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mercredi 30 novembre 2016

A Bruxelles et en Wallonie, le jour le plus court...

Le mercredi 21 décembre 2016, la troisième édition du JOUR LE PLUS COURT, la fête populaire et participative mettant à l’honneur le court métrage, se tiendra dans plus de 27 lieux culturels au sein de dix villes en Wallonie et à Bruxelles. Une grande première : le parrain de l’opération, Bouli Lanners, proposera deux programmes clés en main avec ses « courts » préférés.

Initié en France il y a six ans pour inviter le public à (re)découvrir le court métrage, LE JOUR LE PLUS COURT en est à sa troisième édition belge, coordonnée par le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette année, 27 opérateurs culturels participent à l’événement, répartis sur 10 villes de la Fédération Wallonie Bruxelles :  Ath, Bruxelles, Floreffe, Huy, Liège, Malmedy, Mons, Namur, Quaregnon et Tournai.

Pour la première fois, LE JOUR LE PLUS COURT se dote d’un parrain. L’acteur et réalisateur belge Bouli Lanners propose aux opérateurs participants deux programmes « Choix du parrain », composés respectivement d’un de ses propres courts métrages, si caractéristiques de sa belgitude et de son humour noir, ainsi que d’une sélection de films de réalisateurs qui l’ont marqué ou inspiré.

Dans le premier « choix du parrain », on trouvera Dimanches de Valéry Rosier (2011, 16’), En attendant le dégel de Sarah Hirtt (2012, 19’50’'), Rien d’insoluble de Xavier Seron (2005, 5’) et Travellinckx de Bouli Lanners (1999, 17’). Le second est composé de È pericoloso sporgersi de Jaco Van Dormael (1984, 12’), J’adore le cinéma de Vincent Lannoo (2007, 14’) et Muno de Bouli Lanners (2001, 21’). En bref, LE JOUR LE PLUS COURT est une belle occasion (l’occasion rêvée ?) pour (re)découvrir l’univers de Bouli Lanners.

Toujours le 21 décembre, la RTBF programmera une spéciale Nuit du court métrage sur la Trois et BeTV proposera un ensemble de courts métrages belges en seconde partie de soirée.




LE JOUR LE PLUS COURT est une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles coordonnée par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel en partenariat avec les partenaires institutionnels et techniques suivants : la RTBF, BeTV, Artes powered by SABAM, la SACD, la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le RACC, UniversCiné et la Quadrature du Cercle.

mardi 29 novembre 2016

A Liège mais aussi Welkenraedt, Bruxelles... Ialma présente son nouvel et magnifique album

« Musiques du monde » à la Salle Philharmonique : les quatre chanteuses galiciennes de Ialma s’entourent d’un duo de musiciens et d’une pléiade d’invités pour présenter leur album « Camiño ».

« De Bruxelas a santiago »

À l’occasion de la sortie de leur cinquième album, la série « Musiques du monde » à la Salle Philharmonique accueille les quatre ravissantes Galiciennes de Ialma, le jeudi 8 décembre à 20 heures, lors d’une soirée qu’elles ont voulue exceptionnelle pour Liège !

« Camiño » (« le chemin ») est une invitation à parcourir les routes du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et de la Galice.

Les chanteuses de Ialma, nées à Bruxelles, en revisitent les musiques traditionnelles, adaptées à leur réalité d’aujourd’hui : celle de femmes en prise avec plusieurs cultures, plusieurs langues, plusieurs esthétiques musicales, dans un choix affirmé d’ouverture à l’autre. Leurs chansons sont enrichies au son de la cornemuse traditionnelle (la gaita) et des percussions de Galice, mais aussi, pour « Camiño », par l’accordéon de Jonathan De Neck (qui remplace Didier Laloy initialement annoncé) et la guitare de Quentin Dujardin (directeur artistique et producteur de l’album).

Depuis leur premier album en 2000, Ialma a déjà séduit de très nombreuses salles et festivals de Belgique et d’Europe, et collaboré avec des artistes comme Urban Trad, Perry Rose, Arno, Zefiro Torna, Manou Gallo, Karim Baggili, etc.

DES « GUESTS » Spécialement pour le concert de Liège

Paru en octobre chez Homerecords/Scene Off, « Camiño » est l’occasion d’une tournée en Belgique mais aussi à Barcelone, Saint-Jacques de Compostelle, Linz ou encore Paris. La soirée du 8 décembre à la Salle Philharmonique a néanmoins les honneurs d’une programmation toute particulière, puisque les quatre chanteuses, Quentin Dujardin et Jonathan De Neck ont aussi réuni quelques invités exceptionnels, artistes renommés dont la plupart ont participé à la réalisation de l’album : Manou Gallo (chant), Rémi Decker (cornemuse), Esteban Murillo (chant & percussion), Iñaki Plaza (percussion basque) et Boris Schmidt (contrebasse).

A Bruxelles, le chat s'expose en 2017

Première exposition de l'asbl "Musée du Chat"
A Bruxelles, du 9 février au 26 mars 2017
(c)Albert Swennen (c) Isabelle Arthuis

L'ASBL Le Musée du chat a pour objet l'organisation d'expositions itinérantes d'art contemporain autour du thème du chat, à partir de la collection de Françoise Baronian et d'oeuvres empruntées à diverses institutions, galeries et collections privées.

