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vendredi 5 mai 2023

Films belges d'animation présents au MIFA


Des films belges seront à l'affiche de la compétition officielle du Festival international du film d'animation d'Annecy (France).

Evènement mondial dédié au film d'animation, après 60 ans d'existence, le "MIFA" est un rendez-vous attendu et apprécié des amateurs des films d'animation. Cette année, il aura lieu du 11 au 17 juin.

Dans la catégorie officielle des longs métrages,  Belga Films, nWave Studios, Octopolis et A Contracorriente présenteront leur prochain film d'animation "Les Inséparables".

Il s'agira là d'une avant-première car le film ne sortira en salle que le 20 décembre prochain.

Production belgo-franco-espagnole, l'histoire des Inséparables est l'oeuvre de Joel Cohen et Alec Sokolow (Toy Story). Jérémie Degruson (connu pour Le Manoir magique, Bigfoot, Bigfoot Family) a réalisé cette comédie qui suit les mésaventures de Don, une marionnette fugitive à l'imagination débordante, et de DJ Doggie Dog, une peluche abandonnée en quête d'inspiration. Tous deux vont être embarqués dans une extraordinaire aventure au coeur de la grande ville qu'est New York.

 

Parmi les autres films belges à l'affiche du Mifa, nous trouvons dans la catégorie des longs métrages : une production belgo-française, "Sirocco et le Royaume des courants d'airs" (réalisé par Benoît Chieux). Dans la catégorie "court-métrage" : "Ce qui bouge est vivant", réalisé par Noémie Marsily (production belge) et dans la catégorie "Film de télévision" : "Boys Boys Boys Tristan", production franco-belge, réalisée par Valentine Vendroux et Clawdia Prolongeau.


 


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vendredi 21 avril 2023

A Liège-Guillemins, le mur dans tous ses états

 

© Europa Expo © G. Bugni  
 

Avec l’exposition «Extra Muros, au-delà des murs», accueillie par Liège-Guillemins, Europa Expo invite le public jusqu'au 1er octobre 2023 à découvrir le mur dans tous ses états à travers des décors immersifs, interactifs et surprenants. De la muraille de Chine, au mur de Berlin en passant par le mur du son, «Extra Muros, au-delà des murs» offre une lecture originale du monde, à travers ses murs emblématiques.


Bénéficiant d’objets et d’œuvres d’art provenant de collections privées ainsi que d’institutions belges et étrangères, notamment le musée du Louvre, Europa Expo signe, une fois de plus, une exposition au statut international qui ne laissera pas indifférent.
 
Pourquoi les murs ? 
 
Alors qu’Europa-Expo consacre d’ordinaire ses expositions à des thématiques davantage historiques, artistiques ou citoyennes, l’exposition « Extra Muros, au-delà des murs » dont Philippe RAXHON, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Liège et romancier, assure le commissariat scientifique, cherche à sortir des sentiers battus, à aller « au-delà » des sujets limités à des évènements ou des personnalités et, pour ce faire, à oser, interpeller et susciter la réflexion !
 
© Filip SLOVAKEI

 
"De fait, depuis toujours et à travers le monde, les murs existent et font partie intégrante de nos sociétés. Cette thématique universelle, intemporelle et polysémique sera pour le visiteur une source d’émotions et de réflexions qui apportera une plus-value pédagogique évidente, notamment à destination du public scolaire, en laissant une trace pérenne à ses visiteurs au travers d’un catalogue permettant d’approfondir et de partager le parcours de la visite en aval. Aborder la question des murs, c’est relever le défi d’une thématique qui laisse la voie ouverte à une grande liberté d’approche. Dès lors, l’exposition entraine le visiteur au cœur de la diversité, de la réalité et de l’imaginaire des murs, dans leur histoire et leur mémoire ; c’est-à-dire la présence du passé qui nourrit nos représentations sur ce sujet.
 
Quelles sont les fonctions des murs ? Qu’est-ce que les murs disent de nous ? Quelles sont les représentations dont ils sont les porteurs ? Comment appréhender leur diversité ? Voilà quatre des questions qui ont dicté l’élaboration de la conception de cette exposition et de l’ouvrage qui l’illustre.
 
