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Bienvenue sur ce modeste blog dédié à l'information artistique et culturelle dont nous avons connaissance.

Nous recevrons avec plaisir toute information concernant un évènement que vous organisez, un livre que vous venez d'écrire, un CD que vous venez d'enregistrer...

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jeudi 27 octobre 2011

Guitare, accordéon diatonique et voix !

 Après un premier disque qui a obtenu un bel écho auprès du public et des médias, Milann&Laloy revient sur la scène avec son nouvel album "Rozz".
Ils nous démontrent tout leur savoir-faire en matière de production au travers de ce second opus. Le nouveau répertoire est résolument plus pop, plus sentimental, on y trouve plus de chansons qui abordent le grand thème du "relationnel". Même le papa de Milann s’est fendu de sa plume emplie d’amour pour lui écrire quelques textes dont lui seul a le secret, notons aussi un texte de Luc Devos pour nos amis néerlandophones.
Mais ce disque est plus rock et fidèle à l’idée de continuer à surprendre, allant toujours plus loin dans la recherche du mélange de genres et des styles, un Tango et R’n B s’y côtoient admirablement.

jeudi 20 octobre 2011

A Liège, 2 expositions de prestige jusqu'au printemps 2012

Du 18 novembre 2011 au 20 mai 2012, prestige de l'art ancien à Liège

« Ernest de Bavière, un prince liégeois dans l’Europe moderne »

« Frénésie vénitienne, Le verre espagnol à la façon Venise »

Rubens : les 4 philosophes © Plantin Moretus Museum.

Du 18 novembre 2011 au 20 mai 2012, la Ville de Liège présente deux prestigieuses

expositions d’art ancien dans le Palais Curtius, joyau de l’architecture de la Renaissance mosane, aujourd’hui intégré dans le complexe muséal du Grand Curtius.

La première exposition, intitulée « Ernest de Bavière, un prince liégeois dans l’Europe moderne » retrace la personnalité et l’univers d’Ernest de Bavière, prince évêque éclairé et cosmopolite, brillant mathématicien passionné par l’alchimie, l’astronomie, les arts, les lettres et les découvertes de son temps : la fin de la Renaissance.

Plus de 350 tableaux, meubles, manuscrits issus des collections muséales liégeoises et de grandes collections publiques et privées belges et étrangères (principalement allemandes) sont animés par une scénographie contemporaine signée par le plasticien Ronald Dagonier. Des images et animations en 3D feront revivre ce personnage illustre au fil de l’exposition ponctuée par les événements historiques et les grandes découvertes scientifiques d’une époque foisonnante qui annonce les Temps modernes : art maniériste, passage de l’alchimie aux sciences modernes, émergence de l’astronomie et de nouvelles technologie, développement de l’industrie charbonnière, de la médecine ou encore l’engouement pour le thermalisme…

Cette exposition est placée sous le commissariat de Robert Halleux, Professeur (Historien) et Membre l’Académie Royale de Belgique et de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de l’Institut de France).

Un circuit touristique proposé par l’Office du tourisme du Pays de Liège, Spa, Stavelot, Malmedy « Sur les traces d’Ernest de Bavière » complète l’exposition en partant à la découverte de l’ancienne principauté de Stavelot-Malmedy.

La seconde exposition, « Frénésie vénitienne, Le verre espagnol à la façon Venise », réunit plus de 200 chefs d’oeuvres de l’Âge d’or de l’art du verre en Europe autour d’un des trésors de la collection de verre ancien du Grand-Curtius qui jouit d’une renommée mondiale. Grâce à des prêts de collections privées, de trois musées catalans (le Musée Cau Ferra de Sitges, le Musée du Château de Peralada et le Musée épiscopal de Vic), du Musée du Verre de Düsseldorf et de la Cité de la Céramique de Sèvres, cette exposition met en lumière la production exceptionnelle des verriers espagnols du XVIe au XVIIIe siècles. Ces artisans virtuoses maîtrisaient des techniques innovantes et originales, permettant la production de pièces raffinées, hautes en couleurs, aux décors inspirés du monde végétal.

