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dimanche 26 mars 2023

Chronique 10 « Plaisir CD » du 15 janvier 2023 sur Radio 4910

 


Le premier CD de cette chronique qui ouvre l’année nouvelle va nous mener dans la Rome baroque, la Naples galante et en d’autres lieux comme par exemple Milan, mais surtout dans un répertoire rare qui va côtoyer aussi Haendel. « Angelica Diabolica » est le titre de ce CD, le premier album d’une chanteuse reconnue pour ses interprétations du répertoire baroque et mozartien : Giulia Semenzato. Avec grâce, finesse et légèreté, la soprano italienne excelle dans ce répertoire des 17e et 18e siècles. Elle explore l’univers féminin du Roland furieux de l’Arioste publié en 1516. Dans celui-ci, elle a choisi Angelica, une princesse païenne. Certains morceaux ont une allure martiale, d’autres la mélancolie ou des sentiments plus intimes exprimant des souffrances.
Il y a aussi des pages plus familières pour l’auditeur avec par exemple l’Orlando de Georg Friedrich Haendel qui propose une Angelica telle une héroïne sensuelle et sans scrupule. De ce disque, il serait agréable de partager chaque plage tant grâce et musicalité sont présentes. Giuilia Semenzato mais aussi l’orchestre de chambre de Bâle partagent de belle manière ce voyage musical au cours duquel l’auditeur va rencontrer des femmes tour à tour angéliques et diaboliques.
Ecoutons les dans une œuvre d’Agostini Steffani « Orlando Generoso », particulièrement séduisante avec ce basson et ce violon solo qui, par leur union, offre une atmosphère assez rêveuse.
 Avec le CD suivant, nous allons remonter un peu dans l’histoire de la musique. Le MIB Wind Ensemble nous propose, avec beaucoup de musicalité et de brio, un rondino et un octet pour instruments à vent de Beethoven et une sérénade de Mozart. Ce n’est pas un hasard car ces deux compositeurs ont été les premiers, parmi les grands musiciens, à écrire pour les instruments à vent. Il ne s’agit donc pas ici d’adaptations mais bien d’œuvres originales.
Voici un disque particulièrement savoureux avec de jolies envolées mélodiques, des basses typiques de l’époque, de l’énergie et le timbre particulier des instruments à vent : le hautbois, la clarinette, le basson et le cor.
Voici donc des pages musicales de Mozart et Beethoven servies brillamment par un ensemble italien né de la volonté de musiciens issus d’importants orchestres italiens et européens. Leur ambition ? Donner une plus large place au répertoire pour ensembles d’instruments à vent dans les salles d’Italie et d’Europe.
Ecoutons les jolies couleurs instrumentales qu’offre ce mariage des différents instruments avec le MIB Wind ensemble dans un andante de Beethoven…
Pour clôturer, je vous emmène dans un monde magique et poétique, dans ce que je permettrai d’appeler du « baroque fusion », un délicieux mariage de baroque avec Bach et de jazz avec l’habile trompette de Jean-Paul Estiévenart. Un pont très intéressant entre deux mondes musicaux. Ce n’est pas la première fois que pareil mariage a lieu mais dans ce cas-ci, la musique est puissante, prenante, transcendante et les styles sont respectés. Difficile de dissocier jazz et Bach. Trompettiste belge, Jean-Paul Estiévenart dialogue, souvent en improvisant, avec un autre grand musicien, le hautboïste Marcel Ponseele. Avec eux, l’ensemble « Il Gardellino » brille avec un soutien efficace et énergique. « Triptyque » est le titre donné à ce CD car divisé en trois parties : la misère avec sa vallée de larmes, la transition avec un changement dans la vie quotidienne et au centre, la transfiguration avec les couleurs vives de la félicité.
L’album est le fruit d’une carte blanche accordée par Flagey en avril 2022 à Jean-Paul Estiévenart. Quel beau fruit que cette réunion entre la musique baroque et le jazz, parfois très contemporain. Nous voici à l’écoute d’un magnifique tableau musical où chacun avec sa palette sonore et son style peint une œuvre collective. Une œuvre qui respire la joie des musiciens à jouer ensemble et qui semble avoir été écrite telle qu’il nous l’offre avec magie et conviction.
Amateurs de Bach et de jazz, ce CD est pour vous !
Ecoutons ces excellents musiciens dans un extrait d’une Sinfonia.
                     Du plaisir en CD profitez-en bien !

