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mercredi 22 mars 2017

A Bruxelles, 2017 sera l'année du violoncelle au concours Reine Elisabeth

L’édition 2017 du Concours Reine Elisabeth sera consacrée au violoncelle, qui vient s’ajouter aux trois disciplines existantes que sont le violon, le piano et le chant. Le concours se déroulera à Bruxelles du 8 mai au 3 juin, dans les salles habituelles : la première épreuve et la demi-finale à Flagey et la finale au Palais des Beaux-Arts.
La session de violoncelle ouvre une nouvelle page dans l’histoire du Concours Reine Elisabeth, près de 30 ans après l’introduction du concours de chant en 1988. Elle vient naturellement s’insérer à la suite des deux autres sessions instrumentales, reportant d’un an la session de chant. Dans ce nouveau rythme, les disciplines – piano, violon, violoncelle et chant – reviendront donc tous les quatre ans.

En gestation depuis plusieurs années, cette nouvelle session illustre la volonté du Concours de répondre à l’évolution du monde de la musique, où l’on observe un intérêt de plus en plus marqué pour le violoncelle – tant chez les interprètes et les compositeurs qu’auprès du public. Depuis l’arrêt des concours Casals et Rostropovitch, il manquait, pour répondre à cet engouement, un concours international d’envergure dédié à cet instrument si cher à la Reine Elisabeth.

L’intérêt d’un concours de violoncelle se voit confirmé par le nombre d’inscriptions : avec 200 dossiers introduits, cette première édition se place d’entrée de jeu au niveau des dernières sessions de violon et de piano. Un même enthousiasme s’est observé auprès des professionnels du monde musical (notamment les membres du jury et les programmateurs).

Du 8 au 13 mai, les candidats retenus pour la première épreuve joueront à Flagey un récital de leur choix, accompagnés par un pianiste et un violoncelliste. La semaine suivante, les demi-finalistes présenteront, d’une part, un récital comprenant une œuvre imposée écrite pour l’occasion et, d’autre part, un concerto de Boccherini ou de Haydn, avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie dirigé par Frank Braley. Du 29 mai au 3 juin au Palais des Beaux-Arts, après un séjour d’une semaine à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, les douze finalistes interpréteront l’œuvre inédite imposée ainsi qu’un concerto choisi dans le grand répertoire du violoncelle, accompagnés par le Brussels Philharmonic et son chef Stéphane Denève. La décision du jury, prise sans délibération (c’est une des spécificités du Concours), sera proclamée à l’issue de la soirée du 3 juin.

L’œuvre imposée en demi-finale, Chacun(e) sa chaconne, a été écrite par la compositrice belge Annelies Van Parys. L’œuvre imposée de la finale et son compositeur seront annoncés le premier jour des finales (le 29 mai).

A Liège et à Bruxelles, la symphonie romantique à l'honneur

Christian Arming dirige l’OPRL dans la Huitième Symphonie de Bruckner, à Bruxelles et Liège.

Fruit de nombreuses années de travail et de divers remaniements, la Huitième Symphonie de Bruckner est une fresque monumentale d’une heure et quart environ, souvent considérée comme le « couronnement » de la symphonie romantique.

Dédiée à l’empereur François-Joseph, elle bénéficie à sa création, en 1892, d’un immense triomphe, un succès que Bruckner a rarement connu de son vivant. Dans les pays anglo-saxons, son énergie intarissable lui vaut parfois le surnom d’« Apocalyptique ».

Christian Arming et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège en sont les interprètes, le jeudi 30 mars à 20 heures au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et le samedi 1er avril à 20 heures à la Salle Philharmonique de Liège. Un véritable challenge pour tous les musiciens de l’orchestre, et selon Christian Arming, une œuvre « à la fois religieuse et métaphysique, à laquelle le chef doit avant tout conférer une unité et un souffle, une dimension contemplative. »

Longtemps persécuté par la critique, notamment par le Viennois Édouard Hanslick – anti-wagnérien notoire et défenseur inconditionnel de Brahms –, Bruckner ne connaît ses premiers succès qu’une fois atteint l’âge de 60 ans, et n’entendra jamais certaines de ses œuvres.
Sa production porte la trace de sa grande admiration pour Richard Wagner, qui, à son tour, aura des paroles d’estime pour Bruckner : « Vous êtes dans la symphonie ce que je suis dans la musique dramatique ».
La Huitième, dernière symphonie entièrement achevée par Bruckner, est aussi la plus monumentale de toutes. Elle fit l’objet d’importants remaniements par Bruckner lui-même, mais aussi par Max von Oberleithner.
Il fallut attendre les premières éditions conformes aux textes originaux, publiées par la Bruckner-Gesellschaft (Société-Bruckner) à partir de 1932, pour que ces œuvres s’imposent sous la forme voulue par leur auteur. Christian Arming a choisi de diriger la version de 1890, éditée par Robert Haas, qui a gardé la faveur de la majorité des grands chefs d’orchestre.


