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mercredi 5 avril 2017

A Liège et Metz, le pianiste Andrew Tyson en concert


Sixième lauréat du Concours Reine élisabeth de piano 2013, le jeune Américain (30 ans), Andrew Tyson, était l’un des favoris du public et de la presse. Il est à Liège et Metz avec l’OPRL, au moment où sort son disque Ravel-Scriabine (chez Alpha).

Lors du Concours Reine élisabeth en 2013, Andrew Tyson pouvait prétendre figurer dans le trio de tête ; il avait  ébloui par son « absolue limpidité, beauté de l’évidence » (Le Soir) et était présenté comme « un musicien génial, un artiste raffiné, un pianiste accompli » (La Libre Belgique). Son récent disque Scriabine-Ravel (Alpha) confirme ces qualités ! Andrew Tyson est l’invité de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, dans les Variations sur un thème de Paganini de Rachmaninov (1934), qui allient à merveille virtuosité et romantisme. Après un concert le jeudi 20 avril à 20 heures à la Salle Philharmonique de Liège,  sous la direction de John Neschling, les artistes donnent le même concert le vendredi 21 avril à 20 heures à L’Arsenal de Metz.

Également au programme, Hamlet de Tchaïkovski, et une œuvre plus rarement proposée au concert, La tragédie de Salomé, ballet de Florent Schmitt (1911) écrit sur la légende biblique de la princesse Salomé qui séduit son beau-père Hérode pour obtenir la tête du prophète Jean-Baptiste. Une musique d’une rare sensualité, qui associe les miroitements de l’Orient à la noirceur du romantisme.



vendredi 17 février 2017

A Liège, un récital exclusif en Belgique de la pianiste Momo Kodama

Invitée pour la première fois à Liège, la pianiste japonaise célèbre sa France d’adoption avec Debussy, Ravel et Chopin, au moment où elle publie un disque « Point and line » consacré aux études de Debussy et Hosokawa. Un récital exclusif en Belgique.

Photo Marco Borggreve
« La pianiste éclaire le moindre détail, sans pour autant bousculer le rythme. Là encore, il faut apprécier ce jeu renouvelé et d’une liberté confondante - quel bain de jouvence ! » (Classica). Momo Kodama est pour la première fois à la Salle Philharmonique de Liège le dimanche 26 février à 16 heures, dans le cadre de la série « Piano 5 étoiles », dans un programme savamment élaboré autour de ses compositeurs de prédilection : Chopin (avec une palette d’œuvres courtes aux formes diverses), Debussy (des extraits de ses Études) et Ravel (La Valse).

Née à Osaka, Momo Kodama a étudié la musique en Allemagne avant de s’installer en France où elle vit aujourd’hui. Disciple de Murray Perahia, András Schiff et Tatiana Nikolaïeva, elle nourrit une passion indéfectible pour la musique de Chopin. Maintes fois saluée pour son interprétation des compositeurs français, elle vient de publier un disque intitulé « Point and line » (ECM Records) qui mêle intimement les 12 Études de Debussy et les 6 Études de l’un de ses compositeurs japonais de prédilection, Toshio Hosokawa.

Sur le choix des œuvres, Momo Kodama confie :

« Construire un programme est toujours quelque chose d’à la fois très compliqué, passionnant, et extrêmement important. Le point de départ de ce récital était les études de Debussy, que j’ai enregistrées récemment et dont j’ai choisi quatre extraits variés. Debussy, bien sûr, a été influencé par les études de Chopin. Et Chopin est un grand poète du piano, qui me tient beaucoup à cœur. Je lui ai donc consacré toute la première partie de ce récital, mais avec des œuvres courtes, comme les Mazurkas (courtes mais très complexes !), des Scherzos, et plusieurs formes différentes, comme cette Fantaisie-Impromptu ou les deux Valses opus 69 qui ouvrent la seconde partie du récital.
Enfin, je termine avec La Valse de Ravel, dont le premier abord très joyeux et inspiré par les valses viennoises, ne cache pas longtemps le caractère tragique : l’influence de la Première Guerre mondiale qui marqua sans doute beaucoup Ravel, nous est sans cesse rappelée. À la fin, c’est le grand effondrement. »


mercredi 15 février 2017

A Liège Namur, Ottignies et Huy, neuf slameurs de la Zone invités de l'OPRL


ça slame à L’orchestre

Neuf jeunes slameurs de « La Zone » (Liège) ont écrit des textes sur des œuvres symphoniques de Beethoven, Bach ou encore Ravel. Ils les interprètent sur scène, accompagnés par l’OPRL, pour plusieurs centaines d’élèves du secondaire.