Du 9 février au 26 mars 2017, le Musée du chat présente une première exposition à Bruxelles, à De Markten. Le public peut y découvrir une sélection de la collection d'art contemporain de l'ASBL, enrichie d'oeuvres d'artistes invités (Araki, Adel Abdessemed, Chris Marker, Jonathan Monk, Joëlle Tuerlinckx, Oriol Vilanova, etc...)
 L'exposition réunit tant des peintures que des installations vidéo, de la photographie, des dessins, des sculptures ainsi que des objets, bijoux ou publications.

Cette collection thématique encore peu connue du grand public a été constituée au départ par Françoise Baronian, figure du monde de l'art contemporain en Belgique en tant que galeriste active aux côtés de son époux Albert Baronian. C'est à ce dernier que l'on doit l'appellation de "Musée du chat" de la collection. Ce musée atypique compte des oeuvres de Luciano Bartolini, Vincent Beaurin, Brian Belott, Ben, Thomas Bogaert, Andy Boot, Marcel Broodthaers, Franck Christen, David Claerbout, Eric Croes, Fischli et Weiss, Douglas Gordon, Gregory Halpern, Dayle Hoyt et Steve Thurston, Paul Joostens, Gareth Long, Lucy McKenzie, Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau, Michael Queenland, Henriëtte Ronner-Knip, Anne-Marie Schneider, Alain Séchas, David Shrigley, Jakob Smits, Théophile Alexandre Steinlen, Walter Swennen, Hugues de Wurstemberger, Otto Zitko,...

Françoise Baronian a hérité de son père une passion pour le chat. Au cours de sa carrière de galeriste, elle s'est constituée à titre privé une collection diversifiée sur le sujet. Autour de cette passion, s'est réuni un petit groupe de spécialistes de l'art contemporain, six au total. Poussés par l'envie de partager leurs oeuvres avec les "Cat Lovers" ainsi que les amateurs d'art contemporain, ils ont décidé de se lancer dans l'organisation d'expositions itinérantes et ont ainsi fondé, non sans humour, le Musée du chat.

La prochaine étape du Musée du chat sera une invitation à présenter une exposition portant sur le chat dans la photographie au Musée de la Photographie de Charleroi  en 2018.

vendredi 25 novembre 2016

A Bruxelles, les Plaisirs d'hiver passent par Bellone

La Face B Side est une commande d’œuvre in situ. Une ou un artiste scénographe intervient dans la cour même de la Bellone – Maison du Spectacle et change le visage de celle-ci, déesse de la guerre.

Selon l’esthétique de l’artiste invité(e), l’intervention prend diverses formes et témoigne d’un intérêt tantôt architectural, tantôt mythologique, tantôt plastique ou politique. Cette année, Nazanin Fakoor propose The Truth, the Whole Truth and Nothing but the Truth.

La façade de la Bellone, fleuron du patrimoine architectural bruxellois, est admirée et prise en photo chaque mois par des milliers de visiteurs. Et pourtant à la regarder de plus près, La Bellone n’est pas si attirante car elle est figure de l'épouvante et de la mort, de la guerre dans son caractère le plus horrible et redoutable. Mylène Lauzon propose à des artistes de s’emparer de cette figure pour qu’ils permettent aux visiteurs de poser un autre regard sur celle-ci.

Pour cette édition 2016, Nazanin Fakoor travaille sur le reflet. Le spectateur voit la façade dans un autre espace virtuel, liquide et obscur. Irréel ou réel, ce reflet, comme la vérité, change à chaque instant avec les corps du visiteur en mouvement.

Née à Téhéran, Nazanin Fakoor étudie d’abord les Arts du Spectacle à l’Université Ludwig-Maximilian de Munich et à la Sorbonne Nouvelle. Elle étudie ensuite la Scénographie à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels, La Cambre à Bruxelles. En 2004 elle rencontre Robert Wilson et depuis elle est régulièrement invitée à son laboratoire artistique à New York où elle travaille sur plusieurs de ses projets et présente son travail. Lors de ses assistanats dans différents théâtres et maisons d’opéra, comme le Bayerisches Staatsschauspiel à Munich et le Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, elle a pu travailler avec Zhang Huang, Anish Kapoor, Pierre Audi, Robert Lepage, La Fura del Baus, Karl-Ernst Herrmann, etc. Parmi ses récentes créations, on compte l’installation performance Totalitaria – a fantastic journey et les installations The Flower et Light drawing qui ont été présentées en Belgique, en Allemagne et aux Etats Unis.

Ce projet s'inscrit dans le cadre des Plaisirs d'Hiver de la ville de Bruxelles et s'installera, à la maison du spectacle "Bellone" (rue de Flandre), du 16 décembre au 14 janvier.

jeudi 24 novembre 2016

Premier cd pour Auster Loo

Dialogues entre flûte et darbouka


Le duo belge Auster Loo composé de Lydie Thonnard (flûtes) et Simon Leleux (darbouka) nous livre un premier album de compositions toutes personnelles : Rhythm & Breath.

Dialogues entre flûte et darbouka, entre l'aérien et le percussif, entre un désir de retour aux sources et une soif d'écrire pour aujourd'hui, les treize titres de cet opus tissent autant de passerelles qui invitent à la découverte.


mardi 22 novembre 2016

A Bruxelles, les Musées royaux des Beaux-Arts en fête

Fête aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique le dimanche 27 novembre !

215 ans d’existence pour la plus importante institution culturelle de Belgique, ça se fête !

Le dimanche 27 novembre 2016 de 11 à 18h, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ouvriront gratuitement leurs portes et proposeront de nombreuses activités originales.

Outre les collections permanentes et les expositions temporaires, vous pourrez suivre des visites guidées, participer aux animations dans les salles (concerts, matchs d’improvisation, projection de films d’archives, ateliers de dessin,…) et découvrir les coulisses du musée (réserves et ateliers de restauration).