samedi 25 mars 2023

Chronique 09 « Plaisir CD » du 18 décembre 2022 sur Radio 4910


J’ouvre cette chronique avec un album passionnant et très intéressant ! Une des belles sorties de ces derniers mois tant l’esthétique est originale, ambitieuse et porteuse d’une évidente ouverture musicale. « Rôles », du quintet franco-belge Synestet, emmené par l’excellente clarinettiste et compositrice Hélène Duret. Il faudra une oreille certes avertie pour en goûter toutes les subtilités tant la musique est élaborée, voire complexe. Elle oscille entre jazz d’aujourd’hui et musique contemporaine. Elle peut paraître folle et déjantée mais elle est savamment étudiée avec une sensation de jeu entre les musiciens. Constamment, la musique se transforme avec des cassures inattendues, des improvisations et des harmonies audacieuses. Tout cela construit des atmosphères très particulières et variées. L’auditeur est pris dans un voyage mouvementé, oscillant entre rêve et cauchemar, poésie et tumulte… Synestet offre une musique plaisante, contrastée, enthousiasmante et riche. A tel point, qu’on en redemande. Je ne sais le nombre de fois que j’ai écouté cet album et à chaque fois, avec un plaisir intense et une envie de le relancer… Un disque à conseiller et pas seulement aux oreilles averties.
De ce disque qui, pour l’anecdote, a été enregistré à Waimes, nous allons écouter quelques instants de « Salopette ».
 
Place à un voyage musical bien différent avec le premier CD du groupe bruxellois Saouta : « Ode to travel ». Né de la rencontre entre un saxophoniste et d’un joueur de tablas, Saouta, groupe de quatre musiciens, offre une musique métissée. Avec elle, il emmène l’auditeur dans un voyage vers l’Orient aux rythmes indiens des tablas et du joli son de l’Oud. Le saxophone soprano et la contrebasse nous rappellent l’échange interculturel et musical. L’ambiance orientale prend alors des allures jazzy. Au-delà des continents et des styles musicaux, les musiciens dialoguent avec bonheur dans une musique souvent spirituelle et méditative. Celle-ci est répétitive, vivante, propice aux improvisations. La longueur des morceaux plonge dans le rêve et la méditation. Oud, saxophone, contrebasse et tablas offrent un bien bel univers très coloré au-delà des espaces sonores trop souvent balisés. Ode au voyage, le CD porte magnifiquement son nom.
« Shakti » est le titre que je vous propose d’écouter pour plonger dans l’univers de Saouta.
 
Pour terminer cette chronique, je vous emmène vers Cuba et ses rythmes très particuliers. Voici des danses cubaines mais aussi Mozart… Découvrons ce projet mené par une corniste, membre du Philharmonique de Berlin : « Mozart y Mambo ». Le compositeur autrichien a écrit quatre concertos pour cor. Sarah Willis en reprend deux sur cet enregistrement mais passionnée de musique cubaine, la musicienne a demandé à des compositeurs cubains d’écrire pour son instrument. Ainsi est né le premier concerto cubain pour cor avec six danses originales mettant aussi à l’honneur les cordes et les percussions. C’est surtout par ces pièces que l’album trouve tout son intérêt. Pièces dans lesquelles on retrouve tout le plaisir de la musique cubaine : de ses percussions à ses rythmes syncopés, envoûtants et sensuels. L’auditeur retrouvera, avec plaisir, les plus célèbres rythmes de danse des différentes régions de Cuba. Invitation est donnée pour un voyage musical à travers cette île des Caraïbes et pour une musique énergique et passionnée. Sarah Willis aime la musique cubaine et son plaisir de marier son cor à celle-ci est évident.
Signalons encore que ce CD sert aussi à collecter de l’argent pour une fondation chargée d’offrir des instruments à des jeunes Cubains.
Partons vers les Caraïbes en écoutant Sarah Willis dans une des six danses écrites pour son instrument.
Du plaisir en CD, profitez-en bien !

lundi 24 octobre 2022

A Spa, au Festival "Automne musical", Händel Travestito


 Un florilège d’airs d’opéras de Händel 

pour le 5e concert de l’« Automne musical de Spa » 

ce samedi 29 octobre à 20h au Centre culturel de Spa 

en compagnie d’Albane Carrère et de Scherzi Musicali.

