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jeudi 2 décembre 2021

Mons et ses anciens abattoirs accueillent des créateurs européens

Carafe © Amstutz Barbara

Du 12 décembre 2021 au 06 mars 2022, une grande exposition réunissant parmi les meilleurs créateurs européens dans le domaine des arts appliqués contemporains ouvre ses portes aux Anciens Abattoirs de Mons. 

L'exposition, qui regroupe 50 artistes issus de 16 pays européens, pour une centaine d'œuvres uniques exposées, se veut offrir ce qui se fait de mieux, en Europe, à travers des créations techniquement et esthétiquement maîtrisées. 

A transparent fall © Hjertholm Kari
 S'y trouvent à l'honneur les métiers d'arts de la céramique, du verre, de l'orfèvrerie, du bois, du textile, du papier, du bijou contemporain… autant de créations faisant appel à la maîtrise du geste. Au-delà du savoir-faire, c'est le caractère contemporain de ces créations qu'il importe tout autant de présenter. 

 

 

Les créateurs actuels s'affranchissent des codes traditionnels pour questionner le monde. 

Deux Prix, d'une valeur de 3.500€, seront remis aux lauréats grâce au soutien du World Craft Council Europe et du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

samedi 15 mai 2021

Le Printemps baroque de Spa diffusé en streaming

Philippe Pierlot ©Dominique Coune
 

A l’initiative de l’asbl « Ricercar Consort », le festival bisannuel « Le Printemps Baroque de Spa » connaîtra sa 3e édition les 18-19 et 20 mai prochains. Ce festival, exclusivement consacré à la musique ancienne, mettra à l’honneur la viole de gambe, instrument redécouvert par le grand public grâce au film « Tous les matins du monde » d’Alain Corneau en 1991. 

Le festival, décliné en trois concerts, sera diffusé en streaming depuis le Centre culturel de Spa.


La viole de gambe sera déclinée par une programmation centrée sur un répertoire intimiste, illustré par des oeuvres françaises et allemandes parmi les plus belles pages composées par Monsieur de Sainte-Colombe, L. Couperin, J. Champion de Chambonnières, D. Buxtehude, J.S. Bach, C. F. Abel, G.Ph. Telemann… A l’affiche du festival, on trouve une brochette d’artistes considérés comme les meilleurs interprètes actuels.


Lors du concert d’ouverture de cette 3e édition, le public pourra apprécier un choix d’oeuvres extrait de l’enregistrement intitulé « Monsieur de Sainte-Colombe et ses filles » (Mirare), où l’on retrouve Philippe Pierlot entourés des deux violistes françaises Lucile Boulanger et de Myriam Rignol.

 

Myriam Rignol ©Juliette Le Maoult
 

Pour le 2e concert, les organisateurs ont épinglé l’ensemble Les Timbres. Leur dernier enregistrement, paru chez Flora et consacré à D. Buxtehude, a été salué par la presse internationale et récompensé par un Diapason d’Or. Parmi ceux-ci, figurent des musiciens issus de la nouvelle génération montante : Myriam Rignol, Yoko Kawakubo et Julien Wolf.

Ensemble Les Timbres ©Catherine Marey


Il reviendra à Lucile Boulanger de clôturer le festival, en soliste, avec un programme très attendu par les amateurs de J.S. Bach dans des transcriptions personnelles d’oeuvres pour violoncelle, luth, flûte et violon. Ce programme sera complété par des compositions de C.F. Abel.
En raison de la pandémie, les concerts seront retransmis en streaming en direct depuis les magnifiques salles du Centre de Spa.

Le Programme

• Concert du 18 mai à 20h : « Monsieur de Sainte-Colombe et ses filles » OEuvres de Monsieur de Sainte-Colombe, Louis Couperin, Jacques Champion de Chambonnières.
Philippe Pierlot, dessus et basse de viole – Lucile Boulanger, basse de viole – Myriam Rignol, basse de viole.
Ce concert d’ouverture sera entièrement dédié à la viole de gambe. « Monsieur de Sainte-Colombe et ses filles », titre de leur dernier enregistrement, sera le fil conducteur de ce concert intimiste avec les plus belles pièces du compositeur français apprécié comme « l’Orphée de notre temps » par ses contemporains. Le programme sera complété avec des oeuvres de L. Couperin et J. Champion de Chambonnières.
• Concert du 19 mai à 20h : « Cinquante ans de jeux de styles et d’influences en Allemagne du Nord »
OEuvres de : D. Buxtehude, Ph.H. Erlebach, J. Ph. Krieger, J.S. Bach, G.Ph. Telemann. Les Timbres : Yoko Kawakubo, violon - Myriam Rignol, viole de gambe - Julien Wolfs, clavecin.
Ce trio témoigne d’une identité singulière dont l’entente musicale et humaine crée un son unique reconnu par la presse internationale. Le programme choisi par ces artistes sera composé de sonates en trio, l’une des formes par excellence de l’époque baroque. Cette forme musicale sera illustrée par des oeuvres de compositeurs allemands dont D. Buxtehude, J.S. Bach et G.Ph.Telemann.

