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lundi 24 octobre 2022

A Spa, au Festival "Automne musical", Händel Travestito


 Un florilège d’airs d’opéras de Händel 

pour le 5e concert de l’« Automne musical de Spa » 

ce samedi 29 octobre à 20h au Centre culturel de Spa 

en compagnie d’Albane Carrère et de Scherzi Musicali.

 
Destiné à un public aristocratique, les opéras de Georg Friedrich Händel présentent de nombreuses caractéristiques du répertoire
lyrique apprécié à l’époque baroque pour la virtuosité du chant. Ce compositeur d’origine allemand naît en Saxe en 1685, la
même année que Johann Sebastian Bach, où il se forme en tant qu’instrumentiste. Après quelques années passées en Allemagne,
il sillonne l’Italie à l’instar de nombreux compositeurs de son temps. Il y découvre un style qu’il s’approprie très vite. Ses opéras
à Florence, Naples et Venise sont acclamés par la foule. Après un bref retour à Hanovre, Händel s’installe définitivement à Londres
à 27 ans. Entre 1711 et 1738, il offre au public londonien non moins de 40 opere serie (opéras “sérieux” sur des sujets
historiques ou mythologiques), pour lesquels il s’offrait les services des plus brillants chanteurs qu'il faisait venir d’Italie.

De cet impressionnant catalogue, l’ensemble belge Scherzi Musicali, dirigé par Nicolas Achten, a puisé dans sept opéras, tous créés au fameux King’s Theater de Londres, dont la distribution comporte tous un choix étonnant : c'est à une chanteuse que le compositeur a destiné les rôles masculins !

Pour le concert de la 36e édition de l’ « Automne musical de Spa », le public pourra apprécier la mezzo-soprano Albane Carrère au fil de différents héros depuis le Prince de Thrace au guerrier crétois en passant par le général romain Sesto. Cette cantatrice d’origine autrichienne connaît une carrière internationale prestigieuse. En effet, Albane Carrère a déjà endossé plusieurs rôles importants pour les opéras de Toulon, d’Avignon, de Nice… Dernièrement, elle a foulé les planches de la Monnaie à Bruxelles dans le premier volet de Is this the end ? dans la création mondiale de Jean-Luc Fafchamps où elle a tenu le rôle principal.
Pour le 5e concert du festival spadois, l’ensemble Scherzi Musicali sera composé de onze musiciens pour encadrer Albane Carrère dans ce florilège d’airs d’opéras intitulé Händel travestito !


Réservations

www.automnemusical.com 

Angélique Hordebise (087/77 15 18 du mardi au samedi). 

Infos : 

A. Deby 0474 38 80 25 et A. Delooz 0478 25 60 29.

jeudi 15 septembre 2022

Daniel Buren va transformer Liège-Guillemins en oeuvre monumentale

  Daniel Buren s'offre la gare de Liège-Guillemins

pour créer une oeuvre temporaire

Photo Jean-Luc Deru

À l’initiative du Groupe Uhoda, en collaboration avec la SNCB et avec le soutien de partenaires publics et privés, la gare de Liège-Guillemins (Belgique) sera le support d’une œuvre monumentale et temporaire signée Daniel Buren. 

Conçue en parfait dialogue avec l’architecture de Santiago Calatrava, l’œuvre se déploiera sur l’ensemble de la voûte de l’édifice à travers un jeu de couleurs, de contrastes, de projections et de reflets. 

Cette installation magistrale sera sans cesse mouvante selon la lumière du jour, les heures et les saisons. Avec ce geste, l’artiste métamorphose la gare, la repotentialise et invite le public à renouveler son regard sur l’architecture, sur les possibilités poétiques du quotidien, à la découverte de l’inattendu… 

Photo Ulf Dahl
 

L’œuvre sera inaugurée par Stéphan Uhoda, la SNCB et ses partenaires le 15 octobre 2022 en présence de Daniel Buren. 

Elle sera visible jusqu’au 15 octobre 2023.

mardi 14 juin 2022

A Namur, la folie au coeur du festival musical

Ensemble La Chimera ©Dominique Coune

 Le Festival Musical de Namur revient pour une 58e édition : des concerts immanquables de mi-juin à fin juillet et une escapade à Maredsous en septembre, avec la folie pour fil conducteur.

Tout au long de l’histoire, un grain de folie semble avoir participé à la genèse des œuvres artistiques. De ce point de vue, Carlo Gesualdo est en quelque sorte un modèle du genre. Tour à tour mystique, compositeur passionné et prince assassin, il laisse une musique qui traduit avec acuité les désordres de l’âme (Ensemble Tarentule, concert du 6 juillet). Tout en étant mieux dans leur tête, d’autres compositeurs à la réputation sans tache peuvent de temps en temps se laisser aller à une certaine fantaisie, tel Johann Sebastian Bach qui, entouré de ses amis musiciens et étudiants, peut célébrer tant les beautés apolliniennes que les joies rustiques de Bacchus (concert du 14 juin sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon).
 
L’opéra est habité par nombre de personnages dont la tempérance de l’humeur n’est pas la qualité première, comme les spectateurs pourront le constater tout au long des récitals du 1er juillet (Dolce Folia), du 6 juillet (Magiciennes baroques) et du 13 juillet (Opéra sens dessus dessous). La mise en musique de textes tirés de l’Orlando Furioso offre également de nombreuses figures qui s’égarent face à des situations inextricables et des sentiments trop lourds (sous la direction d’Eduardo Egüez, le 5 juillet). Dans le même ordre d’idée, le sage roi Solomon ne risque-t-il pas de perdre pied à la vue de la magnifique reine de Saba ? (Handel, sous la direction d’Alarcon, le 28 juillet).
 
Etait-il raisonnable pour un jeune garçon au 17e siècle de s’engager comme mousse dans la marine anglaise ? Probablement pas. Il nous en reste pourtant des témoignages musicaux étonnants à découvrir le 3 juillet dans Les Corsaires d’Elizabeth, en compagnie de jeunes chanteurs issus du Trinity College de Londres.
 