 
Destiné à un public aristocratique, les opéras de Georg Friedrich Händel présentent de nombreuses caractéristiques du répertoire
lyrique apprécié à l’époque baroque pour la virtuosité du chant. Ce compositeur d’origine allemand naît en Saxe en 1685, la
même année que Johann Sebastian Bach, où il se forme en tant qu’instrumentiste. Après quelques années passées en Allemagne,
il sillonne l’Italie à l’instar de nombreux compositeurs de son temps. Il y découvre un style qu’il s’approprie très vite. Ses opéras
à Florence, Naples et Venise sont acclamés par la foule. Après un bref retour à Hanovre, Händel s’installe définitivement à Londres
à 27 ans. Entre 1711 et 1738, il offre au public londonien non moins de 40 opere serie (opéras “sérieux” sur des sujets
historiques ou mythologiques), pour lesquels il s’offrait les services des plus brillants chanteurs qu'il faisait venir d’Italie.

De cet impressionnant catalogue, l’ensemble belge Scherzi Musicali, dirigé par Nicolas Achten, a puisé dans sept opéras, tous créés au fameux King’s Theater de Londres, dont la distribution comporte tous un choix étonnant : c'est à une chanteuse que le compositeur a destiné les rôles masculins !

Pour le concert de la 36e édition de l’ « Automne musical de Spa », le public pourra apprécier la mezzo-soprano Albane Carrère au fil de différents héros depuis le Prince de Thrace au guerrier crétois en passant par le général romain Sesto. Cette cantatrice d’origine autrichienne connaît une carrière internationale prestigieuse. En effet, Albane Carrère a déjà endossé plusieurs rôles importants pour les opéras de Toulon, d’Avignon, de Nice… Dernièrement, elle a foulé les planches de la Monnaie à Bruxelles dans le premier volet de Is this the end ? dans la création mondiale de Jean-Luc Fafchamps où elle a tenu le rôle principal.
Pour le 5e concert du festival spadois, l’ensemble Scherzi Musicali sera composé de onze musiciens pour encadrer Albane Carrère dans ce florilège d’airs d’opéras intitulé Händel travestito !


Réservations

www.automnemusical.com 

Angélique Hordebise (087/77 15 18 du mardi au samedi). 

Infos : 

A. Deby 0474 38 80 25 et A. Delooz 0478 25 60 29.

vendredi 16 septembre 2022

Plaisir CD, chronique musicale sur Radio 4910


 

Plaisir CD – Radio 4910

Chronique 03 «  Plaisir CD » du 11 septembre 2022 sur Radio 4910

 

Pour ouvrir cette nouvelle saison, j’ai choisi d’évoquer deux instruments connus. Pourtant s’il s’agit d’écouter un instrument soliste, la majorité des mélomanes ne se tournera pas naturellement vers eux : le luth et la mandoline. Avec deux cds qui figurent dans cette chronique, j’espère les inciter à changer leurs habitudes…

Commençons par le luth et un double CD consacré aux 7 œuvres pour luth écrites par Jean-Sébastien Bach. Il s’agit ici d’une première car l’excellente luthiste Evangelina Mascardi est la première femme à enregistrer l’intégralité de ces magnifiques pièces pour luth de Bach : 16 au total réunies dans des suites, préludes et autres partitas.

C’est extraordinairement beau, au jeu parfait et délicat… Sous les doigts de la luthiste argentine, Bach vit, inspire et captive ! 110 minutes de plaisir qui raviront aussi les guitaristes, nombreux à se frotter à ces œuvres pour luth.

Avant de privilégier une carrière en solo Evangelina Mascardi a joué avec Jordi Savall ou encore Marc Minkowsky. Aujourd’hui, elle s’affirme, de disque en disque et de festival en festival, parmi les luthistes du moment à découvrir. Certains n’hésitant pas à la placer au panthéon des luthistes contemporains.

En vrai, sur scène… Sachez que vous pourrez entendre cette talentueuse luthiste, ce jeudi 15 septembre à 20 heures, lors des Nuits de Septembre à Liège.

Pour l’heure, écoutons Evangelina Mascardi dans une Bourrée, bien connue, extraite de la suite en mi mineur.

 

Après Bach, Purcell ! Et avec lui une de nos grandes voix belges. Je parle de Céline Scheen qui vit une carrière de chanteuse baroque au niveau international. Elle participe, avec d’autres chanteurs bien entendu, à un CD enregistré par un ensemble dans lequel elle se produit régulièrement et que les mélomanes ont eu le grand bonheur d’applaudir l’an dernier lors de l’Automne musical de Spa : le Banquet céleste de Damien Guillon.