Lucile Boulanger ©C. Doutre
• Concert du 20 mai à 20h : « ABel-BAch, une filiation exquise » OEuvres de K.F. Abel et J.S. Bach. Lucile Boulanger, viole de gambe. Au travers d’oeuvres de K.F. Abel et J.S. Bach, Lucile Boulanger illustrera la filiation évidente qui lie les deux compositeurs allemands. L’interprète a choisi un répertoire d’oeuvres extraites du manuscrit « Drexel 5871 » de K.F. Abel, considéré comme une page d’anthologie de l’un des derniers grands maîtres de la viole de gambe. L’art de la transcription sera également au coeur de son récital avec des oeuvres de J.S. Bach pour luth, flûte, violon et violoncelle retranscrites par Lucile Boulanger pour son instrument de prédilection.

Informations pratiques : 

Les liens pour suivre les concerts seront disponibles sur le site:  www.ricercarconsort.com

vendredi 26 mars 2021

Bruxelles, "Les Orages" et les 50 ans de l'ISELP

Pensée en diptyque avec Inspire, qui ouvrait cette saison anniversaire, l’exposition Les Orages questionne la notion de temps et de sa subjectivité en interrogeant le bouillonnement créatif qui précède l’instant crucial du bouleversement. Ouvert du 23 avril au 19 juin 2021.
 
Conçues avant le début de la pandémie pour célébrer le cinquantième anniversaire de l'I
nstitut supérieur pour l’étude du langage plastique (ISELP) à Bruxelles, ces deux expositions résonnent aujourd’hui d’une manière bien particulière. Inspire interrogeait le temps qui passe et la manière que peuvent avoir les artistes d’en saisir pleinement l’intensité. En écho, Les Orages convoque la sensation d’urgence. L’exposition évoque le climat de crainte et d'espoir qui est le nôtre aujourd'hui. Peur de l'effondrement, espoir du soulèvement : l'un et l'autre mêlés seraient les forces aimantant notre rapport au temps. Dans cette expectative règne la torpeur moite de l'attente de l'orage...
 
C’est précisément ce que l’on retrouve dans les installations de Gwendoline Robin, qui présente ici une version enrichie de Cratère 6899 : image d’un volcan en attente d’éruption au sol; tubes en verre suspendus chargés d’une poudre explosive comme paysage aérien. L’installation sera activée le 6 mai à l’occasion d’une performance publique. Face au cratère, une installation inédite de Jonathan Sullam croise une image des débris des Twin Towers au lendemain du 11 septembre 2001 avec une photographie d’une déflagration lors d’un bombardement de la ville d’Alep. 
 
Une large place sera accordée aux vidéos. Avec le travail de montage intitulé Der Döppelganger, Bernard Gigounon convoque la figure du double en associant plusieurs acteurs de cinéma dans l’acte conjoint du tir et de la mort, chaque acteur devenant ainsi son propre meurtrier. Du même artiste, De loin parallèle chorégraphie une partition de sons et de gestes aussi simples que libérateurs (des lancers de pierres sur une surface d’eau). Dans la vidéo de Mounir Fatmi, History is not mine, la musicalité créée par des marteaux tapant sur une machine à écrire a également une grande importance. Todesfuge, installation vidéo de Michel Lorand, met en parallèle des images d’archives d’événements violents, mêlant témoignages d’époque et plans fixes d’aujourd’hui, pour faire résonner l’écho d’un vacarme enfoui. Lui répond un extrait du film Le territoire des autres (François Bel, Michel Fano, Gérard Vienne) dont Orson Welles disait : « Tous ceux qui le verront seront touchés et y trouveront la présence d’une magie. » D’autres installations plastiques seront présentées, dont plusieurs peintures et dessins d’Obi Okigbo, une impressionnante collection de plus de 200 matraques reproduites au tour à bois par Cathy Coëz et une sculpture suspendue en équilibre instable, de Simon Deppierraz.
 
En écho à l’exposition, pour en enrichir et en nuancer la perception, une série d’entrevues seront éditées sur le soundcloud de l’ISELP. Christian Ruby y fera état de ses recherches sur le cri (Le Cri, La Lettre Volée, Bruxelles, 2020). Joëlle Zask analysera les catastrophes des feux de forêts et ce qu’ils disent de notre rapport à la nature (Quand la forêt brûle. Penser la nouvelle catastrophe, Premier Parallèle, Paris, 2019). Rosanna Gangemi évoquera l’imaginaire survivaliste à partir d’une analyse du livre Le Mur Invisible de Marlen Haushofer (1963), écrivaine faisant l’objet d’un projet de thèse de doctorat. Pierre Arese contextualisera la révolte de la scène rock britannique des années 1960-70…
 
Créé en 1970 dans le but d’offrir au grand public un accès à la création contemporaine, L’institut supérieur pour l’étude du langage plastique commence par proposer des conférences et des rencontres avec les artistes avant d’investir les écuries du Palais d’Egmont, en 1974, développant alors une politique d’expositions sur les sujets les plus novateurs de la création. 