Voici 215 ans, en 1801, Napoléon Bonaparte signait l’Arrêté Chaptal, créant 15 musées départementaux dont un à Bruxelles. C’est la naissance des futurs Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Des quelques dizaines de ta bleaux envoyés de Paris à l’époque, la collection n’a cessé de s’agrandir pour compter à ce jour plus de 20.000 œuvres, retraçant l’histoire de l’art en Belgique du XVe au XXIe siècles. Plus de deux siècles après leur création, les MRBAB figurent dans le Top 100 mondial des musées d’art et continuent à se renouveler pour toucher un public toujours plus large.


Entrée libre et participation GRATUITE à toutes les activités.

Quelques activités proposées :

  • Activités en continu et sans réservation
- Grand atelier dans le forum pour une pause créative
- Copiste d'un jour: prenez d'assaut les chevalets mis à votre disposition dans le Forum
- Film basé sur 215 ans d'archives des Musées (Yvon Lammens) projeté en continu dans l'auditoire B
- Toutes les 30 minutes, des équipes d'improvisation racontent des histoires devant nos oeuvres
- Quatre violoncellistes jouent des airs qui complémentent le décor muséal
  • Activités sur réservation
- Promenades contées, promenades signées : visite en famille en français ét en langue des signes. A 11h15, Nicole le Maire (L.S) et Sophie Detroch (FR) vous conteront devant les oeuvres de Bruegel « Snégoroutchka » , conte russe et devant  Moi et le Village de Marc Chagall « Petit père, Petite mère », un conte plein de sagesse et de malice ! A 13h30, Shahin Lagneau (L.S) et Julie Stouffs (FR) vous conteront « Dragon bleu, dragon jaune », un conte oriental pour apprécier l’art abstrait devant Abrupte fable de Pierre Alechinsky & « Le paysan et le diable » devant Conversation dans les prés de Paul Gauguin.
- Visites guidées "Il y a 215 ans" : Un parcours reprenant les œuvres présentes dès 1801.
- Meet the curator - Michel Draguet : Une rencontre avec Michel Draguet, Directeur général des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et commissaire de l’exposition « Moderniteit à la belge ». Une occasion unique de fêter l’anniversaire des Musées en mettant à l’honneur sa collection d’Art moderne.
- Visites des ateliers de restauration et des réserves d'Art Moderne: une occasion exclusive pour jeter un coup d'œil derrière les coulisses des Musées !



vendredi 18 novembre 2016

A Liège, Ana Camelia Stefanescu remplace Anna Samouil

Souffrante, Anna Samouil ne pourra pas assurer le concert « Autour d'Enesco » du mardi 22 novembre. Elle est remplacée par la soprano roumaine Ana Camelia Stefanescu.

 Elle était la « guest star » du Happy Hour ! « Autour d'Enesco ». Souffrante, Anna Samouil sera remplacée par la soprano roumaine Ana Camelia Stefanescu, connue en Belgique depuis son 2e Prix au Concours Reine Élisabeth, en 1996. Le programme de ce mardi 22 novembre, à 19 heures, à la Salle Philharmonique, reste inchangé.

Née à Bucarest, Ana Camelia Stefanescu reçoit sa formation musicale à l’Académie de Bucarest, avant de se spécialiser dans le chant et l’art lyrique. Sa carrière à l'opéra l'a amenée à incarner des personnages comme Olympia (Les Contes d’Hoffmann d'Offenbach), Narsea (Solimano de Hasse), le Feu, la Princesse et le Rossignol (L'Enfant et les sortilèges de Ravel), Violette (La Traviata de Verdi), Eudoxie (La Juive de Halévy), Ophélie (Hamlet de Thomas). Ses engagements l'ont menée, entre autres, au Staatsoper de Hambourg, au Staatsoper de Vienne, à l'Opéra National du Rhin, au Teatro Real de Madrid, au Deutsche Oper Berlin, à l’Opéra de Graz, à l’Opéra de Nice, au Teatro Lirico de Cagliari, au Teatro Lirico di Bolzano e Lucca. Elle a chanté sous la direction de chefs tels que Daniel Barenboim, René Jacobs, Mark Minkovski, Ivan Fischer, Simone Young, Bertrand de Billy, Peter Schreier, Philippe Jordan, Josep Pons, Arnold Östman, Christophe Rousset.

Au programme de ce concert Autour d'Enesco

ENESCO, Impressions d'enfance, 1. Ménétrier, pour violon seul
ENESCO, Sonate pour violon et piano n° 2 en fa mineur (extrait)
ENESCO, Konzertstück, pour alto et piano
ENESCO, Suite pour piano n° 2, Pavane
ENESCO, Trois mélodies pour soprano et piano op. 4
ENESCO, Sept chansons de Clément Marot, 2. Languir me fais, pour soprano et piano
GRIGORIU, Muzica, pour soprano et piano
R. STRAUSS, Morgen, pour soprano et piano
Les artistes en présence :

Ana Camelia Stefanescu, soprano

George Tudoraché, violon

Ralph Szigeti, alto

Claudia Bara, piano

A Liège, Saint Vith et Charleroi, "l'enfant terrible de la harpe" !

Photo J Ch Husson
Du 24 au 26 novembre, à Liège, Saint-Vith et Charleroi, puis en tournée en Allemagne, l'OPRL et Christian Arming revisitent le monde merveilleux des contes de fées et accompagnent Emmanuel Ceysson, harpe solo du MET de New York, dans le Concerto de Glière. Trois contes et une légende !

