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mardi 27 octobre 2020

Mons prolonge l'exposition du photographe Yann Arthus-Bertrand

 

La ville de Mons prolonge « LEGACY – l’héritage que nous laissons à nos enfants » jusqu'au 13 décembre ! Situées  dans le parc du Beffroi et dans la salle Saint-Georges ces deux expositions consacrées à l’écologiste français Yann Arthus-Bertrand retracent le parcours du célèbre photographe, qui documente depuis quatre décennies la beauté et la fragilité de notre planète.

Des lions du Kenya aux porcs d’élevage français, des tapis marocains au sucre de l’île de La Réunion, de la beauté indicible d’une île calédonienne en forme de cœur à la ferveur d’un festival religieux sur le Gange : depuis près de 40 ans, Yann Arthus-Bertrand photographie et filme infatigablement la beauté naturelle aussi bien que la richesse culturelle de notre monde. À force de documenter au fil de ses reportages les ravages que l’homme inflige à sa planète nourricière, il est devenu militant écologique et est depuis 2009 « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

À travers le répertoire unique des centaines de sites exceptionnels, souvent reconnus par l’UNESCO, qu’a photographiés Yann Arthus-Bertrand, les deux expositions organisées par le Pôle muséal de la ville de Mons mettent en évidence les grandes transformations que subissent notre planète et ses occupants, offrant un aperçu de ce que nous transmettons en héritage (« legacy » en anglais) aux générations suivantes.

Le Beffroi, point culminant de la ville, et son parc sont le cadre exceptionnel de la présentation en plein air d’une centaine des plus belles photos de La Terre vue du ciel (1992), le projet phare de Yann Arthus-Bertrand dont le livre s’est vendu à près de 4 millions d’exemplaires et dont les photos ont été vues par 200 millions de personnes de par le monde. 

La salle Saint-Georges accueillera une sélection de travaux de Yann Arthus-Bertrand de 1981 à nos jours, y compris les moins connus, tels que les premiers clichés de lions, les portraits d’inconnus pour l’hebdomadaire français L’Express, et ses initiatives pour défendre le monde agricole en France, en Argentine ou au Royaume-Uni.

L’exposition bénéficie du soutien de la Commission belge francophone et germanophone pour l’Unesco. L’UNESCO a soutenu dès ses débuts le travail de Yann Arthus-Bertrand. Le choix de Mons pour accueillir cette exposition exceptionnelle n’est pas un hasard. La capitale du Hainaut possède en effet un nombre remarquable de patrimoines reconnus par l’UNESCO, accessibles au public : le beffroi (1999), les minières néolithiques de silex de Spiennes (2000) et le Grand Hornu (2012) figurent au Patrimoine mondial de l’Humanité ; la Ducasse rituelle de Mons (2005) est reconnue comme chef-d’œuvre du Patrimoine immatériel de l’Humanité ; le répertoire bibliographique universel du Mundaneum (2013) est inscrit sur la liste Mémoire du Monde. Et en 2014, le savoir-faire des carillonneurs belges (à écouter lors des concerts au beffroi de Mons) a été ajouté par l’UNESCO à la liste du Patrimoine immatériel.

Pour un complément d'informations 

jeudi 22 octobre 2020

A Bruxelles, le photographe Assaf Shoshan expose au Musée Juif de Belgique

Moti, 2018 © Assaf Shoshan

Jusqu'au 21 février, le photographe et vidéaste Assaf Shoshan est mis à l’honneur au Musée Juif de Belgique. Création originale, cette exposition constitue la première rétrospective consacrée au travail de cet artiste qui vit et travaille entre Paris et Tel Aviv. Entre réalité et fiction, son œuvre est empreinte d’une portée poétique, sensible et engagée
 
Coup de cœur de l’équipe du musée, le travail d’Assaf Shoshan fait enfin l’objet d’une rétrospective muséale. Suite à la crise mondiale que nous traversons, il semblait important au Musée Juif de Belgique de s’ancrer dans le présent et de montrer le travail d’un artiste vivant pour ouvrir sa saison. 

« J’ai grandi dans un village du Sinaï qui n’existe plus. Dans mon travail, j’essaie de questionner l’étrange situation politique et la vie quotidienne des habitants d’une société au bord du gouffre » déclare Assaf Shoshan. 

Depuis une vingtaine d’année, entre le Moyen-Orient et l’Europe, avec l’Afrique en toile de fond, Shoshan sonde inlassablement le monde, à travers les notions de territoire, d’identité et d’appartenance. Habitée par le thème du déracinement, son œuvre porte un regard subtil et délicat sur une humanité en errance.