Commissaire de cette exposition, Laurent Courtens est historien de l’art, critique d’art et curateur, en charge du Centre de la Parole de l’ISELP. Il s’intéresse particulièrement aux articulations entre art et mouvement social.

Informations pratiques 

jeudi 11 février 2021

Bruxelles, festival de photos autour du confinement

 


Après le succès de la 4ème édition en 2019, Hangar, le centre photographique de Bruxelles lance la 5ème édition de PhotoBrussels Festival jusqu'au 27 mars 2021. 

Frédéric Stucin
Depuis sa création en 2016 par Delphine Dumont, PhotoBrussels Festival se déploie sur les 1000 m2 du Hangar avec une exposition thématique et propose un parcours photographique dans la ville (35 lieux) ainsi que différents évènements (conférences, workshops...). Hangar a ainsi accueilli une première édition sur le thème du paysage (« Landscape », 2016 ) et successivement mis en avant le portrait (« Portrait », 2017), la ville (« City », 2018) et la nature morte (« Still Life », 2019).


 PhotoBrussels Festival 05 fera mémoire de l’année 2020 : 420 artistes confinés en Europe ont répondu au « Call for European Photographers » lancé pendant le confinement (mars-juin 2020). Un jury d’experts a sélectionné vingt-sept projets lauréats - dont douze artistes français - qui sont présentés au Hangar : une mission photographique comme souvenir et une scénographie immersive rappelant la condition de « confiné ». A travers vingt-sept sensibilités photographiques et/ou vidéographiques différentes, Hangar dévoile les germes de la résilience humaine. Chaque artiste présente sa vision du « monde intérieur », faisant ainsi voler en éclat l’univers pesant de la quarantaine. Créativité, humour, empathie, réflexion, amour, inspiration de la nature sont autant de principes promettant une guérison rapide et un « après » meilleur.

Simon Vansteewinckel

Les vingt-sept lauréats
Gérome Barry, Lucile Boiron, Marguerite Bornhauser, Ferhat Bouda, Bruno Boudjelal, Sarah Bouillaud, Jean-Marc Caimi & Valentina Piccinni, Gonçalo Fonseca, Julia Fullerton-Batten, Gabriele Galimberti, Nick Hannes, Giovanni Hänninen, Philip Hatcher-Moore, Pierre Jarlan, Kíra Krász, Yann Laubscher, Lucas Leffler, Edgar Martins, Alisa Martynova, Patrick Messina, Alice Pallot, Elea Jeanne Schmitter & Le Massi, Alexandra Serrano, Frédéric Stucin, Mattia Sugamiele, Simon Vansteenwinckel, Laure Vasconi.

mercredi 10 février 2021

Pour Mars (Mons), des artistes chantent en ligne

 


A Mons, Mars garde sa liberté de chanter et propose une semaine musicale  en ligne dédiée à la voix dans tous ses états. Rendez-vous du 1 au 6 mars prochains.

La musique poursuit son chemin sur Mars-Mons arts de la scène. Après le succès du Festival des musiques sacrées en ligne, c’est au tour de la « Semaine de la voix » de s’inventer sur la toile. Pour cette deuxième édition, tous les artistes ont répondu présents pour jouer à huis clos un programme adapté qui sera diffusé en direct ou en différé en fonction des contraintes techniques. 

Six soirées en ligne, neuf prestations artistiques dont quatre en direct.

"Quant aux deux prochaines créations de Musiques Nouvelles « Shema Adonaï » l’oratorio de Vincent Engel ainsi que « Ad Lucem », un duo électro-médiéval avec Romain Dayez accompagné de Jean-Paul Dessy, elles seront enregistrées à Arsonic et diffusées en différé sur nos réseaux les 22 avril et 10 mai. Une conséquence positive de la remise en question de nos activités, Musiques Nouvelles aura désormais une double proposition : l’une pour son public en salle (quand ce sera possible), l’autre pour son public en ligne ! " commentent encore les organisateurs.
 

Mathilde Renault

 
Au programme de la Semaine de la voix

Trio Capricorn
Les Midis d’ARTS2 avec Clara Inglese
Pauline Claes et Alix Colin en concert confidence
Intermezzo - Duo Sarah Lancman et Giovanni Mirabassi
Mars en balade « spécial voix » avec la complicité des étudiants d’ARTS2
Quoi qu’ils disent - Bénédicte Davin
Traversée - Duo Sarah Théry et Gaëlle Solal
Mathilde Renault et Elise Gäbele en concert confidence

Shema Adonaï

Ad Lucem

lundi 8 février 2021

A Kanal-Centre Pompidou, It Never Ends vit sa seconde version


Depuis ce 4 février, KANAL - Centre Pompidou présente la deuxième partie de l’exposition It Never Ends, vaste carte blanche offerte à John M Armleder. Invité à investir depuis septembre 2020 les 6 étages du Showroom de l’ancien garage Citroën, l’artiste suisse propose, 
en dialogue avec une série de grandes installations qu’il a pensées pour le lieu, une constellation d’expositions, de performances, de concerts et de rencontres, qui seront présentées au public en fonction de l’actuelle situation sanitaire.


