Bienvenue

Bienvenue sur ce modeste blog dédié à l'information artistique et culturelle dont nous avons connaissance.

Nous recevrons avec plaisir toute information concernant un évènement que vous organisez, un livre que vous venez d'écrire, un CD que vous venez d'enregistrer...

Ce blog est géré par un journaliste professionnel.








Affichage des articles dont le libellé est exposition. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est exposition. Afficher tous les articles

vendredi 21 avril 2023

A Liège-Guillemins, le mur dans tous ses états

 

© Europa Expo © G. Bugni  
 

Avec l’exposition «Extra Muros, au-delà des murs», accueillie par Liège-Guillemins, Europa Expo invite le public jusqu'au 1er octobre 2023 à découvrir le mur dans tous ses états à travers des décors immersifs, interactifs et surprenants. De la muraille de Chine, au mur de Berlin en passant par le mur du son, «Extra Muros, au-delà des murs» offre une lecture originale du monde, à travers ses murs emblématiques.


Bénéficiant d’objets et d’œuvres d’art provenant de collections privées ainsi que d’institutions belges et étrangères, notamment le musée du Louvre, Europa Expo signe, une fois de plus, une exposition au statut international qui ne laissera pas indifférent.
 
Pourquoi les murs ? 
 
Alors qu’Europa-Expo consacre d’ordinaire ses expositions à des thématiques davantage historiques, artistiques ou citoyennes, l’exposition « Extra Muros, au-delà des murs » dont Philippe RAXHON, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Liège et romancier, assure le commissariat scientifique, cherche à sortir des sentiers battus, à aller « au-delà » des sujets limités à des évènements ou des personnalités et, pour ce faire, à oser, interpeller et susciter la réflexion !
 
© Filip SLOVAKEI

 
"De fait, depuis toujours et à travers le monde, les murs existent et font partie intégrante de nos sociétés. Cette thématique universelle, intemporelle et polysémique sera pour le visiteur une source d’émotions et de réflexions qui apportera une plus-value pédagogique évidente, notamment à destination du public scolaire, en laissant une trace pérenne à ses visiteurs au travers d’un catalogue permettant d’approfondir et de partager le parcours de la visite en aval. Aborder la question des murs, c’est relever le défi d’une thématique qui laisse la voie ouverte à une grande liberté d’approche. Dès lors, l’exposition entraine le visiteur au cœur de la diversité, de la réalité et de l’imaginaire des murs, dans leur histoire et leur mémoire ; c’est-à-dire la présence du passé qui nourrit nos représentations sur ce sujet.
 
Quelles sont les fonctions des murs ? Qu’est-ce que les murs disent de nous ? Quelles sont les représentations dont ils sont les porteurs ? Comment appréhender leur diversité ? Voilà quatre des questions qui ont dicté l’élaboration de la conception de cette exposition et de l’ouvrage qui l’illustre.
 
En effet, le thème des murs rend plus nécessaire que jamais un accompagnement explicatif intégrant aussi des développements qui n’ont pas été abordés dans le parcours pour des raisons matérielles tant la perspective est vaste et ouverte. De fait, le mot « mur » désigne un objet concret mais est aussi une métaphore à large déclinaison : ils nous protègent et nous enferment, ils nous accueillent et nous rejettent, ils nous dominent et permettent de nous exprimer, ils s’élèvent au-dessus de nous et nous élèvent, ils sont hors de nous et en nous. Alors qui sommes-nous, finalement, au pied de ces murs omniprésents ?
 
Par ailleurs, avec l’objectif de compléter l’immersion, un audioguide est mis à la disposition du visiteur. À l’instar de Carter qui nous accompagnait tout au long de l’exposition Toutankhamon, Hector, personnage fictif issu de la mythologie grecque, est chargé d’une mission : trouver le mur terrestre dont on dit qu’il est « infranchissable ». Dès lors, aux côtés d’Hector, le visiteur devra parcourir différents murs, tantôt de briques, tantôt de plantes, tantôt d’idéaux, à la recherche de celui que l’Homme n’a pas encore réussi à surmonter.
 
On ne peut se passer des murs et pourtant ils posent question. Au travers de cette exposition, donnons-leur la parole et écoutons-les afin de mieux les comprendre et ainsi tenter de nous comprendre nous-même." expliquent les organisateurs de l'évènement liégeois.
 
Un parcours de l'ombre à lumière
 
© Europa Expo © G. Bugni

« Extra Muros, au-delà des murs » aborde la thématique du mur selon trois aspects : les murs qui oppressent et enferment, les murs de mémoire et qui protègent et les murs qui expriment et libèrent. Cette expérience a pour vocation de comprendre les objectifs mais aussi les conséquences de ce type de construction sur les sociétés humaines passées, présentes et le cas échéant futures.
 
Des murs, mais pas seulement de briques
 
Au-delà des murs de pierres ou de briques, les murs sont partout, depuis toujours et même en nous. « Extra Muros, au-delà des murs » met en lumière ces différentes constructions dont nous n’avons pas toujours conscience.