 

AA, 2007 © Assaf Shoshan 

"Son regard de photographe, distancé et empathique, se tourne vers les exilés d’aujourd’hui : personnalités marginales, populations victimes d’exclusion, migrants et sans papiers. En mettant en perspective l’exclusion des expatriés africains en Europe ou en Israël, l’artiste évoque en filigrane l’histoire du peuple juif, traversé par l’exode et les questions de l’abandon et de l’acceptation. Mais son obsession pour le thème de l’exil rejoint aussi sa propre histoire : appartenant à la troisième génération de réfugiés juifs installés en Israël, ayant fait le choix d’aller vivre dans un pays étranger, Shoshan est intimement travaillé par la question de l’attachement à un lieu.
  

 

À la fois historique et autobiographique, son travail questionne une dimension humaine fondamentale : la quête d’identité, le sentiment de l’exil et de l’appartenance. Jouant sur la perspective et les points de vue, Shoshan interroge le regard que l’on pose sur les choses et les gens. Son œuvre, dont la dimension philosophique et la cohérence esthétique sont extrêmement fortes, pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Que ce soit dans ses paysages monumentaux ou ses portraits intimes, chaque image interroge les notions de représentation et du visible." commentent les organisateurs.
 
Né en 1973 à Jérusalem, Assaf Shoshan étudie la philosophie avant de s’inscrire à l’École des Beaux-Arts Bezalel, où il s’intéresse principalement à la photographie. La prise de vue instantanée le fascine : c’est pour lui une manière d’intervenir dans le réel et d’y poser un regard critique qui puisse lui donner sens. Photographe et vidéaste, Shoshan s’est établi depuis longtemps à Paris mais garde un ancrage à Tel Aviv : en parallèle à son travail sur les demandeurs d’asile africains qui arrivent au cœur de l’Europe, cette distance lui permet de poser un regard neuf sur son pays et de réexaminer sa propre histoire. Ses œuvres ont été exposées en France (Centre Pompidou, 2016), en Italie (résidence à la Villa Médicis 2014) et en Israël (Dana Gallery, 2012).

Informations complémentaires 

mercredi 21 octobre 2020

Mons et le BAM accueillent une figure importante de l'art du 20e siècle : Roy Lichtenstein

I Love Liberty, 1982.  Collection Lex Harding  © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020


Après avoir mis à l’honneur de grands noms comme Keith Haring, Andy Warhol ou Niki de Saint-Phalle, le BAM accueille, du 31 octobre 2020 au 7 février 2021, l’une des plus importantes figures de l’art du 20e siècle : Roy Lichtenstein, maître du pop art américain. Depuis près de 10 ans, le musée poursuit ainsi une politique d’expositions qui se veut à la fois populaire et très engagée dans des thématiques de la société actuelle.

 
À travers une centaine d’œuvres (estampes, sculptures, tapisseries, bannières…) présentées en un parcours rétrospectif lié aux thématiques chères à l’artiste (objets, figures féminines, bande dessinée), le public est invité à découvrir une variété de techniques absolument surprenante. Lichtenstein cherche en permanence de nouveaux supports – l’émail, la céramique, le plexiglas, le Rowlux. Avide d’expérimentations, il ira jusqu’à mélanger techniques et matériaux dans une même œuvre.

Reverie, 1965.

Collection Lex Harding © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020

Pour la toute première fois en Belgique, cette exposition exceptionnelle révèle, à travers un étroit dialogue entre les multiples recherches autour des procédés de reproduction mécanique et les thématiques chères à Roy Lichtenstein, comment des éléments de cultures diverses se rejoignent dans son travail pour être traités avec la touche pop caractéristique de son langage personnel. Reconnaissable au premier coup d’œil, son art a attiré et influencé des générations de créateurs, de la peinture à la publicité en passant par la photographie, le design et la mode.
 
Véritable réflexion sur la société de consommation, le questionnement de Lichtenstein sur la reproductibilité mécanique des œuvres d'art, dont il a peut-être été l’interprète le plus sophistiqué, l’amène à s’inspirer de la publicité et de ses productions industrielles. Il s’intéresse ainsi à ce qui serait normalement considéré comme les pires aspects de l’art commercial, créant par exemple des peintures à l’apparence froide et unifiée, allusion humoristique à la société de consommation et à la grande distribution.