En effet, le thème des murs rend plus nécessaire que jamais un accompagnement explicatif intégrant aussi des développements qui n’ont pas été abordés dans le parcours pour des raisons matérielles tant la perspective est vaste et ouverte. De fait, le mot « mur » désigne un objet concret mais est aussi une métaphore à large déclinaison : ils nous protègent et nous enferment, ils nous accueillent et nous rejettent, ils nous dominent et permettent de nous exprimer, ils s’élèvent au-dessus de nous et nous élèvent, ils sont hors de nous et en nous. Alors qui sommes-nous, finalement, au pied de ces murs omniprésents ?
 
Par ailleurs, avec l’objectif de compléter l’immersion, un audioguide est mis à la disposition du visiteur. À l’instar de Carter qui nous accompagnait tout au long de l’exposition Toutankhamon, Hector, personnage fictif issu de la mythologie grecque, est chargé d’une mission : trouver le mur terrestre dont on dit qu’il est « infranchissable ». Dès lors, aux côtés d’Hector, le visiteur devra parcourir différents murs, tantôt de briques, tantôt de plantes, tantôt d’idéaux, à la recherche de celui que l’Homme n’a pas encore réussi à surmonter.
 
On ne peut se passer des murs et pourtant ils posent question. Au travers de cette exposition, donnons-leur la parole et écoutons-les afin de mieux les comprendre et ainsi tenter de nous comprendre nous-même." expliquent les organisateurs de l'évènement liégeois.
 
Un parcours de l'ombre à lumière
 
© Europa Expo © G. Bugni

« Extra Muros, au-delà des murs » aborde la thématique du mur selon trois aspects : les murs qui oppressent et enferment, les murs de mémoire et qui protègent et les murs qui expriment et libèrent. Cette expérience a pour vocation de comprendre les objectifs mais aussi les conséquences de ce type de construction sur les sociétés humaines passées, présentes et le cas échéant futures.
 
Des murs, mais pas seulement de briques
 
Au-delà des murs de pierres ou de briques, les murs sont partout, depuis toujours et même en nous. « Extra Muros, au-delà des murs » met en lumière ces différentes constructions dont nous n’avons pas toujours conscience.

Le point de départ évoque le mur de Planck, frontière entre le monde physique et le monde mathématique. Cette frontière est la limite du temps entre l'avant et l'après Big Bang sous la forme d’une « membrane » enfermée dans le cône d'espace- temps, qui contient tout l'univers bien que de taille encore plus petite que celle d'un atome.
Notre crâne, lui aussi, est un mur que l’homme a tenté de franchir depuis la préhistoire. Au travers d’une magnifique collection d’instruments, d’ossements et même de momies prêtées par le Dr Thierry Appelboom, directeur du Musée de la Médecine Bruxelles, le visiteur découvre les étonnantes techniques de manipulation utilisées par la médecine au fil de l’histoire dont l’objectif est de comprendre le cerveau et les maladies mentales.
« Extra Muros, au-delà des murs » met également en exergue les murs offerts par la nature qui participent à la richesse de notre environnement tels que la grande barrière de corail ou la grande muraille verte.

© Europa Expo © G. Bugni

 
Enfin, il existe des murs pour faire s’effondrer ceux qui séparent les Hommes. Alors, à l’instar du mur de rires réalisé par Nicolas Favreau en 2012 et exposé au musée du Louvre, les derniers murs auxquels sera confronté le visiteur seront composés de photos et de vidéos affichant des personnes atteintes de troubles mentaux au visage épanoui par le rire. « Rire ensemble et ne pas rire les uns des autres », telle est l’idée de ce projet non pas axé sur la différence, mais sur la ressemblance. Soulignons que ce mur a été réalisé en collaboration avec le Créahm dont l'objectif est de révéler et déployer des formes d'art produites par des personnes handicapées mentales.
 
Un parcours immersif et interactif 
 
Traverser un labyrinthe, entrevoir des bunkers le long du mur de l’Atlantique, taguer soi-même un mur, gravir un mur d’escalade ... autant d’étapes surprenantes d’un parcours spectaculaire, réalisé par les équipes d’Europa Expo, qui rend la visite d’« Extra Muros, au-delà des murs » totalement inédite, interactive et immersive. Cette année, une collaboration avec Hovertone a permis, grâce à ses nouvelles technologies, d’accroître l’expérience audiovisuelle du visiteur avec l’intégration du mapping vidéo au sein de deux des espaces de l’exposition : le street art et le mur d’escalade.
 
