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jeudi 15 septembre 2022

Daniel Buren va transformer Liège-Guillemins en oeuvre monumentale

  Daniel Buren s'offre la gare de Liège-Guillemins

pour créer une oeuvre temporaire

Photo Jean-Luc Deru

À l’initiative du Groupe Uhoda, en collaboration avec la SNCB et avec le soutien de partenaires publics et privés, la gare de Liège-Guillemins (Belgique) sera le support d’une œuvre monumentale et temporaire signée Daniel Buren. 

Conçue en parfait dialogue avec l’architecture de Santiago Calatrava, l’œuvre se déploiera sur l’ensemble de la voûte de l’édifice à travers un jeu de couleurs, de contrastes, de projections et de reflets. 

Cette installation magistrale sera sans cesse mouvante selon la lumière du jour, les heures et les saisons. Avec ce geste, l’artiste métamorphose la gare, la repotentialise et invite le public à renouveler son regard sur l’architecture, sur les possibilités poétiques du quotidien, à la découverte de l’inattendu… 

Photo Ulf Dahl
 

L’œuvre sera inaugurée par Stéphan Uhoda, la SNCB et ses partenaires le 15 octobre 2022 en présence de Daniel Buren. 

Elle sera visible jusqu’au 15 octobre 2023.

mercredi 6 juillet 2022

A Bruxelles, le Palais du Coudenberg s'offre à Sabrina Montiel-Soto


 CURIOSA

Charles Quint, Dürer et le trésor des Aztèques

 
Jusqu'au 2 octobre, le Palais du Coudenberg à Bruxelles propose, en collaboration avec Urban, l’exposition "CURIOSA - Charles Quint, Dürer et le trésor des Aztèques". Cette exposition offre une approche inédite : mettre en scène au cœur des vestiges de l’ancien palais de Bruxelles, des contenus scientifiques et historiques tout en y intégrant l’interprétation contemporaine de la notion de curiosa vue par l’artiste Sabrina Montiel-Soto.


Il y a près de 500 ans, le Palais du Coudenberg était le théâtre d’un évènement singulier. De passage à Bruxelles, Albrecht Dürer (1471-1528), le célèbre peintre et graveur de Nuremberg y a admiré des objets aztèques envoyés à Charles Quint par le conquistador Hernán Cortés. A l’époque, ces choses curieuses et étranges sont désignées par le terme curiosa.

Raviver la mémoire des lieux, jeter des ponts entre l’histoire culturelle et l’histoire du territoire, tels sont les objectifs de l’exposition. Les installations de Sabrina Montiel-Soto ajoutent une composante sensorielle à l’exploration de cette connexion entre le passé et le présent.

Présentation de l’exposition

L’exposition s’attache à contextualiser le parcours de ces objets dépêchés depuis un ailleurs que l’on ne situe pas encore avec précision à l’époque. Elle rend compte de leur perception par les occidentaux alors que ni leur usage ni leur valeur sacrée ne sont pleinement compris. Aucune pièce de ce trésor n’a subsisté.

L’exposition propose de suivre pas à pas trois itinéraires, celui de Charles Quint, de Dürer et celui du trésor, pour s’immerger progressivement au cœur d’une année déterminante à échelle de l’histoire européenne et mondiale, à un moment où les dimensions du monde et sa compréhension n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui.

En écho au récit historique, les installations artistiques de Sabrina Montiel-Soto réinterprètent “l’étrange” et “l’ailleurs”. Palliant en quelque sorte à la présence du trésor original, dont les pièces sont perdues. Les curiosa que l’artiste nous propose dans un registre contemporain, sont inspirées à la fois par l’univers de Dürer, par l’apparat de Charles Quint et par l’imaginaire des cultures préhispaniques. Subtiles combinaisons de toutes sortes d’artefacts, ces objets curieux invitent à la rêverie, à la réflexion et encore, à une mise en perspective des récits.



Les créations de Sabrina Montiel-Soto proposent une confrontation d’images, d’univers, de matières et jouent sur les glissements de sens pour réveiller notre imaginaire.