Le point de départ évoque le mur de Planck, frontière entre le monde physique et le monde mathématique. Cette frontière est la limite du temps entre l'avant et l'après Big Bang sous la forme d’une « membrane » enfermée dans le cône d'espace- temps, qui contient tout l'univers bien que de taille encore plus petite que celle d'un atome.
Notre crâne, lui aussi, est un mur que l’homme a tenté de franchir depuis la préhistoire. Au travers d’une magnifique collection d’instruments, d’ossements et même de momies prêtées par le Dr Thierry Appelboom, directeur du Musée de la Médecine Bruxelles, le visiteur découvre les étonnantes techniques de manipulation utilisées par la médecine au fil de l’histoire dont l’objectif est de comprendre le cerveau et les maladies mentales.
« Extra Muros, au-delà des murs » met également en exergue les murs offerts par la nature qui participent à la richesse de notre environnement tels que la grande barrière de corail ou la grande muraille verte.

© Europa Expo © G. Bugni

 
Enfin, il existe des murs pour faire s’effondrer ceux qui séparent les Hommes. Alors, à l’instar du mur de rires réalisé par Nicolas Favreau en 2012 et exposé au musée du Louvre, les derniers murs auxquels sera confronté le visiteur seront composés de photos et de vidéos affichant des personnes atteintes de troubles mentaux au visage épanoui par le rire. « Rire ensemble et ne pas rire les uns des autres », telle est l’idée de ce projet non pas axé sur la différence, mais sur la ressemblance. Soulignons que ce mur a été réalisé en collaboration avec le Créahm dont l'objectif est de révéler et déployer des formes d'art produites par des personnes handicapées mentales.
 
Un parcours immersif et interactif 
 
Traverser un labyrinthe, entrevoir des bunkers le long du mur de l’Atlantique, taguer soi-même un mur, gravir un mur d’escalade ... autant d’étapes surprenantes d’un parcours spectaculaire, réalisé par les équipes d’Europa Expo, qui rend la visite d’« Extra Muros, au-delà des murs » totalement inédite, interactive et immersive. Cette année, une collaboration avec Hovertone a permis, grâce à ses nouvelles technologies, d’accroître l’expérience audiovisuelle du visiteur avec l’intégration du mapping vidéo au sein de deux des espaces de l’exposition : le street art et le mur d’escalade.
 
Avec l’exposition «Extra Muros, au-delà des murs», Europa Expo invite le public dès le 22 avril 2023 à découvrir le mur dans tous ses états à travers des décors immersifs, interactifs et surprenants. De la muraille de Chine, au mur de Berlin en passant par le mur du son, «Extra Muros, au-delà des murs» offre une lecture originale du monde, à travers ses murs emblématiques.

Bénéficiant d’objets et d’œuvres d’art provenant de collections privées ainsi que d’institutions belges et étrangères, notamment le musée du Louvre, Europa Expo signe, une fois de plus, une exposition au statut international qui ne laissera pas indifférent.
 
Informations pratiques
© Kurt OSTERREICH  

HORAIRES
Ouverture 7j/7 de 10h00 à 18h30 (dernières entrées à 17h00)
 
ADRESSE 
Espace d'exposition de Liège-Guillemins
 

 
 

mercredi 19 avril 2023

Trois expositions photos au Hangar à Bruxelles

 


Au Hangar à Bruxelles, trois expositions attendent les amateurs de photographies. Jusqu'au 8 juillet 2023.


Echoes Of Tomorrow

Dans un univers onirique aux codes proches du documentaire, Matthieu Gafsou, Alice Pallot et le collectif De Anima nous amènent à réfléchir au vivant et au lien que l’être humain entretient avec la nature. Entre macro-écologie et observation de l’infiniment petit, ces 3 projets artistiques forment un ensemble qui laisse percevoir la force originelle et ultime de la nature, qui se déploit en un réseau, en un « tout lié » puissant et résilient.

La dégradation du monde est montrée par le photographe suisse Matthieu Gafsou dans un tropisme relationnel et humain. Dans le cadre de la Résidence 1+2 « Photographie et sciences » à Toulouse, Alice Pallot se penche sur la problématique des algues toxiques en Bretagne (les « algues vertes »). Point d’orgue de sa série, la vidéo « Anoxie verte » nous offre une plongée parmi les infimes formes de vie aptes à endurer ce fléau provoqué par l'homme.

Le Collectif De Anima nous emporte dans un poétique concert de champignons, fruit d’une observation scientifique et d’un désir de décloisonner les mediums…


Melting Islands

Avec Melting Islands, Hangar présente 4 projets qui illustrent certains des défis auxquels sont confrontées les îles. En effet, la fonte des populations, de la glace et du littoral sablonneux constitue une menace importante pour la durabilité et la résilience des communautés et des écosystèmes insulaires, qu’ils soient tropicaux ou arctiques.

