Le
dimanche de Rameau
Faire jouer
Rameau, le plus grand compositeur baroque français, à des orchestres modernes ?
C’est le choix audacieux du chef Bruno Procopio. Après l’Orchestre Simón Bolívar
de Caracas, le voici à l’OPRL.
L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège participe aux concerts-anniversaire de la mort de
Jean-Philippe Rameau (1683-1764) en interprétant lui-même les suites
des plus célèbres opéras du compositeur. Des Indes galantes
à Zoroastre en passant par Castor et Pollux, ce
sont pas moins de six opéras de Rameau que l’OPRL fait revivre le dimanche 14
décembre à 16 heures à la Salle Philharmonique de Liège. Pour ce
« best-of symphonique » baroque sur instruments modernes, l’OPRL fait appel à la
vedette du moment dans ce domaine, le claveciniste et chef brésilien Bruno
Procopio.
De Paris à Caracas.
Bruno
Procopio est avant tout claveciniste, formé à Paris auprès de Pierre Hantaï et
Christophe Rousset. En tant que chef, il dirige régulièrement plusieurs
orchestres sud-américains, dont le fameux Orchestre
Symphonique Simón Bolívar de
Gustavo Dudamel (Venezuela), qu’il a initié au baroque français avec son
projet « Rameau à
Caracas ». La presse s’en est
régalée : « Tant d’évidence avec un orchestre moderne aux cordes nombreuses
relève du miracle. Cette expérience exotique révèle comme rarement la
fantaisie effrontée de Rameau » (Classica). « Vous n’en croirez
pas vos oreilles » (Diapason)… Bruno Procopio explique qu’il a conçu son
programme de manière à valoriser les deux dimensions fondamentales de la musique
de Rameau : la danse et le drame.
« Rencontre avec… » Bruno Procopio. Le mercredi 10 décembre à 18h30, au Foyer Ysaye,
Stéphane Dado (OPRL) anime une rencontre d’une heure avec Bruno Procopio :
l’occasion de faire connaissance avec ce musicien qui ne craint pas de sortir
des sentiers battus (il est aussi fondateur du label de disques Paraty et
excellent communicateur). Et c’est gratuit.
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