Susciter des rencontres

Entre une scène accueillant des musiciens d'orchestre et une scène slam, il n'y a qu'un pas. Ce pas, franchi par l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège et par neuf slameurs de l’asbl « La Zone » (nommés Skash, Christiane Dunia, Lisette Lombé, Vol-au-vent, Nestor, Ami Terrien, Josh, NK et Simon Raket), permet à la musique classique et à la poésie d'aujourd'hui de se rencontrer. Du 21 au 24 février prochains, sept concerts scolaires sont proposés à environ 2.000 élèves d’écoles secondaires, à Ottignies, au Centre Culturel de Namur (Les Abattoirs), à Huy (pour l’ensemble des écoles provinciales liégeoises) et à la Salle Philharmonique de Liège.

Chacun des slameurs de « La Zone » a choisi, parmi une liste de « tubes » du répertoire symphonique proposés par l’OPRL, une œuvre, qui leur a inspiré un texte, un rythme, des rimes. La rencontre de ces œuvres (de Bach, Mozart, Beethoven ou encore Ravel) et de leurs textes est porteuse de messages forts, en connexion avec le sens de la musique. Pour les concerts, ces slameurs vivront l’expérience rare de se produire avec l’OPRL, en formation de 40 musiciens, dirigés par Sébastien Lemaire.

Impliquer les élèves

Plusieurs connexions ont été voulues par l’OPRL et « La Zone » de façon à offrir une dimension participative à ce projet inédit. Ainsi, tous les élèves de première secondaire de l’enseignement provincial liégeois seront invités, s’ils le souhaitent, à intégrer des ateliers d’écriture dans le cadre de leur école et avec les slameurs. Une vaste dynamique dans laquelle l’enseignement provincial implique ses professeurs de musique et de français et qui débouchera sur des prestations avec l’OPRL en novembre prochain. Cette dimension participative a d’ores et déjà pris forme à Namur, en collaboration avec le Centre Culturel de Namur et le slameur Maky : les élèves qui assisteront à la séance du 24 février ont réalisé leurs propres textes, qu’ils pourront eux aussi porter sur la scène aux côtés de l’OPRL.


jeudi 2 février 2017

A Liège, l'OPRL joue Moussorgski mais pas que...

Le chef-d’œuvre de Moussorgski, orchestré par Ravel, est l’occasion de découvrir le chef hongrois Gergely Madaras, les 17 et 18 février à Liège, et la dessinatrice sur sable Marina Sosnina (le 18).  Mais pas seulement !


En 1874, Moussorgski compose pour le piano ses Tableaux d’une exposition, promenade en musique à travers une collection d’art, aux tableaux plus pittoresques les uns que les autres. Ravel les orchestre en 1922 : il en souligne la modernité éblouissante à travers l’écriture pour grand orchestre. L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, dirigé par le jeune chef Gergely Madaras, met cette œuvre au cœur de ses concerts à la Salle Philharmonique, le vendredi 17 février à 20 heures et le samedi 18 février à 16 heures (dans le cadre des Samedis en famille).

LE VENDREDI 17 février (20h) : une première partie 100% hongroise

En première partie du concert du vendredi 17 février, l’OPRL invite le violoniste hongrois Kristóf Baráti (38 ans) dans le Premier Concerto pour violon (1915) de son compatriote Ernö Dohnányi : une œuvre aux accents romantiques, composée dans une Hongrie ayant pris entre-temps, avec Kodály et Bartók, les chemins de la modernité.

SAMEDI 18 février (16h) : UN « SAMEDI EN FAMILLE »… sur sable

Pour découvrir la musique des Tableaux d’une exposition avec les enfants (de plus de 8 ans), le « Samedi en famille » propose au public de découvrir, sur l’écran qui surplombe l’orchestre, le travail simultané de la dessinatrice sur sable Marina Sosnina.  Pour visualiser la poésie du « ballet des poussins dans leurs coques » ou encore l’humour de « la cabane sur des pattes de poule », rien de tel que son imaginaire enchanteur et la fabuleuse dextérité de ses mains, qui tracent, dans les sillons du sable, des dessins de toute beauté. La présentation de l’œuvre est assurée, en parallèle, par Vincent Delbushaye (Musiq’3). 