Cette deuxième partie de It Never Ends continue d’explorer l’univers d’Armleder. Exposition à la fois personnelle, tout en accueillant les travaux d’autres d’artistes, ce projet réaffirme la dimension éthique et esthétique du travail de John M Armleder, qui a toujours pensé l’art à l’aune des notions de collaboration, d’amitié et d’hospitalité.
 
 L’Espace public
 
L’exposition s’organise autour d’un espace public, ouvert du jeudi au dimanche de 11h à 19h en accès libre, occupant les deux premiers niveaux du bâtiment. Dès l’entrée, l’artiste propose en son centre une nouvelle installation, conçue à partir d’échafaudages, de plantes, de lumières, d’écrans, reliant le rez-de-chaussée et le premier étage où l’artiste a réalisé sur place l’une de ses plus importantes furniture sculpture à ce jour. Une bibliothèque expérimentale (pensée et réalisée en collaboration avec le CIVA-Centre International pour la Ville, l'Architecture et le Paysage), une imprimerie temporaire proposant des ateliers tous publics et un lieu de co-working complètent cet espace public, libre et gratuit.
 
It Never Ends, part II
 
L’exposition continue et se déploie aux quatre niveaux supérieurs : chacun des plateaux industriels du Showroom est occupé par Armleder de manière distincte. Comme lors de la première partie, l’artiste propose différentes expositions, conçues et mises en scènes par lui-même. Ces expositions comportent des invitations à d’autres artistes ainsi que des présentations de collections.
 
C’est ainsi que le visiteur pourra découvrir, aux côtés de certaines installations déjà présentes lors de la première partie, une sculpture monumentale en forme de champignon doré de Sylvie Fleury (Mushroom Autowave Rich-Gold Petzold silber F14 - du 4 février au 25 avril), une spectaculaire exposition personnelle de l’artiste helvéto-américain Christian Marclay (du 4 février au 7 mars) et la présentation rare d’un ensemble de boîtes Fluxus issues de la collection du Musée national d’art moderne - Centre Pompidou de Paris, mise en scène par Armleder lui-même. 
On pourra également découvrir l’œuvre de Genesis (Breyer) P-Orridge (Loyalty Doesn’t End with Death – du 18 mars au 25 avril), artiste décédée en mars 2020 alors qu’elle travaillait à son exposition dans le cadre de It Never Ends. L’exposition Big Bird clôturera le cycle en mettant en relation trois peintres, Domenico Battista, Thomas Downing et Olivier Mosset dans une scénographie expérimentale, spécialement imaginée par Armleder.
Comme pour la première partie de It Never Ends, Armleder propose chaque mois un choix de films d’artistes, imaginé à partir des collections du Mnam - Centre Pompidou. C’est ainsi que l’on pourra y découvrir, entre autres, les films expérimentaux de Fluxus, un chef d’œuvre érotique des années 1960 de l’artiste américaine Caroline Schneemann, des vidéos féministes de Hannah Wilke, sculpteure, performeuse et vidéaste américaine, et une nouvelle œuvre inédite de l’artiste suisse de Philippe Decrauzat. 
 
Une extension radiophonique 

Initialement, le projet d’Armleder devait être accompagné d’un important programme live : concerts, performances, projections, rencontres et ateliers, conçus en dialogue avec l’artiste. La pandémie ne permettra pas à KANAL - Centre Pompidou de les présenter dès le 4 février. Elles seront proposées au public dès que la situation sanitaire le permettra. Le projet Studio K – A radio room est né de cette situation, et propose, depuis le 14 janvier 2021, à différents artistes, performeurs, musiciens, producteurs culturels, collectifs et médiateurs de disposer d’un espace d’échange et de création accessible, ouvert et tourné vers l’expérimentation et la réflexion, malgré les contraintes actuelles. Du 4 au 7 février, à l’occasion de l’ouverture de It Never Ends, part II, Studio K émettra en live depuis le Showroom durant les heures d’ouverture de l’exposition avec entretiens, lectures, créations et archives, en lien avec l’exposition conçue par Armleder. 

dimanche 7 février 2021

Concert comme à la messe...

Le retour des concerts grâce aux églises ? 

Le guitariste Quentin Dujardin prend l'initiative

Une église, celle de Crupet (commune d'Assesse dans le Namurois), va ouvrir ses portes aux artistes et par là même, à des concerts. Et ce, dès ce dimanche 14 février !

En cette période sanitaire difficile pour tout un chacun et particulièrement pour les musiciens privés de scène et de public, voilà une initiative, longuement réfléchie, qui arrive bien à propos et augure de retrouvailles entre artistes et public !

Un an sans concert, sans rémunération ou très peu et loin du public, c’est long. D’autant plus long que les perspectives de réouverture du secteur de la culture semblent encore très lointaines. Pourtant aujourd’hui, cette impression d’asphyxie qui se généralise dans la société doit nous forcer à reconsidérer notre approche du risque sanitaire. Puisqu’il va falloir vivre avec ce virus, autant y aller avec prudence et réflexions mais rapidement. 
 
