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mardi 28 juin 2022

A Liège, le FIFCL rend hommage à "C'est arrivé près de chez vous"


Cette année, à l’occasion du 30ème anniversaire de « C’est arrivé près de chez vous », oeuvre culte du cinéma belge, le
Festival International du Film de Comédie de Liège a à coeur
de rendre hommage à Benoît Poelvoorde et à sa carrière en lui
dédiant l’affiche de sa 7ème édition (du 3 au 7 novembre 2022). Signée Edouard Chastenet, elle met en lumière une image extraite du film qui symbolise, à elle seule, toute la singularité de la comédie belge : (trop) modeste mais surprenante, colorée et décapante.


Oeuvre culte, surréaliste, typique de ce cinéma belge généralement inattendu, « C’est arrivé près de chez vous » sort en plein Festival de Cannes 1992. Porté par Benoît Poelvoorde, Rémy Belvaux, André Bonzel et Vincent Tavier, ce faux documentaire suit le
quotidien de Ben, un tueur en série.
L’année de sa sortie, « C’est arrivé près de chez vous » remporte trois récompenses à Cannes : le prix SACD, le prix de la critique internationale et le prix spécial de la jeunesse.
Et lance Benoît Poelvoorde vers des sommets dont il n’est plus descendu depuis.
Trente ans plus tard, il était évident pour le FIFCL de dédier à ces deux monuments son affiche et son public. En plus de leur offrir la vedette sur son affiche, le FIFCL invite son public à redécouvrir cette oeuvre lors d’une unique projection, en présence de Benoît
Poelvoorde (sous réserve) ainsi que l’équipe de production et de réalisation du film.

François Berléand sera le président d'honneur de cette édition 2022 du FIFCL.

Un festival unique

Depuis 2016, le Festival International du Film de Comédie de Liège rassemble autour de la comédie, sous toutes ses formes. Sentimentale, dramatique, sociale, horrifique. D’ici, d’ailleurs, de plus loin. Au programme durant 5 jours : des avant-premières, des séances scolaires, des leçons de cinéma, des castings de figurants, des master classes, des conférences, des workshops, du networking, des rencontres avec les équipes de films, des séances de dédicace, d’hommages, de remise de prix... 


Les plus grands noms du cinéma sont passés par le FIFCL : Kev Adams, Gérard Darmon, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte, Michèle Laroque, Gérard Jugnot, Alysson Paradis, Clovis Cornillac, Jean-Marie Poiré, Valérie Bonneton, Patrice Leconte, Anne Émond, Dominique Pinon, Olivier Gourmet, Xin Wang, Bouli Lanners, Éric Judor, Elie Semoun, Jaco Van Dormael, Bruno Solo, Yvan Le Bolloc’h, Catherine Jacob, Daniel Prévost, Stéphane Guillon ou encore Pascal Légitimus. 


Certains sont revenus, aussi : le FIFCL est générateur de liens, fenêtre sur le monde, créateur d’opportunités à différents niveaux. Parce qu’il s’adresse à un public large et pluriel qui partage, sans distinction ni discrimination, une valeur universelle : le rire.
 

Le FIFCL est, enfin, le seul festival en Belgique à récompenser les comédies, et l’unique festival en Europe à récompenser les comédies internationales : 10 longs-métrages y sont en compétition chaque année. Il rayonnera, cette année encore, à tous les points de vue : sociétal, culturel, poétique, économique, touristique, culinaire et pédagogique.



A La Louvière, découvrir Pol Bury

La Louvière, terre de culture et de musées, jusque fin décembre prochain à sillonner la région pour découvrir l’artiste protéiforme et l’homme qui se cachent derrière le grand nom de Pol Bury... "POL BURY – 100 ANS", un événement participatif et ludique avec un riche programme tous publics alliant balades à vélo, expos, conférences, ateliers... et bien d'autres surprises !

Jusqu’à la fin décembre 2022, la Ville de La Louvière fêtent le Centenaire du célèbre artiste belge Pol Bury. Né à Haine-Saint-Pierre le 26 avril 1922, Bury a marqué le paysage artistique de la seconde moitié du XXe siècle et jouit d’une reconnaissance internationale.

À travers une programmation collective, dense et diversifiée, se focalisant sur le vécu de l’artiste, les acteurs culturels et les musées de La Louvière souhaitent montrer l’influence de la région du Centre sur la personnalité de Pol Bury et, en retour, l’impact de l’artiste sur sa région natale.