L’exposition allie des pièces d’art de la table avec de rares pièces d’apparat. Elle est

organisée en collaboration avec le Musée Knauf d’Iphofen en Bavière et avec le soutien de l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA).


Infos : +32 (0)4 221 93 30

Crédit photos
Portrait d’Ernest de Bavière © Châteaux d’Augustusburg et de Falkenlust de Brühl, Patrimoine mondial de l’UNESCO
Rubens, les 4 philosophes © Plantin Moretus Museum.

jeudi 13 octobre 2011

Découvrir l'architecture wallonne et bruxelloise

En Wallonie et à Bruxelles, ce 23 octobre

Journée de l'architecture

Cette année, pour la première fois, la Fédération Wallonie-Bruxelles organise ce dimanche 23 octobre la « Journée de l'architecture en Wallonie et à Bruxelles ». Cette journée sera l'écho du De Dag van de Architectuur organisé en Flandre ce 9 octobre dernier.


Au cours de cette journée, des bâtiments publics et privés récents de Wallonie et de Bruxelles seront accessibles aux visites (dont les bâtiments lauréats du Prix de la maîtrise d'ouvrage publique 2011). Selon les lieux, d'autres activités (expositions, conférences, itinéraires d'architecture, etc.) seront organisées s'étalant sur le mois d'octobre. Mois qui, au vu des activités y organisées chaque année, devient le mois de l'architecture en Belgique.

Initiée en Wallonie avec des partenaires locaux de sensibilisation à l'architecture contemporaine, et à Bruxelles avec le Centre International pour la Ville, l'Architecture et le Paysage (CIVA), la journée de l'architecture dispose d'un site internet spécifique (www.journeedelarchitecture.be) où chacun trouvera le détail de la programmation et les informations pratiques.

mardi 11 octobre 2011

A Stavelot, découvrir les méconnus de la chanson

Du 17 au 30 octobre, festival de chansons à Stavelot

14 concerts pour les amoureux de chansons !

Le 10e festival « 1 chanson peut en cacher une autre… » approche à grands pas. Il se déroulera du 17 au 30 octobre dans le cadre de l’Abbaye de Stavelot.

L’asbl Ecoutez-Voir et le Centre culturel de Stavelot invitent connaisseurs, amateurs et curieux à découvrir la fine fleur des méconnus de la chanson.

« Le festival devait accueillir une nouvelle fois, Allain Leprest. L’artiste en a décidé autrement, mettant fin à la déchéance de plus en plus forte que lui imposait la maladie. Si beaucoup se sont consciencieusement appliqués à l’ignorer de son vivant, nous pensions lui consacrer une soirée d’hommage. Nous avons accueillis plusieurs de ses amis. Il faut laisser leur laisser le temps du deuil. Aussi avons-nous préféré renoncer à cette soirée. » expliquent les organisateurs.

Comme toujours une partie de la programmation est réservée au public scolaire, parfois très jeune puisque cette année, Bernard Eppe propose une expérience musicale aux bambins de la crèche.

Le 21, première soirée tout public. Elle réunira le belge monsieur Y et le français Wally. Une soirée où traits d’esprit et humour corrosif seront à l’honneur et se régaleront de notre comédie humaine.

Le lendemain, le 22, Richard Desjardins, le grand poète québécois sera de retour. L’homme laisse aux autres l’omniprésence dans les médias de masse. Et cette indépendance est l’une des clés de son succès. Lors de cet unique concert en Belgique depuis plus de 12 ans, il sera précédé de la pétillante Zoé, jeune chanteuse au talent prometteur. Après un séjour à Paris, l’ex choriste de Maurane montrera ce que veut une jeune femme qui refuse l’image du mannequin à jamais anorexique.

Le 23, un dimanche, rendez-vous Ô Mal Aimé, pour un diner-chansons. Eric Frasiak viendra avec des rêves plein la tête. Généreux, bête de scène, le Lorrain tissera le fil du temps pour un peu de bonheur.

Le 28, Mièle déroulera, « Entre le jour et la nuit » avant que n’éclate le collectif des Blérots de R.A.V.E.L. Au-delà du classique concert (mis en scène par Arnaud Joyet, des Joyeux Urbains) ils lancent un appel à partager autour de l’éphémère, l’envie de replanter ensemble nos petits bonheurs.