Le BAM a ici fait appel à Gianni Mercurio, spécialiste de l’œuvre de Lichtenstein depuis plus de vingt ans. Précédemment commissaire de l'exposition « Roy Lichtenstein. Meditations on Art » à Milan, Fondation La Triennale (2010), il a également organisé des expositions muséales sur Andy Warhol, Keith Haring, Jean-Michel Basquiat, George Segal, Tony Oursler, David LaChapelle ou encore Anish Kapoor.

 

Crying Girl, 1963. © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020

 

Cette exposition contribue à confirmer le statut du BAM en tant qu’acteur actif et engagé dans le questionnement des stéréotypes les plus populaires de la société actuelle. Les collections du musée contiennent nombre d’artistes qui s’inscrivent précisément sur la ligne de fracture entre modernité et postmodernité, culture et contre-culture. Elles révèlent toutes les nuances d’une période – les années 60 – qui a vu s’établir sur la scène artistique mondiale un art soit populaire soit engagé, totalement connecté à la société. 
 
Avec le soutien des fonds FEDER, de prestigieux musées, d’institutions et de collections privées, dont notamment la Roy Lichtenstein Foundation ou la Sonnabend Foundation.

Les informations pratiques se trouvent ici 

mardi 20 octobre 2020

Bruxelles, l'architecture de 1918 à 1972 à l'honneur


La Brussels Biennale of Modern Architecture (BBMA) vit sa quatrième édition. Comme pour les éditions précédentes, l’événement met à l’honneur l’architecture bruxelloise de la période 1918-1972, cette année sous le titre Reliving Modern Isms. 

Les samedis 24 et 31 octobre, le public pourra découvrir d’uniques bâtiments modernistes et de l’après-guerre. Quatre projections de films gratuites et un débat avec de nombreux experts seront proposés en semaine. Les mesures d’hygiène et de distanciation sociale en vigueur s’appliquent à l’intégralité de l’événement.

Afin de mettre en valeur le patrimoine architectural bruxellois de l’entre-deux-guerres et de l’après-guerre, assez méconnu et pas toujours apprécié à sa juste valeur, Korei Guided Tours organise la Brussels Biennale of Modern Architecture avec de nombreux partenaires. Le thème de cette édition, Reliving Modern Isms, aborde les questionnements actuels quant à la meilleure façon de traiter le patrimoine du XXe siècle. Certains bâtiments ont été habilement rénovés, mais il y en a encore qui ne répondent pas aux normes contemporaines de confort et de durabilité. Ce ne sont là que quelques-uns des aspects sur lesquels la BBMA souhaite attirer l’attention.

Les samedis 24 et 31 octobre, le public pourra découvrir chaque jour une dizaine de bâtiments, des visites guidées étant assurées en français, en néerlandais et en anglais. En tout, une trentaine d’immeubles (maisons, églises, immeubles de bureaux) de Willy Van Der Meeren, Renaat Braem et Marc Dessauvage, parmi d’autres architectes, seront ainsi ouverts au public. Les visiteurs se trouveront en immersion totale : des guides experts évoqueront le cadre socioculturel, tandis que les habitants actuels partageront des anecdotes personnelles.

Les mardis et jeudis, la BBMA organisera des projections de films gratuites et une soirée débat. Les documentaires montreront comment l’architecture s’est développée à l’international pendant cette période. Ga naar Bahia had Lina hem gezegd (Allez à Bahia, lui avait dit Lina), Aldo van Eyck découvre l’architecture de Lina Bo Bardi au Brésil ; le documentaire Harry Seidler Modernist présente l’un des plus grands architectes modernistes australiens ; L’Église Notre-Dame de Royan est un documentaire français sur cette église de l’après-guerre ; enfin, plusieurs courts-métrages réalisés Klara permettront de découvrir les maisons modernistes en Belgique.

Organisé en collaboration avec urban.brussels, le débat traitera de l’appréciation de l’architecture de l’après-guerre en Région bruxelloise et des défis qui la caractérisent. Divers spécialistes (universitaires, architectes, décideurs...) débattront de cette question et expliqueront leur vision.

Les visiteurs des bâtiments, ainsi que le public du débat et des projections de films recevront une brochure présentant de nombreux joyaux architecturaux, avec l’explication de leur base théorique et/ou conceptuelle.

La Brussels Biennale of Modern Architecture est organisée par Korei Guided Tours en collaboration avec Arkadia, Docomomo, la Faculté d’Architecture la Cambre Horta, urban.brussels et le CIVA. La BBMA s’attache à montrer la variété des styles de l’architecture moderne de l’entre-deux-guerres et de l’après-guerre, et à corriger l’image négative dont pâtit ce type d’architecture.

