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vendredi 4 novembre 2022

A Spa, musique et conférence pour honorer Marcel Proust

 

 Hommage à Marcel Proust à Spa

 une conférence 

et un concert exceptionnels

Dans le cadre du 100e anniversaire de la mort de Marcel Proust, un événement inédit prendra place dans le paysage culturel spadois le vendredi 18 novembre au Centre culturel de Spa.

Articulée en deux volets, la soirée dédiée à l’auteur des célèbres romans « Du côté de chez Swann » ou « A la recherche du temps perdu », débutera à 19h au Salon bleu par une conférence présentée par Laure Hillerin. A l’aide de nombreux documents visuels, l’autrice et conférencière parisienne illustrera la vie et l’œuvre de Marcel Proust en abordant les liens que l’écrivain tissa avec la station balnéaire de Cabourg, ville jumelée avec Spa.

Lauréate du Concours Reine Elisabeth 2019 et prix du public, la violoniste Sylvia Huang, accompagnée par le pianiste Boris Kusnezow, sera à l’affiche du concert organisé à 21h avec le partenariat de « Musique à Spa ».

Programmé en seconde partie de la soirée, le concert illustrera les goûts musicaux de Marcel Proust qui considérait la musique « au-dessus de tous les arts ».
 
Au programme : la Sonate pour violon et clavecin BWV 1016 (3) de Johann Sebastian Bach, la Sonate pour violon et piano n°5 en Fa Majeur op. 24 « Le Printemps » de Ludwig Van Beethoven et la Sonate pour violon et piano en la Majeur FWV 8 de César Franck : trois œuvres sublimes du grand répertoire pour violon !

Passionné de musique classique, l’écrivain affectionnait particulièrement les œuvres de ces trois compositeurs qu’il écoutait avec passion dans les salons tenus par la haute société parisienne. 
 
L’œuvre de César Franck, dont on fête cette année le 200e anniversaire de la naissance, l’avait particulièrement ému et enthousiasmé. Considérée comme une œuvre de choix dans le répertoire pour violon et piano, cette sonate composée en 1886 est l’œuvre la plus connue du compositeur d’origine liégeoise. 
 
La venue dans la cité thermale d’une lauréate du célèbre concours Reine Elisabeth constitue un événement d’autant plus que Sylvia Huang avait également remporté le prix du public en 2019. La presse avait vanté son "lyrisme, sa musicalité touchante ainsi que sa simplicité et sa sensibilité”.  
 
Voilà un moment littéraire et musical à épingler dans votre agenda (conférence 8€ - concert 18€) ou un tarif exclusif de 20€ pour l’ensemble de la soirée ! Réservation indispensable.

Infos : 

ccspa-jalhay-stoumont.be

087/77.3000 (lu-ve de 9-17h). Info@ccspa

vendredi 1 juillet 2022

Plaisir CD, chronique musicale sur Radio 4910

                      Plaisir CD – Radio 4910 - FM 92.9

Chronique 02 « Plaisir CD » du 26 juin 2022 sur Radio 4910


Bonjour
Le compositeur dont je vais vous parler en ouverture de cette chronique et dont nous entendons la musique en fond est loin d’être un inconnu. Ses mélodies accompagnent bon nombre de films à grand succès et il n’est pas rare qu’au fil d’une journée, une de ses musiques ne viennent titiller notre oreille… 
Pendant 60 ans, il en a écrit pas moins de 500 pour le cinéma et la télévision : Sacco et Vanzetti, les Incorruptibles, le Professionnel, le Clan des Siciliens, les Huit Salopards… Vous l’avez deviné : il s’agit du génial Ennio Morricone. Lui qui, au début de sa carrière, pensait qu’écrire de la musique de films était une humiliation, est devenu le Maître en la matière, deux fois Oscarisé et de nombreuses fois primé lors d’autres cérémonies… Il a marqué le cinéma mais surtout, au-delà de sa mort survenue en juillet 2020 à l’âge de 91 ans, il a marqué la musique de films.
Le disque que je vous présente aujourd’hui démontre qu’il marque aussi la musique tout simplement. Depuis plusieurs décennies, Ennio Morricone repensait certaines de ses œuvres pour les adapter à la scène, créant des « suites de concert ». Il se remet donc en question pour aboutir au début des années 2000 à transformer ces suites en oeuvres pour instrument soliste et orchestre… Quelques mois avant sa mort, il termine le recueil qui constitue ce disque : « Cinema Suites pour violon et orchestre ».
Au violon, nous retrouvons un musicien, de grande qualité, très sensible, Marco Serino. Pas n’importe qui par rapport au Maître Morricone car pendant 20 ans, il a été soliste dans les bandes originales et dans le cadre des tournées mondiales autour des œuvres du compositeur italien. Ces suites sont entièrement dédiées à Marco Serino qui a étroitement collaboré à l’écriture de la partition.
A la veille du second anniversaire de la mort d’Ennio Morricone, sous la baguette de son fils Andréa à la tête de l’Orchestre Haydn de Bolzano et Trento, nous redécouvrons dans un nouvel habillage des musiques ayant accompagnés des films comme Il était une fois dans l’ouest, le Bon, la Brute et le méchant de Sergio Leone, Mission de Roland Joffé, 1900 de Bertolucci, Cinéma Paradisio, Une pure formalité de Tornatore…
C’est magnifiquement interprété. Il est très agréable de plonger dans ces musiques repensées et surtout dans l’univers d’un génie musical. Le disque est sorti chez Arcana.
 