Même consacré largement à la folie, l’édition 2022 du Festival Musical de Namur n’oublie pas de faire place à l’interprète associée cette année à l’ensemble des Festivals de Wallonie, la soprano Sophie Junker, qui a concocté avec Anthony Romaniuk un programme ... un peu fou ... où se croisent joyeusement les époques et les types de clavier (Isolation, le 9 juillet).
 
2022, ce sont également les 60 ans de l’ensemble Musiques Nouvelles, qui propose pour l’occasion un mix original et étonnant entre de jeunes compositeurs et des musiques populaires qui ont bercé nos oreilles ces dernières décennies (Radio Concert, 2 juillet).
 
2022, c’est également le 200e anniversaire de César Franck, un compositeur qui laisse un riche catalogue de magnifiques pages vocales et chorales au sein duquel Thibaut Lenaerts et le Chœur de Chambre de Namur ont été glaner quelques pépites (7 et 8 juillet).
 
Pas de festival non plus sans un coup de projecteur accordé aux jeunes talents. Les spectateurs sont invités à les découvrir notamment le 5 juillet (Duo Novotna, sélectionné par le concours « Génération classique » des Festivals de Wallonie) et le 8 juillet (Les Symphonies d’Ophélie Gaillard).
 
2022, enfin, est marqué par le 150e anniversaire de l’Abbaye de Maredsous. Un événement auquel le festival est musicalement associé à travers un récital d’Olivier Latry, l’organiste de Notre-Dame de Paris. Pour l’occasion, le festival se prolongera jusqu’au 11 septembre.

AGENDA

VENDREDI 1er JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
DOLCE FOLIA
CONCERT DE L’HOSTEL-DIEU
FRANCK-EMMANUEL COMTE, direction

SAMEDI 2 JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
RADIO CONCERT
ENSEMBLE MUSIQUES NOUVELLES (60 ANS)
JEAN-PAUL DESSY, direction

DIMANCHE 3 JUILLET, 16H
Saint-Loup
LES CORSAIRES D’ELIZABETH
L’ACHÉRON
FRANÇOIS JOUBERT-CAILLET, direction

MARDI 5 JUILLET, 12H
Saint-Loup
DUO NOVOTNA
2e LAURÉATS DU CONCOURS “GÉNÉRATION CLASSIQUE” DES FESTIVALS DE WALLONIE

MARDI 5 JUILLET, 20H
Saint-Loup
IL PALAZZO DI ATLANTE
LA CHIMERA
EDUARDO EGÜEZ, direction

MERCREDI 6 JUILLET, 12H
Saint-Loup
MAGICIENNES BAROQUES
LUCILE RICHARDOT – JEAN-LUC HO

MERCREDI 6 JUILLET, 20H
Saint-Loup
GESUALDO
ENSEMBLE TARENTULE
RÉPONS DU SAMEDI SAINT

JEUDI 7 JUILLET, 20H & VENDREDI 8 JUILLET, 12H
Saint-Loup
DE L’AUTEL AU SALON, CÉSAR FRANCK
CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR
THIBAUT LENAERTS, direction

VENDREDI 8 JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
LES SYMPHONIES D’OPHÉLIE
ACADÉMIE EUROPÉENNE DE MUSIQUE ANCIENNE D’AMBRONAY
OPHÉLIE GAILLARD, direction

SAMEDI 9 JUILLET, 20H
Saint-Loup
ISOLATION
SOPHIE JUNKER - ANTHONY ROMANIUK

MERCREDI 13 JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
OPÉRA SENS DESSUS DESSOUS
MARIE PERBOST, soprano
KAMIL BEN HSAIN LACHIRI, baryton

JEUDI 28 JUILLET, 20H
Namur Concert Hall | Grand Manège
HANDEL SOLOMON
CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR
MILLENIUM ORCHESTRA
CHRISTOPHER LOWREY (OU LAWRENCE ZAZZO)
MATTHEW NEWLIN
MARI ERIKSMOEN
GWENDOLINE BLONDEEL
ANDREAS WOLF
LEONARDO GARCÍA ALARCÓN, direction

DIMANCHE 11 SEPTEMBRE, 20H
Abbaye de Maredsous
LES ORGUES DE NOTRE-DAME À MAREDSOUS
OLIVIER LATRY ORGUE  

Renseignements pratiques

mardi 31 mai 2022

A la Chataigneraie, l'intime photographié

  A Flémalle à la Chataigneraie jusqu’au 10 juillet

« Nôtre Photographier l’intime »

Série Un AvventurA (2020-2021) © Serge Giotti

 

 Les photographes François Goffin et Thomas Chable invitent, jusqu’au 10 juillet prochain, leur homologue Serge Giotti à présenter son travail au rez-de-chaussée du Centre wallon d’art contemporain : La Châtaigneraie. 

 

 

Il y propose un travail sur l’intime : « Un AvventurA ». Des photos délicates de son amoureuse, des paysages, des moments suspendus en Sicile ou encore des natures mortes gourmandes et emplies de soleil.

Les trois artistes sont accompagnés par une dizaine d’autres photographes, de générations et de pratiques diverses, qui présentent également des images liées à leur définition de l’intimité. Des clichés de famille, des souvenirs de bord de mer, des moments de partage, des retours aux sources… : Yves Auquier, Thomas Chable, Joseph Charroy, Benoit Richard, Lara Gasparotto, Serge Giotti, François Goffin, Jacky Lecouturier, Sandrine Lopez, Chrystel Mukeba, Lucia Radochonska et Pauline Vanden Neste.

 

Sans titre, tirage noir et blanc © Jacky Lecouturier

Informations pratiques : 
Accessible du mercredi au dimanche, de 14 à 18h ou sur rendez-vous. Fermé les jours fériés.

lundi 30 mai 2022

Je vous aime © Marianne Ponlot

A Wegimont

Quatre artistes pour des "petits gestes"

Un an après son exposition à la New Space, la Fondation Province de Liège pour l’Art et la Culture offre une plongée intimiste dans les petits Gestes, jusqu'au 26 juin à la galerie de Wegimont (Soumagne). D’après une idée originale de Juliette Rousseff, cette exposition collective met à l’honneur quatre artistes de la Fondation : Yves Barla, dessinateur et peintre, Michèle Englert et Marianne Ponlot, sculpteures et plasticiennes, Dani Tambour, plasticienne et brodeuse. Elle accueille également la jeune artiste Athanasia Vidali, peintre, dessinatrice et sculpteure, créatrice d’environnements.