En plus de s’adresser à un public amateur d’art et de culture, aux connaisseurs du surréalisme ou aux passionnés d’art cinétique, cet événement se veut inclusif et participatif. Il aborde tous les aspects de la personnalité protéiforme de Pol Bury, aussi talentueux que profondément humain : le peintre, le graveur, l’illustrateur, l’auteur, l’éditeur et le sculpteur (explorant l’art cinétique, l’art sonore ou encore l’art public).

Cette programmation foisonnante, résultat d’une participation massive et inédite des acteurs culturels présents sur le territoire de La Louvière, se donne pour objectif de décloisonner le « monument » Pol Bury et de permettre au public local, national ou international, de découvrir toutes les facettes de son œuvre multiple mais également de l’homme.

Temps forts

« Pol Bury – 100 ans » se veut être un événement qui parle tant aux connaisseurs qu’aux familles. Ludiques et incontournables, deux balades thématiques à travers La Louvière – toutes deux proposées via des applications gratuites –, sont lancées à l’occasion du Centenaire. La balade de Code mémoire comme la chasse au trésor de Totemus permettront de découvrir le centre-ville de La Louvière, ponctué par deux remarquables fontaines cinétiques de Bury. 
Des installations numériques proposées par Transcultures en collaboration avec les Universités Savoie Mont Blanc et Paris 8 mettront elles aussi en exergue les liens entre Bury et le territoire de La Louvière.

Parmi les axes forts du Centenaire, un riche programme d’expositions dans les nombreux lieux culturels que compte la région. Tout au long de l’année, des institutions emblématiques telles que le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée, le Centre Daily-Bul & C° et le Mill dévoileront un peu plus la personnalité multiple de Pol Bury à travers, notamment, ses innovations dans le domaine de la gravure ou ses nombreux liens avec La Louvière.


L’écriture occupe une place importante dans la pratique de Bury. Le Centre Daily-Bul & C° et CFC-éditions publient la première étude de l’ensemble de ses écrits. L’essai Pol Bury. Livres et écrits sortira en septembre et sera présenté par son auteure, la chercheuse française Frédérique Martin-Scherrer, à l’occasion d’une conférence. Des ateliers d’écriture seront proposés par la Bibliothèque Provinciale tandis qu’une exposition au Centre Daily-Bul & C° s’intéressera aux mots via la question de la voix.

Le Centenaire explorera un volet inédit de l’œuvre de Bury en soulignant ses relations avec le monde industriel. Le travail à l’usine a marqué l’artiste dans ses réflexions sur la motorisation, le mouvement ou encore l’énergie hydraulique. De jeunes artistes proposent un regard contemporain sur ces questions tandis que les adolescents pourront expérimenter la coulée de métal au Mill.

jeudi 16 juin 2022

A Namur, Biotopia interroge sur notre rapport au vivant et à l'environnement


Jusqu'au 27 novembre, le Pavillon, nouveau symbole de la création numérique installé sur la Citadelle de Namur, accueille l’exposition collective BIOTOPIA.  Interactive et poétique, l’exposition rassemble plus de 30 œuvres, projets de recherche et d’innovation technologique qui interrogent par les sens notre rapport au vivant et à l’environnement.

 
Vivre comme une chèvre grâce à un exosquelette et un estomac artificiel (GoatMan - Thomas Thwaites), interagir avec les arbres (Econtinuum - Thijs Biersteker), entendre les sons émis par des vers à bois (25 woodworms - Zimoun) … Entre biotope et utopie, l’exposition présente une sélection de découvertes et curiosités adressée tant aux esprits avertis qu’aux curieux de tout horizon.

 

BIOTOPIA mixe le regard d’artistes belges et internationaux, scientifiques ou ingénieurs du vivant et repousse les limites du réel et de la perception. 
 
L’exposition est enrichie par un programme de conférences et nocturnes ainsi que par des ateliers ou performances pour explorer en famille les innovations inspirées du vivant -  biomatériaux, biodesign ou biomimétisme.
 
BIOTOPIA est une proposition du Pavillon porté par le KIKK à Namur. Espace de découverte et d’expérimentation dédié aux cultures digitales et créatives, le Pavillon questionne, à travers une approche ludique et accessible, les enjeux liés à la transformation numérique.