Aériennes et légères, ces installations habitent les lieux avec discrétion mais toujours dans l’idée de créer un dialogue avec les textes et l’iconographie présentés dans chaque section.
 
Cette exposition est organisée par Urban et le Palais du Coudenberg avec la collaboration des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ; elle s’inscrit dans le sillage d’une triple commémoration : le voyage de Dürer aux Pays-Bas, la conquête du Mexique et le sacre de Charles Quint comme Empereur du Saint Empire romain germanique à Aix-La-Chapelle.

Informations pratiques 

mercredi 21 octobre 2020

Mons et le BAM accueillent une figure importante de l'art du 20e siècle : Roy Lichtenstein

I Love Liberty, 1982.  Collection Lex Harding  © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020


Après avoir mis à l’honneur de grands noms comme Keith Haring, Andy Warhol ou Niki de Saint-Phalle, le BAM accueille, du 31 octobre 2020 au 7 février 2021, l’une des plus importantes figures de l’art du 20e siècle : Roy Lichtenstein, maître du pop art américain. Depuis près de 10 ans, le musée poursuit ainsi une politique d’expositions qui se veut à la fois populaire et très engagée dans des thématiques de la société actuelle.

 
À travers une centaine d’œuvres (estampes, sculptures, tapisseries, bannières…) présentées en un parcours rétrospectif lié aux thématiques chères à l’artiste (objets, figures féminines, bande dessinée), le public est invité à découvrir une variété de techniques absolument surprenante. Lichtenstein cherche en permanence de nouveaux supports – l’émail, la céramique, le plexiglas, le Rowlux. Avide d’expérimentations, il ira jusqu’à mélanger techniques et matériaux dans une même œuvre.

Reverie, 1965.

Collection Lex Harding © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020

Pour la toute première fois en Belgique, cette exposition exceptionnelle révèle, à travers un étroit dialogue entre les multiples recherches autour des procédés de reproduction mécanique et les thématiques chères à Roy Lichtenstein, comment des éléments de cultures diverses se rejoignent dans son travail pour être traités avec la touche pop caractéristique de son langage personnel. Reconnaissable au premier coup d’œil, son art a attiré et influencé des générations de créateurs, de la peinture à la publicité en passant par la photographie, le design et la mode.
 
Véritable réflexion sur la société de consommation, le questionnement de Lichtenstein sur la reproductibilité mécanique des œuvres d'art, dont il a peut-être été l’interprète le plus sophistiqué, l’amène à s’inspirer de la publicité et de ses productions industrielles. Il s’intéresse ainsi à ce qui serait normalement considéré comme les pires aspects de l’art commercial, créant par exemple des peintures à l’apparence froide et unifiée, allusion humoristique à la société de consommation et à la grande distribution.

Le BAM a ici fait appel à Gianni Mercurio, spécialiste de l’œuvre de Lichtenstein depuis plus de vingt ans. Précédemment commissaire de l'exposition « Roy Lichtenstein. Meditations on Art » à Milan, Fondation La Triennale (2010), il a également organisé des expositions muséales sur Andy Warhol, Keith Haring, Jean-Michel Basquiat, George Segal, Tony Oursler, David LaChapelle ou encore Anish Kapoor.

 

Crying Girl, 1963. © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020

 

Cette exposition contribue à confirmer le statut du BAM en tant qu’acteur actif et engagé dans le questionnement des stéréotypes les plus populaires de la société actuelle. Les collections du musée contiennent nombre d’artistes qui s’inscrivent précisément sur la ligne de fracture entre modernité et postmodernité, culture et contre-culture. Elles révèlent toutes les nuances d’une période – les années 60 – qui a vu s’établir sur la scène artistique mondiale un art soit populaire soit engagé, totalement connecté à la société. 
 
Avec le soutien des fonds FEDER, de prestigieux musées, d’institutions et de collections privées, dont notamment la Roy Lichtenstein Foundation ou la Sonnabend Foundation.