Emmanuel Ceysson a 32 ans. Il a été nommé harpe solo à l’orchestre du Metropolitan Opera de New York en 2015, après avoir occupé le même poste à l’Orchestre de l’Opéra de Paris.  Une nomination prestigieuse qui vient couronner le parcours sans faute d’un jeune homme passionné par son instrument, déterminé à le faire connaître au plus large public possible. Sa carrière riche et fournie dans les maisons d’opéra ne l’empêche d’ailleurs pas de parcourir, en tant que chambriste ou soliste, les scènes du monde entier, du Wigmore Hall à Londres au Lincoln Center de New York, et de multiplier les enregistrements (dernièrement, le Concerto pour flûte et harpe de Mozart avec Philippe Bernold, chez Aparté).


CONTES ET LéGENDES

Invité aux côtés de l'OPRL et de Christian Arming, Emmanuel Ceysson interprète le Concerto pour harpe de Glière, perle du post-romantisme russe,  avec lequel il a remporté le Concours de l’ARD à Munich en 2009.
En parallèle, Christian Arming explore quelques contes de fées célèbres, du Casse-noisette de Tchaïkovski à La belle Mélusine de Mendelssohn, en passant par les tribulations d’Hansel et Gretel selon Humperdinck. C’est tout l’imaginaire d’Hoffmann, de Jean d’Arras et des frères Grimm qui est à l’honneur pour trois concerts en Belgique, le jeudi 24 novembre (20h) à la Salle Philharmonique de Liège, le vendredi 25 novembre (20h) au KKM Triangel de Saint-Vith, et le samedi 26 novembre (20h) au Palais des Beaux-Arts de Charleroi. Le concert de Liège est enregistré par Musiq’3 et Mezzo.

AUSSI EN ALLEMAGNE

Du 29 novembre au 3 décembre, Emmanuel Ceysson, Christian Arming et l’OPRL auront l’occasion de donner ce programme dans quatre salles prestigieuses d’Allemagne, à Essen, Stuttgart, Mannheim et Wiesbaden. Une tournée qui rappelle que depuis sa création, l’OPRL a toujours été un ambassadeur culturel majeur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

RENCONTRE AVEC…

Le mercredi 23 novembre à 18h30, Stéphane Dado (OPRL) interviewe Emmanuel Ceysson lors d’une « Rencontre avec… » conviviale et gratuite, au Foyer Ysaÿe (Salle Philharmonique).

A Namur, Prométhéa remet ses Caius



Ce 17 novembre, PROMETHEA a décerné les Prix Caïus 2016 aux Abattoirs de Bomel à Namur, ancien lieu industriel restauré et réhabilité lors d’une soirée festive et haute en couleurs à l’occasion du dixième anniversaire de son implantation en Wallonie.

Après une édition anniversaire (30 ans de l’asbl Prométhéa en 2015), les entreprises mécènes ayant réalisé une action de mécénat entre le 1/10/2014 et le 30/09/2016 pouvaient concourir et tenter de remporter un ou plusieurs des 4 prix Caïus mis en jeu. Le jury, constitué sur base volontaire par les représentants des entreprises membres et des partenaires culturels associés de Prométhéa, a rendu son verdict.

CAIUS de PME mécène
UFUND pour son soutien à Cinema for all

Le Jury a apprécié :
  • Une reproductivité et une pérennité admirable de l’action
  • Pas ou très peu de retombées pour l’entreprise
  • Touche un large panel de personnes et surtout une partie de la population affaiblie, leur octroyant alors un accès au bien être à travers un accès la culture
  • Mécénat de compétence qui témoigne d’un grand investissement puisque l’entreprise s’occupe jusqu’à la programmation.
CAIUS de la GRANDE ENTREPRISE mécène La COOPERATIVE CERA pour son soutien à l’asbl Moos et son projet "Public à l’œuvre"
Le Jury a apprécié :
  • La cohérence entre l’ADN de Cera (une coopérative engagée socialement) etle projet
  • Le suivi du projet sur le long terme et dans sa dimension nationale
  • La dimension ‘culture pour tous’ et participative du projet
  • La prise de risque au commencement du projet : il n’y avait pas de garantie que celui-ci fonctionne de manière optimale.
CAIUS du mécénat en WALLONIE
VALENS pour son soutien aux productions culturelles de Del Diffusion à l’Abbaye de Villers-la-Ville

Le Jury a apprécié :
  • Partenariat d’une longévité exceptionelle : 30 ans !
  • Cohérence du choix de l’entreprise qui a participé à la restauration de l’Abbaye
  • Partenariat essentiel pour les spectacles
CAIUS du mécénat à BRUXELLES
EUBELIUS pour son soutien à la Compagnie Artara

Le Jury a apprécié :
  • Une discipline (le théâtre) qui n’est pas la plus évidente à soutenir pour une entreprise
  • Un développement cohérent au sein d’une politique de RSE active
  • L’implication du personnel dans le partenariat, à différent niveaux
  • Un soutien à un moment clé pour la compagnie Artara, ses débuts
Le public a également eu l’occasion de voter pour élire une entreprise lauréate.
Quelques 1632 votes et le lauréat des prix du public est : DURAVIT.

jeudi 17 novembre 2016

A Elsene, Osman Martins et Quatuor MP4 : concert et premier disque


Un projet inédit à l'initiative de Didier Mélon, l'animateur de l'émission de La Première 'Le monde est un village'.

Il esquisse et provoque une rencontre entre un musicien brésilien, Osman Martins, un quatuor à cordes, Quatuor MP4 et un jeune arrangeur talentueux, Pierre Slinckx.