Le CD suivant nous permet de rendre hommage à ces femmes et hommes qui , semaine après semaine, exercent un art musical plusieurs fois centenaires : le chant choral. Depuis 1989, la Fondation Bettencourt soutient des ensembles, notamment par le Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral. Cet engagement pour le chant choral trouve un nouvel élan ici avec la sortie du disque : « Viva, 30 ans d’art choral ». 19 ensembles vocaux ont été retenus pour ce disque, dont un Belge : le Chœur de chambre de Namur, lauréat en 2006. Le CD reflète non seulement les grandes qualités des ensembles enregistrés comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel, les Cris de Paris, la Maitrise de Notre Dame de Paris… mais aussi la grande diversité du répertoire interprété allant de Rameau à Benjamin Britten en passant par Charpentier, Ohana, Poulenc, Debussy… Voici le Chœur de Namur, dirigé par Leonardo Garcia Alarcon, dans un Ave Maria de Giovanni Giorgi.
 
 Je terminerai cette chronique en rappelant la sortie du traditionnel coffret dédié au Concours Reine Elisabeth qui s’est clôturé début juin. Quatre cds reprennent les meilleurs moments de cette seconde édition dédiée au violoncelle. On retrouve les lauréats de cette année dans les concertos de Haydn avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et dans les grands concertos du répertoire joués lors des finales avec le Brussels Philharmonic. Et s’il vous intéresse d’entendre en direct la première lauréate du Concours, la jeune Coréenne Hayong Choi. Elle sera, ce jeudi 30 juin en récital à Eupen, avec le pianiste Joachim Carr.
Quant à nous, chers auditeurs de Radio 4910, nous étions accompagnés pour terminer cette chronique par la jeune violoncelliste belge Stéphanie Huang qui a conquis le public du Concours. Nous l’écoutons dans un extrait d’une sonate de César Franck.
Du plaisir en CD, profitez-en bien.

jeudi 15 octobre 2020

A Bruxelles, Rema investit Bozar et s'interroge sur l'avenir de la musique ancienne


Le REMA (Réseau Européen de Musique Ancienne) lance son premier Salon des
instruments de musique ! 

Il fera partie du Sommet Européen de la Musique ancienne organisé à BOZAR (Bruxelles) du 20 au 22 novembre 2020 en partenariat avec l’AEC (Association Européenne des Conservatoires) et BOZAR.
Le salon se tiendra au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles dans les magnifiques et spacieuses salles Terarken et accueillera une centaine de facteurs d’instruments dans un cadre exceptionnel :
- 700 m2 divisés en trois salles par des cloisons antibruit
- Des stands confortables, livraison de repas et un coin café en accès libre
réservé aux exposants.
- Des studios fermés pour l’essai des instruments
Dans le cadre prestigieux du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, chef-d’oeuvre de
l’Art Déco, le Sommet rassemblera pendant trois jours tous les acteurs du secteur :
ensembles, interprètes, salles, festivals, labels, chercheurs, conservatoires et
étudiants … Ils seront tous à BOZAR pour des conférences, concerts, tables rondes et
présentations de projets sur l’avenir de la musique ancienne !