  • La fonte du pergélisol sur les îles entraîne des modifications importantes du paysage et des écosystèmes. Les sols gelés sont un élément crucial du système climatique mondial. En dégelant, ils libèrent de grandes quantités de dioxyde de carbone et de méthane, de puissants gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique. Avec les images hors du temps de Matthieu Litt, nous plongeons dans une contemplation poétique tout en ayant conscience de la menace qui pèse sur ces paysages.

  • L'extraction du sable des littoraux a des conséquences négatives tant pour l'environnement que pour les communautés humaines. Au Cap Vert, Mathias Depardon nous alerte sur un double fléau. Celui de l’érosion et de la perte de biodiversité d’une part, et d’une grande pauvreté et exploitation humaine d’autre part.

  • Les communautés insulaires sont souvent considérées comme fragiles de par leur isolement à tous niveaux. La Firme de Richard Pak s’intéresse à une communauté du « bout du monde » avec des caractéristiques culturelles et sociales uniques. Avec les Rochers fauves, Clément Chapillon nous plonge dans le monde aride de l’île la moins peuplée de Grèce.


Replica Falsifica

Replica Falsifica est le dernier projet de Paul D’Haese (BE, 1958). Conçu sous la forme d’un livre d’artiste, Replica Falsifica est une collection d’images « archétypales » créées par l’artiste, que ce soit à partir d’images réelles prises par lui-même ou d’images collectées sur le net. Ses photographies oscillent entre fiction et réalité.

Il s’ensuit une « promenade » dans des paysages insolites qui font référence à un passé culturel et à une imagerie collective.

En noir et blanc, imprimé sur un carton à l’aspect béton et se déployant sous la forme d’un Leporello de 36 pages, Replica Falsifica se regarde comme un recueil de « faux-amis ». Les textes qui accompagnent les images sembleraient être un guide et une aide à la compréhension. C’est tout l’inverse puisque les « poésies » de l’auteur et essayiste Eric Min (BE, 1959) ne font qu’ajouter au trouble du spectateur car décorrélées des images auxquelles elles semblaient faire miroir.

Informations pratiques :


 Suivez ce lien

lundi 10 avril 2023

L'Atomium et les arts numériques

L’Atomium invite le collectif d’artistes Visual System à investir ses espaces d’exposition et dédie sa programmation aux arts numériques. RESTART, une exposition temporaire, et CENTRALE, une installation pérenne, sculpteront l’Atomium de lumière et de son.
 

Depuis 2013, le lieu culturel qu’est aussi l’Atomium propose un regard sur la création numérique. Il offre régulièrement des cartes blanches à des artistes qui réalisent des univers immersifs dans la sphère des expositions. Ces propositions originales exploitent la magie des lieux et valorisent la richesse patrimoniale de l’édifice. En 2023, l’Atomium investira pleinement la question du numérique, consacrant sa programmation d’expositions, d’installations et de performances à ce domaine de la création artistique. 
 
Le collectif Visual System est au rendez-vous de cette programmation. « Nous nous réjouissons de cette collaboration avec Visual System » précise la direction de l’Atomium. Et de continuer : « Par leur maitrise technique et la poésie de leurs propositions artistiques, leurs créations rencontrent nos aspirations et les attentes de nos différents publics. Leur passion et leur engouement pour ce bâtiment en font un terrain de créativité propice à l’expérimentation et au développement de projets forts et singuliers qui marquent notre programmation ».

Pour cette édition, Visual System conçoit RESTART, une exposition temporaire, et CENTRALE, une installation pérenne. Des bancs sculptures complètent ces créations en offrant aux publics une assise qui participe à l’expérience contemplative. Visual System donne ainsi vie à une œuvre totale qui plonge le visiteur au cœur d’un parcours aussi spectaculaire qu’hypnotique. Une invitation à explorer, à s’abandonner et à vivre une expérience intense. En créant ce moment intime, Visual System poétise la lumière, le son et l’architecture à partir d'une narration abstraite et d’une émotion pure.

Informations pratiques :

 

Sur le site de l'Atomium

 

mercredi 29 mars 2023

Chez blan, Stephan Balleux présente Artificialia

Pour marquer la naissance de blan, fondation dédiée à l’art contemporain à Bruxelles, son fondateur Thomas de Wouters donne carte blanche à Stephan Balleux. 

L’artiste pluridisciplinaire de renommée internationale y présente Artificialia, jusqu'au 1er juillet 2023. Stephan Balleux investit l’ensemble de la fondation, des alcôves du sous-sol aux étages de l’hôtel de maître. Le jardin suspendu, situé entre l’hôtel et le cube qui le surplombe, accueillera une œuvre de très grand format de l’artiste, visible depuis le boulevard Général Jacques. 

