes de Charles d’Orléans, lithographie originale, Paris, Verve, 1950.

vendredi 6 mai 2011

A Bastogne ; l'Orangerie dédiée à l'art contemporain


A Bastogne

L’Orangerie, espace d’art contemporain

Jusqu'au 19 juin : "Limites multiples", une exposition à découvrir

Depuis 14 ans, à Bastogne, l’Orangerie a pour vocation de soutenir la diffusion et le développement des arts plastiques contemporains, de développer des programmes pédagogiques et d’éducation permanente.Elle organise des expositions d’artistes de la Communauté française de Belgique ainsi que de ses régions frontalières, le Grand-Duché de Luxembourg et la France. Elle a noué de nombreux partenariats avec des opérateurs en Flandre et à l’étranger. L’Orangerie dépendait du Centre culturel de Bastogne. Les structures du Centre culturel sont cependant devenues insuffisantes pour permettre le maintien de l’expérience acquise et le développement à terme de ses activités. Les personnes impliquées dans l’activité ont donc décidé de fonder une ASBL Centre d’art autonome.

Ce 14 mai 2011aura lieu l'inauguration officielle du centre d’art L’Orangerie, espace d’art contemporain ASBL. Elle est aussi l’occasion de découvrir l’exposition Limites Multiples.

Limites Multiples est le deuxième volet d'un cycle d'expositions initié par l'Orangerie, l'espace d'art contemporain de Bastogne, et consacré au principe de la collection.

Le commissaire invité cette année est le critique d'art Bernard Marcelis. Autour d'une installation conçue spécifiquement par Peter Downsbrough pour la rotonde de l'Orangerie, il a rassemblé une série d’oeuvres d'artistes de générations différentes, tels Lucia Bru, Daniel Buren, Jean-Marc Bustamante, Patrick Corillon, Edith Dekyndt, Lionel Estève, Eva Evrard, Luciano Fabro, Michel François, Hreinn Fridfinnsson, Dominique Gauthier, Ann Veronica Janssens, Sébastien Marcq, Vincent Mauger, Jean-Luc Moerman, Michel Mouffe, Michelangelo Pistoletto, Bernard Villers, Lawrence Weiner et Sophie Whettnall.

Pensée comme une sorte de "collection idéale" autour des questions de l'édition et du multiple, l'exposition met par la même occasion en valeur le travail prospectif de trois éditeurs belges: Bruno Robbe (Frameries), Bela Editions (Bruxelles) et Michèle Didier (Bruxelles). C'est dans leurs riches fonds que les oeuvres exposées ont été sélectionnées.

Elles se caractérisent notamment par la grande variété des supports utilisés, de l'estampe classique à des techniques mixtes proches de la sculpture, sans oublier la photographie et la vidéo.

Le commissaire part du point de vue qu'au fur et à mesure que le catalogue d'un éditeur s'étoffe, on peut considérer qu'il s'agit là d'une forme de collection. Des convergences s'établissent, des fidélités et des liens se créent, un savoir-faire s'affirme, de grandes orientations se dégagent.

Outre les recoupements intéressants entre artistes qui ont collaboré avec une ou même plusieurs des maisons d'édition représentées, l'exposition sera aussi une façon de mettre en avant le travail exigeant et particulier de ces trois éditeurs et d'aborder les rapports plus ou moins étroits qu'ils entretiennent avec les créateurs. Bon nombre d'artistes participants entretiennent par ailleurs des liens étroits avec le domaine de l'édition, réflexion qu'ils ont introduite dans leur pratique et dont ils ne cessent d'explorer les possibilités, notamment avec le développement du numérique, sans pour autant renoncer à des productions classiques.

A partir de ces trois fonds, qui constituent tant une contrainte stimulante qu'un beau panel de la création contemporaine en Belgique - d'où une des justifications de ce titre Limites Multiples, à comprendre dans tous les sens des termes - l'exposition se voudra un croisement entre des démarches d'option minimalistes et d'autres en quêtes subtiles de la perception du réel. Les questions de genre et de discipline s'effacent ici au profit d'interrogations spatiales et d'expérimentations du sensible.