Le commerce ouvre ses portes au public en l’invitant à respecter des règles élémentaires tout comme les transports et même les cultes depuis le mois de décembre 2020. Pour ces derniers, ceci a été décidé suite à un arrêt du Conseil d’Etat garantissant aux Belges la liberté de réunion et de culte.
 
Aujourd’hui, Quentin Dujardin souhaite que les artistes qui ne jouissent pas d’une telle liberté garantie par la Constitution, puissent également se réunir face à un public restreint et dans le plus strict respect des normes sanitaires. S’il y a quelques mois, il était indispensable de se plier aux contraintes très difficiles du confinement, il est aujourd’hui devenu vital de redonner un espace de liberté à la culture.
 
Avec Gabriel Ringlet, écrivain et théologien ils ont donc décidé de répondre à cette urgence en ouvrant la porte des églises aux artistes.
 
A partir de ce dimanche 14 février, sera proposé un premier concert qui s’organisera dans les mêmes conditions que le culte : 15 personnes masquées distantes d’un mètre cinquante l’une de l'autre avec un gel hydro-alcoolique à disposition. Cinq sessions de 40 minutes chacune sont prévues.
 
Ce rendez-vous culturel permettra non seulement aux artistes de sortir de la précarité dont ils sont victimes depuis de nombreux mois mais aussi et surtout d’offrir une bouffée d’oxygène au public.

 Toutes les informations pratiques ici

dimanche 31 janvier 2021

Julien Tassin, un guitariste à découvrir

  A découvrir... 

Entendu et découvert à la radio, ce guitariste de jazz Julien Tassin venu présenter, aux micros de Musique 3, son nouvel album, le second de sa jeune carrière : "Moondancer"

Deux ans après un premier disque en trio (Sweet Tension, Igloo 2018), le guitariste Julien Tassin revient avec Moondancer, 8 titres inspirés de Jazz, de Blues et de musiques de film.

Cet album est présenté ici

avec la possibilité d'écouter quelques extraits.

Sur Youtube, il est aussi donné l'occasion, avec une vidéo datant d'août 2019, de découvrir Julien Tassin, seul à la guitare électrique.ici 

vendredi 29 janvier 2021

L'art musical des sonneurs de trompe reconnu comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco

 En décembre 2020, à Paris, l’UNESCO a estimé que l’Art musical des Sonneurs de Trompe (une technique instrumentale liée au chant, à la maîtrise du souffle, au vibrato, à la résonance des lieux et à la convivialité) méritait de figurer sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Les ministres Bénédicte Linard et Jan Jambon, compétents respectivement pour la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles et en Communauté flamande, se réjouissent de cette bonne nouvelle.  

Selon la Convention UNESCO de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, celui-ci englobe les traditions héritées de nos ancêtres et toujours pratiquées grâce à la transmission de génération en génération (arts du spectacle, pratiques sociales, rituels, événements festifs, savoir-faire artisanal…). Ce patrimoine est représentatif d’une identité et d’une grande diversité culturelle. 

Le dossier de demande de reconnaissance a été introduit par la France au nom de quatre pays associés à savoir la Belgique, le Luxembourg, l’Italie et la France. Cette demande a été soutenue par plusieurs partenaires tels que la Fédération Internationale des Trompes de France, la Fédération des Trompes du Benelux, des ONG spécialisées (comme CEMPER en Communauté flamande) ainsi que  la communauté des sonneurs de trompe. L’évaluation du dossier, qui prévoit une procédure de sélection très stricte, a duré un an et demi.

Le comité d’évaluation de la Convention a particulièrement apprécié les mesures de sauvegarde entourant l’art musical des sonneurs comme le développement de l’offre de formations, de stages et de concours internationaux. La notion de partage et l’enrichissement des répertoires ainsi que la réelle démocratisation de la pratique, qui permet à chacun sans distinction de niveau d’instruction, de milieu socio-culturel, de genre ou d’âge de jouer de la trompe et de participer à sa valorisation en Belgique, ont également été salués. Enfin, le comité a  apprécié  la sensibilisation à l’environnement qu’inclut cette pratique ; celle-ci est renforcée par les cérémonies et les concerts en plein air qui favorisent le lien avec la nature et la beauté des paysages.

Cette reconnaissance est un encouragement moral important pour l’Art musical des Sonneurs de Trompe dans notre pays et une récompense pour toutes celles et tous ceux qui s’impliquent en Flandre et en Wallonie, afin de garder en vie cette riche culture musicale.

L’Art musical des Sonneurs de Trompe

Les musiciens de la trompe s'appellent des « sonneurs » et sont nombreux en Belgique. À ce jour, la Fédération des Trompes du Benelux (FTB), fondée en 1975, compte 14 groupes en Wallonie et à Bruxelles, et 8 en Flandre. Certains groupes de sonneurs sont plus que centenaires. Une dizaine d’écoles permettent de s’initier à cette pratique ancestrale et donne aux formateurs l’occasion de partager leur passion.