Les informations pratiques se trouvent ici 

mardi 3 mars 2020

Eliane Reyes et Gaetane Prouvost : un cd en hommage à l'école franco-belge de violon

Dans leur nouveau disque, la violoniste Gaëtane Prouvost et la pianiste Eliane Reyes rendent hommage à l’école franco-belge de violon. 

 

Dans la lignée de la célèbre Sonate de Franck, la Sonate de Vincent d’Indy est associée à celle, méconnue, de son disciple, le belge Albert Dupuis : une révélation, enregistrée ici en première mondiale ainsi qu’un Andante de jeunesse de d’Indy, joint à une superbe pièce d’Ermend Bonnal.

samedi 8 février 2020

L'ensemble belge Bradamante propose des "Concerti a quattro"


L’ensemble belge Bradamante propose, pour cet enregistrement pour le label « Muso », des « Concerti a quattro » pour flûte à bec, hautbois, violoncelle et clavecin. 

Ainsi, offre-t-il un tour d’horizon original et des plus intéressants avec des œuvres de compositeurs issus de pays différents « mais s’inscrivant dans la même logique, celle de mettre en valeur chaque instrument séparément, en s’éloignant de la sonate en trio pour se rapprocher du concerto « a molti stromenti », mis à l’honneur notamment par Vivaldi et Telemann » souligne l’ensemble musical.

Le parcours commence en Italie avec Arcangelo Corelli qui a considérablement développé la forme musicale du concerto grosso, celle-ci ayant eu une influence majeure sur toute la musique européenne du XVIIIème siècle. Un de ces concertos, le Concerto fatto per la notte di Natale a bénéficié d’un grand succès et est devenu un grand classique du répertoire de Noël.
Le voyage se poursuit avec des compositeurs français et germanique. Tout d’abord la Chaconne en trio de Jacques Morel, élève de Marin Marais, qui rejoint par son mode d’écriture les concertos en dialogue de ce programme, et met en valeur le registre aigu du trop rare violoncelle à 5 cordes.
Suit le Concerto a quattro de Haendel, découvert en 1931 en Bavière, et dont la paternité a récemment été remise en question car elle semble devoir être attribuée à Telemann.
On retourne ensuite en France avec le remarquable Concert de chambre de Jean-Joseph Mouret, Provençal exilé à Paris, et surtout connu pour ses musiques de scènes (tragédies lyriques et ballets héroïques).
Enfin, le répertoire nous ramène en Italie avec le Concerto RV 103 d’Antonio Vivaldi, qui met à l’honneur la flûte à bec chantante dans les parties solistes tandis que le hautbois oscille entre les rôles de ripieno et d’interlocuteur dans les parties de dialogue.
L’Ensemble Bradamante, par le choix des œuvres proposées et l’orchestration de nombre de celles-ci, poursuit une démarche de découverte et offre à ses auditeurs un bouquet de pièces de musique de chambre aux caractères divers et intenses.
L’Ensemble Bradamante tel qu’actuellement composé existe depuis l’édition 2006 du concours Axion Classics. L’ensemble y remporte alors un premier prix de musique de chambre. 
Des musiciennes cosmopolites constituent l’Ensemble Bradamante, formées en Belgique, Espagne, Suisse, Allemagne, Suède pour les musiques médiévale, baroque, romantique, classique, contemporaine et traditionnelle : Rachel Heymans (flûte à bec & hautbois baroque),  Anne-Catherine Gosselé (flûte à bec), Leonor Palazzo (violoncelle à cinq cordes) et  Paule Van den Driessche (clavecin).

mardi 19 janvier 2016

BJ Scott et les grandes voix du blues-jazz

Le nouveau projet musical de BJ Scott


 Une évocation des plus belles voix du blues-jazz

A l’occasion des 100 ans de la naissance de Billie Holiday, 
 B.J Scott réalise un vieux rêve et rend hommage à cette icône
& aux grandes chanteuses blues-jazz qu’elle a influencées (Nina Simone, Dinah Washington)


BJ nous donne par sa voix et sa personnalité exceptionnelles, l’occasion de découvrir ou redécouvrir des grands standards ainsi que des perles cachées d’une époque trop souvent oubliée.
Coach emblématique de " The Voice Belgique ", BJ a rencontré, ces 5 dernières années, de très jeunes chanteuses douées et passionnées par cette musique. Avec elles, elle réalise aujourd’hui la connexion entre les émotions musicales de son enfance et la jeune génération.