Le festival se fermera le 30 avec Le Patamodd des Déménageurs. Un spectacle tout public, d’ores et déjà complet.

En tout, 14 concerts pour la plus grande joie des oreilles, des yeux et du cœur. Une programmation rare et précieuse.

Infos : 080/86.27.06

lundi 3 octobre 2011

Jonathan Gilad en concerto et en récital !

Le pianiste Jonathan Gilad à la Salle Philharmonique de Liège

En concerto et en récital ces 7 et 9 octobre

À tout juste 30 ans, le pianiste Jonathan Gilad se distingue par son double parcours de pianiste et… d’ingénieur. S’il a désormais décidé de se consacrer exclusivement à sa carrière de musicien, c’est par passion, pour ces émotions fortes que procurent le contact avec le public et la découverte de nouvelles salles, de nouveaux répertoires.

À la Salle Philharmonique, le vendredi 7 octobre, Jonathan Gilad plongera dans l’univers jazzy du Concerto pour piano de Gershwin. L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège sera dirigé par le bouillonnant Domingo Hindoyan, issu (comme le désormais célèbre chef Gustavo Dudamel !) du fameux Orchestre des jeunes du Venezuela El Sistema, favorisant l’éducation des enfants défavorisés.

Lors du même concert, l’OPRL proposera Shéhérazade de Rimski-Korsakov, véritable démonstration d’orchestre inspirée des contes des Mille et une nuits. Une œuvre que le public pourra découvrir gratuitement lors d’une écoute de disques comparée (« Écouter la musique ») qui mettra autour de la table musiciens et journalistes pour plonger au cœur de l’œuvre (5 octobre à 18h30).


Interview de Jonathan Gilad

Vous vous distinguez par votre double parcours de pianiste et d’ingénieur. Deux voies qui semblent très difficiles à concilier…

En 2007, j’ai décidé de me consacrer exclusivement au piano. Le métier de pianiste est très chronophage, ce n’était pas possible de concilier cette carrière avec un celle d’ingénieur. J’ai donc choisi la musique : j’aime cela, je fais du piano depuis que je suis tout petit, je ne me voyais pas arrêter. J’ai mon diplôme d’ingénieur en poche, et cela peut toujours être utile pour l’avenir. Mais la vie de pianiste offre tant de plaisir et de satisfactions ! Je ne veux pas renoncer aux émotions qu’elle suscite, en particulier les réactions du public, qu’aucun autre métier ne peut vous rendre. Bien sûr, la vie de pianiste elle aussi est difficile ; c’est une vie solitaire, on est souvent loin de chez soi. Mais je fais de plus en plus de musique de chambre et je planifie des voyages courts afin d’être plus souvent à la maison.

À la Salle Philharmonique, vous jouerez le Concerto de Gershwin le vendredi 7 octobre, et vous donnerez un récital deux jours plus tard avec des œuvres de Mozart, Beethoven, Schubert et Brahms. Deux répertoires très contrastés !

En tant que soliste, il faut constamment s’adapter aux souhaits des organisateurs de concerts et des orchestres qui invitent. Ici à Liège, je suis très heureux de jouer le Concerto de Gershwin, qui est assez peu programmé et que j’aime beaucoup. Mon récital, lui, est consacré aux compositeurs romantiques, ce qui est un peu ma marque de fabrique. J’ai beaucoup de plaisir à jouer le Concerto de Gershwin : avec ses couleurs jazzy, son humour et ses clins d’œil, il reste néanmoins dans un format et une construction très classiques, ce qui surprend par rapport à une œuvre comme la Rhapsody in Blue, de structure beaucoup plus libre. Cela lui donne un côté plus imposant, plus sérieux.

Est-ce difficile de passer du concerto, où tout un orchestre est sur scène avec vous, au récital où vous êtes seul face au public ? Cela vous arrive-t-il souvent ?