"
Sous le titre Our Future Past : Early Music in Context, la conférence se propose d’évaluer d’un œil critique la situation actuelle et future de la Musique ancienne, dans les domaines de l’interprétation, la pédagogie, la recherche, la facture d’instruments et la programmation. Les présentations variées, tables rondes, forums spécialisés et débats couvrant de nombreuses thématiques seront complétés d’un Salon des instruments anciens, d’une exposition de posters sur l’état de la recherche, et de concerts dont des propositions données par les jeunes ensembles internationaux du Showcase du REMA." précise Rema sur son site.

Parmi les conférenciers, nous relevons déjà quelques noms tels Bernard Foccroulle, Lise Thomas (Opera Ballet Vlaanderen), Elisabeth Champollion (Ensemble Prisma),Tamar Brüggemann (Wonderfeel Festival)...

Parmi les concerts : A Nocte Temporis avec Reinoud Van Mechelen, Wör, Hathor Consort, Invocare...

 Des informations complémentaires ici

 

mardi 3 mars 2020

Eliane Reyes et Gaetane Prouvost : un cd en hommage à l'école franco-belge de violon

Dans leur nouveau disque, la violoniste Gaëtane Prouvost et la pianiste Eliane Reyes rendent hommage à l’école franco-belge de violon. 

 

Dans la lignée de la célèbre Sonate de Franck, la Sonate de Vincent d’Indy est associée à celle, méconnue, de son disciple, le belge Albert Dupuis : une révélation, enregistrée ici en première mondiale ainsi qu’un Andante de jeunesse de d’Indy, joint à une superbe pièce d’Ermend Bonnal.

jeudi 27 février 2020

Un brillant virtuose du 17e siècle enregistré par la violiniste bulgare Plamena Nikitassova


Pour le label « Ricercar, Outhere Music », la violoniste bulgare Plamena Nikitassova s’intéresse à l’un des plus brillants virtuoses de l’importante école de violinistes qui a fleuri à Dresde durant le 17e siècle : Johann Paul von Westhoff (1656-1705).

Instrumentiste impressionnant, applaudi notamment par Louis XIV à Versailles, on lui doit les premières compositions pour violon seul qui annoncent les futurs chefs-d’œuvre de Johann Sebastian Bach.

Le programme de ce "cd-récital" comprend quelques suites du recueil édité à Dresde en 1696, ainsi que la suite qui fut éditée à Paris dans le Mercure galant en 1683, en écho à son passage à Versailles.

                                    A découvrir via ce lien 

lundi 24 février 2020

Alexandre Cavaliere et son violon "manouche moderne"

Le violoniste montois Alexandre Cavalière (né en 1985) revient sur le devant de la scène jazz avec un nouveau projet : un quintet qui balance entre musique manouche, be bop et jazz moderne. Sur le label liégeois « Homerecords », le violoniste sort «Manouche moderne ». 

Depuis son plus jeune âge, Alexandre Cavalière n’a de cesse de vivre la musique. D’abord avec l’orchestre de son père puis, au fil des ans, dans moult expériences musicales le menant à côtoyer des grands noms de la scène jazz tels Didier Lockwood (qui le découvrit alors qu’il avait à peine 12 ans), Philipp Catherine, Eddy Louis, Billy Lagrène, Guy Cabay, Toots Thielemanns, Michel Herr, Richard Galliano… 

Aujourd’hui, le voici dans la lumière du devant de scène avec un projet dont il est le leader « Alexandre Cavaliere Quintet » au sein duquel  l’ont rejoint Manu Bonetti (guitare), Fred Guédon (guitare rythmique), Jean-Louis Rassinfosse (contrebasse) et Vincent Bruyninckx (piano).


 

lundi 3 février 2020

Les cordes avides du violon de Françoise Derissen

Depuis longtemps, la violoniste belge de jazz Françoise Derissen souhaitait concrétiser un projet en solo. Celui-ci est maintenant bien réel, avec des concerts et un nouveau CD :"Cordes avides", paru sur le label liégeois Homerecords.

Françoise a composé tous les morceaux de ce projet, excepté une composition de son ami Renaud Lhoest.
A elle seule, Françoise fait entendre plus d'une voix. 

Sur un violon à 4 cordes ou à 5 cordes, grâce à une « loopstation », elle ressemble à une divinité "shivaïte" aux multiples bras.

Le contrebassiste Boris Schmidt a rejoint Françoise Derissen dans ce projet musical.

