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jeudi 11 février 2021

Bruxelles, festival de photos autour du confinement

 


Après le succès de la 4ème édition en 2019, Hangar, le centre photographique de Bruxelles lance la 5ème édition de PhotoBrussels Festival jusqu'au 27 mars 2021. 

Frédéric Stucin
Depuis sa création en 2016 par Delphine Dumont, PhotoBrussels Festival se déploie sur les 1000 m2 du Hangar avec une exposition thématique et propose un parcours photographique dans la ville (35 lieux) ainsi que différents évènements (conférences, workshops...). Hangar a ainsi accueilli une première édition sur le thème du paysage (« Landscape », 2016 ) et successivement mis en avant le portrait (« Portrait », 2017), la ville (« City », 2018) et la nature morte (« Still Life », 2019).


 PhotoBrussels Festival 05 fera mémoire de l’année 2020 : 420 artistes confinés en Europe ont répondu au « Call for European Photographers » lancé pendant le confinement (mars-juin 2020). Un jury d’experts a sélectionné vingt-sept projets lauréats - dont douze artistes français - qui sont présentés au Hangar : une mission photographique comme souvenir et une scénographie immersive rappelant la condition de « confiné ». A travers vingt-sept sensibilités photographiques et/ou vidéographiques différentes, Hangar dévoile les germes de la résilience humaine. Chaque artiste présente sa vision du « monde intérieur », faisant ainsi voler en éclat l’univers pesant de la quarantaine. Créativité, humour, empathie, réflexion, amour, inspiration de la nature sont autant de principes promettant une guérison rapide et un « après » meilleur.

Simon Vansteewinckel

Les vingt-sept lauréats
Gérome Barry, Lucile Boiron, Marguerite Bornhauser, Ferhat Bouda, Bruno Boudjelal, Sarah Bouillaud, Jean-Marc Caimi & Valentina Piccinni, Gonçalo Fonseca, Julia Fullerton-Batten, Gabriele Galimberti, Nick Hannes, Giovanni Hänninen, Philip Hatcher-Moore, Pierre Jarlan, Kíra Krász, Yann Laubscher, Lucas Leffler, Edgar Martins, Alisa Martynova, Patrick Messina, Alice Pallot, Elea Jeanne Schmitter & Le Massi, Alexandra Serrano, Frédéric Stucin, Mattia Sugamiele, Simon Vansteenwinckel, Laure Vasconi.

mercredi 10 février 2021

Pour Mars (Mons), des artistes chantent en ligne

 


A Mons, Mars garde sa liberté de chanter et propose une semaine musicale  en ligne dédiée à la voix dans tous ses états. Rendez-vous du 1 au 6 mars prochains.

La musique poursuit son chemin sur Mars-Mons arts de la scène. Après le succès du Festival des musiques sacrées en ligne, c’est au tour de la « Semaine de la voix » de s’inventer sur la toile. Pour cette deuxième édition, tous les artistes ont répondu présents pour jouer à huis clos un programme adapté qui sera diffusé en direct ou en différé en fonction des contraintes techniques. 

Six soirées en ligne, neuf prestations artistiques dont quatre en direct.

"Quant aux deux prochaines créations de Musiques Nouvelles « Shema Adonaï » l’oratorio de Vincent Engel ainsi que « Ad Lucem », un duo électro-médiéval avec Romain Dayez accompagné de Jean-Paul Dessy, elles seront enregistrées à Arsonic et diffusées en différé sur nos réseaux les 22 avril et 10 mai. Une conséquence positive de la remise en question de nos activités, Musiques Nouvelles aura désormais une double proposition : l’une pour son public en salle (quand ce sera possible), l’autre pour son public en ligne ! " commentent encore les organisateurs.
 

Mathilde Renault

 
Au programme de la Semaine de la voix

Trio Capricorn
Les Midis d’ARTS2 avec Clara Inglese
Pauline Claes et Alix Colin en concert confidence
Intermezzo - Duo Sarah Lancman et Giovanni Mirabassi
Mars en balade « spécial voix » avec la complicité des étudiants d’ARTS2
Quoi qu’ils disent - Bénédicte Davin
Traversée - Duo Sarah Théry et Gaëlle Solal
Mathilde Renault et Elise Gäbele en concert confidence

Shema Adonaï

Ad Lucem

lundi 8 février 2021

A Kanal-Centre Pompidou, It Never Ends vit sa seconde version


Depuis ce 4 février, KANAL - Centre Pompidou présente la deuxième partie de l’exposition It Never Ends, vaste carte blanche offerte à John M Armleder. Invité à investir depuis septembre 2020 les 6 étages du Showroom de l’ancien garage Citroën, l’artiste suisse propose, 
en dialogue avec une série de grandes installations qu’il a pensées pour le lieu, une constellation d’expositions, de performances, de concerts et de rencontres, qui seront présentées au public en fonction de l’actuelle situation sanitaire.


Cette deuxième partie de It Never Ends continue d’explorer l’univers d’Armleder. Exposition à la fois personnelle, tout en accueillant les travaux d’autres d’artistes, ce projet réaffirme la dimension éthique et esthétique du travail de John M Armleder, qui a toujours pensé l’art à l’aune des notions de collaboration, d’amitié et d’hospitalité.
 
 L’Espace public
 
L’exposition s’organise autour d’un espace public, ouvert du jeudi au dimanche de 11h à 19h en accès libre, occupant les deux premiers niveaux du bâtiment. Dès l’entrée, l’artiste propose en son centre une nouvelle installation, conçue à partir d’échafaudages, de plantes, de lumières, d’écrans, reliant le rez-de-chaussée et le premier étage où l’artiste a réalisé sur place l’une de ses plus importantes furniture sculpture à ce jour. Une bibliothèque expérimentale (pensée et réalisée en collaboration avec le CIVA-Centre International pour la Ville, l'Architecture et le Paysage), une imprimerie temporaire proposant des ateliers tous publics et un lieu de co-working complètent cet espace public, libre et gratuit.
 
