Chronique 13 du 29 mai 2022
par Véronique Wintgens sur Radio 4910
En cette belle période printanière, les manifestations culturelles fleurissent avec une belle vigueur. Pour preuve,plusieurs expositions ont pris place dans les galeries et espaces de notre région.
La galerie Abc&design présente la première exposition à titre posthume, de l’artiste bruxellois Guy-Remy Vandenbulcke (1952-2020). Le parcours de Guy-Remy Vandenbulcke est marqué par la lumière, les couleurs, les odeurs du Congo où il a grandi. De retour en Belgique pour ses études, il entreprend une licence en Economie à l’Université de Liège et s’inscrit à l’Académie de Saint Josse-Ten-Noode pour s’initier au dessin et à la peinture.
Son travail artistique propose un regard sur les thèmes urbains, du chaos à l’énergie générés par les villes. Son propos consiste à interroger, à appréhender la vie urbaine dans tous ses états, rythmée par ses habitants en quête de mouvement. Les moyens de communication sont récurrents dans sa thématique. Il s’attarde également sur les l’ambiance des ports et des réseaux de communication en général : des voies ferrées, des routes, des ponts et des gares représentés dans le tumulte de leurs fonctions.
D’un point de vue technique, Guy-Remy Vandenbulcke travaille l’acrylique, l’encre et des pigments sur toiles. Il y intègre des fragments d’affiches publicitaires qui ont été arrachées ou lacérées. On trouve également des aquarelles et des dessins sur papier. Il a consacré également une partie de son travail artistique à la réalisation de sculptures en fils de fer rouillés, noués et torsadés, des matériaux qualifiés par l’artiste comme porteurs d’histoires et de de strates du temps.
En parallèle avec cette démarche, la galerie a choisi de compléter cette exposition avec des sculptures de Bob Van der Auwera, bruxellois lui aussi. Ses sculptures sont présentées comme une « résonnance sculpturale » à l’œuvre de Guy-Rémy Vandelbulcke. L’oeuvre de Bob Van der Auwera est centrée sur la notion d’espace. En partant non pas de la matière mais du vide, l’artiste se sert principalement de l’acier oxydé pour construire ce qu’il appelle des « boîtes de vide », des structures agencées – souvent – selon le carré, le cube et toutes leurs déclinaisons qui rythment l’espace.
Pour la suite de cette chronique, « La photo a la cote » !
En effet, trois expositions sont au menu :
La première se passe au centre culturel de Theux où une exposition collective a pris place jusqu’au 18 juin. Elle propose de découvrir le travail de sept membres de la Maison des Jeunes de Stavelot. Intitulée « Ancrage(s) » au singulier et au pluriel, cette exposition partielle de leur travail est le reflet d’une recherche personnelle menée par chacun des artistes à « raconter ce qu’il est et à s’exprimer à travers l’image ». La totalité des photographies sera visible dans le cadre du « Festival de l’image » qui se tiendra à Stavelot durant les mois de juin et de juillet.
A Spa deux lieux pour deux expositions :
-la première se tient à l’Internat Le Britannique rue de la Sauvenière à partir du 28 juin jusqu’au 8 juillet. Elle dévoilera le travail de trois photographes spadois : Luc Château, Serge Laruelle et Seymour Parrish. Ce trio investira cette institution spadoise du 26/06 au 8/07 de 9h à 16h et les 28/06, 30/06, 5/07 et 7/07 de 18h à 20h. Seymour Parrish proposera sa production intitulée « Sélection noir et blanc ». Serge Laruelle, quant à lui, exposera des « photos d’une ambiance étrange, l’esthétique qui transforme l’ordinaire et, pour finir, le quotidien qui nous surprend à un coin de rue ». Luc Chateau offrira aux regard des visiteurs des photos de Spa et du Britannique, un internat dont les éléments architecturaux et détails décoratifs méritent qu’un objectif expérimenté le valorise.
-la seconde se déroulera à la Chapelle Saint-Michel située rue Albin Body en plein centre de Spa. Les amateurs pourront découvrir du 3 au 12 juin le travail de Dominique Rausch qui a pour titre « Un regard ». Voilà des expositions variées proches de chez nous d’artistes confirmés et d’artistes en herbe qu’il est bien nécessaire d’encourager par une petite visite !
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