Avec l’exposition «Extra Muros, au-delà des murs», Europa Expo invite le public dès le 22 avril 2023 à découvrir le mur dans tous ses états à travers des décors immersifs, interactifs et surprenants. De la muraille de Chine, au mur de Berlin en passant par le mur du son, «Extra Muros, au-delà des murs» offre une lecture originale du monde, à travers ses murs emblématiques.

Bénéficiant d’objets et d’œuvres d’art provenant de collections privées ainsi que d’institutions belges et étrangères, notamment le musée du Louvre, Europa Expo signe, une fois de plus, une exposition au statut international qui ne laissera pas indifférent.
 
Informations pratiques
© Kurt OSTERREICH  

HORAIRES
Ouverture 7j/7 de 10h00 à 18h30 (dernières entrées à 17h00)
 
ADRESSE 
Espace d'exposition de Liège-Guillemins
 

 
 

mercredi 19 avril 2023

Trois expositions photos au Hangar à Bruxelles

 


Au Hangar à Bruxelles, trois expositions attendent les amateurs de photographies. Jusqu'au 8 juillet 2023.


Echoes Of Tomorrow

Dans un univers onirique aux codes proches du documentaire, Matthieu Gafsou, Alice Pallot et le collectif De Anima nous amènent à réfléchir au vivant et au lien que l’être humain entretient avec la nature. Entre macro-écologie et observation de l’infiniment petit, ces 3 projets artistiques forment un ensemble qui laisse percevoir la force originelle et ultime de la nature, qui se déploit en un réseau, en un « tout lié » puissant et résilient.

La dégradation du monde est montrée par le photographe suisse Matthieu Gafsou dans un tropisme relationnel et humain. Dans le cadre de la Résidence 1+2 « Photographie et sciences » à Toulouse, Alice Pallot se penche sur la problématique des algues toxiques en Bretagne (les « algues vertes »). Point d’orgue de sa série, la vidéo « Anoxie verte » nous offre une plongée parmi les infimes formes de vie aptes à endurer ce fléau provoqué par l'homme.

Le Collectif De Anima nous emporte dans un poétique concert de champignons, fruit d’une observation scientifique et d’un désir de décloisonner les mediums…


Melting Islands

Avec Melting Islands, Hangar présente 4 projets qui illustrent certains des défis auxquels sont confrontées les îles. En effet, la fonte des populations, de la glace et du littoral sablonneux constitue une menace importante pour la durabilité et la résilience des communautés et des écosystèmes insulaires, qu’ils soient tropicaux ou arctiques.

  • La fonte du pergélisol sur les îles entraîne des modifications importantes du paysage et des écosystèmes. Les sols gelés sont un élément crucial du système climatique mondial. En dégelant, ils libèrent de grandes quantités de dioxyde de carbone et de méthane, de puissants gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique. Avec les images hors du temps de Matthieu Litt, nous plongeons dans une contemplation poétique tout en ayant conscience de la menace qui pèse sur ces paysages.

  • L'extraction du sable des littoraux a des conséquences négatives tant pour l'environnement que pour les communautés humaines. Au Cap Vert, Mathias Depardon nous alerte sur un double fléau. Celui de l’érosion et de la perte de biodiversité d’une part, et d’une grande pauvreté et exploitation humaine d’autre part.

  • Les communautés insulaires sont souvent considérées comme fragiles de par leur isolement à tous niveaux. La Firme de Richard Pak s’intéresse à une communauté du « bout du monde » avec des caractéristiques culturelles et sociales uniques. Avec les Rochers fauves, Clément Chapillon nous plonge dans le monde aride de l’île la moins peuplée de Grèce.


Replica Falsifica

Replica Falsifica est le dernier projet de Paul D’Haese (BE, 1958). Conçu sous la forme d’un livre d’artiste, Replica Falsifica est une collection d’images « archétypales » créées par l’artiste, que ce soit à partir d’images réelles prises par lui-même ou d’images collectées sur le net. Ses photographies oscillent entre fiction et réalité.