L’exposition

Cette exposition est le second volet de celle présentée à la New Space en mai et juin 2021. Juliette Rousseff, commissaire de l’exposition, y présentait ses grands gestes ainsi que
ceux de Sophie Legros, Marie-Eve Maréchal et Guy Vandeloise : 

« Ce qui me paraissait intéressant dans cette notion de GESTE, c’était la multiplicité des sens qu’elle pouvait recouvrir : du plus banal au plus épique. Entre ces deux extrêmes, toutes les variantes
étaient possibles : le geste pouvant devenir signe d’un ressenti psychologique ou émotionnel, réflexe involontaire, attitude morale ou expression artistique…
»

Dessinateur et peintre, Yves Barla, aujourd’hui disparu, aurait voulu proposer cette sélection de gestes - corps et mains - à l’encre sur papier de soie et autres supports légers. Ceux-ci font partie d’un vaste ensemble sur cette thématique qu’il n’a pas eu le temps d’exposer.
Michèle Englert a toujours mis le corps humain au centre de ses recherches tout d’abord à travers des personnages plus intimistes, pour évoluer vers une mise en perspective du personnage dans l’espace, et ensuite à aboutir à l’abstraction.
A travers des sculptures et des dessins, elle présente deux aspects du geste, un geste corporel et étonnamment, un geste végétal.
Marianne Ponlot, aussi performeuse, installatrice, et par ailleurs nouvelle donatrice de la Fondation, situe son art « en plein coeur, là où l’âme tressaille et palpite ». Elle présente un cheminement de coeurs en paraffine posés sur du velours cramoisi, et la cape et les chausses de Jonas et la baleine blanche, tel un corps flottant en ouatine blanche « neigeuse, moelleuse et chaleureuse comme une chair de lumière… »

Petits gestes d'espoir et de remerciement   Dani Tambour

 Dani Tambour brode de petites phrases sur des supports parfois déjà usés qui invoquent le souvenir et la nostalgie. Elle a déposé des ex-voto, objets en tissus brodés à la lisière du sacré et du profane. 

« J’ai toujours trouvé touchants ces petits gestes d’espoir et de remerciement accrochés ou déposés dans des lieux vénérés et parfois
improbables.
»


© Athanasia Vidali

La jeune plasticienne Athanasia Vidali a été invitée tout spécialement par la Fondation à apporter un geste original mais qui rencontre celui de ses aînés. Le geste, elle l’applique par une impression par contact. Elle incise, efface, gratte avec une violence douce qui maltraite le support devenant ainsi l’élément principal de l’image. Elle mélange

les matières, les affectionne vivantes ou mortes. « Je compare le geste de dessiner avec le mouvement des vivants. »

 

En musique :

Des gestes musicaux seront posés par Paul Lauwers, pianiste et ancien accompagnateur au Conservatoire royal de Liège. Selon les souhaits des artistes, il interprétera le dimanche 12 juin dès 15h quelques pièces du répertoire classique (Chopin, Satie, Beethoven, Bach, Mendelssohn…).

Infos pratiques : 
Entrée libre les samedis et dimanches de 14h à 18h 
et sur rendez-vous

samedi 15 mai 2021

Le Printemps baroque de Spa diffusé en streaming

Philippe Pierlot ©Dominique Coune
 

A l’initiative de l’asbl « Ricercar Consort », le festival bisannuel « Le Printemps Baroque de Spa » connaîtra sa 3e édition les 18-19 et 20 mai prochains. Ce festival, exclusivement consacré à la musique ancienne, mettra à l’honneur la viole de gambe, instrument redécouvert par le grand public grâce au film « Tous les matins du monde » d’Alain Corneau en 1991. 

Le festival, décliné en trois concerts, sera diffusé en streaming depuis le Centre culturel de Spa.


La viole de gambe sera déclinée par une programmation centrée sur un répertoire intimiste, illustré par des oeuvres françaises et allemandes parmi les plus belles pages composées par Monsieur de Sainte-Colombe, L. Couperin, J. Champion de Chambonnières, D. Buxtehude, J.S. Bach, C. F. Abel, G.Ph. Telemann… A l’affiche du festival, on trouve une brochette d’artistes considérés comme les meilleurs interprètes actuels.


Lors du concert d’ouverture de cette 3e édition, le public pourra apprécier un choix d’oeuvres extrait de l’enregistrement intitulé « Monsieur de Sainte-Colombe et ses filles » (Mirare), où l’on retrouve Philippe Pierlot entourés des deux violistes françaises Lucile Boulanger et de Myriam Rignol.

 

Myriam Rignol ©Juliette Le Maoult
 

Pour le 2e concert, les organisateurs ont épinglé l’ensemble Les Timbres. Leur dernier enregistrement, paru chez Flora et consacré à D. Buxtehude, a été salué par la presse internationale et récompensé par un Diapason d’Or. Parmi ceux-ci, figurent des musiciens issus de la nouvelle génération montante : Myriam Rignol, Yoko Kawakubo et Julien Wolf.

Ensemble Les Timbres ©Catherine Marey


Il reviendra à Lucile Boulanger de clôturer le festival, en soliste, avec un programme très attendu par les amateurs de J.S. Bach dans des transcriptions personnelles d’oeuvres pour violoncelle, luth, flûte et violon. Ce programme sera complété par des compositions de C.F. Abel.
En raison de la pandémie, les concerts seront retransmis en streaming en direct depuis les magnifiques salles du Centre de Spa.