Infos : 061 21 65 30


jeudi 5 mai 2011

A Knokke : World Press Photo 2011

Au Centre culturel de Knokke du 15 mai au 13 juin

World Press Photo '11


Le World Press Photo est traditionnellement présent au Photo Festival de Knokke-Heist. Le World Press Photo organise chaque année le concours de photographie le plus prestigieux au monde. Les photographies gagnantes sont rassemblées dans une exposition itinérante présentée dans plus d'une centaine de villes dans le monde. Cette exposition sera accessible en avant-première dans le cadre du Festival International de Photo de Knokke-Heist.

Le photographie gagnante du World Press Photo 2011 est un portrait d'une jeune Afghane défigurée, Bibi Aisha, réalisée par le photographe sud-africain Jodi Bieber. Bibi Aischa a eu le nez et les oreilles coupés par les Talibans car elle avait quitté son mari violent. La photo, qui a fait la une de l'hebdomadaire américaine Times le 1er août 2010, a choqué le monde. Depuis, la jeune Afghane a subi une intervention chirurgicale plastique aux Etats-Unis et vit là-bas.

D'après le président du jury David Burnett, ce portrait de Jodi Bieber est une image grâce à laquelle tout le monde mesure ce que la jeune fille a vécu. Ruth Eichhorn, membre du jury, commente la photographie gagnante comme « une photo incroyablement forte qui diffuse un message très fort au monde ».

Le jury du World Press Photo a récompensé 56 photographes dans 9 catégories. Ils proviennent de 23 pays. Cette année, le World Press Photo est organisé pour la 64e fois.
Pour cette édition, 108.059 photos, un chiffre record, ont été envoyées par 5.691 photographes.

Infos : 050/630 430

Prix des musées 2011

Prix des Musées 2011
15 musées en compétition
Le Prix des Musées, une initiative de la revue Openbaar Kunstbezit in Vlaanderen, avec le soutien du cabinet d’avocats Linklaters, récompense un musée flamand, un musée bruxellois et un musée wallon en leur décernant à chacun un prix de 10.000 . Le renouvellement du public et son implication dans la muséographie sont les principaux critères de sélection. Pour chacune des trois régions en compétition, cinq musées sont nommés. Il appartient désormais au jury final de désigner les lauréats.
Le 31 mai, à la CINEMATEK de Bruxelles, le nom des gagnants sera communiqué.
Les musées nommés
Flandre
Het Huis van Alijn, Gand
Kasteel van Gaasbeek
MIAT, Gand
M – Museum Leuven
STAM – Stadsmuseum, Gand
Bruxelles
Le Centre belge de la Bande dessinée
Librarium (Bibliothèque Royale de Belgique)
Musée Magritte
Musée & Jardins van Buuren
Musée des Beaux Arts d’Ixelles
Wallonie
Beaux-Arts Mons (BAM)
Le Grand Curtius, Liège
Maison des Géants, Ath
Mundaneum Centre d’archives de la communauté française, Mons
Musée de l'orfèvrerie - Château de Seneffe
Participez au Prix du Public
Outre le prix décerné par le jury professionnel, un Prix du Public d'une valeur de trois fois 2500 € sera également attribué. Sans oublier le Prix des Enfants, en collaboration avec Vlieg, qui récompensera le musée le plus adapté aux enfants dans chacune des trois régions en compétition. Le public et le Jury des Enfants (tous les enfants de 14 ans ou moins) peuventvoter jusqu'au 25 mai en surfant sur www.prixdesmusees.be.