Aujourd'hui, ils sortent un premier album : "Vontade Saudade".

En concert, le samedi 19 novembre 2016 à 20h00, Square du Bastion à Elsene (Belgique).




A Bruxelles, les trois lauréats de la demi finale de la "Honda competition for classical music"

Les deux conservatoires bruxellois lancent un nouveau concours musical s’adressant aux étudiants des huit conservatoires belges, une première dans les annales musicales du pays. Tant la demi-finale que la finale (le 19 février 2017) de la « Honda Competition for Classical Music » se tiendront au Conservatoire royal de Bruxelles. Le mécène Honda Benelux  offrira un montant de 16 000 euros en primes aux trois lauréats.

Le concours, organisé ensemble par le Conservatoire royal de Bruxelles et le Koninklijk Conservatorium Brussel, School of Arts van de Erasmushogeschool Brussel s’adresse aux étudiants, en fin de cursus ou fraîchement diplômés, des  huit écoles supérieures participantes.

C’est la première fois que ces établissements – le Conservatoire royal de Liège, l’Ecole Supérieure des Arts de Mons Arts², l’Institut supérieur de musique (IMEP) de Namur, le Koninklijk Conservatorium Gent, le Koninklijk Conservatorium Antwerpen, le Lemmens Instituut Leuven, le Conservatoire royal de Bruxelles et le Koninklijk Conservatorium Brussel, School of Arts van de Erasmushogeschool Brussel – participent à une telle initiative commune.

Le pianiste André De Groote sera président du jury du Honda Competition for Classical Music. Quant au jury, il est constitué de Justus Grimm (Koninklijk Conservatorium Antwerpen,Marcel Cominotto (Conservatoire Royal de Liège), Filip Rath (Koninklijk Conservatorium Gent), Norbert Nozy (Koninklijk Conservatorium Brussel), Philippe Gérard (Conservatoire Royal de Bruxelles), Jean-Paul De Backer (conservatoire royal de Mons) et Eric Chardon (Imep de Namur).

Ce 16 novembre, la grande salle de concert du Conservatoire de Bruxelles a accueilli les demi-finales, durant lesquelles les 16 candidats sélectionnés ont présenté une ou plusieurs œuvres de leur choix durant 30 minutes maximum.

Les lauréats de cette demi-finale sont, de gauche à droite, sur la photo ci-dessus, accompagnés de M. Tomanek, directeur de Honda Bénélux, et de M. de Groot, président du jury du concours :
M. Maarten Vandenbemden - guitare (Koninklijk Conservatorium Brussel)
Melle Kelly Poukens - chant (LUCA - School of Arts of Leuven)
M. Kamil Ben Hsaïn Lachiri - chant (IMEP Institut supérieur de musique et de pédagogie de Namur)

Quant à la finale, elle se tiendra le 19 février 2017 dans la même salle, les trois candidats retenus par le jury joueront ou chanteront pendant 45 minutes un programme de leur choix.
Le premier prix de la « Honda Competition for Classical Music » est de 8 000 euros, le deuxième prix s’accompagne d’une récompense de 5 000 euros et le troisième lauréat recevra 3 000 euros. Honda Benelux s’est engagé à soutenir financièrement ce concours pour une durée de trois ans.

dimanche 13 novembre 2016

A Spa, l'Automne musical se termine avec Purcell...

L’ensemble La Rêveuse

pour la première fois à Spa le 19 novembre

Un programme original et méconnu : la musique vocale pour trois voix d’hommes de Purcell
La 31e édition de l’ « Automne musical de Spa » touche déjà à sa fin avec le concert de La Rêveuse programmé ce samedi 19 novembre à 20h au Salon bleu du Centre culturel de Spa. Pour clôturer le festival, l’ensemble français La Rêveuse proposera un récital des plus originaux du répertoire vocal du compositeur anglais Henry Purcell.

L’ensemble de réputation internationale, composé de Florence Bolton (viole de gambe), Brice Sailly (orgue et clavecin) et de Benjamin Perrot (théorbe), sera présent pour la première fois dans le cadre du festival. Les organisateurs se réjouissent d’accueillir ces musiciens dont l’enregistrement « Devotional songs & anthems » a été récompensé par la presse musicale spécialisée (5 diapasons).

Les musiciens interpréteront des chants pour trois voix d’hommes, fait rare dans la musique vocale. Les deux ténors Jeffrey Thompson et Romain Bockler et la basse Geoffroy Buffière mettront tout leur talent au service de la musique sacrée de Purcell. Ces « Devotional Songs » à trois voix sont effectivement peu connues.

Considérées comme des méditations sur la fragilité de la vie humaine, elles comptent parmi les œuvres les plus belles et les plus touchantes du compositeur anglais.

Infos 

vendredi 11 novembre 2016

A Liège et à Bruxelles, danser Ravel et Debussy

Les 17 et 18 novembre, l'OPRL joue Ravel et Debussy sur la projection en direct de trois ballets, filmés par le réalisateur Thierry De Mey, et animés en temps réel grâce à un dispositif interactif. En ouverture, la nouvelle création de Claude Ledoux pour shakuhachi et orchestre.


Dans le cadre du Festival Ars Musica, cette année intitulé « Le Pays du Sonore Levant », l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège collabore pour la première fois avec le compositeur et réalisateur Thierry De Mey, créateur en perpétuelle recherche de nouveaux médias, à travers un projet multimédia exceptionnel. Un événement musical et chorégraphique à découvrir le jeudi 17 novembre, à 20 heures, à la Salle Philharmonique de Liège, et le vendredi 18 novembre, à 20 heures, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.