Ce disque est consacré à des Odes écrites par Purcell pour la Ste Cécile, pour l’anniversaire du Roi Jacques II ou celui de la Reine Marie, pour souhaiter la bienvenue à la Royauté ou encore un mariage royal, la fête du Yorkshire… Ces odes de cour étaient un genre véritablement anglais, sans équivalent en France ou en Italie. Damien Guillon et son ensemble nous plonge dans les fastes et le cérémonial de la Royauté anglaise.

Ecoutons une de ses odes dans laquelle les voix de Damien Guillon, Céline Scheen et Suzanne Jerosme se marient.

 

Depuis quelques années, l’intérêt pour la mandoline ne cesse de croître. Les albums se suivent et avec eux, des interprètes de haut niveau… L’album que je vous présente maintenant : « Mandolin on stage » pourrait constituer une référence pour le monde actuel de la mandoline. Musicien de grande qualité, chercheur passionné pour son instrument, l’italien Raffaele La Ragione offre un disque exceptionnel, balayant avec Vivaldi, Lecce, Haydn, Paiesello, Hummel et Galuppi, un siècle d’histoire de la mandoline. Faisant preuve de musicalité et de virtuosité, le mandoliniste napolitain offre quatre concertos qui ont marqué l’histoire de la mandoline. Qui plus est, fort de ses recherches, il a choisi de jouer sur trois instruments différents : mandolines à six ou quatre chœurs (dont une datant de 1770) pour, affirme-t-il, « tenter une écoute aussi proche que possible de la nature des morceaux choisis ». Avec l’ensemble Pomo d’Oro dirigé par Francesco Corti, Raffaele La Ragione assure ce magnifique programme de l’âge d’or de la mandoline avec brio et dynamisme.

Terminons cette chronique en les écoutant dans un Rondo de Johann Hummel.

Du plaisir en CD, profitez-en bien.

 

 

 

vendredi 1 juillet 2022

Plaisir CD, chronique musicale sur Radio 4910

                      Plaisir CD – Radio 4910 - FM 92.9

Chronique 02 « Plaisir CD » du 26 juin 2022 sur Radio 4910


Bonjour
Le compositeur dont je vais vous parler en ouverture de cette chronique et dont nous entendons la musique en fond est loin d’être un inconnu. Ses mélodies accompagnent bon nombre de films à grand succès et il n’est pas rare qu’au fil d’une journée, une de ses musiques ne viennent titiller notre oreille… 
Pendant 60 ans, il en a écrit pas moins de 500 pour le cinéma et la télévision : Sacco et Vanzetti, les Incorruptibles, le Professionnel, le Clan des Siciliens, les Huit Salopards… Vous l’avez deviné : il s’agit du génial Ennio Morricone. Lui qui, au début de sa carrière, pensait qu’écrire de la musique de films était une humiliation, est devenu le Maître en la matière, deux fois Oscarisé et de nombreuses fois primé lors d’autres cérémonies… Il a marqué le cinéma mais surtout, au-delà de sa mort survenue en juillet 2020 à l’âge de 91 ans, il a marqué la musique de films.
Le disque que je vous présente aujourd’hui démontre qu’il marque aussi la musique tout simplement. Depuis plusieurs décennies, Ennio Morricone repensait certaines de ses œuvres pour les adapter à la scène, créant des « suites de concert ». Il se remet donc en question pour aboutir au début des années 2000 à transformer ces suites en oeuvres pour instrument soliste et orchestre… Quelques mois avant sa mort, il termine le recueil qui constitue ce disque : « Cinema Suites pour violon et orchestre ».
Au violon, nous retrouvons un musicien, de grande qualité, très sensible, Marco Serino. Pas n’importe qui par rapport au Maître Morricone car pendant 20 ans, il a été soliste dans les bandes originales et dans le cadre des tournées mondiales autour des œuvres du compositeur italien. Ces suites sont entièrement dédiées à Marco Serino qui a étroitement collaboré à l’écriture de la partition.
A la veille du second anniversaire de la mort d’Ennio Morricone, sous la baguette de son fils Andréa à la tête de l’Orchestre Haydn de Bolzano et Trento, nous redécouvrons dans un nouvel habillage des musiques ayant accompagnés des films comme Il était une fois dans l’ouest, le Bon, la Brute et le méchant de Sergio Leone, Mission de Roland Joffé, 1900 de Bertolucci, Cinéma Paradisio, Une pure formalité de Tornatore…
C’est magnifiquement interprété. Il est très agréable de plonger dans ces musiques repensées et surtout dans l’univers d’un génie musical. Le disque est sorti chez Arcana.
 