 

mardi 14 juin 2022

A Namur, la folie au coeur du festival musical

Ensemble La Chimera ©Dominique Coune

 Le Festival Musical de Namur revient pour une 58e édition : des concerts immanquables de mi-juin à fin juillet et une escapade à Maredsous en septembre, avec la folie pour fil conducteur.

Tout au long de l’histoire, un grain de folie semble avoir participé à la genèse des œuvres artistiques. De ce point de vue, Carlo Gesualdo est en quelque sorte un modèle du genre. Tour à tour mystique, compositeur passionné et prince assassin, il laisse une musique qui traduit avec acuité les désordres de l’âme (Ensemble Tarentule, concert du 6 juillet). Tout en étant mieux dans leur tête, d’autres compositeurs à la réputation sans tache peuvent de temps en temps se laisser aller à une certaine fantaisie, tel Johann Sebastian Bach qui, entouré de ses amis musiciens et étudiants, peut célébrer tant les beautés apolliniennes que les joies rustiques de Bacchus (concert du 14 juin sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon).
 
L’opéra est habité par nombre de personnages dont la tempérance de l’humeur n’est pas la qualité première, comme les spectateurs pourront le constater tout au long des récitals du 1er juillet (Dolce Folia), du 6 juillet (Magiciennes baroques) et du 13 juillet (Opéra sens dessus dessous). La mise en musique de textes tirés de l’Orlando Furioso offre également de nombreuses figures qui s’égarent face à des situations inextricables et des sentiments trop lourds (sous la direction d’Eduardo Egüez, le 5 juillet). Dans le même ordre d’idée, le sage roi Solomon ne risque-t-il pas de perdre pied à la vue de la magnifique reine de Saba ? (Handel, sous la direction d’Alarcon, le 28 juillet).
 
Etait-il raisonnable pour un jeune garçon au 17e siècle de s’engager comme mousse dans la marine anglaise ? Probablement pas. Il nous en reste pourtant des témoignages musicaux étonnants à découvrir le 3 juillet dans Les Corsaires d’Elizabeth, en compagnie de jeunes chanteurs issus du Trinity College de Londres.
 
Même consacré largement à la folie, l’édition 2022 du Festival Musical de Namur n’oublie pas de faire place à l’interprète associée cette année à l’ensemble des Festivals de Wallonie, la soprano Sophie Junker, qui a concocté avec Anthony Romaniuk un programme ... un peu fou ... où se croisent joyeusement les époques et les types de clavier (Isolation, le 9 juillet).
 
2022, ce sont également les 60 ans de l’ensemble Musiques Nouvelles, qui propose pour l’occasion un mix original et étonnant entre de jeunes compositeurs et des musiques populaires qui ont bercé nos oreilles ces dernières décennies (Radio Concert, 2 juillet).
 
2022, c’est également le 200e anniversaire de César Franck, un compositeur qui laisse un riche catalogue de magnifiques pages vocales et chorales au sein duquel Thibaut Lenaerts et le Chœur de Chambre de Namur ont été glaner quelques pépites (7 et 8 juillet).
 
Pas de festival non plus sans un coup de projecteur accordé aux jeunes talents. Les spectateurs sont invités à les découvrir notamment le 5 juillet (Duo Novotna, sélectionné par le concours « Génération classique » des Festivals de Wallonie) et le 8 juillet (Les Symphonies d’Ophélie Gaillard).
 
2022, enfin, est marqué par le 150e anniversaire de l’Abbaye de Maredsous. Un événement auquel le festival est musicalement associé à travers un récital d’Olivier Latry, l’organiste de Notre-Dame de Paris. Pour l’occasion, le festival se prolongera jusqu’au 11 septembre.