Le visiteur parcourt un univers fantasmagorique où des œuvres plus anciennes côtoient des créations inédites de l’artiste plasticien. Ces dernières sont largement majoritaires : sculptures trouvées retravaillées par l’artiste, peintures à l’huile, à l’aquarelle, sur cuivre ou bois, photographies surpeintes, plaque de marbre gravée et œuvres de petits formats sous vitrines qui feront partie de ces pièces soit méconnues soit inconnues du public. 

Stephan Balleux présente ainsi une œuvre globale dynamique et fluide imaginée telle un cabinet de curiosités, auquel fait référence le titre de l’exposition Artificialia. En effet, Artificialia est le nom donné aux collections réunies d’objets et oeuvres d’arts conçues, fabriquées ou modifiés par l’humain. Avec cet événement majeur, Stephan Balleux a bien l’intention d’inciter à l’étonnement, la découverte et la surprise du spectateur. 

"Donner carte blanche totale à un artiste pour son exposition inaugurale se veut un premier acte fort et engagé de la toute nouvelle fondation blan". 

Expressions diverses 

Stephan Balleux (°1974) – Le travail artistique multidisciplinaire de Stephan Balleux, dans la diversité de ses expressions (peinture, dessin, vidéo d'animation, sculpture…), s’apparente à une quête interrogative sur l’essence et le sens de la pratique picturale. Son travail explore les techniques d’illusion que permet l’image pour interroger les modes de perception chez l’humain, en créant des compositions visuelles qui défient les attentes de l'observateur. L’élément récurrent de son travail est la fluidité des matières naturelles et artificielles, mais il utilise également des références historiques (histoire générale et de l’art) et culturelles (principalement zoologie, cinématographie, anthropologie et littérature) pour donner une profondeur supplémentaire à ses œuvres, une interrogation constante envers la condition humaine.


 

jeudi 16 mars 2023

Au Z33 à Hasselt, l'eau au coeur de l'exposition

 

Trage Waterwegen JuulPrinsen
Dès le 1er avril, Z33, La Maison d'Art Actuel, Design et Architecture à Hasselt, présente trois nouvelles expositions autour d'un thème central : l'eau. Les expositions Healing Water, River of Rebirth et FORMAT 2023: Water expeditions interprètent chacune ce thème d'une manière originale.
 
Dans son nouvel espace d'expositions, qui a ouvert ses portes en mai 2020 et a notamment gagné le Prix italien de l'Architecture en 2020, Z33 opte pour un printemps autour de l'eau sous toutes ses formes. Les trois expositions offrent un regard sur l'eau comme source de culture, inspiration et vie.
 

River of Rebirth (01.04.23 – 27.08.23)

L'exposition River of Rebirth présente l'eau comme une source de culture et d'histoires relatives à la création et à la destruction, à la vie et à la mort. Depuis toujours, les rivières constituent des sources d'histoires. Dans cette exposition, le mouvement permanent de l’eau représente à la fois l'infini et l'éphémère.
 
Ces dernières années, nous sommes de plus en plus souvent confronté.e.s à la grande puissance et à l'imprédictibilité de l'eau. Avoir conscience que l'eau était présente avant l'humain et le sera toujours après sa disparition nous pousse à l’humilité. River of Rebirth transmet néanmoins un message d’espoir : il n'est pas trop tard pour nous reconnecter à l’eau.
 

Healing Water (01.04.23 – 20.08.23)

Dans l'exposition Healing Water, l'accent est mis sur le pouvoir curatif de l'eau. En effet, l'eau est utilisée dans de nombreuses pratiques thérapeutiques dans le monde entier. Source de vie essentielle, elle nous offre également le repos et le calme, en plus de contribuer à une bonne santé mentale. Les artistes et designers - notamment Sep Verboom (BE), Juul Hagemeier (NL), Nanno Simonis (NL) – jouent sur ces caractéristiques remarquables et créent de nouveaux rituels, des installations de tranquillité, des objets porteurs de sens, des projets curatifs.
 

Pepe Valenti - installation shot

FORMAT 2023: Water expeditions (01.04.23 – 20.08.23)

Avec FORMAT, des designers et architectes récemment diplômés, sélectionnés par le biais d’un appel à candidatures, auront l’opportunité de montrer leur pratique artistique à l’occasion d’une exposition collective. FORMAT 2023 sera organisée pour la première fois autour un thème commun. Les sept lauréats étudieront nos interactions quotidiennes avec l'eau à travers leur propre point de vue. Rejoignez-les à la découverte de nouveaux mondes aquatiques qui explorent et repensent notre rapport à l'eau.
 

Kunst aan de Maas (Art-sur-Meuse) en 2023

Après le Tree of Life de Mark Dion à Herbricht et les œuvres temporaires de Benjamin Verdonck, Olivier Goethals et Maarten Inghels, plusieurs nouvelles œuvres d'art seront réalisées dans la vallée limbourgeoise de la Meuse pendant l'été 2023.

de Levensboom van Mark Dion-13

 Plus d'informations ici

mercredi 15 mars 2023

Rapport au culte, ) à la mémoire... Sub Terra interroge

Giovanni Cioni, In Purgatorio (extraitfragment), 2009
 

Jusqu'au 14 mai, à la Maison des Arts (Schaerbeek), l'exposition Sub terra questionne notre rapport au culte, à la mémoire et aux ressources naturelles à travers une sélection d'œuvres singulières, dont des créations in situ. Sculpture, céramique, photographie ou vidéo, l’exposition rassemble une dizaine d’artistes internationaux aux pratiques variées, des plus ancestrales au plus contemporaines.