Le CD suivant nous permet de rendre hommage à ces femmes et hommes qui , semaine après semaine, exercent un art musical plusieurs fois centenaires : le chant choral. Depuis 1989, la Fondation Bettencourt soutient des ensembles, notamment par le Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral. Cet engagement pour le chant choral trouve un nouvel élan ici avec la sortie du disque : « Viva, 30 ans d’art choral ». 19 ensembles vocaux ont été retenus pour ce disque, dont un Belge : le Chœur de chambre de Namur, lauréat en 2006. Le CD reflète non seulement les grandes qualités des ensembles enregistrés comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel, les Cris de Paris, la Maitrise de Notre Dame de Paris… mais aussi la grande diversité du répertoire interprété allant de Rameau à Benjamin Britten en passant par Charpentier, Ohana, Poulenc, Debussy… Voici le Chœur de Namur, dirigé par Leonardo Garcia Alarcon, dans un Ave Maria de Giovanni Giorgi.
 
 Je terminerai cette chronique en rappelant la sortie du traditionnel coffret dédié au Concours Reine Elisabeth qui s’est clôturé début juin. Quatre cds reprennent les meilleurs moments de cette seconde édition dédiée au violoncelle. On retrouve les lauréats de cette année dans les concertos de Haydn avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et dans les grands concertos du répertoire joués lors des finales avec le Brussels Philharmonic. Et s’il vous intéresse d’entendre en direct la première lauréate du Concours, la jeune Coréenne Hayong Choi. Elle sera, ce jeudi 30 juin en récital à Eupen, avec le pianiste Joachim Carr.
Quant à nous, chers auditeurs de Radio 4910, nous étions accompagnés pour terminer cette chronique par la jeune violoncelliste belge Stéphanie Huang qui a conquis le public du Concours. Nous l’écoutons dans un extrait d’une sonate de César Franck.
Du plaisir en CD, profitez-en bien.

vendredi 10 juin 2022

Concours Reine Elisabeth... Le coffret avec 4 CDs est disponible

Le rideau vient à peine de tomber sur le Concours Reine Elisabeth, cette année, dédié au violoncelle... 

Que déjà sortent des presses les enregistrements de ces soirées musicales intenses qui ont ravi des milliers de mélomanes devant leur petit écran... 

Dès ce samedi, un coffret reprenant les meilleurs moments du Concours. Il comprend 4 CD. On retrouve les lauréats de cette année dans les concertos de Haydn avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie sous la direction de Vahan Mardirossian et dans les grands concertos du répertoire des finales avec le Brussels Philharmonic sous la direction de Stéphane Denève. 


Leurs prestations en musique de chambre des demi-finales et de la première épreuve ne sont bien entendu pas oubliées.


 

lundi 25 avril 2016

A Liège, petit souci pour petits enfants

L’OPRL et l’ASBL Pantalone s’associent pour une création pédagogique sur un conte d’Anne Herbauts

 

Ce spectacle pédagogique, co-production de l’OPRL et de l’ASBL flamande Pantalone, vise à sensibiliser les tout-petits à la musique classique et à leur offrir leur première découverte des instruments de l’orchestre.

Du 28 avril au 3 mai, à la Salle Philharmonique de Liège, environ 1000 enfants de 2 ans et demi à 5 ans viennent avec leur école maternelle découvrir cette animation originale conçue sur le livre « Le petit souci » d’Anne Herbauts, écrivaine belge largement reconnue dans le monde de la littérature pour enfants.

« Le petit souci » d’Anne Herbauts constitue le noyau narratif du spectacle ; Filip Bral, compositeur-arrangeur belge et directeur artistique de Pantalone, met en musique les mots, les images, les sensations et les émotions découlant de l’histoire. Une trentaine de musiciens de l’OPRL et la violoncelliste et conteuse Claire Goldfarb racontent aux enfants, avec quelques mots et surtout beaucoup de sons, comment le petit ours Archibald parvient à se débarrasser d'un bien ennuyeux nuage au-dessus de sa tête...

Pour ces séances pédagogiques, les enfants sont placés sur scène, au plus près des musiciens : proches d’eux, des sensations et des vibrations que dégage la musique, ils peuvent découvrir toutes les familles d’instruments à travers des compositions originales de Filip Bral, des improvisations au violoncelle de Claire Goldfarb, et des extraits d’œuvres de Ravel, Tchaïkovski, Mendelssohn, Beethoven, etc.