 Carmen, sa finaliste de l’année de 2015 est sa première invitée dans Satin Dolls.


Par la chaleur de sa voix et la simplicité de ses interprétations (qui rappelle parfois Julie London), elle incarne cette musique qui n’a plus d’âge ni de frontières apportant toute sa saveur et sa fraîcheur au spectacle.
La complicité vocale de ces deux artistes procure des frissons et les arrangements musicaux épurés nous rapproche de l’esprit de ces grandes dames qui on rendu ce style légendaire.

Avec son humour et son charisme naturels, en maîtresse de cérémonie B.J. Scott nous fait revivre avec Satin Dolls une époque de sensualité musicale emplie d’émotions pures.

à écouter ici

samedi 1 août 2015

Concours de guitare Nicolas Alfonso

En avril dernier, dans le cadre du festival "Brussels International Guitar", créé par le guitariste Hugues Navez, un concours de guitare dédié à Nicolas Alfonso s'est déroulé.
Organisé pour la quatrième fois, alternativement national et international, ce concours était consacré, pour cette édition 2015, aux élèves fréquentant une académie belge.

Sous la présidence de Hugues Navez, le jury, composé de Ilse Alfonso, Annie Cattelain, Camille Plá, Isabelle Presti, Geert Claessens, Jan Depreter, Julien Siguré et Frédéric Zigante, a distingué trois lauréats pour cette compétition 2015.

Le 1er Prix « Nicolas Alfonso » est donc attribué à Simon de Marneffe, Stan Geudens et Boën Ni.

mardi 9 juin 2015

Jeux de miroirs au BAL de Liège

 100 chefs d'oeuvres des musées de Tournai et de Liège

 Du 26 juin au 13 septembre, le Musée des Beaux-Arts de Liège reçoit le Musée des Beaux-Arts de Tournai. Une confrontation décoiffante de deux collections comptant de nombreux trésors.

Cent tableaux seront présentés en binômes, réunis par 40 thématiques originales (« Le tribunal de la sottise », Beauté convulsive », « Le corps dévolé »,... ) qui invitent à porter un regard nouveau sur les oeuvres de ces deux grandes collections classiques.

A découvrir : Teniers, Lebrun, Defrance, Courbet, Fantin-Latour, Jordaens, Rigaud, de Braekeleer, Mellery, Stevens, Ingres, Delacroix, Van Gogh, Gauguin, Magritte, Toulouse-Lautrec ... sont quelques-uns des invités à cette rencontre inédite.

L'exposition sera présentée également à Tournai, dans une version différente, à l'automne 2015.

Liège et Tournai, deux villes aux marges de la Belgique méridionale et latine, deux « villes-états » historiques, rebelles, berceaux et sources aussi des deux dynasties qui ont forgé l'identité à la fois latine et germanique de l'Europe: les Mérovingiens donneront la France, les Carolingiens l'Allemagne et la Belgique en est la parfaite synthèse.

Deux villes frontières encore qui tentent de forger l'avenir autour de leur commune vocation transfrontalière : les « eurométropoles » Liège-Aix-Maestricht et Tournai-Lille-Courtrai.

Mais Liège et Tournai, ce sont également deux formidables collections de peinture formées dans des conditions analogues et qui, pour la première fois sans doute dans nos régions et même ailleurs, ont décidé de croiser leurs plus beaux chefs d'oeuvre anciens et modernes et de les présenter en un passionnant « jeu de miroirs » qui leur donne sens au regard de l'histoire et de l'humanité universelles.