Il s’ensuit une « promenade » dans des paysages insolites qui font référence à un passé culturel et à une imagerie collective.

En noir et blanc, imprimé sur un carton à l’aspect béton et se déployant sous la forme d’un Leporello de 36 pages, Replica Falsifica se regarde comme un recueil de « faux-amis ». Les textes qui accompagnent les images sembleraient être un guide et une aide à la compréhension. C’est tout l’inverse puisque les « poésies » de l’auteur et essayiste Eric Min (BE, 1959) ne font qu’ajouter au trouble du spectateur car décorrélées des images auxquelles elles semblaient faire miroir.

Informations pratiques :


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jeudi 13 avril 2023

Guitare jazz à l'Atomium avec Philip Catherine

photo Ralf Dombrowski
A Bruxelles, ce 23 avril 2023, l'Atomium propose un concert de l'immense guitariste Philip Catherine, qui vient de fêter ses 80 ans fin octobre 2022. 

Depuis les années '60 Philip Catherine est une figure importante de la scène du jazz européen. Sa collaboration avec des grands artistes comme Charles Mingus, Chet Baker, Stéphane Grappelli, Dexter Gordon, Larry Coryell, Tom Harrell, NHOP, pour n'en nommer que quelques- uns, son style et sa sonorité uniques, son engagement musical, ont été importants et d'une influence incontestable sur le jazz contemporain européen.

Philip Catherine nous présentera le répertoire de son album "Pourquoi", une composition qui donne le titre à cette deuxième rencontre du trio avec le guitariste Paulo Morello et le bassiste Sven Faller. Sans aucun point d'interrogation est la musique de ces trois musiciens de haut vol. Avec un flow naturel, stylistiquement assurée dans tous les genres, parfois exubérante de vivacité puis contemplative et condensée comme une bonne musique de film. Depuis leur premier album "Manoir de mes rêves" (Enja, 2019) et une cinquantaine de concerts, Catherine, Morello et Faller ont fait mûrir leur art du trio et eur répertoire. Comme un bon vin.

Ce qui a commencé en 2010 par un jam entre les deux guitaristes dans les coulisses du "International Jazz Week Burghausen" compte, treize ans plus tard, "comme l'un des meilleurs trios que le jazz européen ait à offrir".

Informations pratiques 

mercredi 12 avril 2023

L'art pour questionner sur la destinée des communautés amérindiennes aux USA

  

©Granduchy
Jusqu'au 11 juin 2023, le Delta, centre artistique et culturel de la Province de Namur, présente The Land and the Unfolded Map, une installation du duo franco-belgo-luxembourgeois Brognon-Rollin (David Brognon, 1978 - Stéphanie Rollin, 1980), qui questionne la destinée des communautés amérindiennes à l’intérieur de la société états-unienne contemporaine.

"Depuis plus de quinze années, le duo construit une œuvre plastique protéiforme (sculptures, objets, installations, vidéos, photos, etc.) qui témoigne d’un souci et d’une attention continue à l’humain. Le duo Brognon-Rollin observe, avec finesse et amusement, nombreux faits de société ayant des implications souvent politiques. S’inscrivant dans l’histoire de l’art minimal et de l’art conceptuel, les œuvres des deux artistes attestent néanmoins d’une grande sensibilité capable d’interpeler et de captiver le public." commentent les organisateurs.

Dans cette installation, sont présentées deux nouvelles vidéos réalisées en novembre 2022 et février 2023 aux Etats-Unis. Pour ce nouveau projet, David Brognon et Stéphanie Rollin se sont intéressé.es à des communautés d'américains natifs, indiens et alaskains, vivant dans la région de Los Angeles et regroupées autour de l’association United American Indian Involvment, active dans la défense des intérêts et de la culture de ces populations.

La première vidéo, au titre éponyme The Land and the Unfolded Map (Conical projection), diffusée sur un écran LED géant, se compose d’un plan séquence d’une dizaine de minutes au cours duquel la caméra filme, en plongée, les paumes des mains jointes d’une quarantaine d’américains natifs diposés en cercle, découvrant ainsi les lignes de vies et de destinées qui constituent un motif récurrent dans le travail de Brognon-Rollin.