mercredi 4 mai 2011

Traditions musicales en Belgique


Un livre célébrant les traditions musicales en Belgique      

 Mieux connaître la vie populaire pratiquée dans différentes régions de Belgique

Internationalement réputée pour ses ouvrages dédiés à la lutherie (dictionnaire universel des luthiers, manuel pratique de lutherie, histoire de la lutherie à Paris, Jean-Baptiste Vuillaume…), la maison d’édition spadoise « Les Amis de la Musique » s’intéresse à tous les secteurs de la musique et sort, en cet automne 2009, la première revue musicale et scientifique consacrée aux traditions musicales en Belgique : « Traditions musicales en Belgique – Muziektradities in Belgie ».
Due à l’initiative d’Hubert Boone, ancien collaborateur scientifique du Musée instrumental de Bruxelles et véritable ambassadeur de la musique traditionnelle belge, cette revue comble une lacune et constitue un évènement dans l’univers musical belge. Depuis longtemps, en d’autres terroirs, français notamment, des musicologues et des musiciens passionnés s’étaient penchés sur la musique populaire de leurs contrées, l’analysant et la perpétuant.
Désormais, la musique traditionnelle en Belgique connaît sa propre revue de musicologie, forte de 234 pages et éditée par la maison d’édition « Les Amis de la Musique » sans aucun apport public.
« Cette revue s’intéresse uniquement à la musique traditionnelle, ancrée dans la mémoire collective certes mais menacée de disparaître avec ses derniers défenseurs… Les articles sont proposés dans la langue de chacun des auteurs (néerlandais ou français) et mènent le lecteur à la rencontre de notre patrimoine musical traditionnel tel qu’il est encore perceptible en Flandre et en Wallonie. Ces articles sont abondamment illustrés tant de documents souvent inédits que de musiques notées. Amateurs et spécialistes y trouveront de quoi enrichir leurs connaissances et leur plaisir de la musique. Hubert Boone a assuré la direction de ce premier numéro et s’est entouré de spécialistes dont des collaborateurs du Musée instrumental de Bruxelles : Wim Bosmans, André Deru, Géry Dumoulin, Gilbert Huybens, Thierry Legros, Roger Pinon et Anja Van Lerberghe. » commentent les éditeurs spadois, Dominique Coune et Véronique Wintgens.
Abondamment illustrés de documents souvent inédits et agrémentés de quelque 125 transcriptions musicales, cette revue aborde des thèmes aussi différents que les variantes européennes des airs de Gilles de Binche, les « Knaptanden », les « Arguèdènes » de Sivry, un manuscrit du 18e siècle avec des chants de Noël, des sifflets en faïence, une étude sur la présence de la cornemuse en nos régions du Moyen Age à nos jours, l’épinette dite Andenelle…
 Un ensemble de contributions qui vient enrichir notre connaissance de la vie populaire dans différentes régions de Belgique !
La fréquence de publication de « Traditions musicales en Belgique  - Muziektradities in België » devrait être bisannuelle mais pourrait adopter un autre rythme suivant les articles qui seront reçus pour y figurer. Un appel est lancé aux musicologues, organologues, passionnés de musique et musiciens !

 

Cette revue intitulée Traditions musicales en Belgique - Muziektradities in België comporte des textes écrits soit en français soit en néerlandais.
 Liste des textes repris dans ce premier numéro :
Hubert Boone : «Europese varianten van de airs de Gilles uit het carnavalrepertoire van Binche» met 50 muziekpartituren
Wim Bosmans : «Klappende dierenkoppen : knaptand en hanske knap»
André Deru et Thierry Legros : «Epinettes d’Andennelle, modèles et filiations, une première étape.» »’§èaze
Géry Dumoulin : «Les arguèdènes. Notes et musique relatives à une pratique musicale populaire à Sivry» avec 75 partitions : valses, polkas, schottisches, mazurkas...
Gilbert Huybens : «O wonderlyck mirakel. Een 18de-eeuws handschrift met kerstliederen» z»
Roger Pinon : «La cornemuse en Picardie et en Wallonie : ses noms et une esquisse de son évolution par les textes et l’illustration du Moyen Age à l’époque contemporaine» »
Anja Van Lerberghe : «Blazen op aardewerk»