Namur, Bruxelles, La Louvière, Ham-sur-Heure, Ronquières, Laneffe... sont des villes où Françoise Derissen présentera, sur scène, son nouveau projet discographique. 


mardi 1 novembre 2016

A Spa, l'Automne musical invite à la cour impériale de Vienne



Philippe Pierlot et Ricercar Consort vous invite à la cour impériale de Vienne. Au menu : virtuosité, humour et profondeur !

Dans le cadre de l’ « Automne musical de Spa », Philippe Pierlot et le Ricercar Consort seront à l’affiche du festival spadois le samedi 5 novembre à 20h au Centre culturel de Spa.

Récompensé par un Diapason d’Or pour leur dernier enregistrement « Imitatio », l’ensemble belge interprétera des œuvres de H. I.F. von Biber, J.H. Schmelzer et de C.H. Abel.

Le programme de ce concert proposera de nombreuses œuvres présentes sur ce superbe enregistrement. On se réjouit de savourer cette musique qui fit les belles heures de la cour de Vienne au 17e siècle au fil d’œuvres truculentes dont la principale caractéristique est d’imiter les sons de la nature et du quotidien.

Pour servir cette musique imitative, le Ricercar Consort a fait appel au violoniste italien Enrico Gatti et à la claveciniste Maude Gratton, deux musiciens qui ne manqueront de sublimer cette musique virtuose des plus originales.
Infos : www.automnemusical.com - 087/77 40 90

mercredi 19 octobre 2016

A Spa, le son du violon pour une soirée à Venise


Parmi la programmation du festival « L’Automne musical de Spa » figurent autant d’acteurs de la vie musicale ancienne belge qu’internationale.
Créé en 2001 par la violoniste Stéphanie de Failly, l’ensemble Clematis fait actuellement partie des ensembles belges de musique de chambre qui se distinguent pour leur qualité d’interprétation et l’originalité de leur répertoire.

Ce samedi 22 octobre à 20h au Centre culturel de Spa, Clematis fera revivre l’ambiance musicale de Venise au 17e siècle au gré de compositions signées G. Gabrieli, S. Rossi, B. Marini, D. Castello, G. Legrenzi, autant de compositeurs qui furent maîtres de chapelle ou instrumentistes de la célèbre Basilique San Marco.

Au cours de cette soirée, honneur sera fait au violon, le roi des instruments à cordes inventé au milieu du 16e siècle en Italie. C’est en effet à Venise que le violon va acquérir ses lettres de noblesse au fil d’œuvres instrumentales qui lui permettront de briller de mille feux ! Une soirée où virtuosité rimera avec originalité. 







Infos : 087/77 44 90

jeudi 12 mai 2016

A Liège, nouveau CD de l'OPRL

YsaŸE, « Neiges d’antan » 
 
nouveau CD de l’OPRL
avec deux jeunes violonistes de l’école française
 
 
Après « Harmonies du soir », Jean-Jacques Kantorow et l’OPRL poursuivent l’enregistrement des œuvres concertantes d’Ysaÿe (Musique en Wallonie). Le violon est à l’honneur avec deux concertmeister de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, passés par la classe de Kantorow : Amaury Coeytaux et Svetlin Roussev.

 
Le chef d’orchestre français Jean-Jacques Kantorow, également violoniste et très grand connaisseur d’Ysaÿe, dirige l’OPRL et les solistes Svetlin Roussev et Amaury Coeytaux dans des poèmes pour violon et orchestre d’Eugène Ysaÿe. Une suite logique et attendue au disque « Harmonies du soir » (2014, Musique en Wallonie), qui rassemblait huit solistes de l’OPRL, et avait entre autres été récompensé d’un Diapason d’or, et d’un 10 de Klara et de « Luister ».

Au fil du temps, le souvenir du virtuose génial que fut Eugène Ysaÿe (Liège, 1858 – Bruxelles, 1931) a fini par supplanter dans la mémoire collective sa qualité de compositeur. Il convient cependant de rappeler qu’Ysaÿe a créé, au travers de ses poèmes pour instruments à cordes, un genre foncièrement nouveau et original, se distinguant par une science de l’écriture et une richesse harmonique éloignées des mérites purement virtuoses de ses compositions du début. D’une certaine façon, ils peuvent être considérés comme une sorte de chainon reliant les traditions esthétiques germanique et française, une union du romantisme germanique et de l’impressionnisme français.

mardi 3 mai 2016

A Liège et Gand, 8 projets musicaux acoustiques en un festival

Le label homerecords.be

présente son premier "homerecords festival"

à La Cité Miroir de Liège le 4 mai

ainsi qu'à De Centrale à Gand le 12 mai.