The Land and the unfolded Map (Conical Projection), 2022 (Still)


La seconde vidéo, intitulée There is More to it Than Beats and Feathers, établit un contrepoint par rapport à l’esthétique contemplative de la première. Celle-ci est conçue sur le modèle des vidéos militantes qui ont fait leur apparition ces dernières années sur le réseau social TikTok dans laquelle une personne y donne les instructions nécessaires à la réalisation de boucles d’oreille artisanales tout en évoquant la situation sociale, économique et politique des communautés d’américains natifs en Californie.

Une manière pour Le Delta (centre artistique et culturel de la Province de Namur, capitale de la Wallonie) de confirme par cette installation "la volonté de sensibiliser un large public à la création plastique contemporaine de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de participer à la visibilité d’artistes ayant un propos politiquement engagé."

Informations pratiques :

There is more to it than Beats and Feathers, 2022-2023

 Sur le site du Centre culturel "Le Delta"

lundi 10 avril 2023

L'Atomium et les arts numériques

L’Atomium invite le collectif d’artistes Visual System à investir ses espaces d’exposition et dédie sa programmation aux arts numériques. RESTART, une exposition temporaire, et CENTRALE, une installation pérenne, sculpteront l’Atomium de lumière et de son.
 

Depuis 2013, le lieu culturel qu’est aussi l’Atomium propose un regard sur la création numérique. Il offre régulièrement des cartes blanches à des artistes qui réalisent des univers immersifs dans la sphère des expositions. Ces propositions originales exploitent la magie des lieux et valorisent la richesse patrimoniale de l’édifice. En 2023, l’Atomium investira pleinement la question du numérique, consacrant sa programmation d’expositions, d’installations et de performances à ce domaine de la création artistique. 
 
Le collectif Visual System est au rendez-vous de cette programmation. « Nous nous réjouissons de cette collaboration avec Visual System » précise la direction de l’Atomium. Et de continuer : « Par leur maitrise technique et la poésie de leurs propositions artistiques, leurs créations rencontrent nos aspirations et les attentes de nos différents publics. Leur passion et leur engouement pour ce bâtiment en font un terrain de créativité propice à l’expérimentation et au développement de projets forts et singuliers qui marquent notre programmation ».

Pour cette édition, Visual System conçoit RESTART, une exposition temporaire, et CENTRALE, une installation pérenne. Des bancs sculptures complètent ces créations en offrant aux publics une assise qui participe à l’expérience contemplative. Visual System donne ainsi vie à une œuvre totale qui plonge le visiteur au cœur d’un parcours aussi spectaculaire qu’hypnotique. Une invitation à explorer, à s’abandonner et à vivre une expérience intense. En créant ce moment intime, Visual System poétise la lumière, le son et l’architecture à partir d'une narration abstraite et d’une émotion pure.

Informations pratiques :

 

Sur le site de l'Atomium

 

dimanche 9 avril 2023

Au pays des Pharaons

Jean Capart dans le désert entre les pyramides de Gizeh et d’Abousir
1907        Plaque de verre - Projet Sura

Jusqu'au 1er octobre 2023, le Musée Art & Histoire (Parc du Cinquantenaire à Bruxelles) présente l'exposition Expéditions d'Égypte. Cette exposition raconte l’histoire de deux siècles de découvertes archéologiques fascinantes au Pays des Pharaons et de la formation de la collection égyptienne du musée.

Deux cent objets issus de cette prestigieuse collection seront pour la plupart montrés au public pour la toute première fois. Parmi les objets phares, figurent les cercueils richement décorés de la Cachette des prêtres de Deir el-Bahari et le Livre des Morts magnifiquement illustré du dignitaire Neferrenpet. Des stèles funéraires, des vases canopes, des figurines ouchebti initient les visiteurs au monde des dieux égyptiens et de la vie éternelle. Un autre point fort de l'exposition est la statue monumentale de la déesse Sekhmet du Palais Royal, transférée au Musée Art & Histoire pour cette exposition. Enfin, l'exposition propose une riche sélection de photos d'archives qui dépeignent l'Egypte d'autrefois.