It Never Ends, part II
 
L’exposition continue et se déploie aux quatre niveaux supérieurs : chacun des plateaux industriels du Showroom est occupé par Armleder de manière distincte. Comme lors de la première partie, l’artiste propose différentes expositions, conçues et mises en scènes par lui-même. Ces expositions comportent des invitations à d’autres artistes ainsi que des présentations de collections.
 
C’est ainsi que le visiteur pourra découvrir, aux côtés de certaines installations déjà présentes lors de la première partie, une sculpture monumentale en forme de champignon doré de Sylvie Fleury (Mushroom Autowave Rich-Gold Petzold silber F14 - du 4 février au 25 avril), une spectaculaire exposition personnelle de l’artiste helvéto-américain Christian Marclay (du 4 février au 7 mars) et la présentation rare d’un ensemble de boîtes Fluxus issues de la collection du Musée national d’art moderne - Centre Pompidou de Paris, mise en scène par Armleder lui-même. 
On pourra également découvrir l’œuvre de Genesis (Breyer) P-Orridge (Loyalty Doesn’t End with Death – du 18 mars au 25 avril), artiste décédée en mars 2020 alors qu’elle travaillait à son exposition dans le cadre de It Never Ends. L’exposition Big Bird clôturera le cycle en mettant en relation trois peintres, Domenico Battista, Thomas Downing et Olivier Mosset dans une scénographie expérimentale, spécialement imaginée par Armleder.
Comme pour la première partie de It Never Ends, Armleder propose chaque mois un choix de films d’artistes, imaginé à partir des collections du Mnam - Centre Pompidou. C’est ainsi que l’on pourra y découvrir, entre autres, les films expérimentaux de Fluxus, un chef d’œuvre érotique des années 1960 de l’artiste américaine Caroline Schneemann, des vidéos féministes de Hannah Wilke, sculpteure, performeuse et vidéaste américaine, et une nouvelle œuvre inédite de l’artiste suisse de Philippe Decrauzat. 
 
Une extension radiophonique 

Initialement, le projet d’Armleder devait être accompagné d’un important programme live : concerts, performances, projections, rencontres et ateliers, conçus en dialogue avec l’artiste. La pandémie ne permettra pas à KANAL - Centre Pompidou de les présenter dès le 4 février. Elles seront proposées au public dès que la situation sanitaire le permettra. Le projet Studio K – A radio room est né de cette situation, et propose, depuis le 14 janvier 2021, à différents artistes, performeurs, musiciens, producteurs culturels, collectifs et médiateurs de disposer d’un espace d’échange et de création accessible, ouvert et tourné vers l’expérimentation et la réflexion, malgré les contraintes actuelles. Du 4 au 7 février, à l’occasion de l’ouverture de It Never Ends, part II, Studio K émettra en live depuis le Showroom durant les heures d’ouverture de l’exposition avec entretiens, lectures, créations et archives, en lien avec l’exposition conçue par Armleder. 

dimanche 7 février 2021

Concert comme à la messe...

Le retour des concerts grâce aux églises ? 

Le guitariste Quentin Dujardin prend l'initiative

Une église, celle de Crupet (commune d'Assesse dans le Namurois), va ouvrir ses portes aux artistes et par là même, à des concerts. Et ce, dès ce dimanche 14 février !

En cette période sanitaire difficile pour tout un chacun et particulièrement pour les musiciens privés de scène et de public, voilà une initiative, longuement réfléchie, qui arrive bien à propos et augure de retrouvailles entre artistes et public !

Un an sans concert, sans rémunération ou très peu et loin du public, c’est long. D’autant plus long que les perspectives de réouverture du secteur de la culture semblent encore très lointaines. Pourtant aujourd’hui, cette impression d’asphyxie qui se généralise dans la société doit nous forcer à reconsidérer notre approche du risque sanitaire. Puisqu’il va falloir vivre avec ce virus, autant y aller avec prudence et réflexions mais rapidement. 
 
Le commerce ouvre ses portes au public en l’invitant à respecter des règles élémentaires tout comme les transports et même les cultes depuis le mois de décembre 2020. Pour ces derniers, ceci a été décidé suite à un arrêt du Conseil d’Etat garantissant aux Belges la liberté de réunion et de culte.
 
Aujourd’hui, Quentin Dujardin souhaite que les artistes qui ne jouissent pas d’une telle liberté garantie par la Constitution, puissent également se réunir face à un public restreint et dans le plus strict respect des normes sanitaires. S’il y a quelques mois, il était indispensable de se plier aux contraintes très difficiles du confinement, il est aujourd’hui devenu vital de redonner un espace de liberté à la culture.
 
Avec Gabriel Ringlet, écrivain et théologien ils ont donc décidé de répondre à cette urgence en ouvrant la porte des églises aux artistes.
 
A partir de ce dimanche 14 février, sera proposé un premier concert qui s’organisera dans les mêmes conditions que le culte : 15 personnes masquées distantes d’un mètre cinquante l’une de l'autre avec un gel hydro-alcoolique à disposition. Cinq sessions de 40 minutes chacune sont prévues.
 
Ce rendez-vous culturel permettra non seulement aux artistes de sortir de la précarité dont ils sont victimes depuis de nombreux mois mais aussi et surtout d’offrir une bouffée d’oxygène au public.

 Toutes les informations pratiques ici