Informations pratiques ici 

lundi 19 octobre 2020

A Liège, le pape du Pop Art, Andy Warhol, exposé à la Boverie

 

 



 A Liège, le Musée de La Boverie accueille le pape du Pop Art, Andy Warhol.

Renouvelant la collaboration du musée avec l’agence Tempora, cette exposition parcourt de manière originale quatre décennies de l’œuvre de Warhol et donne à voir l’étendue de son talent. À travers une œuvre foisonnante, plus que jamais pertinente aujourd’hui, l’exposition se veut aussi le portrait d’une Amérique dont Warhol a su capter l’âme comme nul autre de ses contemporains.


"Warhol. The American Dream Factory" revisite la vie et la carrière de l’un des artistes les plus influents du XXe siècle. Artiste emblématique, Warhol efface sciemment le clivage entre culture élitiste et populaire. À travers le prisme de son regard ironique se lit une fresque où se mêlent mutations sociales et politiques, nouvelles habitudes de consommation, puissance émergente de l’image et de la « société du spectacle ». 

Parcourant 40 ans de création, l’exposition commence par les débuts de Warhol en tant qu’illustrateur publicitaire, quand il s’installe à New York en 1949. Les années 50, grâce à la diversité de ses commanditaires, le verront explorer une grande variété de techniques et de supports dans une créativité sans limites. Devenu peintre, Warhol raconte les sixties, décennie révolutionnaire qui voit l’apogée de la société de consommation. Ses œuvres sont construites sur le principe de la sérialisation des images et de la production de masse. C’est à cette époque qu’il ouvre sa Factory, à la fois atelier, lieu de rencontres et studio de tournage où il réalise ses films. Le 3 juin 1968, il est blessé par balle d’un coup de revolver, événement qui marque un tournant dans sa carrière. Il renouvelle alors son entourage et se met à fréquenter davantage le beau monde. Ressuscitant un genre considéré désuet, il réalise de très nombreux portraits de célébrités. Il opère une rationalisation du fonctionnement de la Factory, qui s’appelle désormais The Office : véritable business dont les différents départements gèrent les imprimés, la création de peintures, la production de films, le magazine Interview et les commandes plus commerciales. Au sommet de sa gloire dans les années 80, Warhol est devenu une icône de la scène artistique, jusqu’à la caricature. Il se confond avec sa propre image publique et devient même un objet publicitaire. Toujours en phase de l’air du temps, il produit sa propre émission télévisée. Il profite aussi de son immense notoriété pour promouvoir les artistes qu’il admire, tels Basquiat, Haring ou Clemente. Il meurt en 1987 à la suite d’une banale intervention chirurgicale.

Cette exposition exceptionnelle donne à voir les œuvres les plus célèbres de Warhol, prêtées par des amis intimes et collaborateurs fidèles de l’artiste. Ainsi les prêts en provenance du Andy Warhol Museum et d’autres institutions muséales se partagent la vedette avec des pièces de la prestigieuse collection de « Baby » Jane Holzer, actrice, modèle et muse de la Factory, et de celle de la mythique galerie Sonnabend, qui représente Warhol à Paris et New York dès les années 1960. L’exposition permet aussi de découvrir la collection de Paul Maréchal, exceptionnelle par sa

richesse et son originalité. Elle donne à voir un aperçu de l’incroyable diversité créatrice de Warhol : dessins, peintures, films, imprimés, magazines, pochettes de disques, couvertures de livres – de très nombreux travaux inédits ou très peu montrés.
 L’approche scénographique, une marque de fabrique de l’agence Tempora, nous plonge dans l’univers de la Factory à travers un parcours ponctué de son, d’images et d’objets. L’exposition propose une présentation résolument contemporaine, inspirée de l’esprit du maître du Pop Art. Elle nous fait revivre l’Amérique de Warhol au long d’un voyage à travers le temps évoquant les grandes transformations politiques et sociales de l’époque. 

Spécialiste belge de la conception, réalisation et gestion d’expositions, l’agence Tempora n’en est pas à son coup d’essai à la Boverie et travaille depuis plusieurs années en partenariat étroit avec la Ville de Liège et l’asbl Demeter. Ensemble, ils ont produit en 2016 l’exposition 21 rue La Boétie en collaboration avec Anne Sinclair, et, en 2019, l’exposition Hyperrealism Sculpture.  Ceci n’est pas un corps, qui a rencontré un grand succès public et critique. Avec Warhol, Tempora et La Boverie démontrent à nouveau l’importance de situer l’œuvre d’un artiste dans l’Histoire.