Les artistes sont issus de différentes communautés et ce festival leur permet de se présenter devant divers publics.

Huit projets de musiques acoustiques y seront présentés dont 3 sorties d'album ainsi qu e le nouveau spectacle de l'accordéoniste Didier Laloy.
Au programme, beaucoup de "cordes, piano, violon, violoncelles, erhu (violon chinois, luth et théorbe baroques, Nyckelharpa (viole à clés), saz (luth turc)... sans oublier les cordes vocales grecques de Photis Ionatos et écossaises de Dan Barbenel.
Un festival qui se veut être le reflet d'univers personnels d'artistes aux origines les plus diverses.
 

vendredi 26 février 2016

A Malines, rendez-vous autour de la viole, du violon, du clavecin et du luth...

Depuis 2004, l'école de fabrication d'instruments de musique, sise à Puurs en Belgique, connue sous l'acronyme CMB, organise un festival dédié aux instruments de musique : Cordefactum.

Cette année, ce festival se tiendra les 18, 19 et 20 mars et  aura lieu à Malines.
Les thèmes de cette édition seront la viole de gambe, le violon, le clavecin et le luth.

Au programme :

- des concerts avec White Sparrow,  le duo Wouter Dekoninck & Madoka Nakamaru et le duo Wieland Kuijken & Thomas Baeté  

- des conférences avec Martin Sheperd, Bernard Michaud, Nicholas Kilstrom, Malcolm Rose, Thomas Munck, Shem Mackey  

- des ateliers avec Dirk de Hertofh et Gesina Liedmeier.

mardi 16 février 2016

A Liège, une star du violon baroque en concert




Amandine Beyer, star du violon baroque

en concert à Liège

 
Elle est l’une des nouvelles vedettes du violon baroque : Amandine Beyer vient pour la première fois à la Salle Philharmonique de Liège avec son ensemble Gli Incogniti.



photo Oscar Vasquez
Star du violon baroque, Amandine Beyer est pour la première fois à Liège, avec son ensemble Gli Incogniti, pour révéler la musique instrumentale de Nicola Matteis. Ce concert de la série « Musiques anciennes », proposé à la Salle Philharmonique de Liège le dimanche 28 février à 16 heures, permettra de découvrir ce guitariste, violoniste et improvisateur hors pair, né probablement à Naples, installé en Grande-Bretagne vers 1670, qui initia les Anglais au style instrumental italien. Ses compositions, souvent très brèves, intuitives et originales, permettent à l’interprète de les associer en des « suites de danses » chaque fois renouvelées, sans nuire à la cohérence et à l’originalité du propos.


 

 

Réputé pour ses bizarreries harmoniques autant que pour ses mauvaises manières, Nicola Matteis est l’auteur d’un recueil pour guitare intitulé The False Consonances of Music (1682). Amandine Beyer lui rend ainsi hommage avec ce concert intitulé « Les fausses consonances de la mélancolie » lors duquel elle met son œuvre en parallèle avec celle, bien plus connue, d’Henry Purcell, comme elle s’en explique dans l’interview ci-dessous. L’occasion parfaite de faire connaissance avec cette musicienne passionnée, qui s’apprête à fêter les dix ans de son ensemble (ici composé de cinq musiciens) et a conquis le cœur du public et de la critique : en témoignent notamment ses enregistrements (Les quatre saisons de Vivaldi, des Concerti grossi de Corelli ou ces Fausses consonances de la mélancolie, chez Zig-Zag Territoires), multi-récompensés.

mardi 24 novembre 2015

Chronique web Reg'Arts, 100% art et culture. Acte III

La chronique web, Reg'Arts 100% art et culture, est en ligne. Au sommaire de ce troisième numéro :

Musique : 2 cds avec Jos Van Immerseel et son ensemble Anima Eterna jouant Janacek et Dvorak, le duo Aurélie Dorzée et Tom Theuns pour leur album de chansons

BD: Léonard de Vinci (série Grands Peintres chez Glénat) et Vienne (voyages d'Alix chez Casterman)

Livre : La musique irlandaise d'Etienne Bours (Fayard)...
 