Partant des musiques de Ravel et Debussy, interprétées par l'OPRL sous la direction de David Reiland, Thierry De Mey imagine la projection de films de danse sur trois écrans installés sur la scène. Grâce à un dispositif interactif, le montage des images s’opère en temps réel : celles-ci se déclencheront au gré des tempi du chef d’orchestre, permettant à ce dernier une liberté jusque-là inédite. L'occasion de découvrir l’enchanteur Ma Mère l’Oye de Ravel mais aussi le Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy sur la chorégraphie d’Anne Teresa De Keersmaeker, film tourné dans le décor spectral de la Mer d’Aral, et enfin La Valse de Ravel, dernier film de Thierry De Mey, chorégraphié par Thomas Hauert/ZOO.  

Le Japon, thème du Festival Ars Musica 2016, n’a jamais cessé de nourrir l’imaginaire musical de Claude Ledoux. En 2013, l’Ensemble Muromachi de Tokyo – dont l’effectif original mêle instruments traditionnels japonais et instruments baroques européens – lui fit commande d’une œuvre pour voix et ensemble. Ce premier essai d’écriture singulière, permit au compositeur de rencontrer Reison Kuroda, alors interprète de shakuhachi, la flûte en bois japonaise, au sein de cette formation. Naquit alors le désir de composer une nouvelle œuvre avec orchestre, intitulée S(hakuh)achi Ko(nzert), à l’intention de ce musicien hors pair, dont les sonorités expressives transportent au cœur d’une nature vibrante.

En coproduction avec le Festival Ars Musica. Spectacle proposé dans le cadre du focus « Thierry De Mey », en collaboration avec le Théâtre de Liège qui présente « Simplexity » le 23 novembre. Thierry De Mey est artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Éric Pénicaud - Stable/Mouvants

Un compositeur d'aujourd'hui que j'aime :) : Eric Pénicaud

Sa pièce "Stable/Mouvants
pour violon et  guitare"
(chez
d'Oz),


est interprétée par le très talentueux Duo "Cordes
& Âmes" :
Sara Chenal
au violon, et Olivier
Pelmoine à la guitare.

Cette vidéo a été mise en ligne par le groupe de
compositeurs
"Musique Nouvelle"


mardi 8 novembre 2016

A Woluwé St Lambert, les installations sonores de VOID



Du 11 novembre au 18 décembre, le Centre culturel Wolubilis accueille à La Médiatine l’exposition carte blanche de VOID, le duo de plasticiens du son constitué d’Arnaud Eeckhout et Mauro Vitturini. Lauréats du prix Médiatine 2015, ils exposent dans le cadre du cycle des « Monographies Arts ».

Basés à Bruxelles, les plasticiens du son Arnaud Eeckhout (Belgique, 1987) et Mauro Vitturini (Italie, 1985) ont créé VOID en 2013. Leur médium de prédilection est la matière sonore, avec laquelle ils créent des installations pluridisciplinaires qui tentent de rendre visible ce qui n’est pas spontanément perceptible. Appliquant l’adage du célèbre peintre Paul Klee, pour qui « [l]'art ne reproduit pas le visible mais le rend visible », ils interconnectent sons et formes, mixent images et paroles, questionnent notre perception, notre idée de la réalité, nos conventions culturelles.
Leurs œuvres, en continuelle mutation, sont réadaptées aux espaces qui les accueillent, sculptant les volumes vides (= « void » en anglais) des lieux d’expositions. Comme l’onde sonore, leur travail éphémère existe dans un contexte particulier, le temps de l’exposition et disparaît ensuite.

Leurs installations ont fait l’objet de plusieurs expositions, tant solo (Bruxelles, Mons et Mulhouse) que collectives (surtout Belgique et Italie, mais aussi République tchèque, Mexique, Égypte et Turquie), et leur ont valu en 2015 le Prix Médiatine, un concours pour de jeunes artistes belges (ou résidant en Belgique depuis au moins un an) organisé annuellement par le Centre culturel Wolubilis.

Leur exposition carte blanche s’inscrit dans le cadre des « Monographies Arts », qui mettent chaque année en valeur deux artistes ayant déjà réalisé un beau parcours artistique. Cette année, VOID partage l’affiche avec le peintre et dessinateur Gauthier Hubert.
Pour cette exposition, les installations sonores et in situ de VOID investissent l’architecture singulière des étages de la Médiatine. Leurs formes épousent les lieux de sorte que l’on ne sait plus si c’est l’espace qui accueille les œuvres ou inversement. Dans « Bruit blanc » (actuellement montré à la Fondation Arter à Istanbul), des empreintes du sol du lieu d’exposition sont transférées sur des disques vinyles qui produisent une masse sonore semblable à la neige des vieux postes de télévision et rendent ainsi perceptible l’histoire acoustique du lieu. L’installation « One Drop » est la transposition plastique du mythe de l’éternel retour : une goutte d’eau glisse sur plusieurs parapluies jusqu’à tomber sur une plaque chauffante, se transforme en vapeur pour redevenir ailleurs une goutte d’eau. « Noise Is Full Of Words » (le bruit est plein de mots) est une installation dans laquelle les sons produits par un instrument de musique sont interprétés en temps réel par un programme de reconnaissance vocale, questionnant ainsi le langage humain comme un phénomène sonore, un bruit. Déboussolé, l’ordinateur est confronté aux failles et aux limites de sa logique logicielle.

vendredi 4 novembre 2016

A Verviers, toucher pour ressentir...


Une performance artistique en hommage aux malvoyants et aux aveugles.

