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jeudi 7 juillet 2022

A Liège, à la découverte de l'architecte Charles Vandenhove

 Découvrir le travail de Charles Vandenhove

 Exposition et promenade dans Liège

 
Jusqu'au 27 août 2022, l’Hôtel Torrentius à Liège, classé au Patrimoine exceptionnel de Wallonie, ouvre pour la première fois ses portes au public dans le cadre de la première exposition intra-muros de la Fondation Jeanne & Charles Vandenhove :  Le songe de Torrentius. 
 
En plus de donner un accès inédit à cet écrin architectural d’exception, l’exposition offre une plongée intimiste dans le travail de Charles Vandenhove, qui compte parmi les figures majeures de l’architecture de l’après-guerre en Belgique.
 
À cette occasion, en parallèle de l’exposition, La Fondation propose une promenade dans Liège sur les traces de Charles Vandenhove, architecte et grand collectionneur, à la découverte de ses projets réalisés, ou non. Le plan de la balade est gratuitement mis à la disposition du public.


 
A propos de l'exposition

 
Sous le commissariat de Patrick Corillon, Le songe de Torrentius met l’accent sur la personnalité et l’élan artistique de Charles Vandenhove par le biais de ses carnets de notes, maquettes, prototypes d’objets, plans, publications... et également à travers un film donnant à voir l’ensemble de l’hôtel Torrentius et produit par Patrick Corillon, pour l’exposition. 
 
Ce lieu d’exception encore jamais ouvert au public, offre une lumière nouvelle sur la façon de travailler de Charles Vandenhove. Lieu de choix pour cette exposition intimiste, l’Hôtel Torrentius. Actuel siège de la Fondation, ce haut lieu du travail de Charles Vandenhove a accueilli les bureaux de son atelier. 
 
"Dans ses murs réside encore l’esprit de son travail et de sa passion pour l’art contemporain : la compagnie de ses livres et également d’œuvres de nombreux artistes belges et internationaux (Sol LeWitt, Daniel Buren...) avec lesquels il a noué d’étroites collaborations, un travail d’équipe dans l’atelier, mais aussi un rapport au passé car il s’agit de sa première « rénovation » d’un lieu chargé d’histoire." commentent les organisateurs.
 
HORAIRE
Du jeudi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h
Le samedi de 11h à 17h
Visites de groupes limitées à 12 personnes
Sur rendez-vous : www.fondationvandenhove.be
Le bâtiment n’est pas adapté et accessible aux personnes à mobilité réduite
Le plan de la balade est disponible à l'accueil
 


mercredi 6 juillet 2022

A Bruxelles, le Palais du Coudenberg s'offre à Sabrina Montiel-Soto


 CURIOSA

Charles Quint, Dürer et le trésor des Aztèques

 
Jusqu'au 2 octobre, le Palais du Coudenberg à Bruxelles propose, en collaboration avec Urban, l’exposition "CURIOSA - Charles Quint, Dürer et le trésor des Aztèques". Cette exposition offre une approche inédite : mettre en scène au cœur des vestiges de l’ancien palais de Bruxelles, des contenus scientifiques et historiques tout en y intégrant l’interprétation contemporaine de la notion de curiosa vue par l’artiste Sabrina Montiel-Soto.


Il y a près de 500 ans, le Palais du Coudenberg était le théâtre d’un évènement singulier. De passage à Bruxelles, Albrecht Dürer (1471-1528), le célèbre peintre et graveur de Nuremberg y a admiré des objets aztèques envoyés à Charles Quint par le conquistador Hernán Cortés. A l’époque, ces choses curieuses et étranges sont désignées par le terme curiosa.

Raviver la mémoire des lieux, jeter des ponts entre l’histoire culturelle et l’histoire du territoire, tels sont les objectifs de l’exposition. Les installations de Sabrina Montiel-Soto ajoutent une composante sensorielle à l’exploration de cette connexion entre le passé et le présent.

Présentation de l’exposition

L’exposition s’attache à contextualiser le parcours de ces objets dépêchés depuis un ailleurs que l’on ne situe pas encore avec précision à l’époque. Elle rend compte de leur perception par les occidentaux alors que ni leur usage ni leur valeur sacrée ne sont pleinement compris. Aucune pièce de ce trésor n’a subsisté.