Le Programme

• Concert du 18 mai à 20h : « Monsieur de Sainte-Colombe et ses filles » OEuvres de Monsieur de Sainte-Colombe, Louis Couperin, Jacques Champion de Chambonnières.
Philippe Pierlot, dessus et basse de viole – Lucile Boulanger, basse de viole – Myriam Rignol, basse de viole.
Ce concert d’ouverture sera entièrement dédié à la viole de gambe. « Monsieur de Sainte-Colombe et ses filles », titre de leur dernier enregistrement, sera le fil conducteur de ce concert intimiste avec les plus belles pièces du compositeur français apprécié comme « l’Orphée de notre temps » par ses contemporains. Le programme sera complété avec des oeuvres de L. Couperin et J. Champion de Chambonnières.
• Concert du 19 mai à 20h : « Cinquante ans de jeux de styles et d’influences en Allemagne du Nord »
OEuvres de : D. Buxtehude, Ph.H. Erlebach, J. Ph. Krieger, J.S. Bach, G.Ph. Telemann. Les Timbres : Yoko Kawakubo, violon - Myriam Rignol, viole de gambe - Julien Wolfs, clavecin.
Ce trio témoigne d’une identité singulière dont l’entente musicale et humaine crée un son unique reconnu par la presse internationale. Le programme choisi par ces artistes sera composé de sonates en trio, l’une des formes par excellence de l’époque baroque. Cette forme musicale sera illustrée par des oeuvres de compositeurs allemands dont D. Buxtehude, J.S. Bach et G.Ph.Telemann.

Lucile Boulanger ©C. Doutre
• Concert du 20 mai à 20h : « ABel-BAch, une filiation exquise » OEuvres de K.F. Abel et J.S. Bach. Lucile Boulanger, viole de gambe. Au travers d’oeuvres de K.F. Abel et J.S. Bach, Lucile Boulanger illustrera la filiation évidente qui lie les deux compositeurs allemands. L’interprète a choisi un répertoire d’oeuvres extraites du manuscrit « Drexel 5871 » de K.F. Abel, considéré comme une page d’anthologie de l’un des derniers grands maîtres de la viole de gambe. L’art de la transcription sera également au coeur de son récital avec des oeuvres de J.S. Bach pour luth, flûte, violon et violoncelle retranscrites par Lucile Boulanger pour son instrument de prédilection.

Informations pratiques : 

Les liens pour suivre les concerts seront disponibles sur le site:  www.ricercarconsort.com

mercredi 27 janvier 2021

Mons, une catastrophique restauration ?

 "Collégiale Sainte-Waudru de Mons : une "restauration" illégale aux conséquences catastrophiques". C'est par ces mots que débute un communiqué du réseau belge Archeologia.

Il pointe du doigt une "pseudo restauration" et ses conséquences graves sur des éléments présents dans cette Collégiale montoise, édifice religieux emblématique de la ville de Mons classé au Patrimoine exceptionnel de Wallonie.

 

A lire sur le site d'Archelogia

jeudi 12 novembre 2020

Acteurs culturels, soyez candidats à cet appel à projets

 

St’art lance l’appel à projets Rayonnement Wallonie ICC
 

« Financer, à travers des bourses, les acteurs des industries culturelles et créatives qui contribuent par leur action, leur savoir-faire, leur projet, au rayonnement de la Wallonie »

Le 22 octobre dernier, le Gouvernement de Wallonie mobilisait 3 millions d’euros afin de soutenir les industries culturelles et créatives à travers un appel à projets axé sur le rayonnement de la Wallonie. Aujourd’hui, St’art lance officiellement cet appel à projets.

Soyez candidat ! Acteurs des entreprises créatives et culturelles, des artistes aux universités en passant par les entreprises commerciales, les asbl, les fédérations, etc… tous sont concernés.

Des bourses pour tous : A chaque appel ses candidats. A chaque appel ses lauréats. Chaque bourse qui sera octroyée par le jury permettra de soutenir considérablement ces secteurs, particulièrement impactés par la crise de la covid-19, alors qu’ils sont des acteurs primordiaux de l’économie et du rayonnement de la région.

Rappelons que l’appel à projets s’adresse à trois types de candidats différents :
  • Appel A : bourse « talents émergents »
  • Appel B : bourse « conception d’événements »
  • Appel C : bourse « structuration de filière »
Projets en cours et délais très courts !
L’équipe de St’Art - fonds d’impact et d’investissement dans les entreprises culturelles et créatives en Wallonie et à Bruxelles - se met à la disposition de tous pour relever ce défi. 
Les fonds devant être disponibles pour les lauréats le 31 décembre 2020 au plus tard, les délais s’avèrent serrés :
Les candidatures Appel A sont à remettre pour le 3 décembre 2020 au plus tard, les candidatures Appels B et C, pour le 7 décembre 2020.
Dès le 16 novembre la plateforme de dépôt des candidatures sera ouverte à tous. 

Un ancrage wallon !
L’appel à projets A vise à soutenir un développement de projet, porté par des talents émergents, à travers l’octroi de bourses d’un montant individuel de 5.000 à 40.000 euros. 
L’appel à projets B s’adresse aux structures établies qui projettent de concevoir des évènements visant à promouvoir l’image de la Wallonie en Belgique et dans le monde, en valorisant les créations et les talents wallons. Les lauréats pourront solliciter une intervention d’un montant maximal de 250.000 euros, couvrant au maximum 50% des dépenses dudit projet.
L’appel à projets C porte sur la structuration de filières professionnelles en Wallonie dans le champ des industries culturelles et créatives. Les projets remis auront pour objectif la détermination de filières sectorielles ou intersectorielles à développer. Il s’agira de développer une méthodologie, d’identifier les objectifs à poursuivre, les opérateurs impliqués, les articulations nécessaires (particulièrement avec la Fédération Wallonie-Bruxelles) et les responsabilités des pouvoirs publics et autorités concernées. Il s’agit donc de repérer les chainons manquants dans les chaines de valeur et de construire des solutions en vue d’un développement économique pérenne. L’aide octroyée s’élèvera à 200.000 euros maximum par filière. 
 

mercredi 21 octobre 2020

Mons et le BAM accueillent une figure importante de l'art du 20e siècle : Roy Lichtenstein

I Love Liberty, 1982.  Collection Lex Harding  © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020


Après avoir mis à l’honneur de grands noms comme Keith Haring, Andy Warhol ou Niki de Saint-Phalle, le BAM accueille, du 31 octobre 2020 au 7 février 2021, l’une des plus importantes figures de l’art du 20e siècle : Roy Lichtenstein, maître du pop art américain. Depuis près de 10 ans, le musée poursuit ainsi une politique d’expositions qui se veut à la fois populaire et très engagée dans des thématiques de la société actuelle.