"C'est une première et c'est surtout très rare." affirment les organisateurs de cet évènement artistique.

L'artiste LGH (ndlr - Le Gros Henry) a décidé de réaliser une performance artistique en hommage aux malvoyants et aux aveugles... mais pas que. Cette performance sera aussi dédiée à tout le monde.
Durant le week-end du 11 novembre, l'artiste va exposer ses oeuvres dans la nouvelle galerie d'art verviétoise NAO EXPO, sise rue du Thier Mère Dieu (proche de l'hôtel de ville). 
En collaboration avec l'ASBL La Lumière
Après plusieurs réunions avec des responsables et aveugles travaillant à Liège, l'artiste a décidé de modifier des veilles lunettes pour simuler les différentes maladies liées à la vue. Donc si vous êtes voyant, vous pourrez poser sur votre nez une paire de lunette customisée.
Ce changement de perception, vous obligera à faire appel à d’autres sens dont le toucher. 
Une exposition courte…
C’est une volonté de l’artiste et de la galerie d’organiser cette exposition durant 3 jours et une soirée (le vernissage). Ce sera à ce moment là que vous pourrez venir admirer les sculptures de l’artiste LGH après ce sera trop tard ! 

LGH
menuisier de formation, dj, skater, artiste freestyler, c’est en 2009 que LGH se lance avec une performance en pleine forêt, un parcours artistique de champignons réalisé à base de vinyls. Sa vision artistique et son expérience professionnelle font de lui un artiste (ré)créatif. Il a un champ imaginaire largement dirigé vers le recyclage, la récupération et la protection de l’environnement.
Artiste freestyle, il mélange différents matériaux pour un résultat original et détonnant.

En 2012, il décide de réussir sa vie artistique en s’y consacrant à temps plein.
Depuis les expos et les collaborations se multiplient. L’an passé, LGH nous a proposé de réaliser une performance artistique dédiée aux aveugles et aux malvoyants.

Durant ces quatre jours, l’espace Nao-expo sera son lieu d’expression. Pour l’occasion, la galerie sera transformée par l'artiste... Pour les visiteurs voyants des montures de lunette opaque seront disponibles afin de prolonger et développer les sensations. Pour vivre cette expérience, il faudra toucher pour être touché.  

Le vernissage se fera le jeudi 10 novembre à 18h et l’exposition sera visible vendredi 11/11 de 11h à 17h, samedi 12 de 9h à 17h et dimanche 13 de 11h à 17h.

jeudi 3 novembre 2016

A Bruxelles, des galeries funéraires rénovées et 269 tombes restaurées au cimetière de Laeken


Le bureau bruxellois Origin Architecture & Engineering, spécialisé dans la restauration, la rénovation et la réaffectation de monuments et de sites, termine la restauration des galeries funéraires du cimetière de Laeken pour la Ville de Bruxelles. Les études ayant débuté en 2001, il s’agit là d’un  projet long et délicat pour un monument unique, qui s’est effectué en étroite collaboration avec la Ville de Bruxelles. Le coût de cette restauration s’élève à près de 4 millions d’euros. Le projet est subventionné par la Région Bruxelles-Capitale et une partie est financée par Beliris.
Dans les années 1870, l’échevin des travaux publics de Laeken Émile Bockstael lance un projet de construction de galeries funéraires afin de pallier un manque de place dans le cimetière de Laeken. Celui-ci est le plus ancien cimetière de Bruxelles et le dernier encore en usage autour d’une église (depuis 1999, une partie du site est classée). Il est rare de trouver des galeries funéraires en Europe du Nord, sauf à Bruxelles : à la même époque, le cimetière de Molenbeek opte également pour cette solution consistant à superposer des niches funéraires hermétiques, pour éviter les odeurs.

La construction des galeries funéraires du cimetière de Laeken s’étend sur une période allant de 1876 à 1935. La partie la plus ancienne est de style néoclassique, tandis que les dernières galeries ont été construites dans le style Art déco. En tout, elles comptent 4 061 niches individuelles et une série de caveaux de tailles différentes, réservés à quelques grandes familles bourgeoises de Bruxelles (Bockstael, Poelaert, Van Volxem, Vaxelaire…). Selon l’époque, des modes de construction divers ont été employés : structures en briques ou en béton, armé ou non, profilés métalliques, revêtements en (imitation) pierre naturelle, etc. Les niches souterraines sont reliées à des monuments en surface, de dimensions et degrés d’élaboration variés. La partie ancienne des galeries et les monuments en surface correspondants ont été classés comme monument en 1997. Les galeries sont entièrement souterraines, ce qui les rend uniques.

L’infiltration d’eau a toutefois fort dégradé le monument, affectant la stabilité de la structure en béton et causant des dommages irrémédiables aux sculptures et pierres tombales. Considérant que la construction souterraine primait sur les monuments en surface, il a été décidé en concertation avec la Direction des Monuments et Sites qu’il fallait démonter les monuments funéraires standard de la Ville de Bruxelles, afin de réaliser une étanchéité à l’eau convenable et la plus permanente possible. Ainsi, 269 tombes ont été démontées et toutes restaurées sur place. Les anciennes voûtes en béton non armé, dégradées par les infiltrations d’eau, ont été suspendues à une nouvelle structure en béton.

Dans les galeries, les interventions ont été menées différemment selon que l’on se situe dans la zone protégée ou non. De nombreuses plaques funéraires souterraines ont également été démontées, afin d’en restaurer le support et de garantir leur bonne conservation à long terme. Ces démontages ont été réduits au minimum dans la zone classée. Le chantier aura duré 4 ans.