« Rencontre avec… » Gergely Madaras

Le mercredi 15 février, à 18h30,  Stéphane Dado donne rendez-vous en toute simplicité au jeune chef hongrois Gergely Madaras (également flûtiste et compositeur). Né en 1984, il assure depuis 2013 la direction musicale de l’Orchestre Dijon Bourgogne ; depuis 2014, il est également Chef principal du Savaria Symphony Orchestra (Hongrie).

vendredi 11 novembre 2016

A Liège et à Bruxelles, danser Ravel et Debussy

Les 17 et 18 novembre, l'OPRL joue Ravel et Debussy sur la projection en direct de trois ballets, filmés par le réalisateur Thierry De Mey, et animés en temps réel grâce à un dispositif interactif. En ouverture, la nouvelle création de Claude Ledoux pour shakuhachi et orchestre.


Dans le cadre du Festival Ars Musica, cette année intitulé « Le Pays du Sonore Levant », l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège collabore pour la première fois avec le compositeur et réalisateur Thierry De Mey, créateur en perpétuelle recherche de nouveaux médias, à travers un projet multimédia exceptionnel. Un événement musical et chorégraphique à découvrir le jeudi 17 novembre, à 20 heures, à la Salle Philharmonique de Liège, et le vendredi 18 novembre, à 20 heures, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.

Partant des musiques de Ravel et Debussy, interprétées par l'OPRL sous la direction de David Reiland, Thierry De Mey imagine la projection de films de danse sur trois écrans installés sur la scène. Grâce à un dispositif interactif, le montage des images s’opère en temps réel : celles-ci se déclencheront au gré des tempi du chef d’orchestre, permettant à ce dernier une liberté jusque-là inédite. L'occasion de découvrir l’enchanteur Ma Mère l’Oye de Ravel mais aussi le Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy sur la chorégraphie d’Anne Teresa De Keersmaeker, film tourné dans le décor spectral de la Mer d’Aral, et enfin La Valse de Ravel, dernier film de Thierry De Mey, chorégraphié par Thomas Hauert/ZOO.  

Le Japon, thème du Festival Ars Musica 2016, n’a jamais cessé de nourrir l’imaginaire musical de Claude Ledoux. En 2013, l’Ensemble Muromachi de Tokyo – dont l’effectif original mêle instruments traditionnels japonais et instruments baroques européens – lui fit commande d’une œuvre pour voix et ensemble. Ce premier essai d’écriture singulière, permit au compositeur de rencontrer Reison Kuroda, alors interprète de shakuhachi, la flûte en bois japonaise, au sein de cette formation. Naquit alors le désir de composer une nouvelle œuvre avec orchestre, intitulée S(hakuh)achi Ko(nzert), à l’intention de ce musicien hors pair, dont les sonorités expressives transportent au cœur d’une nature vibrante.

En coproduction avec le Festival Ars Musica. Spectacle proposé dans le cadre du focus « Thierry De Mey », en collaboration avec le Théâtre de Liège qui présente « Simplexity » le 23 novembre. Thierry De Mey est artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

jeudi 22 septembre 2016

A Liège, Alexandre Tharaud pour un "Piano 5 étoiles"

Tout au long de la saison, l’OPRL invite les grands pianistes d’aujourd’hui pour des récitals exclusifs en Belgique. Premier rendez-vous avec un artiste brillant, Alexandre Tharaud, le dimanche 2 octobre à 16 heures.

Photo Marco Borggreve


Pour la première fois à la Salle PHilharmonique

« Le pianiste français Alexandre Tharaud a su imposer sa « petite musique », jalonnant son parcours atypique d’albums repères. »  (Le Monde). Invité pour la première fois à la Salle Philharmonique de Liège, le dimanche 2 octobre à 16 heures, le pianiste Alexandre Tharaud y propose un récital « Piano 5 étoiles » à la mesure de sa curiosité.

Son toucher élégant, nimbé de classicisme, convient à merveille aux Danses allemandes et écossaises de Schubert, mais aussi à la musique baroque d’un Couperin, qu’il n’hésite pas à faire résonner sur le grand piano à queue Steinway d’aujourd’hui. Deux siècles séparent Couperin de Ravel, mais la filiation est indéniable ; les Miroirs de Ravel (dont Alexandre Tharaud a gravé une intégrale mémorable chez Harmonia Mundi) sont autant de pièces descriptives, aux couleurs impressionnistes, qui voyagent de l’Espagne à la mer (Une barque sur l’océan) en passant par les Oiseaux tristes…

RACHMANINOV, AUSSI AU DISQUE

Avec les Morceaux de fantaisie opus 3 de Rachmaninov, Alexandre Tharaud fait écho à sa prochaine parution discographique (Erato, sortie fin octobre), consacrée au compositeur romantique russe : le 2e Concerto pour piano (avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, dir. Alexander Vedernikov) y est complété par plusieurs œuvres pour piano seul ou en duo, dont les Morceaux de fantaisie

lundi 25 avril 2016

A Liège, petit souci pour petits enfants

L’OPRL et l’ASBL Pantalone s’associent pour une création pédagogique sur un conte d’Anne Herbauts

 

Ce spectacle pédagogique, co-production de l’OPRL et de l’ASBL flamande Pantalone, vise à sensibiliser les tout-petits à la musique classique et à leur offrir leur première découverte des instruments de l’orchestre.