L’instrument est pratiqué en soliste ou en groupe. Il donne sa pleine mesure et est apprécié du public lorsque plusieurs exécutants assurent l'harmonisation d'une mélodie. L’art des sonneurs s’exprime dans le cadre de concerts et de manifestations festives populaires (fêtes de la nature et de Saint-Hubert, fête de la Musique, kermesses, spectacles son et lumière, offices religieux…) ou en privé. Lors des fêtes de villages, la présence de groupes de trompe rappelle l’attachement à la vie rurale. Tout événement en plein air renforce le lien historique des sonneurs avec la nature. 

Sonner consiste à partager avec le public la musique, le timbre et le vibrato caractéristiques de l’instrument. L’ampleur sonore naturelle est d’autant plus exaltée, lorsque les prestations se font dans des lieux de résonance (forêt, sommet d’une colline, château, église, grotte…) et offre ainsi une émotion forte aux auditeurs. La sonnerie de trompe est un art ouvert à la créativité et certaines formations expérimentent des morceaux issus du répertoire pop ou intègrent des airs de jazz. 

Les groupes accueillent de jeunes sonneurs, dès qu’ils sont en âge de tenir l’instrument et d’émettre un son. Des instruments sont mis à disposition afin de faciliter l’accès des plus jeunes et des nouveaux musiciens à la pratique et en assurer l’attractivité. Les femmes ont également leur place dans les groupes de trompe depuis le milieu du 19e siècle ; le premier concours de trompe solo des Dames remonte à 1951. La plupart des groupes actuels comptent, au moins, une sonneuse dans leurs rangs et de plus en plus de femmes s’intéressent à la pratique. En 2016, la Société des disciples de Saint-Hubert, à Namur, comptait 4 femmes sur 17 membres et son école recensait 10 femmes sur 36 élèves inscrits.

En Belgique et au Luxembourg, où la chasse à courre est interdite sur le territoire national, la pratique musicale de la trompe est particulièrement dynamique et connaît un nombre croissant de nouveaux sonneurs, qui pratiquent leur art et leur passion en toute indépendance par rapport à cette pratique. De très nombreuses journées de sensibilisation et de concours de musique de trompe sont organisées en plein air entre les mois de mai et d'août, hors saison de chasse.

« L’Art musical des Sonneurs de Trompe fait partie de notre patrimoine culturel historique. La pratique de la trompe et l’instrument lui-même ont en effet des origines particulièrement anciennes. Cet art, qui s’épanouit désormais en dehors du monde de la chasse à courre, participe à la diversité et à la richesse du monde musical de notre pays. Je me réjouis donc de sa reconnaissance par l’Unesco en tant que patrimoine culturel immatériel » commente Bénédicte Linard, ministre de la Culture.

Ce lien permet de visualiser le film officiel de présentation du dossier Unesco

mercredi 27 janvier 2021

Mons, une catastrophique restauration ?

 "Collégiale Sainte-Waudru de Mons : une "restauration" illégale aux conséquences catastrophiques". C'est par ces mots que débute un communiqué du réseau belge Archeologia.

Il pointe du doigt une "pseudo restauration" et ses conséquences graves sur des éléments présents dans cette Collégiale montoise, édifice religieux emblématique de la ville de Mons classé au Patrimoine exceptionnel de Wallonie.

 

A lire sur le site d'Archelogia

lundi 18 janvier 2021

Au Mac's, rétrospective autour de Johan Muyle

 


Considéré comme l’un des artistes belges les plus importants de sa génération, Johan Muyle fait l'objet, jusqu'au 18 avril 2021, d'une exposition rétrospective au MACS.

De ses modestes assemblages fabriqués avec l’aide des artisans des rues de Kinshasa à ses motos customisées en passant par ses peintures monumentales confiées aux peintres affichistes de Mumbai, l’œuvre de Johan Muyle (né à Charleroi en 1956) s’est nourrie de ses nombreuses rencontres et collaborations à travers le monde.

Les savoir-faire, les croyances, les rituels, les imageries et les contes populaires qu’il y découvre alimentent son intérêt pour l’altérité et sa foi en un humanisme pourtant maltraité. Par le biais d’assemblages motorisés, d’aphorismes cryptés ou d’œuvres performatives, Johan Muyle réalise des allégories énigmatiques qui nous interpellent sur l’état du monde et ses contradictions.

Réagissant à l’actualité, il s’empare et détourne ainsi des faits divers et des événements historiques dans le but de dénoncer la vanité humaine, la barbarie des gouvernements et l’hypocrisie des religions et de la société du spectacle, mais aussi de montrer, comme le disait Jean-Luc Godard, que « la civilisation est dans les peuples », en célébrant par exemple ces héros de la révolution et de la résistance que représentent à ses yeux ‘les mères de la place de Mai’ en Argentine ou encore les ‘Moustache Brothers’ en Birmanie.

Présentant des sculptures emblématiques (L’Impossibilité de régner, 1991), des installations revisitées (Singin’ in the Rain, 2008) ou jamais montrées en Belgique (Rien ne s’y oppose, 2010) aussi bien que des assemblages récents (De Spinario -Le Tireur d’épine, 2017), l’exposition No Room for Regrets a été conçue par l’artiste lui-même comme un parcours immersif et interactif à travers les principales périodes de son œuvre et en dialogue avec l’architecture du musée.