L’exposition propose de suivre pas à pas trois itinéraires, celui de Charles Quint, de Dürer et celui du trésor, pour s’immerger progressivement au cœur d’une année déterminante à échelle de l’histoire européenne et mondiale, à un moment où les dimensions du monde et sa compréhension n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui.

En écho au récit historique, les installations artistiques de Sabrina Montiel-Soto réinterprètent “l’étrange” et “l’ailleurs”. Palliant en quelque sorte à la présence du trésor original, dont les pièces sont perdues. Les curiosa que l’artiste nous propose dans un registre contemporain, sont inspirées à la fois par l’univers de Dürer, par l’apparat de Charles Quint et par l’imaginaire des cultures préhispaniques. Subtiles combinaisons de toutes sortes d’artefacts, ces objets curieux invitent à la rêverie, à la réflexion et encore, à une mise en perspective des récits.



Les créations de Sabrina Montiel-Soto proposent une confrontation d’images, d’univers, de matières et jouent sur les glissements de sens pour réveiller notre imaginaire.

Aériennes et légères, ces installations habitent les lieux avec discrétion mais toujours dans l’idée de créer un dialogue avec les textes et l’iconographie présentés dans chaque section.
 
Cette exposition est organisée par Urban et le Palais du Coudenberg avec la collaboration des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ; elle s’inscrit dans le sillage d’une triple commémoration : le voyage de Dürer aux Pays-Bas, la conquête du Mexique et le sacre de Charles Quint comme Empereur du Saint Empire romain germanique à Aix-La-Chapelle.

Informations pratiques 

lundi 4 juillet 2022

Eté Mosan : mariage de patrimoine et de musique

Arte Mandoline
Du 10 juillet au 21 août, le Festival de l’Été propose une sélection de concerts pour célébrer en musique le patrimoine de la vallée de la Meuse

Musique ancienne, musique de chambre et symphonique seront une nouvelle fois au programme de ce rendez-vous incontournable des amoureux de musique dans des lieux d’exception et en plein air. Entre autres nouveautés, le Festival s’associe au collectif d’artistes Grosses Lacunes pour enrichir l’expérience culturelle d’œuvres ou performances contemporaine – une nouvelle dimension sensorielle inédite. 
 
Châteaux, églises, collégiales, abbayes, prieurés, granges ou jardins… Pour sa 46e édition, le Festival de l’Été Mosan offre un voyage musical exigeant, du XVIIe au XXe siècle, à travers les plus beaux édifices architecturaux et touristiques de la région mosane. 
 

Trio Zadig
Parmi les prestigieux interprètes à l’affiche de cette édition 2022 : le Quatuor Hermès, le Trio Zadig, Anne Queffélec, Gaspard Dehaene, Éliane Reyes ou encore Sylvia Huang. Place aux jeunes talents également, avec le violoniste français Emmanuel Coppey ou la pianiste marocaine Nour Ayadi.
 
À côté d’une journée dédiée aux orgues, la découverte invitera mélomanes et curieux dans des détours surprenants : de la musique de Bach interprétée par un trio de marimbas aux musiques gaélique et celtique extraites de manuscrits du XVIIIe siècle, en passant par une initiation au répertoire baroque dédiée à la mandoline ou aux œuvres emblématiques de César Franck qui fêtent ses 200 ans cette année.
 
Pour les plus jeunes, le festival accueillera la comédienne Maureen Dor, accompagnée de l’Ensemble Kheops, pour un concert ludique inspiré du poème symphonique de Paul Dukas, L’Apprenti Sorcier.
 
Créé en 1977 et fort d’un important réseau de partenaires à travers la Wallonie, le Festival de l’Été Mosan associe chaque année qualité et convivialité pour un voyage musical dans les plus beaux coins de la vallée mosane, avec son patrimoine comme guide privilégié. 