Du 28 avril au 3 mai, à la Salle Philharmonique de Liège, environ 1000 enfants de 2 ans et demi à 5 ans viennent avec leur école maternelle découvrir cette animation originale conçue sur le livre « Le petit souci » d’Anne Herbauts, écrivaine belge largement reconnue dans le monde de la littérature pour enfants.

« Le petit souci » d’Anne Herbauts constitue le noyau narratif du spectacle ; Filip Bral, compositeur-arrangeur belge et directeur artistique de Pantalone, met en musique les mots, les images, les sensations et les émotions découlant de l’histoire. Une trentaine de musiciens de l’OPRL et la violoncelliste et conteuse Claire Goldfarb racontent aux enfants, avec quelques mots et surtout beaucoup de sons, comment le petit ours Archibald parvient à se débarrasser d'un bien ennuyeux nuage au-dessus de sa tête...

Pour ces séances pédagogiques, les enfants sont placés sur scène, au plus près des musiciens : proches d’eux, des sensations et des vibrations que dégage la musique, ils peuvent découvrir toutes les familles d’instruments à travers des compositions originales de Filip Bral, des improvisations au violoncelle de Claire Goldfarb, et des extraits d’œuvres de Ravel, Tchaïkovski, Mendelssohn, Beethoven, etc.

samedi 19 décembre 2015

L'OPRL à l'heure du Nouveau Monde

Un Nouvel An au Nouveau Monde


L’OPRL fête le Nouvel An par un road trip américain : John Adams, George Gershwin et le plus jazzy des concertos français (Ravel). Avec Christoph Campestrini et le pianiste Nelson Goerner.


Pour ses concerts de Nouvel An, le jeudi 7 janvier à 20 heures à Bruxelles (dans le cadre de la thématique « Urban Vibes » de Bozar) et le vendredi 8 janvier à 20h à la Salle Philharmonique de Liège, l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège s'envole vers le Nouveau Monde aux côtés du chef autrichien Christoph Campestrini. L’extraordinaire City Noir de John Adams, créé par Gustavo Dudamel en 2009 avec son Orchestre Philharmonique de Los Angeles, est une symphonie inspirée par les atmosphères des films noirs américains des années 1940-1950. John Adams propose une musique à l’énergie communicative : « J'ai été stimulé par l’idée qu’il existe un genre authentique de musique symphonique conjugué au jazz, un style orchestral fondamentalement américain et une tradition qui remonte au début des années 1920 ». 


photo Jean Baptiste Millot
Le Concerto en sol de Ravel (1931), empreint de l'esprit du jazz des Années folles, permet à l’OPRL d’accueillir à nouveau le fabuleux pianiste argentin Nelson Goerner : il testera le nouveau piano Steinway qu'il a lui-même choisi à Hambourg en juillet dernier. Acclamé dans Schumann, Debussy, Chopin ou Rachmaninov, il vient de publier un disque Chopin chez Alpha (Diapason d’or, Choc de Classica, Choix de France Musique…).
 

Cap enfin sur New York avec George Gershwin et Un Américain à Paris (1928). Immortalisée par le film de Vincente Minnelli (1951), cette œuvre courte et haute en couleurs imagine la promenade d’un touriste américain dans la capitale française. Une sorte de « chassé-croisé » avec Ravel qui, au même moment, imaginait depuis Paris les sonorités de la musique américaine…

 

Ce concert est également donné le mardi 12 janvier à 20 heures à l'Auditorium du Nouveau Siècle de Lille (Un Américain à Paris y est remplacé par les Danses Symphoniques de West Side Story de Bernstein). À Liège, une rencontre avec Christoph Campestrini est proposée le mercredi 6 janvier à 18h30 : une manière de faire plus ample connaissance avec ce chef autrichien polyglotte, formé à la Juilliard School de New York et à l’Université de Yale, qui a notamment dirigé l’OPRL au Musikverein de Vienne en 2011.