(photo : Napoleon-bonaparte-premier-consul-12-juillet-1804-c-ingres-jean-auguste-dominique-c-ville-de-liege-bal-)

Jazz et folk en juillet à Bruxelles

BROSELLA Folk & Jazz

 
Ces 11 et 12 juillet 2015, 39e édition du festival bruxellois "Brosella Folk et Jazz". Une fois encore, accueilli par le Théâtre de Verdure, voisin de l'Atomium.
 
11 juillet 2015  Folk
Lolomis 15:00 Theatre Stage
April Verch Band 16:25 Palm Hop Select Stage
Zefiro Torna & Frank Vaganée Trio 17:35 Theatre Stage
Quentin Dujardin Trio & Ialma 18:45 Palm Hop Select Stage
S.A.R.S. 20:00 Theatre Stage
Martha Tilston 21:15 Palm Hop Select Stage
Afenginn 22:30 Theatre Stage

12 juillet 2015 Jazz
JM Jazz World Orchestra 15:00 Theatre Stage
Antoine Pierre Urbex 16:25 Palm Hop Select Stage
Guillaume Perret & The Electric Epic 17:35 Theatre Stage
Dries Laheye presents Kan-Kan 18:45 Palm Hop Select Stage
Ulf Wakenius Quartet 20:00 Theatre Stage
Juan García-Herreros ‘Snow Owl’ 21:15 Palm Hop Select Stage
Frank Deruytter’s OTO-Machine 22:30 Theatre Stage

vendredi 27 février 2015

Bruxelles a le blues

20 artistes de 20 pays pour un grand festival de blues...

Après Berlin, Toulouse et Riga... Bruxelles a été choisie par l’European Blues Union pour accueillir le cinquième Challenge Européen du Blues. Rendez-vous à la mi-mars...



mardi 2 décembre 2014

Artistes belges à la biennale d'art de Venise

56e exposition internationale d'art de la Biennale de Venise
du 9 mai au 22 novembre 2015


PERSONNE ET LES AUTRES
Vincent Meessen et artistes invités



Le pavillon belge de la 56ème Biennale de Venise exposera le travail de l'artiste belge Vincent Meessen, ainsi que celui de plusieurs artistes étrangers invités. Le titre de l'exposition, Personne et les autres, est emprunté à une pièce, aujourd'hui perdue, d'André Frankin, critique d'art belge, membre des Internationales lettriste et situationniste. Cette exposition prend pour point de départ l'histoire du pavillon belge et le contexte international de la Biennale (tous deux issus des expositions coloniales et internationales). Le pavillon belge fut le premier pavillon étranger construit dans les Giardini de Venise, sous le règne du roi Léopold II. Le travail et les recherches artistiques de Vincent Meessen n'ont cessé d'explorer l'histoire et les prolongements de la modernité coloniale.
Le projet de l'artiste, choisi pour représenter la Belgique à la Biennale, délaisse la forme traditionnelle de l'exposition solo et s'ouvre à de multiples voix et postures. Travaillant en étroite collaboration, Vincent Meessen et Katerina Gregos, curatrice installée à Bruxelles, ont conçu une exposition thématique et invité une douzaine d'artistes étrangers. En rassemblant des artistes originaires des Amériques, d'Afrique, d'Asie et d'Europe et dont la pratique se nourrit de travaux de recherches, Personne et les autres remet en question la notion classique de représentation nationale à la Biennale de Venise. Cette exposition vise à sonder l'héritage de l'Internationalisme, une "conspiration des égaux" qui fut tout a la fois projet de lute, de collaboration, et d'émancipation qui proposait de faire de la modernité une projet égalitairement partagé par tous.
Personne et les autres recuse ainsi la conception eurocentrique de la modernité en révélant un héritage avant-gardiste marquée par un pollinisation artistique et intellectuelle croisée entre l'Europe et l'Afrique. Cette exposition révèle des micro-histoires passées sous silence et acte l'importance capitale d'une série de formes intellectuelles et culturelles hybrides apparues suite aux échanges coloniaux.
Une nouvelle oeuvre de Vincent Meessen, filmée à Kinshasa, est au coeur même du concept de l'exposition. Elle aborde la participation largement méconnue d'intellectuels congolais à l'ultime avant-garde internationale de la modernité : l'Internationale situationniste, dont la dernière conférence eut lieu à Venise en 1969. L'histoire coloniale de la Belgique et son rôle stratégique dans l'Internationale situationniste - à travers des personnalités comme Raoul Vaneigem - sont essentiels pour comprendre les avant-gardes artistiques et politiques de l'Europe du vingtième siècle. Explorant cette dimension de l'Internationale situationniste, le travail de Meessen révèle certains épisodes secrets des histoires entremêlées de l'art, de la musique populaire et de l'activisme.
Prenant acte des conséquences culturelles de l'histoire coloniale, cette exposition met au jour certains dialogues artistiques et intellectuels engages depuis l'époque colonial, jusqu'à la post-indépendance en passant par les lutes de libération nationale. Par ce travail d'actualisation, Personne et les autres interroge l'impact concret de la modernité colonial dans la fabrique de nos subjectivités contemporaines.
Parmi les artistes invités figurent :
Mathieu K. Abonnenc (1977, Guyane française, vit et travaille à Metz)
Sammy Baloji (1978, République Démocratique du Congo, vit et travaille à Lubumbashi et à Bruxelles)
James Beckett (1977, Zimbabwe, vit et travaille à Amsterdam)
Elisabetta Benassi (1966, Italie, vit et travaille à Rome)
Patrick Bernier et Olive Martin (1971, France, 1972, Belgique, vivent et travaillent à Nantes)
Tamar Guimarães et Kasper Akhøj (1967, Brésil, 1976, Danemark, vivent et travaillent à Copenhague)
Maryam Jafri (1972, Pakistan, vit et travaille à Copenhague et à New York)
Adam Pendleton (1984, États-Unis, vit et travaille à New York)