Des frigos funèbres de la belge Carole Louis (Réserves) aux vanités organiques du français Loup Lejeune (Plasma), du non-lieu de gravats de Marie Sommer (Teufelsberg) à l’étendard de pétrole du russe Andrei Molodkin (Drapeau européen), jusqu’aux étranges totems de la sénégalaise Seni Awa Camara (Asék di si fool/Femme aux grenouilles) ou aux entrelacs de racines de Diana Scherer (Hyper rhizome), Sub terra exhume tant nos rites funéraires - religieux ou profanes - que le dialogue des vivants à la temporalité et à l’environnement.

Marie Sommer, Teufelsberg,2010


Sub terra est une proposition de l’artiste plasticienne et performeuse Lola Meotti, portée par l’ambition de traverser les cultures, les époques et les continents pour conjuguer au présent l’expérience de la mémoire.

À travers cette exposition, la Maison des Arts déclare "contribuer au décloisonnement des disciplines et au rayonnement d’artistes confirmés ou émergents dans le domaine de la création contemporaine."

Les artistes exposés : SEYNI AWA CAMARA, SIGALIT LANDAU, LUCIEN PELEN, MARIE SOMMER, GIOVANNI CIONI, CORINE BORGNET, TATIANA BOHM, MAARTEN VANDEN EYNDE, ANDREI MOLODKIN, LOUP LEJEUNE, CAROLE LOUIS, DIANA SCHERER

Informations pratiques : ici

Giovanni-Cioni_-In-Purgatorio-_extraitfragment__-2009


dimanche 4 décembre 2022

A Liège, les collections d'art de la famille Rothschild

 
 Paul Cézanne (Aix-en-Provence, 1839-1906) Les Baigneurs, 1890 Huile sur toile, 43 x 53 cm Collection particulière 
© 2022, Gérald Micheels

Jusqu'au 26 février 2023, le musée de La Boverie présente l’exposition “Collectionneuses Rothschild. Mécènes et donatrices d’exception”. 

Conçue en partenariat avec le musée du Louvre, elle emmène le visiteur dans l’univers de la famille Rothschild, et plus particulièrement dans les collections de certaines femmes de la branche familiale française. Renouvelant un partenariat initié en 2016 avec le musée du Louvre (En plein air en 2016 et Viva Roma! en 2018), La Boverie inaugure avec cette exposition la thématique 2022-2023 sur les collections.
 
Depuis le 19e siècle, la famille Rothschild est légendaire dans l’histoire de nos sociétés. Cette dynastie est devenue au fil du temps synonyme de réussite dans le monde de la finance, mais aussi de richesse intellectuelle et artistique. Un nom incontournable, connu de tous. Pourtant, derrière ce nom de famille se cache des personnalités méconnues et un patrimoine insoupçonné. Proposant un point de vue inédit, cette exposition mettra en lumière des femmes de la famille à la personnalité singulière.

Portrait de Charlotte de Rothschild
Ary Scheffer (Dordrecht, 1795 – Argenteuil, 1858) Portrait de la baronne Nathaniel de Rothschild
Huile sur toile, 93,5 x 128 cm Collection particulière © 2022, Gaëlle Deleflie
 

Ignorées par l’histoire de l’art, ces femmes ont été des collectionneuses, bâtisseuses, mécènes et héritières, qui ont contribué d’une manière significative à l’enrichissement du patrimoine historique et des collections des musées français par leurs dons et legs considérables. Sur un parcours de plus de 2 000 m², l’exposition retracera le goût et la personnalité de neuf femmes d’exception. Parfois très indépendantes, parfois dans l’ombre de leur mari, elles ont joué un rôle important dans l’histoire de l’art, l’histoire, la société et même dans la vie des artistes de leur époque.
 

Maître de la nativité de Castello
Maitre de la Nativité de Castello La Vierge et l’Enfant au chardonneret, vers 1455-1460 Tempera sur bois, 80 x 51 cm Paris, musée du Louvre (inv. RF 1264)
© 2019 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojeda
 

À travers une sélection de plus de 350 œuvres issues d’une quarantaine d’institutions et de collections privées françaises, l’exposition proposera un parcours constitué d’œuvres de toutes époques et tous horizons. Le visiteur rencontrera de grands artistes, tels que Fragonard, Chardin, Delacroix, Cézanne, Claudel, Rodin, Egon Schiele, Calder, mais aussi des tableaux de la Renaissance italienne, des collections de bijoux et de porcelaines, ou encore des objets d’art africain et d’Extrême-Orient. Autant d’œuvres d’art qui témoignent de l’histoire du goût et du collectionnisme au fil des 19e et 20e siècles.