Johann Muyle profite ainsi de la spécificité des lieux pour instaurer un jeu avec l’architecture contemporaine de l’espace muséal, mais aussi avec celle, néoclassique, du site du Grand-Hornu. 

Informations pratiques

 

jeudi 14 janvier 2021

A Bruxelles, l'univers du design à travers la chaise

Photo : Tai Lomas ; Dancer : Michelle Peters
 

Le Design Museum Brussels présente du 24 mars au 29 août 2021, l’exposition « Chaise. Stoel. Chair. Defining Design », qui questionne, à travers la chaise, l’univers du design de la fin du 19e siècle à aujourd’hui.  

 
La chaise, dont le monde du design s’est emparé pour en explorer la fonction, la forme ou encore le message qu’elle véhicule, sera ainsi au centre de cette exposition. De la fameuse Red Blue chair  de Gerrit Rietveld à la Tube Chair de Joe Colombo, en passant par la Wassily de Marcel Breuer et la CUP de Konstantin Grcic, les designers ont sans cesse réinventé et redéfini la chaise, interrogeant le bagage culturel, technique, historique et social qu’elle véhicule. « Chaise. Stoel. Chair. Defining Design » interroge, à travers cet objet du quotidien, le design et ses évolutions, ses progrès et ses adaptations, au cours des cent dernières années. Les visiteurs pourront découvrir 100 chaises représentatives des évolutions du design. 
 
Déclinant chacun un angle spécifique, cinq parcours offriront une approche singulière et originale du sujet : la production (de masse ou de pièces uniques) ; l’usage, puisque certaines chaises adaptent leur forme aux besoins de l’usager, tandis que d’autres questionnent les comportements à l’utilisateur; l’innovation, qu’elle soit technologique (comme l’utilisation de la mousse polyuréthane) ou qu’elle redéfinisse le sens de l’objet (comme la chaise en porte-à-faux de Mart Stam) ; ou encore sa valeur iconique, avec des objets emblématiques d’un mouvement, d’une entreprise, d’une signification social. Le cinquième parcours est expérimental, avec des applications tactiles et pédagogiques qui s’adressent tant aux enfants qu’aux adultes.
 
Cette exposition originale proposée et réalisée par l’équipe du Design Museum Brussels a pu voir le jour grâce à la collaboration entre la collection de chaises du The design Museum (London), la collection privée de Galila Barzilaï-Hollander ainsi que la collection du Design Museum Brussels (The Plastic Design Collection). Si la majorité de ces chaises sont regroupées dans l’espace d’exposition temporaire du musée, un parcours dans les autres espaces d’expositions (notamment dans Belgisch Design Belge et aussi les Réserves) permettra aux visiteurs de découvrir l’entièreté de la sélection. 

Plus d'informations pratiques ici

mercredi 13 janvier 2021

Kanal-Centre Pompidou lance "Studio K"

Studio K

la webradio de Kanal-Centre Pompidou

 Ce jeudi 14 janvier, pour 4 semaines, KANAL - Centre Pompidou lancera un nouveau projet expérimental: sa webradio « Studio K » ! 

Celle-ci sera en ligne du jeudi au dimanche de 16h à 19h via le site kanal.brussels et podcastable ensuite. Les programmes sont réalisés en collaboration avec le CIVA, Florent Delval, Magali Halter, Samah Hijawi et Xeno–.
 
Entre le démontage de la première partie de It Never Ends et le montage de la seconde, les espaces du rez-de-chaussée du Showroom accueilleront un studio de radio temporaire et expérimental. Alors que KANAL - Centre Pompidou ferme ses portes quelques semaines, l'institution se met en pause et se pose pour s'ouvrir encore plus. Durant quatre semaines d’entretiens, de débats, de rencontres, de tables rondes, d’échanges, de performances, de documentaires, de créations sonores, d'archives inédites et de cartes blanches, KANAL - Centre Pompidou propose de faire la place à une myriade d'invité(e)s de tous horizons et leur propose de prendre la parole - et l'antenne - pour partager leurs urgences, questions, désirs et visions.
 
Pourquoi une radio ? John M Armleder et Ecart, dans les années 70 déjà, avaient utilisé le médium radiophonique pour partager à l’échelle internationale les expérimentations de leur collectif genevois. Dans un monde saturé d’images, dans un espace social soumis au risque constant de désunion, dans un contexte où règnent la précarité, l’inquiétude et le manque de lisibilité, de nombreux artistes ont récemment fait de la radio un espace des possibles et de l’alternative, pour produire, présenter et diffuser collectivement de l’art, mais à distance. Il était logique que KANAL - Centre Pompidou se dote d'un tel outil, léger et ouvert sur la sphère publique. 
 
Plus fondamentalement, Studio K est l’opportunité d’ouvrir un nouveau chantier à KANAL - Centre Pompidou ayant pour objectif, comme l’ensemble de nos expérimentations, de se déployer à long terme. Il est une déclaration de dépendance : si une leçon est à tirer de cette pandémie, c’est bien que nous avons besoin les uns des autres. Studio K est imaginé comme un moment d’hospitalité, de réflexion sur l’avenir du musée et celui de nos sociétés, un moment d’intimité avec l’art, les artistes et les citoyens.
 