 
À travers une centaine d’œuvres (estampes, sculptures, tapisseries, bannières…) présentées en un parcours rétrospectif lié aux thématiques chères à l’artiste (objets, figures féminines, bande dessinée), le public est invité à découvrir une variété de techniques absolument surprenante. Lichtenstein cherche en permanence de nouveaux supports – l’émail, la céramique, le plexiglas, le Rowlux. Avide d’expérimentations, il ira jusqu’à mélanger techniques et matériaux dans une même œuvre.

Reverie, 1965.

Collection Lex Harding © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020

Pour la toute première fois en Belgique, cette exposition exceptionnelle révèle, à travers un étroit dialogue entre les multiples recherches autour des procédés de reproduction mécanique et les thématiques chères à Roy Lichtenstein, comment des éléments de cultures diverses se rejoignent dans son travail pour être traités avec la touche pop caractéristique de son langage personnel. Reconnaissable au premier coup d’œil, son art a attiré et influencé des générations de créateurs, de la peinture à la publicité en passant par la photographie, le design et la mode.
 
Véritable réflexion sur la société de consommation, le questionnement de Lichtenstein sur la reproductibilité mécanique des œuvres d'art, dont il a peut-être été l’interprète le plus sophistiqué, l’amène à s’inspirer de la publicité et de ses productions industrielles. Il s’intéresse ainsi à ce qui serait normalement considéré comme les pires aspects de l’art commercial, créant par exemple des peintures à l’apparence froide et unifiée, allusion humoristique à la société de consommation et à la grande distribution.

Le BAM a ici fait appel à Gianni Mercurio, spécialiste de l’œuvre de Lichtenstein depuis plus de vingt ans. Précédemment commissaire de l'exposition « Roy Lichtenstein. Meditations on Art » à Milan, Fondation La Triennale (2010), il a également organisé des expositions muséales sur Andy Warhol, Keith Haring, Jean-Michel Basquiat, George Segal, Tony Oursler, David LaChapelle ou encore Anish Kapoor.

 

Crying Girl, 1963. © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020

 

Cette exposition contribue à confirmer le statut du BAM en tant qu’acteur actif et engagé dans le questionnement des stéréotypes les plus populaires de la société actuelle. Les collections du musée contiennent nombre d’artistes qui s’inscrivent précisément sur la ligne de fracture entre modernité et postmodernité, culture et contre-culture. Elles révèlent toutes les nuances d’une période – les années 60 – qui a vu s’établir sur la scène artistique mondiale un art soit populaire soit engagé, totalement connecté à la société. 
 
Avec le soutien des fonds FEDER, de prestigieux musées, d’institutions et de collections privées, dont notamment la Roy Lichtenstein Foundation ou la Sonnabend Foundation.

Les informations pratiques se trouvent ici 

jeudi 8 octobre 2020

Liège, un festival de comédies


5e édition du Festival international de comédie de Liège

Du 6 au 10 novembre 2020.

 
Le Festival International du Film de Comédie de Liège (FIFCL) est le seul en Belgique à récompenser le genre comédie sous toutes ses formes (comédie, comédie dramatique, comédie fantastique, comédie sociale, comédie noire, comédie romantique etc.). Au total, 8 longs métrages y seront en compétition officielle cette année, ainsi que 19 courts métrages.

Présidé par Pascal Legitimus, le FIFCL se tiendra du vendredi 6 au mardi 10 novembre 2020. Au programme : des avant-premières, des séances scolaires, des leçons de cinéma, des castings de figurants, des master classes, des conférences, des workshops, du networking, des rencontres avec les équipes de films, des séances de dédicace et d’hommages, et des remises de prix.
 
Pour le public, des moments uniques et inédits avec les invités d’honneur : les cérémonies d’ouverture (le vendredi 6 à 20h30) et de clôture (le mardi 10 à 20h30). La remise d’un prix pour l’ensemble de sa carrière à Nicolas Bedos, le vendredi 6, au Forum. La rencontre, le 9 novembre à 14 heures au Cinéma Sauvenière, avec la lumineuse Karin Viard, avant la projection (en sélection officielle) du film L’Origine du Monde de Laurent Lafitte. Ou encore un échange avec Édouard Baer, le mardi 10 dès 11 heures au Cinéma Sauvenière. 
 
Nicolas Bedos © FIFCL

 
Un casting de rêve

D’échanges et de belles rencontres, il en sera également question avec les autres invités du FIFCL. Les membres du jury, d’abord : Bernard Farcy, Nicole Ferroni, Vincent Roget, Sophie Mounicot et David Salles, sous la présidence bienveillante de Pascal Légitimus. La magnifique Énora Malagré, ensuite : en maîtresse de cérémonie du gala d’ouverture et animatrice du plateau-télé, elle apportera son soutien et un vent de fraîcheur au comité du Festival. Les belles surprises, enfin : Jean-François Halin, qui expliquera son métier de scénariste le mardi 10 à 14h à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège ; Élie Semoun, qui présentera son « Ducobu 3 » lors d’une matinée scolaire ; Julien Rambaldi et ses comédiens David Marsais et Antoine Gouy, venus soutenir « C’est la vie » en sélection officielle ; mais aussi Bruno Solo, invité d’honneur du club B19 Liège-Bocholtz, le lundi 9.

Un casting de rêve, une programmation dense, des rires et des paillettes, malgré un contexte de tournage difficile et des productions fortement compliquées par le lock-down et les mesures anti-Covid qui ont frappé tous les pays !

 
On l’aura compris : en 2020, plus que jamais, ce festival du cinéma doit être, aux yeux des organisateurs, « une parenthèse enivrante pendant laquelle les professionnels et les passionnés vivent, mangent, dorment, rêvent cinéma ».
 
Besoin de plus d'informations, c'est ici
 

vendredi 10 juillet 2020

7 nouvelles oeuvres remarquables pour la Wallonie et Bruxelles

7 oeuvres classées remarquables

au patrimoine culturel

en Fédération Wallonie-Bruxelles

La Ministre de la Culture, Bénédicte Linard vient de classer sept nouvelles œuvres remarquables du patrimoine culturel mobilier de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Parmi celles-ci figurent les fresques de Boscoreale (voir photo) présentes dans les collections du Musée Royal de Mariemont et ayant fait l’objet d’une récente et spectaculaire restauration. Ces huit panneaux, découverts près de Pompéi entre 1899 et 1902, pourront bientôt être admirés dans une toute nouvelle scénographie au Musée royal de Mariemont (la date d’inauguration sera communiquée ultérieurement).