AGENDA

VENDREDI 1er JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
DOLCE FOLIA
CONCERT DE L’HOSTEL-DIEU
FRANCK-EMMANUEL COMTE, direction

SAMEDI 2 JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
RADIO CONCERT
ENSEMBLE MUSIQUES NOUVELLES (60 ANS)
JEAN-PAUL DESSY, direction

DIMANCHE 3 JUILLET, 16H
Saint-Loup
LES CORSAIRES D’ELIZABETH
L’ACHÉRON
FRANÇOIS JOUBERT-CAILLET, direction

MARDI 5 JUILLET, 12H
Saint-Loup
DUO NOVOTNA
2e LAURÉATS DU CONCOURS “GÉNÉRATION CLASSIQUE” DES FESTIVALS DE WALLONIE

MARDI 5 JUILLET, 20H
Saint-Loup
IL PALAZZO DI ATLANTE
LA CHIMERA
EDUARDO EGÜEZ, direction

MERCREDI 6 JUILLET, 12H
Saint-Loup
MAGICIENNES BAROQUES
LUCILE RICHARDOT – JEAN-LUC HO

MERCREDI 6 JUILLET, 20H
Saint-Loup
GESUALDO
ENSEMBLE TARENTULE
RÉPONS DU SAMEDI SAINT

JEUDI 7 JUILLET, 20H & VENDREDI 8 JUILLET, 12H
Saint-Loup
DE L’AUTEL AU SALON, CÉSAR FRANCK
CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR
THIBAUT LENAERTS, direction

VENDREDI 8 JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
LES SYMPHONIES D’OPHÉLIE
ACADÉMIE EUROPÉENNE DE MUSIQUE ANCIENNE D’AMBRONAY
OPHÉLIE GAILLARD, direction

SAMEDI 9 JUILLET, 20H
Saint-Loup
ISOLATION
SOPHIE JUNKER - ANTHONY ROMANIUK

MERCREDI 13 JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
OPÉRA SENS DESSUS DESSOUS
MARIE PERBOST, soprano
KAMIL BEN HSAIN LACHIRI, baryton

JEUDI 28 JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
HANDEL SOLOMON
CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR
MILLENIUM ORCHESTRA
CHRISTOPHER LOWREY (OU LAWRENCE ZAZZO)
MATTHEW NEWLIN
MARI ERIKSMOEN
GWENDOLINE BLONDEEL
ANDREAS WOLF
LEONARDO GARCÍA ALARCÓN, direction

DIMANCHE 11 SEPTEMBRE, 20H
Abbaye de Maredsous
LES ORGUES DE NOTRE-DAME À MAREDSOUS
OLIVIER LATRY ORGUE  

Renseignements pratiques

vendredi 10 juin 2022

A Charleroi, le travail au coeur de la création

Willem Boel_Sancho Don't Care #08 @BE CULTURE
 

 LABOR

Une exposition à découvrir jusqu'au 2 juillet au CAL Charleroi

Cette exposition, imaginée par OPENART.TODAY pour le Centre d’Action Laïque de Charleroi et en adéquation avec la philosophie et les missions du CAL, aborde les notions de travail, de labeur et la distinction entre oeuvriers et ouvriers… Une problématique systémique qui touche doublement les artistes ; dans leur statut mais également dans leurs œuvres.

"Ces dernières années, la mutation du monde du travail vers une dématérialisation des activités provoque un sentiment global de déshumanisation et de perte de sens chez les travailleurs. En effet, bon nombre de personnes ne connaissent pas le but de leur activité quotidienne. Cette évolution, ainsi que l’augmentation des règles et des protocoles, sont des contraintes qui accroissent le niveau de stress alors que la pénibilité physique diminue petit à petit. Pourtant communément considérés comme autonomes, libres et créatifs, les artistes sont concernés et sont nombreux à s’emparer de la question du bouleversement du travail et de sa représentation." affirment les organisateurs.

Walead Beshty_Apple Macbook Pro @BE CULTURE

À l’occasion de cette exposition, les curateurs Emmanuelle Indekeu et Hervé Charles, tentent d’aborder plusieurs questions posées par l’histoire du travail et son évolution. Les œuvres exposées mêlent artistes émergents et artistes de renommée internationale : Ruben Bellinkx, Walead Beshty, Willem Boel, Patrick Carpentier, Tyler Coburn, Elisa Giardina Papa, Andreas Gursky, Jacques Lizène, Jean-Luc Moulène, Agnès Scherer, Axelle Stiefel, Lucien Stoppele et Romain Zacchi. Confrontant différents points de vue, les œuvres mettent en lumière plusieurs thématiques liées au labeur paysan et industriel : l’automatisation de la production, la globalisation, la spéculation sur les marchés, la lutte ouvrière, la servitude engendrée par certaines technologies, la précarisation …

Elisa Giardina Papa_Technologies of Care @Hervé Charles

Informations pratiques :

L'exposition est ouverte du lundi au vendredi, de 10h à 16h.