L'exposition est divisée en huit sections chronologiques qui guident les visiteurs à travers deux siècles d'histoire. Le récit commence au XIXe siècle, alors que les milieux diplomatiques et industriels belges s'intéressent de plus en plus à l'Égypte, qui occupe alors une place centrale dans la politique internationale et l'expansion économique mondiale. Les premiers objets égyptiens de la collection sont principalement des dons privés ou des cadeaux diplomatiques. Viennent ensuite d'autres ajouts importants à la collection, dont les objets amenés d'Égypte par Léopold, duc de Brabant, futur Léopold II, et l'ensemble exceptionnel de cercueils de la Cachette des prêtres de Deir el-Bahari, visibles pour la première fois depuis leur restauration.

C’est dans les premières décennies du XXe siècle que la collection s’accroît de plusieurs milliers d’objets, grâce à l’énergie inépuisable du conservateur Jean Capart (1877-1947), véritable fondateur de l’égyptologie belge. Par ses multiples initiatives, Capart fait alors de Bruxelles la capitale mondiale de l’égyptologie à l’époque. Après avoir visité le tombeau inviolé de Toutânkhamon, en compagnie de la reine Elisabeth, il crée la Fondation égyptologique Reine Elisabeth, un institut scientifique de renommée internationale, qui fête cette année son centième anniversaire.

Aujourd'hui, le Musée Art & Histoire abrite une collection égyptienne d’une richesse remarquable qui se classe parmi celles des plus importants musées européens. Elle fait l’objet de très nombreuses recherches multidisciplinaires et d’une politique active de restaurations, qui remet en valeur de multiples trésors de ce patrimoine exceptionnel.

L’exposition est également ponctuée par les interventions artistiques de Sara Sallam (°1991, Le Caire). L’artiste explore l’identité culturelle égyptienne contemporaine et questionne l’histoire et le sens de l’égyptologie. Empreint de poésie, le travail de Sara Sallam, nourri par ses souvenirs d’enfance, propose un nouveau regard sur l’héritage de l’Égypte ancienne.

Expéditions d’Égypte
 constitue l’un des aboutissements du projet de recherche Pyramids & Progress, Belgian Expansionism and the Making of Egyptology 1830-1952 (EOS, FWO-FNRS), clôturé en 2022, qui avait pour objectif d’étudier l’essor de l’égyptologie belge, en tant que discipline scientifique, dans le contexte du développement économique et diplomatique de la Belgique. Les photographies d’archives qui jalonnent l’exposition ont été révélées par le projet scientifique Sura, Unlocking the Photographic Archives of the Pioneering Years of Egyptology at the Royal Museums of Art and History in Brussels (Belspo).

L’exposition est accompagnée d’un catalogue richement illustré, édité par Ludion, comprenant des descriptions de l’histoire de l’égyptologie belge, ainsi que des objets exposés, rédigées par plusieurs chercheurs associés au projet Pyramids & Progress.

 Informations pratiques :

Sur le site du musée

dimanche 2 avril 2023

Prix Caecilia 2022 de l'Union de la Presse musicale belge

Sarah Bayens, prix du jeune musicien de l'année

 

L'Union de la Presse musicale belge a désigné ses lauréats 2022 en lice pour le Prix Caecilia. Ce prix récompense, rappelons-le, les meilleurs enregistrements ayant été mis en vente sur le marché belge durant l'année écoulée.

Ainsi, dix enregistrements sont désignés comme Prix Caecilia. A ceux-ci viennent s'ajouter d'autres prix récompensant une production belge, un coup de coeur du jury, une édition historique ou encore la carrière d'un interprète ou d'un compositeur.

 "Sans écarter les grandes productions internationales de prestige, le jury des Prix Caecilia s’efforce de mettre à l’honneur les nouveaux talents, les répertoires rares, les projets audacieux." affirment les initiateurs de ce prix.