Expositions : Musée de la photographie à Charleroi, tandem Masson-Chevalier et leurs œuvres en textile au Grand Hornu de Mons
 

Lutherie d'aujourdhui : un violon alto de la luthière parisienne Virginie Pezet Berton.

mardi 7 juillet 2015

L'OPRL enregistre Lalo

L’OPRL et la Chapelle Musicale Reine élisabeth poursuivent cette semaine leur enregistrement de l’intégrale des œuvres concertantes de Lalo (Alpha/Outhere).


 Après des coffrets consacrés à Vieuxtemps (2010) et Saint-Saëns (2013), l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et la Chapelle Musicale Reine élisabeth enregistrent une nouvelle intégrale, cette fois les œuvres concertantes d’édouard Lalo. Un projet qui permet aux jeunes musiciens de la Chapelle de graver au disque une ou plusieurs œuvres concertantes, servis par un orchestre qui joue dans son cœur de répertoire. Le projet est soutenu par le Palazzetto Bru Zane ; la sortie est prévue en mars 2016 (Alpha/Outhere).

Ce coffret (3 CD) réunira dix œuvres concertantes (pour piano, violon et violoncelle) interprétées par six solistes formés à la Chapelle, sous la direction de Jean-Jacques Kantorow, chef d’orchestre et violoniste renommé (avec l’OPRL, il a déjà enregistré deux disques, l’un avec Laurent Korcia, l’autre avec des solistes de l’OPRL dans des œuvres d’Ysaÿe).

 Après une semaine d’enregistrement en janvier dernier, la session de ce mois de juillet est consacrée au Concerto pour piano (avec Nathanaël Gouin), au Concerto russe (avec la violoniste Elina Buksha), à la Romance-sérénade et à l’Introduction et Scherzo d’après Namouna  (avec la violoniste Vladyslava Luchenko), à Guitare (avec le violoniste Woo Hyung Kim) et à la célèbre Symphonie espagnole (avec le violoniste Lorenzo Gatto).

 Dans le cadre du Festival de l’été mosan, Nathanaël Gouin, Lorenzo Gatto, l’OPRL et Jean-Jacques Kantorow sont en concert le vendredi 17 juin à 20h à la Collégiale de Dinant, avec le Concerto pour piano (dont une des mélodies inspira à Maurice Jarre le thème de Lawrence d'Arabie) et la Symphonie espagnole de Lalo, ainsi que la suite de Pelléas et Mélisande de Fauré.

jeudi 18 juin 2015

A Liège, le violon en vedette pour clôturer la saison musicale

dernier concert de la saison à la Salle Philharmonique


L’incontournable Concerto pour violon de Tchaïkovski avec la jeune violoniste russe Alena Baeva et l’Orchestre National de Lille

 
à quelques jours des vacances d'été, la saison de concerts de la Salle Philharmonique de Liège se termine le samedi 27 juin à 16 heures avec la venue de l’Orchestre National de Lille et de Jean-Claude Casadesus, son directeur musical depuis sa création en 1976.

En soliste de l’incontournable Concerto pour violon de Tchaïkovski (que les amateurs de violon n’ont pas eu l’occasion d’entendre à Liège  durant les concerts du Concours Reine élisabeth !), l’Orchestre National de Lille invite la violoniste russe Alena Baeva (30 ans), dont la carrière croise déjà les plus grands noms : soutenue par Mstislav Rostropovich et Seiji Ozawa, elle a joué notamment sous la direction de  Valery Gergiev, Sir Neville Marriner, Vladimir Fedosseiev ou encore Paavo Berglund, et en musique de chambre, avec Youri Bashmet, Nikolai Lugansky, Misha Maisky, etc.

Le concert comporte également sa touche de jazz avec la création du Concerto pour trio de jazz et orchestre « Un été malmené » du compositeur français Andy Emler (né en 1958), également soliste de l’œuvre au piano avec ses comparses du trio E.T.E, Claude Tchamitchian (contrebasse) et éric échampard (batterie). Andy Emler a voulu composer une œuvre accessible, à la croisée des univers classique et jazz : « Je m’efforcerai de montrer que ces deux mondes peuvent “groover“ ensemble et y prendre beaucoup de plaisir. […] Le langage mélodique, rythmique et harmonique ou modal, qui n’a en aucune façon une prétention “avant-gardiste”, peut amener à une mise en phase réussie de ces deux mondes musicaux. »