mardi 21 mars 2017

En Wallonie, en Flandre et à Bruxelles, offrir l'apprentissage d'un instrument de musique à un enfant étranger


Klarafestival et SOS Villages d'Enfants
lancent « The Sound of Home »
Aujourd'hui, 21 mars 2017, le concert Salaam Syria est au programme du Klarafestival. C'est dans le contexte de ce concert que sera donné le coup d'envoi de « The Sound of Home ». Grâce à ce nouveau projet porté par des dizaines de partenaires sociaux et culturels, des mineurs étrangers non accompagnés (MENA) auront l'opportunité d'apprendre à jouer d'un instrument.
Actuellement, quelque 1 200 mineurs étrangers non accompagnés sont présents en Belgique, c'est-à-dire des enfants et adolescents sans parents, livrés à eux-mêmes dans un pays étranger. Ils séjournent dans des centres d'accueil, où ils sont logés, nourris et bénéficient d'un enseignement. En matière de loisirs, ces jeunes dépendent du centre dans lequel ils se trouvent.
Au Klarafestival, chacun est convaincu que l'art et la culture constituent également un besoin fondamental. C'est pourquoi a été créé avec SOS Villages d'Enfants l'initiative « The Sound of Home ». Grâce à ce projet, quelque 200 mineurs étrangers non accompagnés en Belgique auront la possibilité de suivre des cours de musique à l'extérieur des centres qui les hébergent.
Le fait d'organiser ce projet à l'extérieur du centre d'accueil est un choix délibéré : « The Sound of Home » a pour vocation de créer des liens entre des personnes de parcours culturels différents. Pour les jeunes, l'enseignement et la musique sont le contexte idéal pour établir des contacts avec les personnes de leur âge.
Tant les jeunes que les académies prenant part au projet « The Sound of Home » bénéficient du soutien des partenaires concernés qui, grâce à leur expérience spécifique, fournissent l'encadrement nécessaire pour surmonter tous les éventuels obstacles (matériels, psychologiques ou sociaux). Ainsi, les adolescents et parents belges suivant également des cours à l'académie prennent en charge un ou plusieurs MENA via un système de parrainage.
Ce projet est porté par Klarafestival, SOS Villages d'Enfants, Fedasil, la Croix-Rouge de Belgique, Minor-Ndako, les CPAS, l'Enseignement artistique à horaire réduit de Bruxelles, Flagey, la Taskforce Réfugiés FEB et les écoles de musique de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie

lundi 20 mars 2017

A Bruxelles, un piano pour une performance artistique

Pendant ses études, Charlemagne Palestine découvre le Bösendorfer Imperial : un piano dont les 97 touches atteignent 8 octaves complètes. Fort de son expérience avec des carillons et des synthétiseurs, il élabore la technique du strumming, de pianotage.

Il développe ainsi une alternance ultrarapide de notes individuelles en un jeu sonore étourdissant. Son instrument ressemble à un autel composé d’animaux en peluche qu’il a sauvés de boutiques d’occasion (d’orphelinats, selon lui).
Il les hisse au rang de créatures divines ou de totems chamaniques, et les garde toujours près de lui. Cette performance constitue la pièce de clôture de l’exposition BXL UNIVERSEL.
L’artiste états-unien Charlemagne Palestine est compositeur, vidéaste, performeur, peintre et créateur d’installations. Il a étudié et enseigné à CalArts (Californie) et a rapidement obtenu la reconnaissance des scènes avant-gardistes internationales avant de venir s’installer à Bruxelles.
Cette performance aura lieu au Centrale for Contemporary Art, place Ste Catherine, 44 à Bruxelles, le 26 mars prochain à 20h30.

vendredi 17 mars 2017

A Liège, Kristian Bezuidenhout en récital de pianoforte


Premier Prix du prestigieux Concours de Bruges (2001), Kristian Bezuidenhout est pour la première fois à la Salle Philharmonique, le dimanche 26 mars à 16 heures. Haydn et Beethoven au programme !

« Bezuidenhout est un prince du pianoforte, il fait chanter chaque mélodie comme personne sur cet instrument intraitable. » (The London Times). Kristian Bezuidenhout est pour la première fois en récital à la Salle Philharmonique de Liège, le dimanche 26 mars à 16 heures, dans le cadre de la série « Piano 5 étoiles ». Une fois n’est pas coutume, le grand Steinway de concert est laissé en bord de scène au profit de cet instrument rare, le pianoforte, ancêtre du grand piano romantique qui supplanta le clavecin et séduisit Haydn, Mozart, Beethoven et bien d’autres, par ses possibilités nouvelles de produire nuances et variétés de couleurs grâce à ses cordes frappées.