Pour l'année 2022, le jury, composé de Roger Creyf (Klassiek-Centraal), Jasper Croonen (De Standaard, BRUZZ), Helena Gaudeus, (Klassiek-Centraal), Patrice Lieberman (Président UPMB, Crescendo), Martine D. Mergeay (La Libre Belgique, Musiq3) et Olivier Vrins (Crescendo), ont nommé :

CD : 

- Josquin Baston, Flemish and French Chansons, Ratas del viejo Mundo

-  Bach & Beyond, A Well-Tempered Conversation
J.S. Bach, Preludes & Fugues in major keys from Book 1 of The Well-Tempered Clavier, BWV 846-868 – Works in minor keys by Beethoven, Chopin, Rachmaninov, Fauré, Ravel, Mozart, Brahms, Shostakovich, Busoni, Ligeti, Reger, Schoenberg
Julien Libeer

- George Frideric Handel Semele HWV 58
Chœur de chambre de Namur, Millenium Orchestra
Ana Maria Labin, Dara Savinoya, Lawrence Zazzo, Gwendoline Blondeel, Matthew Newlin, Chiara Skerath, Andreas Wolf
Leonardo García Alarcón

- Carl Maria von Weber Der Freischütz
Christian Immler, Polina Pasztircsák, Kateryna Kasper, Maximilian Schmitt, Yannick Debus, Matthias Winckhler, Max Urlacher, Dimitry Ivashchenko, Zürcher Sing-Akademie, Freiburger Barockorchester René Jacobs

- Jules Massenet Songs with Orchestra Nicole Car, Jodie Devos, Cyrille Dubois, Etienne Dupuis, Véronique Gens, Chantal Santon Jeffery, Orchestre de chambre de Paris Hervé Niquet 

- Karol Szymanowski Preludes op. 1 (Nos. 1, 2, 7 & 8), Masques op. 34, Mazurkas op. 50 (Nos. 13-16), Variations on a Polish Folk Theme op. 10 Krystian Zimerman

-  Olivier Messiaen Vingt Regards sur l’Enfant-Jésus
Bertrand Chamayou

-  Isang Yun Silla – Violin Concerto No. 3 – Chamber Symphony
Sueye Park Seoul Philharmonic Orchestra Osmo Vänskä

-  Lost & Found Hildergard von Bingen, Chick Corea, Julius Eastman, Bill Evans, Shiva Feshareki, Daniel Kidane, Oliver Leith, Olivier Messiaen, Meredith Monk, Moondog, Sean Shibe

- Dhrupad Fantasia
Uday Bhawalkar, John Dowland, Tobias Hume, Romina Lischka, Robert Parsons, Uday Bhawalkar, Romina Lischka, Hathor Consort
Romina Lischka 

Prix spécial du jury : Ludwig van Beethoven, Symphonies 6 à 9, Sara Gouzy, Laila Salome Fischer, Mingjie Lei, Manuel Walser Le Concert des Nations, La Capella Nacional de Catalunya, Jordi Savall

Prix Snepvangers, récompensant une production exceptionnelle de musique belge : César Franck
Complete Orchestral Works, Orchestre Philharmonique Royal de Liège,Christian Arming, Pierre Bleuse, Gergely Madaras, Hervé Niquet, François-Xavier Roth, Florian Noack, Cédric Tiberghien, Chœur de Radio France, Lionel Show

Prix pour l'ensemble de sa carrière : Jacqueline Fontyn, compositrice

Prix du jeune musicien de l'année : Sarah Bayens, violon

 

mercredi 29 mars 2023

Chez blan, Stephan Balleux présente Artificialia

Pour marquer la naissance de blan, fondation dédiée à l’art contemporain à Bruxelles, son fondateur Thomas de Wouters donne carte blanche à Stephan Balleux. 

L’artiste pluridisciplinaire de renommée internationale y présente Artificialia, jusqu'au 1er juillet 2023. Stephan Balleux investit l’ensemble de la fondation, des alcôves du sous-sol aux étages de l’hôtel de maître. Le jardin suspendu, situé entre l’hôtel et le cube qui le surplombe, accueillera une œuvre de très grand format de l’artiste, visible depuis le boulevard Général Jacques. 

Le visiteur parcourt un univers fantasmagorique où des œuvres plus anciennes côtoient des créations inédites de l’artiste plasticien. Ces dernières sont largement majoritaires : sculptures trouvées retravaillées par l’artiste, peintures à l’huile, à l’aquarelle, sur cuivre ou bois, photographies surpeintes, plaque de marbre gravée et œuvres de petits formats sous vitrines qui feront partie de ces pièces soit méconnues soit inconnues du public. 