A Liège, le pianiste américain Emanuel Ax jouera Chopin et Schubert

L’immense pianiste américain d'origine polonaise joue pour la première fois en récital à la Salle Philharmonique de Liège, le dimanche 13 novembre à 16 heures.

« Ax est un pianiste extrêmement motivant ; il se sent comme chez lui dans une grande variété de musiques et son jeu pianistique est toujours réfléchi, lyrique et brillant. » (The Washington Post).
Américain d’origine polonaise, 1er Prix du Concours Arthur Rubinstein en 1974, Emanuel Ax est une figure incontournable de la scène musicale internationale. Son abondante discographie a été couronnée par de nombreux Grammy Awards. Pour ses débuts à Salle Philharmonique de Liège, le dimanche 13 novembre, à 16 heures, il propose la Troisième Sonate (1844) et les impromptus de Chopin, dont il est un interprète mondialement reconnu, et les Impromptus D. 935 de Schubert à la mélancolie exquise.
Ce récital a lieu quelques jours avant deux concerts de prestige qu’Emanuel Ax donnera avec l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, au Concertgebouw puis au Musikverein de Vienne, dans le 22e Concerto pour piano de Mozart (dir. Semyon Bychkov).
 

mercredi 2 novembre 2016

A Bruxelles, Art nouveau et Art déco en festival

Premier Brussels Art nouveau & Art Déco
BANAD – Festival en mars 2017 !

La première édition du Brussels Art Nouveau & Art Deco Festival se déroulera du 11 au 26 mars 2017. Succédant à la Biennale Art nouveau et Art Déco, le BANAD Festival est le rendez-vous européen à ne pas manquer pour les amoureux de ces deux styles architecturaux très présents à Bruxelles.

Le BANAD Festival a décidé d'adopter un rythme annuel et de troquer l'automne pour le printemps, afin de permettre aux visiteurs de découvrir dans les meilleures conditions ces bâtiments construits dans les premières décennies du siècle dernier. L’histoire de ces maisons occupées au quotidien, choyées par leurs occupants sera partagée avec le public par des guides professionnels.

L’édition 2017 propose, durant les trois derniers weekends de mars, des visites guidées d’une cinquantaine d'intérieurs exceptionnels dans les styles Art nouveau et Art Déco, mais également des promenades à pied, à vélo et en bus, toujours accompagnées de guides professionnels.

Également au programme : des concerts, des expositions et des événements culturels, organisés durant les week-ends et en semaine avec le concours de partenaires de prestige tels que Flagey, la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, la Fondation CIVA, le Réseau Art nouveau Network (RANN) et le Festival Artonov.

Pour cette première édition, le Festival BANAD innove avec un programme spécial pour les familles. Le dimanche 19 mars, (grands-)parents et (petits-)enfants pourront participer à un jeu de pistes et à deux visites guidées spéciales (une à vélo et une à pied). Autre nouveauté : les vendredis 17 et 24 mars seront réservés à des groupes privés souhaitant visiter des intérieurs.

Enfin, en clôture, le Festival BANAD organise le dimanche 26 mars un événement fort apprécié lors des biennales passées : la foire d’objets et le salon des restaurateurs, durant lesquels des artisans partageront leur savoir-faire et un expert en mobilier et objets répondra aux demandes du public.


A Liège, au coeur des musiques symbolisant la liberté



Le prochain « Music Factory » plonge au cœur des musiques qui symbolisent la liberté des peuples. Ou comment discerner les mécanismes musicaux qui vous donnent ce frisson de fierté.

Le mercredi 9 novembre à 18h30, le chef d’orchestre Fayçal Karoui endosse son costume révolutionnaire et part à l’assaut des musiques qui symbolisent la liberté. Il sonne les trompettes et clairons de ces musiques patriotiques qui accompagnent la quête d’indépendance des peuples. Comme Finlandia de Sibelius, composé en pleine répression du peuple finlandais par les Russes, de nombreuses musiques symphoniques portent en elles un vent de résistance, ou une affirmation d’une identité culturelle (ou nationale). C’est ce que Fayçal Karoui, au micro et à la baguette, explique lors de ce « Music Factory » intitulé « Viva la libertà ! » et dans lequel il convoque aussi Rossini, Verdi, Beethoven et bien d’autres.
Une série découverte gratuite pour les moins de 26 ans.

mardi 1 novembre 2016

A Spa, l'Automne musical invite à la cour impériale de Vienne



Philippe Pierlot et Ricercar Consort vous invite à la cour impériale de Vienne. Au menu : virtuosité, humour et profondeur !

Dans le cadre de l’ « Automne musical de Spa », Philippe Pierlot et le Ricercar Consort seront à l’affiche du festival spadois le samedi 5 novembre à 20h au Centre culturel de Spa.

Récompensé par un Diapason d’Or pour leur dernier enregistrement « Imitatio », l’ensemble belge interprétera des œuvres de H. I.F. von Biber, J.H. Schmelzer et de C.H. Abel.

Le programme de ce concert proposera de nombreuses œuvres présentes sur ce superbe enregistrement. On se réjouit de savourer cette musique qui fit les belles heures de la cour de Vienne au 17e siècle au fil d’œuvres truculentes dont la principale caractéristique est d’imiter les sons de la nature et du quotidien.

Pour servir cette musique imitative, le Ricercar Consort a fait appel au violoniste italien Enrico Gatti et à la claveciniste Maude Gratton, deux musiciens qui ne manqueront de sublimer cette musique virtuose des plus originales.
Infos : www.automnemusical.com - 087/77 40 90