HAYDN ET BEETHOVEN

Reconnu comme l’un des plus grands spécialistes des claviers anciens (pianoforte et clavecin, même s’il joue aussi sur piano moderne) depuis son Premier Prix au prestigieux Concours de Bruges à l’âge de 21 ans, Kristian Bezuidenhout est né en Afrique du Sud et a notamment étudié à l’Eastman School of Music (USA). Son intégrale en cours de l’œuvre pour piano de Mozart (harmonia mundi) est unanimement saluée par la critique internationale. Pour son premier récital à Liège, il part à la conquête de Haydn (Variations en fa mineur) et des grandes pages préromantiques de Beethoven, avec notamment sa Sonate n° 7 et la célèbre Sonate n° 8 « Pathétique ».


jeudi 9 mars 2017

A Bruxelles, la guitare en fête

Du 21 au 25 avril 2017, à Bruxelles

6e édition du BIGuitar Festival

Du 21 au 25 avril 2017, le 6e BIGuitar FESTIVAL - Brussels International Guitar Festival & Competition accueillera au Théâtre du Vaudeville quelques-uns des plus grands guitaristes internationaux pour un programme riche et varié : des concerts de musique classique, latine, moderne, du tango argentin, un spectacle flamenco, des films, des master classes, des rencontres, un spectacle pour enfants, la finale du concours national de guitare et le Salon des Luthiers & Exposants.

Au fil des cinq éditions précédentes, le BIGuitar FESTIVAL est devenu l’événement incontournable pour tous les aficionados de la guitare. Fondé par le guitariste Hugues Navez, ce rendez-vous annuel permet au grand public, néophyte ou averti, de découvrir les très nombreuses facettes de l’instrument le plus joué au monde.

La cuvée 2017 s’annonce pleine de découvertes et créations.

Parmi les 12 concerts répartis sur 5 soirées figurent deux œuvres majeures de
Joaquin Rodrigo : la première belge du Concierto para una Fiesta pour guitare et orchestre et le Concierto Andaluz pour quatre guitares et orchestre. Ils seront interprétés par Marco Tamayo, Anabel Montesinos, Tal Hurwitz et Daniel Egielman accompagnés par La Chapelle de Tournai sous la direction de Philippe Gérard.

Le récital de la grande guitariste paraguayenne
Berta Rojas, la musique argentine du Trio Máximo Diego Pujol, le spectacle flamenco du Oleo Antonio Segura Group, le violon et la guitare du duo belge Medi Terra, les concerts de l’ Oxycord Guitar Quartet, du Nice Guitar Duet, ainsi que le concert Diversity par l’Ensemble de guitares du Conservatoire royal de Bruxelles sous la direction de Hugues Navez sont autant de rendez-vous à ne pas manquer.

Pour les enfants de 3 à 12 ans la compagnie française
Dans les Bacs à Sable présentera son nouveau spectacle Les Trésors du Monde.

D’autres moments forts seront cinématographiques. En collaboration avec l’INA, le festival rendra
hommage à la guitariste française Ida Presti, la plus grande virtuose du XXe siècle, à l’occasion des 50 ans de sa disparition en avril 1967, avec la projection en première mondiale de deux concerts d’archives du duo mythique qu’elle formait avec son époux Alexandre Lagoya, et la présentation d’interviews inédites par sa petite-fille Isabelle Presti. Toujours à l’affût de nouveautés, le BIGuitar FESTIVAL offrira la première et unique projection en Belgique du film paraguayen « Mangoré, por Amor al Arte » consacré au grand compositeur et guitariste de ce pays, Agustín Barrios.

Parmi les nombreuses activités gratuites, le festival propose
six master classes (en collaboration avec le Conservatoire royal de Bruxelles), le Salon des Luthiers & Exposants, qui s’agrandit et se tiendra à la Maison Grand-Place, et enfin la finale du Brussels National Guitar Competition « Nicolas Alfonso ». Ce concours de très haut niveau, créé en 2012 en hommage au fondateur de la classe de guitare du Conservatoire royal de Bruxelles, est alternativement national et international. L’édition 2017 sera pour la première fois accessible à tous les guitaristes classiques amateurs de Belgique. Pendant la délibération du jury et avant la proclamation des résultats, la grande guitariste française Valérie Duchâteau donnera un récital consacré à Barbara, Bernstein, Dyens…

En Wallonie, le Festival a vécu... Vivent les Festivals de Wallonie

En 2017, le Festival de Wallonie
devient Les Festivals de Wallonie !