Dans le cadre de l’exposition, sous la coordination des musées de Liège, une série d’événements organisés par des opérateurs culturels liégeois sont programmés. 

PROLONGATION 

"Pour répondre à la forte demande des visiteurs, qui expriment plus que jamais le besoin de se reconnecter à la culture et de s’évader à travers l’art, les organisateurs offrent plus de temps pour découvrir cette exposition « qui permet de se faire une excellente idée de l’œuvre de cet artiste majeur ayant su capter, comme nul autre de ses contemporains, le rêve américain». Durant 7 semaines supplémentaires, afin de rendre la visite encore plus agréable, les horaires sont élargis : du jeudi au samedi jusque 19h30 et exceptionnellement les lundis 15 février, 5 avril et 12 avril de 9h30 à 18h. Toutes les mesures sanitaires sont évidemment de rigueur : nombre de visiteurs, sens de circulation, gel disponible et port du masque obligatoire. Par ailleurs, il est désormais indispensable de réserver sa visite sur le site. Petit conseil : favoriser une visite en semaine dans la mesure du possible."

Le calendrier des événements du « Festival Warhol » est accessible sur les sites internet de La Boverie et de l’exposition.

vendredi 16 octobre 2020

Stavelot, Yves Zurstrassen expose au Triangle bleu

 

Depuis 1994, la galerie Triangle Bleu, à Stavelot (Belgique) suit le travail de l'artiste belge Yves Zurstrassen.

Jusqu'au 27 décembre prochain, cette galerie présente les nouvelles œuvres qu’il a conçues dans la foulée de son exposition Free à BOZAR, Bruxelles.

Yves Zurstrassen n’a eu de cesse d’explorer la peinture pour parvenir à une abstraction singulière particulièrement marquante. Avec une force de créativité intense, au son du jazz, il assure, dans tous les formats, des petits sériels aux monumentaux, à la fois l’accomplissement d’une synthèse personnelle et des recherches avancées.

Zurstrassen développe une forme de confrontation remarquable avec l’histoire de la peinture abstraite et concrète depuis Malevitch. Empreint de maîtrise, le jeu avec la tradition dispense un grand plaisir visuel” a écrit le Professeur Dr. Wolfgang Becker.

"La peinture de Yves Zurstrassen est toujours caractérisée par une dynamique interne puissante, où les formes s’organisent subtilement suivant le rythme de trames et superpositions d’une part, et dans un espace divisé de façon plus géométrique d’autre part. La couleur tantôt ardente tantôt délicate circule en surface et en profondeur ; l’œil rebondit sur les toiles avoisinantes, le tout formant des variations sur un thème. De plus, dans sa proposition presque architecturale, la peinture dialogue étonnamment avec l’espace." commentent encore les galeristes.

Plus d'informations ici



jeudi 15 octobre 2020

A Bruxelles, Rema investit Bozar et s'interroge sur l'avenir de la musique ancienne


Le REMA (Réseau Européen de Musique Ancienne) lance son premier Salon des
instruments de musique ! 

Il fera partie du Sommet Européen de la Musique ancienne organisé à BOZAR (Bruxelles) du 20 au 22 novembre 2020 en partenariat avec l’AEC (Association Européenne des Conservatoires) et BOZAR.
Le salon se tiendra au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles dans les magnifiques et spacieuses salles Terarken et accueillera une centaine de facteurs d’instruments dans un cadre exceptionnel :
- 700 m2 divisés en trois salles par des cloisons antibruit
- Des stands confortables, livraison de repas et un coin café en accès libre
réservé aux exposants.
- Des studios fermés pour l’essai des instruments
Dans le cadre prestigieux du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, chef-d’oeuvre de
l’Art Déco, le Sommet rassemblera pendant trois jours tous les acteurs du secteur :
ensembles, interprètes, salles, festivals, labels, chercheurs, conservatoires et
étudiants … Ils seront tous à BOZAR pour des conférences, concerts, tables rondes et
présentations de projets sur l’avenir de la musique ancienne !


"
Sous le titre Our Future Past : Early Music in Context, la conférence se propose d’évaluer d’un œil critique la situation actuelle et future de la Musique ancienne, dans les domaines de l’interprétation, la pédagogie, la recherche, la facture d’instruments et la programmation. Les présentations variées, tables rondes, forums spécialisés et débats couvrant de nombreuses thématiques seront complétés d’un Salon des instruments anciens, d’une exposition de posters sur l’état de la recherche, et de concerts dont des propositions données par les jeunes ensembles internationaux du Showcase du REMA." précise Rema sur son site.