Le samedi, de 11h à 18h.

 

Concours Reine Elisabeth... Le coffret avec 4 CDs est disponible

Le rideau vient à peine de tomber sur le Concours Reine Elisabeth, cette année, dédié au violoncelle... 

Que déjà sortent des presses les enregistrements de ces soirées musicales intenses qui ont ravi des milliers de mélomanes devant leur petit écran... 

Dès ce samedi, un coffret reprenant les meilleurs moments du Concours. Il comprend 4 CD. On retrouve les lauréats de cette année dans les concertos de Haydn avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie sous la direction de Vahan Mardirossian et dans les grands concertos du répertoire des finales avec le Brussels Philharmonic sous la direction de Stéphane Denève. 


Leurs prestations en musique de chambre des demi-finales et de la première épreuve ne sont bien entendu pas oubliées.


 

jeudi 2 juin 2022

A Anvers, le monde photographié de Steve Mc Curry

 Au Waagnatie d'Anvers

Le monde de Steve McCurry

Chine ©Steve Mc Curry

Présentée pour la première fois à Anvers au Waagnatie  jusqu’au 31 juillet prochain, l’exposition The World of Steve McCurry montre plus de 200 photos imprimées en grand format.

Le cadre unique du Waagnatie en fera sans aucun doute une nouvelle édition impressionnante de ce qui est déjà la plus grande et la plus complète rétrospective de ce photographe américain mondialement connu. On peut y admirer ses photos les plus célèbres, réalisées tout au long de ses 40 ans de carrière, mais également ses clichés les plus récents et maintes photos inédites.

Steve McCurry est l'une des figures les plus emblématiques de la photographie contemporaine. Le photographe a pris des clichés inoubliables sur les sept continents et dans d'innombrables pays. Son œuvre évoque les conflits, les cultures en voie de disparition, les traditions anciennes et la culture contemporaine. Steve McCurry parvient toujours à garder l’Humain au centre de son travail, ce qui rend notamment si puissante sa célèbre photo de la jeune fille afghane.

"Il y a un aspect contemplatif et méditatif à la photographie qui me donne la paix. J'aime voyager dans le monde entier, découvrir des cultures et des paysages différents." expliquent les organisateurs.

Steve McCurry a reçu de nombreuses récompenses dont les plus prestigieuses du secteur, notamment la Médaille d’or Robert Capa, le « National Press Photographers Award » et pas moins de quatre fois le « World Press Photo Award ». Récemment, la Royal Photographic Society de Londres a décerné à McCurry la Médaille du centenaire pour l'ensemble de sa carrière. En 2019, il a été intronisé au International Photography Hall of Fame.



Kashmir ©Steve Mc Curry

L’exposition, conçue par Biba Giacchetti, propose un long voyage dans The World of Steve McCurry, de l’Afghanistan à l’Inde, de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique, de Cuba aux États-Unis, du Brésil à l’Italie, à travers son vaste et fascinant répertoire d’images, où l’Humain est toujours le protagoniste principal, même s’il n’est qu’évoqué.


Particularité de l'exposition, c’est Steve McCurry qui vous guide tout au long du parcours à l’aide d'un audioguide. Ainsi, vous découvrez son histoire personnelle au travers des photographies exposées.

Informations pratiques :

De 10h00 à 18h00 (dernière entrée possible à 17h00)
Tous les jours pendant les vacances scolaires et jours fériés
Tous les jours sauf le mardi en dehors des vacances scolaires

Les billets sont en vente dès maintenant via www.stevemccurryexpo.com.
(Audioguide inclus)
Adulte (à partir de 18 ans): 16 €
Senior: 14 €
Étudiant: 12 €
Les moins de 18 ans: 10 €
Gratuit pour les moins de 4 ans
Ticket famille: 45 € (2 adultes + 2 enfants)
Billet combiné avec AntwerpPhoto: les détenteurs de billets de l'expo bénéficient d'une réduction de 15% sur AntwerpPhoto (ouvert à partir du 26 juin)

 

mercredi 1 juin 2022

Chronique sur Radio 4910

 Chronique 13 du 29 mai 2022

par Véronique Wintgens sur Radio 4910
 
En cette belle période printanière, les manifestations culturelles fleurissent avec une belle vigueur. Pour preuve,plusieurs expositions ont pris place dans les galeries et espaces de notre région.  
 