Oui, très souvent, cela fait partie de mon quotidien. La difficulté est surtout de cumuler en peu de temps beaucoup de programmes différents, qu’il s’agisse de concertos ou d’œuvres pour piano seul : il faut se ménager du temps de préparation pour que tout puisse rentrer dans la cervelle et être au point techniquement ! La difficulté n’est pas de mémoriser (cela se fait naturellement au fil du travail, par la mémoire du corps, des mains), mais d’acquérir la maîtrise de toutes ces œuvres.

Dans chaque nouveau lieu, vous devez vous adapter à l’acoustique, seul et avec l’orchestre.

Oui, et c’est ce que qui fait aussi l’intérêt de ce métier, sinon on jouerait toujours de la même façon ! Comme pianiste, la plus grande difficulté est de s’adapter à chaque instrument. Le violoniste voyage avec son propre instrument, ce n’est pas le cas du pianiste ! Si le résultat est intéressant, pour moi-même et pour le public, cela justifie largement l’effort et la persévérance. Il faut tester la réactivité de l’instrument, en maîtriser le toucher, jouer avec l’acoustique de la salle bien sûr. C’est plus facile en récital qu’avec orchestre, car là, il faut aussi parlementer avec le chef pour trouver un équilibre. À la Salle Philharmonique, le Concerto de Gershwin pose un problème de volume, lié à l’acoustique très réverbérante. Il se crée une sorte de brouillard et cela sonne trop fort, surtout sur la scène. Ce problème se pose moins, par exemple, avec le Concerto de Grieg, pour lequel l’orchestration est plus légère [Jonathan Gilad a joué des extraits des concertos de Gershwin et de Grieg à la Salle Philharmonique les 10 et 11 septembre derniers, NdlR]. J’ai déjà joué Gershwin dans une salle de concerts plus grande et le problème ne se posait pas.

Il faut donc traiter le problème quand il se pose. En récital, bien sûr vous êtes plus exposé, mais vous ne parlementez qu’avec vous-même, cela va plus vite. En concerto, on cherche les solutions avec le chef et l’orchestre. Ce n’est pas toujours facile, il faut trouver une balance, un équilibre sonore, et le facteur humain intervient aussi. C’est cette grande alchimie qui fait tout l’intérêt du métier : chaque expérience est unique et il faut construire quelque chose de neuf.

Parlons à présent du programme de votre récital.

Il est donc consacré aux grands compositeurs classiques et romantiques viennois (Mozart, Beethoven, Schubert et Brahms), avec une œuvre hallucinante au cœur du programme : la Wanderer-Fantaisie de Schubert. C’est l’une des rares œuvres de Schubert à être aussi virtuose, lisztienne même. Les classiques viennois constituent mon cœur de répertoire. C’est une musique très structurée, ce qui correspond bien à mon esprit scientifique, avec en même temps un débordement d’émotions dans lequel je me sens bien.

On pourrait croire qu’un « esprit scientifique » risque de perdre ce lien à l’émotionnel, à l’excès de sentiment, et préférer une musique plus rationnelle ?

On a souvent cet a priori sur la science qui serait fondée sur la notion de prévisible. En fait, les sciences rationalisent ce que l’intuition nous met en tête. L’intuition reste primordiale, c’est elle qui permet d’avancer, et d’initier la recherche. Le formalisme n’arrive qu’ensuite.

Dans le domaine musical, c’est là que le rôle du professeur est essentiel. Une approche scolaire consisterait somme toute en ceci : « une question, une réponse ». Le professeur de musique doit au contraire préserver l’émotion, la proposition, l’intuition de l’élève. Cela a été une grande chance pour moi de travailler avec Dmitri Bashkirov. On pourrait croire qu’un homme qui a 30 années d’enseignement derrière lui a des idées très arrêtées ; lui, il s’adapte à l’étudiant, il l’écoute. L’important pour lui n’est pas la méthode, mais le résultat à obtenir. Bien sûr, Bashkirov est très sévère et redouté, mais il peut simplement vous indiquer que là, vous faites fausse route, et vous réorienter dans la bonne direction… Ses conseils techniques sur le travail de la sonorité m’ont également été très précieux.

Infos :Tél. +32 (0)4 220 00 00