À PROPOS DES FRESQUES

En 79 après J.-C., l’éruption du Vésuve engloutit les cités antiques de Pompéi et d’Herculanum sous une couche de cendres et de matériaux volcaniques. Toute la région entourant le volcan, au sud, à l’est et à l’ouest, disparait pour des siècles dans l’ombre et le silence. Ce n’est qu’à partir de 1738 que commencera la redécouverte progressive des vestiges antiques. Au cours des années 1899-1902, une villa exceptionnellement bien préservée, décorée de fresques emblématiques du 2e style pompéien, est mise au jour à Boscoreale, au nord de Pompéi.

Les fresques en question firent l’objet d’une vente publique, à Paris, le 8 juin 1903. Raoul Warocqué, l’éminent industriel belge, en acquit pas moins de huit panneaux qu’il légua, avec le reste de sa collection, à l’État belge en 1917. Il ignorait alors que cet achat positionnerait ultérieurement le Musée royal de Mariemont, vitrine de son legs, comme le dépositaire de l’ensemble le plus important du genre conservé en dehors de l’Italie.

Les autres fresques de la villa ont été dispersées à travers le monde : Naples (Museo Archeologico Nazionale), Paris (Musée du Louvre), New-York (Metropolitan Museum of Art), Bruxelles (Musées royaux d’Art et d’Histoire), Amsterdam (Allard Pierson Museum), Amiens (Musée de Picardie), Beaulieu-sur-Mer (Villa Kérylos).

En 2010, le Musée royal de Mariemont leur consacra un colloque international qui réunit les meilleurs spécialistes de la peinture romaine antique et les conservateurs des fresques de la villa de Boscoreale. Ces recherches ont été publiées peu après en un double volume intitulé « La Villa romaine de Boscoreale et ses fresques ». Publié sous la houlette d’Alix Barbet et d’Annie Verbanck-Piérard, avec la collaboration d’Eva Dubois-Pelerin et François Ory (Arles–Mariemont 2013), l’ouvrage fait office de référence scientifique sur le sujet et propose notamment une reconstitution graphique de toutes les pièces de la villa. Cette publication a contribué à souligner l’importance de faire restaurer les peintures murales romaines de Mariemont.

À PROPOS DES 7 ŒUVRES REMARQUABLES

Le décret du 11 juillet 2020 permet de classer comme Trésor les biens qui présentent un intérêt notable pour la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette reconnaissance permet de mettre en valeur et de protéger les fleurons de notre patrimoine artistique et culturel. Outre leur mise en valeur, cette reconnaissance permet surtout de mieux protéger et valoriser les œuvres, d’aider à leur restauration ou d’empêcher qu’elles soient vendues à l’étranger.

Liste des 7 œuvres classées le 7 juillet 2020 :
- Crucifixion, Jean-Guillaume Carlier ;
- Apamè usurpe la couronne du roi ou Les Quatre Pouvoirs, Hendrick Goltzius ;
- Aigle-lutrin ;
- Pendule squelette de Sarton ;
- Huit fresques, Villa Boscoréale dite « de Publius Fannius Synistor » ;
- Fusil d’infanterie hollandaise perdu sur le champ de bataille de Fontenoy le 11 mai 1745 ;
- Ensemble de 4 objets de Théodore Schwann relatifs aux appareils respiratoires.

jeudi 6 février 2020

A Flémalle, Anne De Gelas et un visage de lignes


A Flémalle (Liège), le Centre wallon d'art contemporain, la
Chataigneraie, s'intéresse au travail de la photographe belge Anne De Gelas en l'invitant à exposer du 15 février au 29 mars 2020. Sous le titre "Intermède", Anne De Gelas propose une étape de son travail en cours intitulé «Un visage de lignes». 



"Un visage de lignes ... l’autoportrait court les années, reflet du temps qui passe, la vie qui creuse des sillons. L’histoire s’inscrit à même la peau, l’autoportrait raconte."commente l'artiste, photographe depuis plus de 30 ans.

"Apparaissent dans le travail les autres, les amis, la famille. Portraits de ceux qui entourent lorsque le corps lâche, que le miroir se fissure. La reconstruction peut se faire dans les yeux des proches aimants. En eux, se retrouver peu à peu. Dans ce moment de fragilité, le désir renaît de porter un regard attentif sur de petites choses, souvenirs et objets du quotidien, des miettes éparpillées dans l’appartement. Les poser, les assembler, les photographier, prendre le temps de la convalescence et ...continuer » explique encore la photographe qui vit et travaille à Bruxelles.

Le travail d'Anne De Gelas, majoritairement photographique, articule aux images des textes et des dessins. Interrogeant le corps, l’absence, la solitude, les meurtrissures du temps et de la maladie, c’est toujours, en creux de l’œuvre, la puissance du désir et des liens que montre Anne De Gelas.

"Mon travail s’étire au fil des jours de manière obsessionnelle autour d’une expérience de vie, la mienne qui pourrait être celle de tant d’autres car sans doute à ce point banale qu’interchangeable. Et pourtant les événements qui la rythment sont ceux qui font battre le cœur, qui bouleversent : l’amour, la naissance, la maternité, la perte, l’avancée en âge, la mort. Parler de l’expérience humaine, moins la documenter que la partager de manière brute et parfois violente. Mon support, principalement le livre dans lequel se mêle photographies, textes, citations et dessins, comme moyen de diffusion à large échelle. Le livre comme objet dont on prend possession, qu’on transporte, qu’on abandonne et reprend. » explique-t-elle encore.



Informations supplémentaires

mercredi 5 février 2020

A Liège, 4e Festival Corps de Textes

Festival Corps de Textes au Théâtre de Liège.