C’est ainsi que les « conversations » se feront avec différents acteurs et actrices culturels, artistiques, institutionnels, politiques et de la société civile sur les questions qui se posent de manière encore plus cruciale depuis l’apparition du virus: de l’écologie au rôle des institutions culturelles, de la décolonisation à la question de la construction des savoirs, de la gentrification au travail artistique.

mardi 12 janvier 2021

Livestream, ce 16 janvier : danseurs, performeur, plasticien dans un récit mythologique...

 ©DannyWillems

 Livestream ce 16 janvier à 20 heures

Avec Hands do not touch your precious Me, Wim Vandekeybus crée un récit mythologique de confrontation et de transformation, de lumière et d’ombre, de mort et de renaissance. Il collabore pour ce projet avec la compositrice Charo Calvo, huit danseurs et – pour la première fois – avec le performeur et plasticien Olivier de Sagazan. Ensemble, ils mettent sur pied un univers où les corps, en tant que sculptures vivantes, de chair, se balancent entre l’utopique et l’horrible, entre le puissant et le fragile.


Le titre mystérieux et poétique est un vers tiré d’un hymne écrit par la grande prêtresse sumérienne Enheduanna à la déesse Inanna. Parmi les mythes entourant la déesse Inanna, sa spectaculaire descente aux Enfers est le plus intrigant. Inanna est la personnification divine des paradoxes de l’existence humaine. Ses actions reflètent les tensions et les contradictions qui jalonnent chaque vie individuelle. Retranscrits en écriture cunéiforme sur des tablettes d’argile, il y a plus de 4 000 ans, ces récits comptent parmi les plus anciens de l’humanité.

 ©DannyWillems

Les spectacles de Wim Vandekeybus tout comme les performances d’Olivier de Sagazan travaillent sur la frontière de ce que signifie être « corps » et être « humain ». Vandekeybus a développé son langage chorégraphique sur base des réactions impulsives et instinctives qui naissent de la confrontation avec des situations de risque physique et de danger. Le cœur de l’œuvre de de Sagazan est la transfiguration du corps et du visage, à l’aide d’argile et de peinture, en un amas de chair anonyme. L’exploration des limites humaines menée par Vandekeybus et de Sagazan reçoivent un écho musical dans la texture matérielle et physique du paysage électroacoustique de Charo Calvo.

Le livestream sera disponible durant 48 heures via 247.kvs.be

Quant aux prestations en présentiel, elles sont prévues dès le mois de juillet.

 

 

lundi 11 janvier 2021

A Liège, Giacometti au coeur d'une exposition monographique d'ampleur

   

Alberto Giacometti © Photo Emmy Andriesse © succession Alberto Giacometti SABAM2020 
L'humanité absolue

Sculptures et estampes

Exposition prolongée jusqu'au 14 février 2021 

 
L’exposition «Alberto Giacometti - l’Humanité absolue», initialement programmée du 17 octobre 2020 au 17 janvier 2021 à La Cité Miroir a pu être prolongée jusqu’au 14 février 2021 suite à un accord trouvé avec la Fondation Giacometti à Paris.
 
La prolongation, une excellente nouvelle !
 
L’exposition avait dû fermer ses portes durant un mois (du 29 octobre au 1er décembre) en raison de la crise covid. Depuis la réouverture, des mesures ont été mises en place pour accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions sanitaires : réservations obligatoires des tickets et des heures de visite, jauge limitée par demi-heure, port du masque obligatoire, vestiaires non accessibles, gel hydroalcoolique à disposition.
 
Ces mesures n’ont pas freiné le public : près de 10 000 personnes sont déjà venues admirer les sculptures et lithographies signées Giacometti. Durant les vacances d’hiver, les créneaux horaires affichaient «complet» en grande majorité. Mais bien sûr, la capacité d’accueil avait été revue à la baisse.
 
Alberto Giacometti © Photography Pierre-Yves Jortay © Cité Miroir
 
 
Alberto Giacometti - l’Humanité absolue est l’une des premières expositions monographiques d’ampleur de l’artiste en Belgique. Dans une scénographie en harmonie avec l’architecture singulière de La Cité Miroir, l’installation comprend 35 chefs-d’œuvre en bronze de la collection de la Fondation Giacometti et d’exceptionnelles lithographies issues de l’ouvrage mythique de Giacometti, Paris sans fin.
 
Comment « faire une tête » ? Comment représenter un corps, une silhouette ? Voici ce qui anime Giacometti au cours de quelque trente années de création. Plaçant l’homme au centre de ses recherches, il travaille inlassablement sur la figure humaine, notamment sur les motifs de la figure féminine, de la tête et du buste.
 
La sélection d’œuvres, s’étendant sur une trentaine d’années, propose une lecture du travail d’après-guerre de l’artiste le replaçant dans un contexte historique marqué par la philosophie existentialiste de Jean-Paul Sartre. Giacometti fait sa connaissance en 1941 et le fréquente assidument après-guerre : une rencontre entre deux hommes attachés de manière absolue à la liberté.