Parmi les conférenciers, nous relevons déjà quelques noms tels Bernard Foccroulle, Lise Thomas (Opera Ballet Vlaanderen), Elisabeth Champollion (Ensemble Prisma),Tamar Brüggemann (Wonderfeel Festival)...

Parmi les concerts : A Nocte Temporis avec Reinoud Van Mechelen, Wör, Hathor Consort, Invocare...

 Des informations complémentaires ici

 

vendredi 9 octobre 2020

jeudi 8 octobre 2020

Liège, un festival de comédies


5e édition du Festival international de comédie de Liège

Du 6 au 10 novembre 2020.

 
Le Festival International du Film de Comédie de Liège (FIFCL) est le seul en Belgique à récompenser le genre comédie sous toutes ses formes (comédie, comédie dramatique, comédie fantastique, comédie sociale, comédie noire, comédie romantique etc.). Au total, 8 longs métrages y seront en compétition officielle cette année, ainsi que 19 courts métrages.

Présidé par Pascal Legitimus, le FIFCL se tiendra du vendredi 6 au mardi 10 novembre 2020. Au programme : des avant-premières, des séances scolaires, des leçons de cinéma, des castings de figurants, des master classes, des conférences, des workshops, du networking, des rencontres avec les équipes de films, des séances de dédicace et d’hommages, et des remises de prix.
 
Pour le public, des moments uniques et inédits avec les invités d’honneur : les cérémonies d’ouverture (le vendredi 6 à 20h30) et de clôture (le mardi 10 à 20h30). La remise d’un prix pour l’ensemble de sa carrière à Nicolas Bedos, le vendredi 6, au Forum. La rencontre, le 9 novembre à 14 heures au Cinéma Sauvenière, avec la lumineuse Karin Viard, avant la projection (en sélection officielle) du film L’Origine du Monde de Laurent Lafitte. Ou encore un échange avec Édouard Baer, le mardi 10 dès 11 heures au Cinéma Sauvenière. 
 
Nicolas Bedos © FIFCL

 
Un casting de rêve

D’échanges et de belles rencontres, il en sera également question avec les autres invités du FIFCL. Les membres du jury, d’abord : Bernard Farcy, Nicole Ferroni, Vincent Roget, Sophie Mounicot et David Salles, sous la présidence bienveillante de Pascal Légitimus. La magnifique Énora Malagré, ensuite : en maîtresse de cérémonie du gala d’ouverture et animatrice du plateau-télé, elle apportera son soutien et un vent de fraîcheur au comité du Festival. Les belles surprises, enfin : Jean-François Halin, qui expliquera son métier de scénariste le mardi 10 à 14h à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège ; Élie Semoun, qui présentera son « Ducobu 3 » lors d’une matinée scolaire ; Julien Rambaldi et ses comédiens David Marsais et Antoine Gouy, venus soutenir « C’est la vie » en sélection officielle ; mais aussi Bruno Solo, invité d’honneur du club B19 Liège-Bocholtz, le lundi 9.

Un casting de rêve, une programmation dense, des rires et des paillettes, malgré un contexte de tournage difficile et des productions fortement compliquées par le lock-down et les mesures anti-Covid qui ont frappé tous les pays !

 
On l’aura compris : en 2020, plus que jamais, ce festival du cinéma doit être, aux yeux des organisateurs, « une parenthèse enivrante pendant laquelle les professionnels et les passionnés vivent, mangent, dorment, rêvent cinéma ».
 
Besoin de plus d'informations, c'est ici
 

mercredi 7 octobre 2020

Alpha Classics, label de l'année


Le label franco-belge Alpha Classics vient d’être nommé "Label de l'année par le magazine britannique Gramophone. 

Cette récompense décernée par l’un des plus anciens et des plus prestigieux magazines de musique classique dans le monde est un suprême honneur pour un label, particulièrement encourageant en cette période de crise aiguë. 

Alpha Classics défend depuis plus de 20 ans une musique de qualité, des répertoires rares et souvent hors des sentiers battus, enregistrés dans les meilleures conditions possibles par des artistes de toutes les générations et de tous les horizons. 

Ancré dans la musique baroque qui a fait son histoire, Alpha a ouvert ses portes à des répertoires très divers depuis l’arrivée de Didier Martin à sa tête il y a six ans, et a constitué une famille d’artistes de dimension internationale, mue par la même envie de liberté et d’excellence... 