jeudi 13 novembre 2014

La 21ième édition du Festival de jazz Djangofolllies 2015 se tiendra du 15 au 31 janvier 2015.
 
 

Des artistes tels que Romane, Pierre en Richard Manetti (FR), la famille Limberger (NL), Lollo Meier (NL), Giacomo Smith (USA), De Cauter Quartet (BE), The Belgian Gypsy Swing Five (BE), Hot Club d’Europe (FI, NL), Jokke Schreurs (BE), La Femme Belge (BE) ou encore Alexandre Cavaliere (BE) se partageront 27 scènes réparties dans tout le pays, afin de célébrer la mémoire du célébrissime guitariste manouche Django Reinhardt.

mercredi 12 novembre 2014

Liège : Daniel Weissmann directeur général de l'OPRL

Le Conseil d’administration de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège a décidé, ce lundi 10 novembre 2014, de nommer Daniel Weissmann au poste de Directeur général de l’OPRL.

 
 
Au terme d’une procédure de deux mois, et après l’audition de cinq candidats, le choix du Conseil d’administration, présidé par Jean Pierre Hupkens (Echevin de la Culture de la Ville de Liège), s’est porté sur Daniel Weissmann, Français, 58 ans, actuel Directeur général et artistique de l’Orchestre Dijon Bourgogne et violoniste de formation. Daniel Weissmann s’est distingué par ses compétences de gestion administrative et financière, des orientations artistiques en accord avec l’identité de l’OPRL et un souci de continuer à développer la qualité et la notoriété de l’Orchestre.

Daniel Weissmann prendra ses fonctions en janvier 2015. Il s’engage pour un contrat à durée indéterminée et exclusif de toute autre activité. En outre, il souhaite s’installer à Liège et s’intégrer pleinement dans la vie de la ville et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (dont l’OPRL est la seule formation symphonique).

 

 
Comme Directeur général de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Daniel Weissmann souhaite travailler, avec les équipes musicales et administratives, à l’évolution du répertoire et des partenaires de l’OPRL, et notamment s’orienter « vers un retour plus lisible des grandes œuvres qui ont forgé les orchestres depuis plus de deux siècles », en incluant la spécificité franco-belge propre à l’OPRL mais sans qu’elle « constitue un frein à l’inscription plus affirmée de l’OPRL dans la famille des grandes formations européennes ». 