Informations pratiques 

samedi 2 juillet 2022

Spa, Stavelot, Liège... Chronique "Reg'Arts" 14 sur Radio 4910

 

Chronique « Reg'Arts » 1

 du 26 juin 2022par Véronique Wintgens sur Radio 4910


En ce début d’été : Balades « Découvertes » au menu :cap sur deux villes touristiques de notre région. Promenons-nous, non seulement dans les bois, mais aussi au cœur de Stavelot et de Spa…

Au cœur du centre historique et de la prestigieuse abbaye de Stavelot, le festival « De l’autre côté – On the other side » propose aux amateurs de : « S’échapper. Sortir de l’apnée ». 
Cette initiative revient au groupe de jeunes issu de la « Maison des Jeunes de Stavelot » qui a mis sur pied un tout nouveau festival de l’image et de la photographie. Celui a pour thématique : Ancrage(s). Ce parcours, accessible l’espace de trois week-ends, propose d’aller voir plus loin ou plus près des sujets abordés. Le temps d’une promenade, à travers la ville, la « Maison des Jeunes de Stavelot » invite le public à la rencontre de 18 artistes, entre expos intérieures et expos à ciel ouvert, à la curiosité de l’autre, à sa diversité, à ses richesses. Ce festival a débuté le weekd-end des 25-26 juin et sera également accessible les 1,2,3, 8, 9 et 10 juillet. 

Infos : festivalimagestavelot.be

 

Photo ©Dominique Coune

Zoom sur le 2e parcours artistique organisé, cette fois, dans la ville d’eau. Pour cette balade, il faudra savoir compter jusqu’à 10 pour découvrir les déclinaisons artistiques du symbole de la Spa Monopole. Créé en 1923, le sympathique et centenaire Pierrot, qui figure encore de nos jours sur les bouteilles de l’or bleu exploité par la société spadoise, a fait l’objet d’une série de douze statues. Elles sont toutes identiques et taillées en 3D dans un bloc de polystyrène de 1,80m de haut et d’1,50m de large. Décoré différemment par des artistes choisis par la Ville de Spa, le Centre culturel et la galerie Azur, les 10 Pierrot, posés sur des socles, ont pris place dans le centre-ville. Vous pourrez découvrir le « Pierrot Disco », le « Pierrot romantique », le « Pierrot version « Street Art » … Le parcours, inauguré le 18 juin dernier, a déjà fait le bonheur des petits et grands et des amateurs de photos et ce, à peine, installés. Ces sympathiques sculptures apportent une touche colorée et amusent, manifestement, les nombreux touristes qui posent à leurs côtés.

Notons que, parmi les 10 artistes, figure le theutois Marc-André Métais, l’auteur de la décoration du Pierrot installé place Maréchal Foch face à la galerie Azur. L’artiste propose un clin d’œil au street-art dans le fond et dans la forme puisqu’il a utilisé des motifs spécifiques à ce style artistique urbain, des bombes de peintures et la technique du pochoir.

Après Stavelot et Spa, pourquoi pas continuer sur votre lancée en prenant la direction de la Cité ardente où se déroule une exposition itinérante dans le centre-ville.

Art au Centre est un projet de revitalisation par l’art des commerces vides du centre-ville de Liège. Il consiste à investir les vitrines des commerces pour y installer des œuvres d’artistes liégeois, belges et étrangers afin de dynamiser les quartiers en offrant au visiteur un parcours artistique à travers la ville et ce jusqu’au 31 août. Vous pourrez y découvrir des peintures, des sculptures, des installations, des vidéos… Bref, toutes formes d’art actuel.

Si vous rejoignez Spa dans le cadre des Francofolies, ne manquez pas l’exposition de photographies signées Harry Fayt intitulée « Heart made in Belgium » visible à la Galerie Prince de Condé du 1er au 24 juillet. Présent pour la première fois à Spa, l’artiste liégeois connu pour ses portraits subaquatiques (notamment des bébés photographiés dans l’eau) propose des portraits très originaux d’artistes issus du monde musical, cinématographique et de l’art en général : Arno, Benoît Poelvoorde et cette superbe photo Tiph Barrow flottant en compagnie de son piano... 