Jusqu’au 18 juin, la galerie Abc&design dédiée à l’art contemporain, située rue du viaduc, 28 à Verviers,ouvre ses portes à une exposition rétrospective de Guy-Remy Vandenbulcke.
La galerie Abc&design présente la première exposition à titre posthume, de l’artiste bruxellois Guy-Remy Vandenbulcke (1952-2020). Le parcours de Guy-Remy Vandenbulcke est marqué par la lumière, les couleurs, les odeurs du Congo où il a grandi. De retour en Belgique pour ses études, il entreprend une licence en Economie à l’Université de Liège et s’inscrit à l’Académie de Saint Josse-Ten-Noode pour s’initier au dessin et à la peinture.
Son travail artistique propose un regard sur les thèmes urbains, du chaos à l’énergie générés par les villes. Son propos consiste à interroger, à appréhender la vie urbaine dans tous ses états, rythmée par ses habitants en quête de mouvement. Les moyens de communication sont récurrents dans sa thématique. Il s’attarde également sur les l’ambiance des ports et des réseaux de communication en général : des voies ferrées, des routes, des ponts et des gares représentés dans le tumulte de leurs fonctions.
D’un point de vue technique, Guy-Remy Vandenbulcke travaille l’acrylique, l’encre et des pigments sur toiles. Il y intègre des fragments d’affiches publicitaires qui ont été arrachées ou lacérées. On trouve également des aquarelles et des dessins sur papier. Il a consacré également une partie de son travail artistique à la réalisation de sculptures en fils de fer rouillés, noués et torsadés, des matériaux qualifiés par l’artiste comme porteurs d’histoires et de de strates du temps.
En parallèle avec cette démarche, la galerie a choisi de compléter cette exposition avec des sculptures de Bob Van der Auwera, bruxellois lui aussi. Ses sculptures sont présentées comme une « résonnance sculpturale » à l’œuvre de Guy-Rémy Vandelbulcke. L’oeuvre de Bob Van der Auwera est centrée sur la notion d’espace. En partant non pas de la matière mais du vide, l’artiste se sert principalement de l’acier oxydé pour construire ce qu’il appelle des « boîtes de vide », des structures agencées – souvent – selon le carré, le cube et toutes leurs déclinaisons qui rythment l’espace.
 
Pour la suite de cette chronique, « La photo a la cote » !
 

En effet, trois expositions sont au menu :
La première se passe au centre culturel de Theux où une exposition collective a pris place jusqu’au 18 juin. Elle propose de découvrir le travail de sept membres de la Maison des Jeunes de Stavelot. Intitulée « Ancrage(s) » au singulier et au pluriel, cette exposition partielle de leur travail est le reflet d’une recherche personnelle menée par chacun des artistes à « raconter ce qu’il est et à s’exprimer à travers l’image ». La totalité des photographies sera visible dans le cadre du « Festival de l’image » qui se tiendra à Stavelot durant les mois de juin et de juillet.
A Spa deux lieux pour deux expositions :
-la première se tient à l’Internat Le Britannique rue de la Sauvenière à partir du 28 juin jusqu’au 8 juillet. Elle dévoilera le travail de trois photographes spadois : Luc Château, Serge Laruelle et Seymour Parrish. Ce trio investira cette institution spadoise du 26/06 au 8/07 de 9h à 16h et les 28/06, 30/06, 5/07 et 7/07 de 18h à 20h. Seymour Parrish proposera sa production intitulée « Sélection noir et blanc ». Serge Laruelle, quant à lui, exposera des « photos d’une ambiance étrange, l’esthétique qui transforme l’ordinaire et, pour finir, le quotidien qui nous surprend à un coin de rue ». Luc Chateau offrira aux regard des visiteurs des photos de Spa et du Britannique, un internat dont les éléments architecturaux et détails décoratifs méritent qu’un objectif expérimenté le valorise.
 
-la seconde se déroulera à la Chapelle Saint-Michel située rue Albin Body en plein centre de Spa. Les amateurs pourront découvrir du 3 au 12 juin le travail de Dominique Rausch qui a pour titre « Un regard ». Voilà des expositions variées proches de chez nous d’artistes confirmés et d’artistes en herbe qu’il est bien nécessaire d’encourager par une petite visite !