 En outre, Daniel Weissmann souhaite explorer plus avant les nouvelles formes de concerts et ouvrir de nouveaux territoires à l’OPRL, dans sa présence internationale mais aussi dans sa région et sa cité, par la recherche de nouveaux publics et sa forte présence dans le quotidien de toutes les générations.

 Daniel Weissmann

Ses références

Titulaire du certificat de formation sécurité des spectacles entrepreneur de spectacles vivants du 09/03/2010.
Licence d'économie appliquée gestion à l'Université de Nanterre et Paris Dauphine.

Etudes de violon et de musique de chambre à l’Ecole Normale de musique de Paris et au Conservatoire Royal de Bruxelles.

Son parcours

Ø Directeur général de l’Orchestre Dijon Bourgogne depuis septembre 2009

Créé en 2009, l’ODB est né de la fusion des orchestres de l’Opéra et de la Camerata de Bourgogne. L’Orchestre (45 musiciens, ensemble à géométrie variable) est aujourd’hui un outil régional de haut niveau au service d’une partie de la politique lyrique de l’Opéra Dijon, mais aussi symphonique à travers un projet régional ambitieux tout en accentuant l’action culturelle en direction des publics éloignés de la musique orchestrale.

L’orchestre gère un « orchestre des quartiers » permettant toute l’année d’initier de jeunes enfants à la musique à travers des ateliers instrumentaux. En 2013, Daniel Weissmann a nommé le jeune chef hongrois Gergely Madaras au poste de directeur musical de l’ODB. (www.orchestredijonbourgogne.fr)


Ø Conseiller artistique de l’opéra-Dijon (Grand Théâtre et Auditorium) de 2006 à 2010 L’Auditorium de Dijon (1500 places) et le Grand Théâtre (700 places) reçoivent de nombreux orchestres et solistes internationaux (Berliner Philarmoniker, Concertgebouw Amsterdam, London Symphony orchestra, NDR orchester, Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Anima Eternae, Dissonances…), pour un public de plus de 80.000 spectateurs annuels. L’opéra est aussi un lieu de résidence et de création reconnu en Europe pour de grands orchestres et solistes internationaux.

 

Ø Depuis 2008, Secrétaire général du Festival « Musique et vin au Clos Vougeot »

A la demande du festival, Daniel Weissmann a créé une opération de mécénat international : création d’un Fonds instrumental, dotations de bourses annuelles à de jeunes solistes, etc.

 

Ø Directeur général et artistique de l’Orchestre Chalon Bourgogne (1988-2003) (directeur musical : Philippe Cambreling)

Choix des solistes et chefs invités (Roland Ayrabedian, Patrick Ayrton, Emmanuel Krivine, Pascal Verrot, Michel Dalberto, Isabelle Faust, Patrice Fontanarosa, Bruno-Leonardo Gelber, Laurent Korcia, Jean-Claude Pennetier…), créations et diffusions (disque Jolivet chez Accord-Musidisc, concerts, créations de Michèle Reverdy, Pascal Dusapin, etc.), coproductions lyriques.

 

Ø Directeur général, concepteur et créateur du projet et de Mosaïques - Centre de création et de diffusion musicales (1999-2009)

Cette structure a géré depuis sa création en 1999, l’activité globale de création, de production et de diffusion des concerts invités et de l’activité de création et de diffusion du Grand Chalon, ainsi que le département « Musiques Actuelles amplifiées ». Nombreux spectacles musicaux en création.

 Mais aussi

 De 1999 à 2002 : Délégué général de la Fondation Dokhan, Partenaire principal du Centre de musique baroque de Versailles et de l’Automne musical du château de Versailles.
De 2002 à 2010 : Expert musique auprès de la commission des affaires culturelles de Bourgogne pour la musique (DRAC – Ministère de la Culture et de la Communication).
De 1992 à 1998 : Chargé de production auprès du violoniste Patrice Fontanarosa (disques, tournées).
En 1994 : Chargé de mission par le bureau de concerts Valmalète auprès de la chambre syndicale des agents de concert pour une mission sur les orchestres européens (France, Espagne, Allemagne, Angleterre).
En 1991 : Chargé de mission auprès de la commission responsable du cahier des charges de la construction d’un bâtiment musical incluant un Conservatoire et une salle de concert à Chalon sur Saône.