Avec le printemps, revient, au Théâtre de Liège, la quatrième 
édition du Festival Corps de Textes qui se déroulera du mardi 24 
au lundi 30 mars, mettant le Québec à l’honneur. 
Ce festival littéraire emmène son public partout à travers la ville à 
la découverte d’œuvres littéraires étonnantes, dans des lieux
parfois surprenants. 
Des rencontres pour écouter, découvrir des auteurs, nourrir la
curiosité, échanger et honorer la diversité. 
Un évènement grand public dédié aux auteurs et aux textes 
d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs.

samedi 1 février 2020

Nus au Musée de la Boverie

L'agence Tempora et l’agence de communication Movietown ont organisé ce mercredi 29 janvier 2020 la première visite nue ouverte au grand public au musée de La Boverie à Liège. Plus de 300 visiteurs nus ont répondu à l’appel, des associations de naturistes, mais également monsieur et madame tout le monde. Les visiteurs sont venus nombreux de Wallonie et de Flandre mais aussi des quatre coins de la France et des Pays-Bas. « Bluffant, surprenant, émouvant » les réactions des participants fusaient ce mercredi soir dans les couloirs du musée de la Boverie. L’exposition « Hyperréalisme Sculpture, Ceci n’est pas un corps », organisée par l'agence Tempora, est comme l’indique son titre, centrée sur la représentation du corps sous toutes ses formes. L’exposition est ouverte jusqu’au 3 mai 2020

 En collaboration avec la Fédération Belge Naturisme. 

Photo Diana Vos

jeudi 9 mars 2017

En Wallonie, le Festival a vécu... Vivent les Festivals de Wallonie

En 2017, le Festival de Wallonie
devient Les Festivals de Wallonie !


Profitant de l’impulsion d’une nouvelle direction, le Festival de Wallonie a mené au cours de ces derniers mois un vaste chantier relatif à la définition de ses valeurs et objectifs communs.

Les Festivals de Wallonie, ce sont sept festivals membres de cette fédération « vieille » de près de cinquante ans (le Festival de Wallonie a été fondé en 1971 !), répartis sur l’ensemble du territoire de la Wallonie et à Bruxelles.

Aujourd’hui, après près de 50 ans d’existence, le Festival de Wallonie souhaite se repositionner quant à ses valeurs et ses objectifs. Quels types de programmation aborder ? Pour quels publics ? Avec quels outils ? Les sept festivals se sont aussi interrogés sur leurs envies communes, leur notion du vivre et du travailler ensemble et sur leurs motivations à poursuivre dans cette voie. A l’issue de ces quelques mois de réflexion, l’idée d’une redéfinition complète de l’identité de la fédération se dégage…

En 2017, le Festival de Wallonie prend un « S » et devient Les Festivals de Wallonie !

Sous cette bannière, sept festivals différents (Festival Musiq3, Festival Musical de Namur, Royal Juillet Musical de Saint-Hubert, Festival de Stavelot, Festival Musical du Hainaut, Festival Musical du Brabant Wallon et Les Nuits de Septembre / Liège) se regroupent et oeuvrent « de concert » à une plus grande accessibilité de la musique (essentiellement classique) à tous, jeunes et moins jeunes, mélomanes avertis ou non, musiciens, curieux, amateurs (au sens étymologique du terme)…

Cette nouvelle appellation a pour objectif premier de faciliter la compréhension auprès du public d’un projet ambitieux, dont les multiples visages constituent autant de richesses. Les Festivals de Wallonie s’affirment comme une association de producteurs et de diffuseurs de musique classique qui, chacun avec ses particularités, contribuent au développement d’un projet global aux enjeux communs et partagés. Les Festivals de Wallonie, c’est un peu comme une chatoyante boule à facettes dont chacune des sept entités qui la composent contribue au rayonnement et renforcent son éclat, chacune avec ses spécificités.

Ce changement de nom est un premier pas vers l’assise d’un label fort, immédiatement appréhendable et reconnaissable tant à l’échelle régionale que nationale voire internationale.

Les Festivals de Wallonie, c’est un projet de diffusion, mais aussi de production, de médiation et de soutien aux jeunes musiciens et ensembles qui se donne pour enjeu de se faire connaître et apprécier bien au-delà de nos frontières.

En parallèle à ce changement de dénomination, une révision de l’identité visuelle et graphique de la fédération a été entreprise, laquelle verra progressivement ses applications au sein des différents festivals membres.

Nouvelle direction, nouveau projet, nouveau nom… 2017 sera incontestablement une année de profonds bouleversements pour les Festivals de Wallonie !


Pour information

mercredi 30 novembre 2016

A Bruxelles et en Wallonie, le jour le plus court...

Le mercredi 21 décembre 2016, la troisième édition du JOUR LE PLUS COURT, la fête populaire et participative mettant à l’honneur le court métrage, se tiendra dans plus de 27 lieux culturels au sein de dix villes en Wallonie et à Bruxelles. Une grande première : le parrain de l’opération, Bouli Lanners, proposera deux programmes clés en main avec ses « courts » préférés.

Initié en France il y a six ans pour inviter le public à (re)découvrir le court métrage, LE JOUR LE PLUS COURT en est à sa troisième édition belge, coordonnée par le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette année, 27 opérateurs culturels participent à l’événement, répartis sur 10 villes de la Fédération Wallonie Bruxelles :  Ath, Bruxelles, Floreffe, Huy, Liège, Malmedy, Mons, Namur, Quaregnon et Tournai.

Pour la première fois, LE JOUR LE PLUS COURT se dote d’un parrain. L’acteur et réalisateur belge Bouli Lanners propose aux opérateurs participants deux programmes « Choix du parrain », composés respectivement d’un de ses propres courts métrages, si caractéristiques de sa belgitude et de son humour noir, ainsi que d’une sélection de films de réalisateurs qui l’ont marqué ou inspiré.

Dans le premier « choix du parrain », on trouvera Dimanches de Valéry Rosier (2011, 16’), En attendant le dégel de Sarah Hirtt (2012, 19’50’'), Rien d’insoluble de Xavier Seron (2005, 5’) et Travellinckx de Bouli Lanners (1999, 17’). Le second est composé de È pericoloso sporgersi de Jaco Van Dormael (1984, 12’), J’adore le cinéma de Vincent Lannoo (2007, 14’) et Muno de Bouli Lanners (2001, 21’). En bref, LE JOUR LE PLUS COURT est une belle occasion (l’occasion rêvée ?) pour (re)découvrir l’univers de Bouli Lanners.