vendredi 14 octobre 2022

A Bruxelles, estampes modernes du Japon


 L’exposition « Shin hanga. Les estampes modernes du Japon 1900-1960 », qui se déroule jusqu'au 15 janvier 2023 au Musée Art & Histoire de Bruxelles, présente pas moins de 220 estampes japonaises provenant de deux collections privées des Pays-Bas, ainsi que des croquis, épreuves et estampes provenant de la collection du petit-fils de l’éditeur Watanabe. Ces œuvres sont complétées par un choix d’estampes shin hanga de la riche collection du Musée Art & Histoire.

 
Le mouvement Shin hanga (littéralement : « nouvelle estampe ») est un mouvement de renouveau de l’estampe traditionnelle (ukiyo-e) au début du XXe siècle. L’éditeur Watanabe Shōzaburō (1885-1962), constatant la diminution de la production xylographique due à la concurrence des nouvelles techniques importées telles que la photographie et la lithographie, sera le plus grand promoteur du mouvement. Il rassemblera autour de lui des artistes dont il fit réaliser les dessins selon les techniques traditionnelles de l’impression sur bois.


 
Tout en reprenant les thèmes classiques comme les paysages, les bijin (jolies femmes), les acteurs de kabuki, les fleurs-et-oiseaux, les estampes shin hanga reflètent aussi le Japon qui se modernise et elles séduisent par une nouvelle esthétique et une qualité de production extrêmement soignée. Avec des artistes tels que Kawase Hasui (1883-1957), Itō Shinsui (1898-1972), Ohara Koson (1877-1945), Kasamatsu Shirō (1898-1991) et Komura Settai (1887-1940).


 

lundi 10 octobre 2022

A Mariemont, une autre Egypte et une passion éternelle

 


Depuis 2.000 ans, l’Égypte passionne ! Mais pourquoi ? La nouvelle exposition du Domaine et Musée royal de Mariemont explore la fascination exercée par l’Égypte ancienne sur l’imaginaire occidental. Le visiteur n’y trouvera donc pas des antiquités égyptiennes, mais des œuvres de diverses époques qui reflètent les fantasmes générés par la terre des Pharaons.

Réputé pour sa remarquable collection égyptienne (la plus grande de Wallonie et la deuxième plus importante de Belgique !), le Musée royal de Mariemont invite ses publics à la découverte d’une autre Égypte avec sa nouvelle exposition Égypte. Éternelle passion. Cette Égypte revisitée s’étend sur 2000 ans, de l’Antiquité romaine à aujourd’hui, et présente des œuvres à travers lesquelles artistes ou artisans se sont inspirés de l’Égypte ancienne et de ses principaux référents culturels.

Léo Caillard, Ramses hipster, marbre 2021 (c) Léo Caillard
 

Fort de son intérêt pour la réception de l’Antiquité dans la société contemporaine, le Musée royal de Mariemont fait un constat flagrant : l’Égypte ancienne a toujours été au cœur de notre imaginaire ! Elle n’a cessé de nous inspirer, de nous intriguer, de nous passionner, d’interpeller notre propre identité. On la retrouve partout : des œuvres des musées aux jouets pour enfants, des fontaines publiques aux décors d’intérieur, des recueils d’antiquités aux bandes dessinées, des récits de voyage aux photos souvenirs, des créations artistiques aux magazines people, des accessoires de cinéma aux jeux vidéo ! Pourquoi un tel succès ? Et comment se manifeste-t-il en Occident ? Que retenons-nous de la terre des Pharaons ?
 
Le parcours de l’exposition se présente comme un véritable miroir de notre société. L’Egypte ancienne parsème notre quotidien. Nous sommes entourés de « faiseurs d’Égypte » qui véhiculent des idées et des images qui trouvent leurs racines dans la vallée du Nil. Un dieu à tête de chien, des hiéroglyphes, une pyramide ou une momie font « égyptien » dans nos esprits et sont à l’origine des productions parfois surprenantes proposées dans l’exposition.
 

interDuck, artiste Ommo Wille, Buste de la reine Duckfertiti (c) interDuck
 

Depuis l’Isis des Gallo-Romains jusqu’à Rihanna en Néfertiti, en passant par Jean-François Champollion et Raoul Warocqué, l’exposition mêle volontairement les références et les médias qui construisent cette autre Égypte. En passant par un salon, une salle de jeux, une bibliothèque et un jardin, la scénographie montre que la terre des pharaons habite notre quotidien ! L’exposition Égypte. Éternelle passion invite ainsi le visiteur à une introspection : « Qu’avez-vous d’égyptien chez vous ? »

L'exposition se tient jusqu'au 16 avril 2023.

jeudi 7 juillet 2022

A Liège, à la découverte de l'architecte Charles Vandenhove

 Découvrir le travail de Charles Vandenhove

 Exposition et promenade dans Liège

 
Jusqu'au 27 août 2022, l’Hôtel Torrentius à Liège, classé au Patrimoine exceptionnel de Wallonie, ouvre pour la première fois ses portes au public dans le cadre de la première exposition intra-muros de la Fondation Jeanne & Charles Vandenhove :  Le songe de Torrentius. 
 