 Infos : 087 77 09 62  ou www.lesamisdelamusique.be
               

mardi 3 mai 2011

Knokke : 33e festival de la photographie


A Knokke, 33e festival international de la photographie

Le portrait en vedette


La 33e édition du Festival International de la Photographie de Knokke se tiendra du 10 avril au 13 juin 2011 et cette édition nouvelle a pour thème Future Portraits.Pendant le
festival, vous pourrez découvrir en différents lieux à Knokke-Heist l oeuvre de photographes internationaux connus ainsi que des talents de chez nous.Cette année, le festival zoome sur le portrait photographique théâtral et la manière dont les médias modernes sont mis en oeuvre pour insuffler une nouvelle vie au genre.
Soit un panorama étonnamment riche et varié de la photographie internationale !
« Le Festival de la Photo 2011 s inspire d une catégorie bien établie dans le domaine de la photographie : le portrait. La manière dont les photographes actuels illustrent les gens constitue le point de départ des diverses expositions. Deux thèmes occupent une place centrale dans les différentes expositions : théâtralité et innovation technologique . Aux débuts de la photographie, la théâtralité revêtait plus d importance qu aujourd hui. Autrefois, il fallait plus de temps pour prendre une photo. Le modèle se présentait volontairement devant l objectif, dans son plus beau costume sur mesure et prenait la bonne pose sous la houlette du photographe. Parfois même, dans des mises en scène particulières. Avec l appareil numérique, tout va plus vite, mais, malgré cela, pour beaucoup de photographes, la théâtralité demeure un important élément artistique.
Un deuxième fil rouge des expositions est l utilisation de nouveaux médias. Les moyens technologiques dont dispose aujourd hui un photographe pour animer ou théâtraliser un portrait. Écrans haute définition, logiciels spécialisés et nouvelle technologie de communication représentent de nouveaux défis pour le photographe. Grâce à la numérisation de l image, le photographe est en outre de moins en moins dépendant de la réalité et la théâtralité devient un élément important en postproduction de la photo.
Avec ce thème, nous nous inscrivons dans la continuité de l histoire du festival de la photo dont un sens de la théâtralité, la féérie et l entretien d un culte des étoiles étaient des éléments récurrents. Les expositions de Cecil Beaton, Tim Walker, Erwin Olaf et Helmut Newton en sont de beaux exemples. » explique Christophe De Jaeger, curateur du festival.
L un des hôtes d honneur internationaux cette année est l 'Américain Robert Wilson.Wilson a acquis une notoriété internationale grâce à son oeuvre audacieuse pour le théâtre, mais il est également actif comme plasticien.Il expose ses portraits vidéo de personnalités comme Brad Pitt, Salma Hayek ou Steve Buscemi dans un pavillon d exposition à la Rubensplein.
Mais il y a encore de nombreux autres projets et expositions au programme !
L exposition Eyes Wide Shut propose un aperçu détaillé de l oeuvre de la photographe française Valérie Belin.Cette photographe utilise de nouvelles techniques numériques pour la réalisation de portraits de mannequins, de culturistes, de danseuses de cabaret ou de sosies de Michael Jackson.
L exposition Bonjour Monsieur W. présente l oeuvre du photographe belge Marc Trivier. Pendant toute sa vie, il a tiré le portrait de personnages importants dans le monde de la culture, de Samuel Beckett à Hans Hartung.Il a combiné leurs portraits à des illustrations de carcasses d animaux et de malades mentaux.
Le festival expose également une série d oeuvres du photographe et artiste allemand Jürgen Klauke.Il traite la photographie comme un médium théâtral et il se fait photographier dans des contextes sombres et surréalistes.
L exposition Annemieke en de Smarties présente des images de vacanciers qui ont visité la côte entre 1933 et 1980 et qui ont été photographiés par les collaborateurs de Photo Hall.
Les jeunes talents sont quant à eux à l honneur dans le projet d exposition The Green Room , réalisée par Dominique Somers.
Photo : Johnny Depp (c) Robert Wilson
Infos : 050 630 430