Peintures belge et lettone à Liège

EXPOSITION 
 IMPRESSIONS ET PARALLELES
La peinture belge et lettone
des Musées des Beaux-Arts
de Lettonie et de Liège
 
Le BAL- Musée des Beaux-Arts de Liège accueillera, du ...20 novembre 2014 au 1er février 2015, une des plus vastes collections d'art belge conservées en-dehors de son territoire, au Musée national des Beaux-Arts de Lettonie (LNMM). Des tableaux d'artistes belges et lettons de la 1ère moitié du XXe siècle, tout à fait inédits pour le public belge, entrent en dialogue avec des oeuvres issues des collections liégeoises.
L'origine de cette exposition remonte à une étude récente analysant certaines idées préconçues concernant l'influence de la mode belge" dans l'art letton pendant l'entre-deux-guerres. Des liens artistiques étroits entre la Belgique et la Lettonie débutent en effet dans les années 1920, lorsque des artistes lettons viennent se former dans les Académies de Bruxelles et d'Anvers. Fin 1927, la toute première exposition d'art étranger dans une Lettonie alors récemment devenue indépendante est consacrée aux artistes belges, dont Isidore Opsomer, Louis Buisseret, Albert Servaes, Philibert Cockx, Armand Rassenfosse... auxquels la presse locale réserve un accueil triomphal.
En 1932, une collection d'art belge, rassemblée grâce aux efforts et
à l'enthousiasme de J?nis Lazdi, Ambassadeur letton à Bruxelles, est offerte à la Lettonie. Ces oeuvres sont pour la plupart des dons des artistes eux-mêmes ou de leurs familles. Par la suite, des achats sont venus compléter cet ensemble panoptique de la production artistique belge de la 1ère moitié du XXe siècle. Parmi ces oeuvres, encore jamais montrées en Belgique, on retrouve les signatures de Valerius de Saedeleer, Albert Saverys, Eugène Laermans, Frans Masereel, Marcel Hess, Georges Minne... pour n'en citer que quelques-unes. L'ensemble atteint rapidement le statut de trésor dans les collections du Musée national des Beaux-Arts de Lettonie (LNMM), où il est exposé de manière permanente.
Aujourd'hui, le département belge au sein du LNMM comporte plus de 150 peintures, dessins et sculptures, parmi lesquelles une sélection de 32 oeuvres revient pour la première fois en Belgique, à Liège et à La Louvière. Le BAL présente des oeuvres belges et lettonnes de la collection du LNMM, en dialogue avec des oeuvres représentatives de l'entre-deux-guerres des collections du BAL. Des tableaux d'artistes du groupe Nervia, conservés au LNMM, rejoignent le Musée Ianchelevici de La Louvière, qui élargit le propos de l'exposition avec des oeuvres de neuf artistes contemporains lettons.

Ces expositions sont organisées dans le cadre de la Présidence lettone du Conseil de l'Union Européenne en 2015, de la Ville de Riga en tant que capitale européenne de la Culture 2014 et dans le cadre de l'accord bilatéral entre la Lettonie et Wallonie-Bruxelles. Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.

Intégrées dans le parcours de l'exposition, le dessinateur liégeois Laurent Hanquet nous livre ses impressions récoltées lors de ses fréquents voyages à Riga, sur les traces du patrimoine architectural de la capitale lettone et de ses environs.

mercredi 29 octobre 2014

Couleurs de l'automne

Les couleurs de l'automne
Tel un chant qui s'entonne
L'esprit séduisent
Sans que, vagabond, il ne s'épuise
 
 

mardi 28 octobre 2014

Dans l'automne spadois

Dans l'automne spadois
Colorées, les feuilles s'envolent
Sous le vent, elles caracolent
Pour le plaisir du promeneur des bois