En plus de donner un accès inédit à cet écrin architectural d’exception, l’exposition offre une plongée intimiste dans le travail de Charles Vandenhove, qui compte parmi les figures majeures de l’architecture de l’après-guerre en Belgique.
 
À cette occasion, en parallèle de l’exposition, La Fondation propose une promenade dans Liège sur les traces de Charles Vandenhove, architecte et grand collectionneur, à la découverte de ses projets réalisés, ou non. Le plan de la balade est gratuitement mis à la disposition du public.


 
A propos de l'exposition

 
Sous le commissariat de Patrick Corillon, Le songe de Torrentius met l’accent sur la personnalité et l’élan artistique de Charles Vandenhove par le biais de ses carnets de notes, maquettes, prototypes d’objets, plans, publications... et également à travers un film donnant à voir l’ensemble de l’hôtel Torrentius et produit par Patrick Corillon, pour l’exposition. 
 
Ce lieu d’exception encore jamais ouvert au public, offre une lumière nouvelle sur la façon de travailler de Charles Vandenhove. Lieu de choix pour cette exposition intimiste, l’Hôtel Torrentius. Actuel siège de la Fondation, ce haut lieu du travail de Charles Vandenhove a accueilli les bureaux de son atelier. 
 
"Dans ses murs réside encore l’esprit de son travail et de sa passion pour l’art contemporain : la compagnie de ses livres et également d’œuvres de nombreux artistes belges et internationaux (Sol LeWitt, Daniel Buren...) avec lesquels il a noué d’étroites collaborations, un travail d’équipe dans l’atelier, mais aussi un rapport au passé car il s’agit de sa première « rénovation » d’un lieu chargé d’histoire." commentent les organisateurs.
 
HORAIRE
Du jeudi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h
Le samedi de 11h à 17h
Visites de groupes limitées à 12 personnes
Sur rendez-vous : www.fondationvandenhove.be
Le bâtiment n’est pas adapté et accessible aux personnes à mobilité réduite
Le plan de la balade est disponible à l'accueil
 


mercredi 6 juillet 2022

A Bruxelles, le Palais du Coudenberg s'offre à Sabrina Montiel-Soto


 CURIOSA

Charles Quint, Dürer et le trésor des Aztèques

 
Jusqu'au 2 octobre, le Palais du Coudenberg à Bruxelles propose, en collaboration avec Urban, l’exposition "CURIOSA - Charles Quint, Dürer et le trésor des Aztèques". Cette exposition offre une approche inédite : mettre en scène au cœur des vestiges de l’ancien palais de Bruxelles, des contenus scientifiques et historiques tout en y intégrant l’interprétation contemporaine de la notion de curiosa vue par l’artiste Sabrina Montiel-Soto.


Il y a près de 500 ans, le Palais du Coudenberg était le théâtre d’un évènement singulier. De passage à Bruxelles, Albrecht Dürer (1471-1528), le célèbre peintre et graveur de Nuremberg y a admiré des objets aztèques envoyés à Charles Quint par le conquistador Hernán Cortés. A l’époque, ces choses curieuses et étranges sont désignées par le terme curiosa.

Raviver la mémoire des lieux, jeter des ponts entre l’histoire culturelle et l’histoire du territoire, tels sont les objectifs de l’exposition. Les installations de Sabrina Montiel-Soto ajoutent une composante sensorielle à l’exploration de cette connexion entre le passé et le présent.

Présentation de l’exposition

L’exposition s’attache à contextualiser le parcours de ces objets dépêchés depuis un ailleurs que l’on ne situe pas encore avec précision à l’époque. Elle rend compte de leur perception par les occidentaux alors que ni leur usage ni leur valeur sacrée ne sont pleinement compris. Aucune pièce de ce trésor n’a subsisté.

L’exposition propose de suivre pas à pas trois itinéraires, celui de Charles Quint, de Dürer et celui du trésor, pour s’immerger progressivement au cœur d’une année déterminante à échelle de l’histoire européenne et mondiale, à un moment où les dimensions du monde et sa compréhension n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui.

En écho au récit historique, les installations artistiques de Sabrina Montiel-Soto réinterprètent “l’étrange” et “l’ailleurs”. Palliant en quelque sorte à la présence du trésor original, dont les pièces sont perdues. Les curiosa que l’artiste nous propose dans un registre contemporain, sont inspirées à la fois par l’univers de Dürer, par l’apparat de Charles Quint et par l’imaginaire des cultures préhispaniques. Subtiles combinaisons de toutes sortes d’artefacts, ces objets curieux invitent à la rêverie, à la réflexion et encore, à une mise en perspective des récits.