Profitant de l’impulsion d’une nouvelle direction, le Festival de Wallonie a mené au cours de ces derniers mois un vaste chantier relatif à la définition de ses valeurs et objectifs communs.

Les Festivals de Wallonie, ce sont sept festivals membres de cette fédération « vieille » de près de cinquante ans (le Festival de Wallonie a été fondé en 1971 !), répartis sur l’ensemble du territoire de la Wallonie et à Bruxelles.

Aujourd’hui, après près de 50 ans d’existence, le Festival de Wallonie souhaite se repositionner quant à ses valeurs et ses objectifs. Quels types de programmation aborder ? Pour quels publics ? Avec quels outils ? Les sept festivals se sont aussi interrogés sur leurs envies communes, leur notion du vivre et du travailler ensemble et sur leurs motivations à poursuivre dans cette voie. A l’issue de ces quelques mois de réflexion, l’idée d’une redéfinition complète de l’identité de la fédération se dégage…

En 2017, le Festival de Wallonie prend un « S » et devient Les Festivals de Wallonie !

Sous cette bannière, sept festivals différents (Festival Musiq3, Festival Musical de Namur, Royal Juillet Musical de Saint-Hubert, Festival de Stavelot, Festival Musical du Hainaut, Festival Musical du Brabant Wallon et Les Nuits de Septembre / Liège) se regroupent et oeuvrent « de concert » à une plus grande accessibilité de la musique (essentiellement classique) à tous, jeunes et moins jeunes, mélomanes avertis ou non, musiciens, curieux, amateurs (au sens étymologique du terme)…

Cette nouvelle appellation a pour objectif premier de faciliter la compréhension auprès du public d’un projet ambitieux, dont les multiples visages constituent autant de richesses. Les Festivals de Wallonie s’affirment comme une association de producteurs et de diffuseurs de musique classique qui, chacun avec ses particularités, contribuent au développement d’un projet global aux enjeux communs et partagés. Les Festivals de Wallonie, c’est un peu comme une chatoyante boule à facettes dont chacune des sept entités qui la composent contribue au rayonnement et renforcent son éclat, chacune avec ses spécificités.

Ce changement de nom est un premier pas vers l’assise d’un label fort, immédiatement appréhendable et reconnaissable tant à l’échelle régionale que nationale voire internationale.

Les Festivals de Wallonie, c’est un projet de diffusion, mais aussi de production, de médiation et de soutien aux jeunes musiciens et ensembles qui se donne pour enjeu de se faire connaître et apprécier bien au-delà de nos frontières.

En parallèle à ce changement de dénomination, une révision de l’identité visuelle et graphique de la fédération a été entreprise, laquelle verra progressivement ses applications au sein des différents festivals membres.

Nouvelle direction, nouveau projet, nouveau nom… 2017 sera incontestablement une année de profonds bouleversements pour les Festivals de Wallonie !


Pour information

mercredi 1 mars 2017

A Liège, le mythe d'Orphée avec Nicolas Achten et Deborah Cachet

Musique ancienne à Liège

Nicolas Achten et Deborah Cachet incarnent Orphée et Eurydice dans les œuvres des grands maîtres italiens, accompagnés par les Scherzi Musicali.

La Salle Philharmonique de Liège accueille l’ensemble belge Scherzi Musicali, son chef-fondateur Nicolas Achten et la soprano Deborah Cachet, pour un programme de musique ancienne consacré au mythe d’Orphée, le dimanche 12 mars à 16 heures.

Chantre légendaire qui pénètre dans le Royaume des morts pour ramener sa belle Eurydice, Orphée a inspiré les plus grands musiciens italiens dès la fin de la Renaissance. Figure symbolique du pouvoir de la musique sur les hommes et la nature, Orphée fait ses premières armes chez Peri (1600) et Caccini (1602). Grâce au génie de Monteverdi, il devient le héros du premier opéra majeur de l’histoire : L’Orfeo (1607), avant d’inspirer Rossi (1647) et Sartorio (1672).

Comme Orphée, Nicolas Achten s’accompagne au chant aux côtés de ses Scherzi Musicali. « Best-seller » des Scherzi Musicali, ce programme a été enregistré en 2013 pour le label Deutsche Harmonia Mundi.

« Il pianto d’Orfeo » (les pleurs d’Orphée)

Peri, Caccini, Monteverdi… Pourquoi Orphée a-t-il été le sujet de tant de ces premiers opéras ? Probablement car il unit le texte à la musique : aède (poète grec de l’Antiquité), il chantait et s’accompagnait de la lyre. Son chant était réputé pour émouvoir toute créature et pouvait même faire pleurer les pierres. Le programme de ce concert retrace le mythe d’Orphée et Eurydice dans une confrontation entre les premières lectures de grands artistes du Seicento (XVIIe siècle).