Sans oublier les nouveaux talents qui sont une priorité pour le label. ALPHA est un label du groupe OUTHERE MUSIC, fondé en 2005 par Charles Adriaenssen. Il comprend également les labels Linn, Ricercar, Phi, Arcana, Ramée, Fuga Libera et le label de jazz Outnote. 

« Je suis fier et heureux que notre label phare ait reçu cette nomination prestigieuse. C’est un tribut à tous les artistes qui ont choisi de nous rejoindre et au travail d’une équipe superbe. C’est aussi la confirmation qu’il y a une place pour ceux qui défendent la culture et la qualité face au déluge d’inepties commerciales. Le public, traditionnel ou nouveau, ne mérite que le meilleur ! » a déclaré Charles Adriaenssen, Président d’Outhere Music

 Didier Martin, directeur d’Alpha Classics et CEO d’Outhere Music ajoute : « C’est plus qu’un honneur de recevoir ce Prix, c’est un cadeau particulièrement jouissif ainsi qu’un encouragement à continuer et à garder le cap. Un énorme encouragement pour toutes les équipes d’Alpha et d’Outhere qui travaillent sans compter et avec passion. Dans ce moment de pandémie mondiale qui s’ajoute à la crise lancinante de la culture, il est plus que jamais urgent de réfléchir tous ensemble et de s’unir pour sauver la diversité musicale. La presse de qualité est un phare indispensable, encore plus important dans le monde digital. » 

En 2018 ALPHA CLASSICS a reçu deux GRAMMY AWARDS, pour la soprano et cheffe d’orchestre Barbara Hannigan et pour la violoniste Patricia Kopatchinskaja. Le label enregistre en outre régulièrement avec les chanteuses-eurs Adèle Charvet, Jodie Devos, Véronique Gens, Kate Lindsey, Sandrine Piau, Anna Prohaska, Eva Zaïcik, Julien Behr, Damien Guillon, Julian Prégardien, Konstantin Krimmel, Georg Nigl, Reinoud Van Mechelen… Les instrumentistes Nicolas Altstaedt, Olivier Cavé, Bruno Cocset, Céline Frisch, Olivier Fortin, Nelson Goerner, Amihai Grosz, Marie-Elisabeth Hecker, Martin Helmchen, Juliette Hurel, Filippo Gorini, Victor Julien-Laferrière, Eric Le Sage, Paul Meyer, Alexei Lubimov, Olga Pashchenko, Tedi Papavrami, Anthony Romaniuk, Justin Taylor, Chouchane & Astrig Siranossian, Anna Vinnitskaya, Jörg Widmann, Sarah Willis… Les chefs d’orchestres ou d’ensembles Giovanni Antonini, Simon-Pierre Bestion, Alexandre Bloch, Vincent Dumestre, Mikko Franck, Leonardo García Alarcón, Paavo Järvi, François Lazarevitch, Lionel Meunier, Hervé Niquet, Denis Raisin-Dadre, Santtu-Matias Rouvali, Krzysztof Urbanski, Jos Van Immerseel… et en musique de chambre les quatuors Belcea, Van Kuijk, Voce, le Busch Trio, l’ensemble Nevermind… 

Trois autres Gramophone Awards ont été remis cette année à des artistes ou des enregistrements Alpha Classics :  

Dans la catégorie « Musique de Chambre » : VERESS BARTÓK enregistré dans le cadre du festival de Lockenhaus par son directeur artistique Nicolas Altstaedt (violoncelle), avec Vilde Frang & Barnabás Kelemen (violon), Lawrence Power & Katalin Kokas (alto), Alexander Lonquich (piano). 


Dans la catégorie « Récital » : SI J’AI AIMÉ par Sandrine Piau (soprano), Le Concert de la Loge, Julien Chauvin (en collaboration avec le Palazzetto Bru Zane). 


Et un Prix spécial dans le cadre de la célébration « Beethoven 250 » à MARTIN HELMCHEN pour son enregistrement des concertos Nos. 2 et 5 de Beethoven avec le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, sous la direction d’Andrew Manze.


vendredi 2 octobre 2020

Liège attend les amateurs de l'image possible

 

Portrait © Molly Soda

A Liège, jusqu’au 25 octobre, la 12e édition de La Biennale de l’Image Possible, BIP2020, attend les amateurs d’images, friands « d’explorer tous les possibles à travers la photographie et les arts visuels, d’ouvrir une fenêtre sur toutes les formes d’images. » comme y invitent les organisateurs.