Les créations de Sabrina Montiel-Soto proposent une confrontation d’images, d’univers, de matières et jouent sur les glissements de sens pour réveiller notre imaginaire.

Aériennes et légères, ces installations habitent les lieux avec discrétion mais toujours dans l’idée de créer un dialogue avec les textes et l’iconographie présentés dans chaque section.
 
Cette exposition est organisée par Urban et le Palais du Coudenberg avec la collaboration des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ; elle s’inscrit dans le sillage d’une triple commémoration : le voyage de Dürer aux Pays-Bas, la conquête du Mexique et le sacre de Charles Quint comme Empereur du Saint Empire romain germanique à Aix-La-Chapelle.

Informations pratiques 

samedi 2 juillet 2022

Spa, Stavelot, Liège... Chronique "Reg'Arts" 14 sur Radio 4910

 

Chronique « Reg'Arts » 1

 du 26 juin 2022par Véronique Wintgens sur Radio 4910


En ce début d’été : Balades « Découvertes » au menu :cap sur deux villes touristiques de notre région. Promenons-nous, non seulement dans les bois, mais aussi au cœur de Stavelot et de Spa…

Au cœur du centre historique et de la prestigieuse abbaye de Stavelot, le festival « De l’autre côté – On the other side » propose aux amateurs de : « S’échapper. Sortir de l’apnée ». 
Cette initiative revient au groupe de jeunes issu de la « Maison des Jeunes de Stavelot » qui a mis sur pied un tout nouveau festival de l’image et de la photographie. Celui a pour thématique : Ancrage(s). Ce parcours, accessible l’espace de trois week-ends, propose d’aller voir plus loin ou plus près des sujets abordés. Le temps d’une promenade, à travers la ville, la « Maison des Jeunes de Stavelot » invite le public à la rencontre de 18 artistes, entre expos intérieures et expos à ciel ouvert, à la curiosité de l’autre, à sa diversité, à ses richesses. Ce festival a débuté le weekd-end des 25-26 juin et sera également accessible les 1,2,3, 8, 9 et 10 juillet. 

Infos : festivalimagestavelot.be

 

Photo ©Dominique Coune

Zoom sur le 2e parcours artistique organisé, cette fois, dans la ville d’eau. Pour cette balade, il faudra savoir compter jusqu’à 10 pour découvrir les déclinaisons artistiques du symbole de la Spa Monopole. Créé en 1923, le sympathique et centenaire Pierrot, qui figure encore de nos jours sur les bouteilles de l’or bleu exploité par la société spadoise, a fait l’objet d’une série de douze statues. Elles sont toutes identiques et taillées en 3D dans un bloc de polystyrène de 1,80m de haut et d’1,50m de large. Décoré différemment par des artistes choisis par la Ville de Spa, le Centre culturel et la galerie Azur, les 10 Pierrot, posés sur des socles, ont pris place dans le centre-ville. Vous pourrez découvrir le « Pierrot Disco », le « Pierrot romantique », le « Pierrot version « Street Art » … Le parcours, inauguré le 18 juin dernier, a déjà fait le bonheur des petits et grands et des amateurs de photos et ce, à peine, installés. Ces sympathiques sculptures apportent une touche colorée et amusent, manifestement, les nombreux touristes qui posent à leurs côtés.

Notons que, parmi les 10 artistes, figure le theutois Marc-André Métais, l’auteur de la décoration du Pierrot installé place Maréchal Foch face à la galerie Azur. L’artiste propose un clin d’œil au street-art dans le fond et dans la forme puisqu’il a utilisé des motifs spécifiques à ce style artistique urbain, des bombes de peintures et la technique du pochoir.

Après Stavelot et Spa, pourquoi pas continuer sur votre lancée en prenant la direction de la Cité ardente où se déroule une exposition itinérante dans le centre-ville.

Art au Centre est un projet de revitalisation par l’art des commerces vides du centre-ville de Liège. Il consiste à investir les vitrines des commerces pour y installer des œuvres d’artistes liégeois, belges et étrangers afin de dynamiser les quartiers en offrant au visiteur un parcours artistique à travers la ville et ce jusqu’au 31 août. Vous pourrez y découvrir des peintures, des sculptures, des installations, des vidéos… Bref, toutes formes d’art actuel.

Si vous rejoignez Spa dans le cadre des Francofolies, ne manquez pas l’exposition de photographies signées Harry Fayt intitulée « Heart made in Belgium » visible à la Galerie Prince de Condé du 1er au 24 juillet. Présent pour la première fois à Spa, l’artiste liégeois connu pour ses portraits subaquatiques (notamment des bébés photographiés dans l’eau) propose des portraits très originaux d’artistes issus du monde musical, cinématographique et de l’art en général : Arno, Benoît Poelvoorde et cette superbe photo Tiph Barrow flottant en compagnie de son piano... 


 

Que l’art soit votre quotidien…