 

Que l’art soit votre quotidien…

 

 


vendredi 1 juillet 2022

Plaisir CD, chronique musicale sur Radio 4910

                      Plaisir CD – Radio 4910 - FM 92.9

Chronique 02 « Plaisir CD » du 26 juin 2022 sur Radio 4910


Bonjour
Le compositeur dont je vais vous parler en ouverture de cette chronique et dont nous entendons la musique en fond est loin d’être un inconnu. Ses mélodies accompagnent bon nombre de films à grand succès et il n’est pas rare qu’au fil d’une journée, une de ses musiques ne viennent titiller notre oreille… 
Pendant 60 ans, il en a écrit pas moins de 500 pour le cinéma et la télévision : Sacco et Vanzetti, les Incorruptibles, le Professionnel, le Clan des Siciliens, les Huit Salopards… Vous l’avez deviné : il s’agit du génial Ennio Morricone. Lui qui, au début de sa carrière, pensait qu’écrire de la musique de films était une humiliation, est devenu le Maître en la matière, deux fois Oscarisé et de nombreuses fois primé lors d’autres cérémonies… Il a marqué le cinéma mais surtout, au-delà de sa mort survenue en juillet 2020 à l’âge de 91 ans, il a marqué la musique de films.
Le disque que je vous présente aujourd’hui démontre qu’il marque aussi la musique tout simplement. Depuis plusieurs décennies, Ennio Morricone repensait certaines de ses œuvres pour les adapter à la scène, créant des « suites de concert ». Il se remet donc en question pour aboutir au début des années 2000 à transformer ces suites en oeuvres pour instrument soliste et orchestre… Quelques mois avant sa mort, il termine le recueil qui constitue ce disque : « Cinema Suites pour violon et orchestre ».
Au violon, nous retrouvons un musicien, de grande qualité, très sensible, Marco Serino. Pas n’importe qui par rapport au Maître Morricone car pendant 20 ans, il a été soliste dans les bandes originales et dans le cadre des tournées mondiales autour des œuvres du compositeur italien. Ces suites sont entièrement dédiées à Marco Serino qui a étroitement collaboré à l’écriture de la partition.
A la veille du second anniversaire de la mort d’Ennio Morricone, sous la baguette de son fils Andréa à la tête de l’Orchestre Haydn de Bolzano et Trento, nous redécouvrons dans un nouvel habillage des musiques ayant accompagnés des films comme Il était une fois dans l’ouest, le Bon, la Brute et le méchant de Sergio Leone, Mission de Roland Joffé, 1900 de Bertolucci, Cinéma Paradisio, Une pure formalité de Tornatore…
C’est magnifiquement interprété. Il est très agréable de plonger dans ces musiques repensées et surtout dans l’univers d’un génie musical. Le disque est sorti chez Arcana.
 
Le CD suivant nous permet de rendre hommage à ces femmes et hommes qui , semaine après semaine, exercent un art musical plusieurs fois centenaires : le chant choral. Depuis 1989, la Fondation Bettencourt soutient des ensembles, notamment par le Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral. Cet engagement pour le chant choral trouve un nouvel élan ici avec la sortie du disque : « Viva, 30 ans d’art choral ». 19 ensembles vocaux ont été retenus pour ce disque, dont un Belge : le Chœur de chambre de Namur, lauréat en 2006. Le CD reflète non seulement les grandes qualités des ensembles enregistrés comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel, les Cris de Paris, la Maitrise de Notre Dame de Paris… mais aussi la grande diversité du répertoire interprété allant de Rameau à Benjamin Britten en passant par Charpentier, Ohana, Poulenc, Debussy… Voici le Chœur de Namur, dirigé par Leonardo Garcia Alarcon, dans un Ave Maria de Giovanni Giorgi.
 
 Je terminerai cette chronique en rappelant la sortie du traditionnel coffret dédié au Concours Reine Elisabeth qui s’est clôturé début juin. Quatre cds reprennent les meilleurs moments de cette seconde édition dédiée au violoncelle. On retrouve les lauréats de cette année dans les concertos de Haydn avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et dans les grands concertos du répertoire joués lors des finales avec le Brussels Philharmonic. Et s’il vous intéresse d’entendre en direct la première lauréate du Concours, la jeune Coréenne Hayong Choi. Elle sera, ce jeudi 30 juin en récital à Eupen, avec le pianiste Joachim Carr.
Quant à nous, chers auditeurs de Radio 4910, nous étions accompagnés pour terminer cette chronique par la jeune violoncelliste belge Stéphanie Huang qui a conquis le public du Concours. Nous l’écoutons dans un extrait d’une sonate de César Franck.
Du plaisir en CD, profitez-en bien.