Evènement d’envergure international, BIP réunit des artistes belges et étrangers et surout de toutes les générations.  De la galerie des Beaux-Arts aux Drapiers, en passant par Ravi, le Corridor, la Galerie Satellite ou encore les Brasseurs, BIP et l’art visuel prennent leurs aises dans la Cité ardente.

Et plus encore cette année en sortant des musées… 2020 voit BIP investir deux lieux insolites, d’une part, l’ex-magasin Decathlon, dans l’hyper-centre de Liège et, d’autre part, « La Menuiserie », d’anciens ateliers communaux qui, après BIP2020, seront entièrement rénovés pour accueillir un centre d’entreprises dédié aux transitions et porté par la coopérative Novacitis.


Pour son édition 2020, BIP pose une question : « Quel est l’impact de l’art ? ». Pour aborder le vaste champ des réponses possibles, BIP ouvre sa programmation à d’autres curateurs. Ainsi, la programmation centrale de BIP repose notamment sur les trois projets sélectionnés à l’issue de l’appel lancé fin 2019. Les propositions retenues font appel à de nombreux artistes de tous horizons et origines, élargissent l’interrogation de départ et promettent de belles et surprenantes découvertes.


Portrait, 2018 © Sean Hart

 Trois projets phares à épingler :

1) « Me, Myself and I », un projet de Pieter-Jan Valgaeren

« Me, Myself and I » interroge le rôle des écrans, notamment celui des réseaux sociaux, sur la construction de notre identité et de notre égo à travers le « miroir » numérique. Certains artistes utilisent aujourd’hui internet et les réseaux sociaux comme plateforme artistique et jouent avec les codes, les formes et les restrictions légales de Facebook, Tumblr, Twitter ou Instagram pour affirmer leur singularité, militer et repousser les limites de la censure.

Avec ; Arvida Byström (SW), Tabita Rezaire (FR), Molly Soda (US), Emilie Brout & Maxime Marion (FR) et Olga Fedorova (RU).

2) Le Cabinet de Curiosités économiques, un projet du Laboratoire sauvage

Désorceler la Finance », présenté par Camille Lamy et Amandine Faugère.


The Heavens Annual Report, 2015 © Paolo Woods & Gabriele Galimberti

Les curatrices Camille Lamy (chercheuse en design) et Amandine Faugère (travailleuse de l’art) sont toutes deux militantes et commissaires d’exposition au sein du Laboratoire sauvage de recherches expérimentales “Désorcelear la finance”, où elles mènent projets artistiques, sorciers et militants. “Désorceler la finance” est un laboratoire autoproclamé bruxellois, luttant contre les effets délétères du pouvoir capitalo-sorcier, à travers des formes multiples (rituels, conférences-performances, cartomancie, expositions) pour de nouvelles images et nouveaux horizons. Avec (entre autres) : Cléa Di Fabio (FR), Aline Fares (FR), Collectif Luit (FR), Fabrice Sabatier (BE/FR), Victor Micoud (FR), Alexandra Arènes (FR), RYBN.ORG (FR), Djtal Humain (FR), DinahBird and Jean-Philippe Renoult (FR) et des acteurs de « Désorceler la Finance ».

The Heavens Annual Report, 2015 © Paolo Woods & Gabriele Galimberti

 

« Les 7 péchés du capitalisme », un projet d’Ilan Weiss et des artistes Camille Dufour et Raphaël Klepfisch

Ilan Weiss est un curateur et photographe basé à Bruxelles.  Orgueil, Gourmandise, Envie, Colère, Avarice, Paresse, Luxure : c’est par le prisme intemporel des sept péchés capitaux que le projet interroge nos sociétés contemporaines. Chaque semaine, Camille Dufour et Raphaël Klepfisch impriment cent nouvelles gravures de la série des 7 péchés du capitalisme dans l’espace même de l’exposition. Le spectateur est invité à emporter ces œuvres originales et à les afficher dans la ville. Chaque péché est com- posé de deux gravures, l’une visuelle, l’autre textuelle.

À la fois référence aux nouvelles placardées en temps de troubles sociaux et tentative d’infraction aux images dominantes, les gravures sont une invitation à regarder autrement. Le projet des 7 péchés du capitalisme renoue avec les origines de la gravure comme moyen de reproduction et de communication populaire, comme un art démocratique donc.

Avec : Camille Dufour (BE) et Raphaël Klepfisch (BE).

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