Toujours le 21 décembre, la RTBF programmera une spéciale Nuit du court métrage sur la Trois et BeTV proposera un ensemble de courts métrages belges en seconde partie de soirée.




LE JOUR LE PLUS COURT est une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles coordonnée par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel en partenariat avec les partenaires institutionnels et techniques suivants : la RTBF, BeTV, Artes powered by SABAM, la SACD, la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le RACC, UniversCiné et la Quadrature du Cercle.

vendredi 18 novembre 2016

A Namur, Prométhéa remet ses Caius



Ce 17 novembre, PROMETHEA a décerné les Prix Caïus 2016 aux Abattoirs de Bomel à Namur, ancien lieu industriel restauré et réhabilité lors d’une soirée festive et haute en couleurs à l’occasion du dixième anniversaire de son implantation en Wallonie.

Après une édition anniversaire (30 ans de l’asbl Prométhéa en 2015), les entreprises mécènes ayant réalisé une action de mécénat entre le 1/10/2014 et le 30/09/2016 pouvaient concourir et tenter de remporter un ou plusieurs des 4 prix Caïus mis en jeu. Le jury, constitué sur base volontaire par les représentants des entreprises membres et des partenaires culturels associés de Prométhéa, a rendu son verdict.

CAIUS de PME mécène
UFUND pour son soutien à Cinema for all

Le Jury a apprécié :
  • Une reproductivité et une pérennité admirable de l’action
  • Pas ou très peu de retombées pour l’entreprise
  • Touche un large panel de personnes et surtout une partie de la population affaiblie, leur octroyant alors un accès au bien être à travers un accès la culture
  • Mécénat de compétence qui témoigne d’un grand investissement puisque l’entreprise s’occupe jusqu’à la programmation.
CAIUS de la GRANDE ENTREPRISE mécène La COOPERATIVE CERA pour son soutien à l’asbl Moos et son projet "Public à l’œuvre"
Le Jury a apprécié :
  • La cohérence entre l’ADN de Cera (une coopérative engagée socialement) etle projet
  • Le suivi du projet sur le long terme et dans sa dimension nationale
  • La dimension ‘culture pour tous’ et participative du projet
  • La prise de risque au commencement du projet : il n’y avait pas de garantie que celui-ci fonctionne de manière optimale.
CAIUS du mécénat en WALLONIE
VALENS pour son soutien aux productions culturelles de Del Diffusion à l’Abbaye de Villers-la-Ville

Le Jury a apprécié :
  • Partenariat d’une longévité exceptionelle : 30 ans !
  • Cohérence du choix de l’entreprise qui a participé à la restauration de l’Abbaye
  • Partenariat essentiel pour les spectacles
CAIUS du mécénat à BRUXELLES
EUBELIUS pour son soutien à la Compagnie Artara

Le Jury a apprécié :
  • Une discipline (le théâtre) qui n’est pas la plus évidente à soutenir pour une entreprise
  • Un développement cohérent au sein d’une politique de RSE active
  • L’implication du personnel dans le partenariat, à différent niveaux
  • Un soutien à un moment clé pour la compagnie Artara, ses débuts
Le public a également eu l’occasion de voter pour élire une entreprise lauréate.
Quelques 1632 votes et le lauréat des prix du public est : DURAVIT.

mercredi 26 octobre 2016

A Bruxelles et en Wallonie, le prix Caius récompense le mécénat


Attentive à encourager le mécénat, Prométhéa organise chaque année le concours des Caïus. Ce concours récompense des entreprises mécènes qui se distinguent par leur créativité, leur dynamisme ou leur originalité dans leur contribution au développement culturel et patrimonial.

Le prix Caïus remis aux entreprises lauréates est une œuvre d’art commandée par Prométhéa à un artiste. En 2016, il s’agit de l’artiste Jean Lain. Depuis 1989, près de 500 entreprises et projets culturel ou patrimonial ont été mis à l’honneur.

Après une édition anniversaire (30 ans de l’ASBL Prométhéa en 2015), les entreprises mécènes ayant réalisé une action de mécénat entre le 1er octobre 2014 et le 30 septembre 2016 pouvaient concourir et tenter de remporter un des prix Caïus 2016 suivants :
Caius de la PME, Caius de la Grande Entreprise, Caius du mécénat à Bruxelles ou Caius du mécénat en Wallonie.


Les candidats 2016 sont :


AKZONboel et A&G Architecture qui soutiennent la Maison Van Gogh.
Bcoh et Artoos NV qui soutiennent le MiMA.
BNP Paribas Fortis qui soutient le FiFF.
Bureau d'Etude Greisch qui soutient l'installation monumentale de l'artiste Robin Vokaer.
- La Coopérative Cera qui soutient l'ASBL Moos et son projet "Public à l'oeuvre".
Duravit BeLux qui soutient le Musée L.
Ethias qui soutient les projets Trictos Urbains et Parcours Papiers.
- Eubelius qui soutient Fabrice Murgia et la Companie Artara.
- Febelcem qui soutient les conférences d'A+ Architecture.
Koeckelberg qui soutient le photographe Xavier Schlögel.
UFund qui soutient le projet Cinema for All.
Valens qui soutient Del Diffusion.
VGA Immobilier qui soutient la Maison Jamaer.

Le jury constitué sur base volontaire par les représentants des entreprises membres et des partenaires culturels associés de Prométhéa rendra son verdict la soirée du 17 novembre 2016 lors de la remise des prix aux Abattoirs de Bomel à Namur.
Le public a également l’occasion de marquer sa préférence et votera pour son entreprise mécène favorite jusqu’au 16 novembre minuit.



Mécénat d'entreprise

PROMÉTHÉA ASBL 
Prométhéa asbl a pour but de contribuer, par le biais de la promotion du mécénat d’entreprise, à la diffusion et la mise en valeur des arts et du patrimoine en Fédération 
Wallonie-Bruxelles, en Région wallonne et en Région de Bruxelles-Capitale ainsi qu’au rayonnement, par ce même biais, des initiatives portées par des institutions culturelles ou gestionnaires de biens classés.

Créée le 22 août 1985 de la volonté commune de la Communauté française et des secteurs culturel et économique, Prométhéa est la principale référence en matière de mécénat en Belgique.