Stephan Balleux présente ainsi une œuvre globale dynamique et fluide imaginée telle un cabinet de curiosités, auquel fait référence le titre de l’exposition Artificialia. En effet, Artificialia est le nom donné aux collections réunies d’objets et oeuvres d’arts conçues, fabriquées ou modifiés par l’humain. Avec cet événement majeur, Stephan Balleux a bien l’intention d’inciter à l’étonnement, la découverte et la surprise du spectateur. 

"Donner carte blanche totale à un artiste pour son exposition inaugurale se veut un premier acte fort et engagé de la toute nouvelle fondation blan". 

Expressions diverses 

Stephan Balleux (°1974) – Le travail artistique multidisciplinaire de Stephan Balleux, dans la diversité de ses expressions (peinture, dessin, vidéo d'animation, sculpture…), s’apparente à une quête interrogative sur l’essence et le sens de la pratique picturale. Son travail explore les techniques d’illusion que permet l’image pour interroger les modes de perception chez l’humain, en créant des compositions visuelles qui défient les attentes de l'observateur. L’élément récurrent de son travail est la fluidité des matières naturelles et artificielles, mais il utilise également des références historiques (histoire générale et de l’art) et culturelles (principalement zoologie, cinématographie, anthropologie et littérature) pour donner une profondeur supplémentaire à ses œuvres, une interrogation constante envers la condition humaine.


 

dimanche 26 mars 2023

Liège, le Pont de Fragnée serti de perles universelles


Perles Universelles © Maria Vita Goral

Du 28 avril à fin novembre 2023, des perles d’un mètre de diamètre installées par l’artiste Maria Vita Goral vont investir les sculptures en bronze de Victor Rousseau de l’emblématique pont de Fragnée à Liège.


Abrité par quatre sculptures de Titans porteurs de coquillages vides depuis l’exposition Universelle sur le thème de l’eau de 1905, l’emblématique pont de Fragnée de Liège fait l’objet d’une oeuvre monumentale temporaire. Dans le cadre du projet d’art urbain « Perles Universelles », quatre perles nacrées d’un mètre de
diamètre, conçues par l’artiste Maria Vita Goral, seront installées à partir du 28 avril 2023 dans les coquillages en bronze des sculptures de Victor Rousseau, dans un "dialogue poétique et contemporain".
En parallèle, Les Drapiers consacrent une exposition à l’artiste, du 6 au 27 mai 2023.
L’occasion de mieux comprendre le projet et de découvrir l’oeuvre de Maria Vita Goral à travers des broderies, dessins et gravures.
Jeune artiste ukrainienne vivant à Liège depuis 2017, Maria Vita Goral est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Lviv (UA) et de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (BE). Elle a participé à différentes résidences d’artiste et workshops d’Art
internationaux.
Perles Universelles © Maria Vita Goral

 Perles Universelles : une installation sculpturale poétique
Perles Universelles © Maria Vita Goral
 

Né de la collaboration entre l’artiste Maria Vita Goral et le bureau Pôle Design, le projet artistique « Perles Universelles » consiste à placer quatre perles nacrées de couleurs différentes et symboliques dans l’écrin des coquillages portés par les Titans.
Respectivement de couleur blanche, champagne, rosée et noire en acier laqué et verni, celles-ci sont adaptées aux proportions des statues, accueillant le passant à l’entrée et à la sortie du pont, favorisant le dialogue contemporain qui tient compte du
passé, de l’actualité et du futur dans le respect du Patrimoine.
Anecdote : les couleurs choisies pour ce projet font référence à la richesse culturelle et naturelle qui doit être respectée au travers des frontières, lois, valeurs morales et démocratiques de notre temps.
L’entièreté du projet a été pensée dans le respect de l’oeuvre originale du sculpteur Victor Rousseau, à la fois structurellement puisque le projet bénéficie des autorisations urbanistiques nécessaires et respecte les contraintes de poids et de forces, notamment pour ne jamais abîmer les oeuvres existantes, mais aussi en termes symboliques.
L’intention de l’artiste offre "un dialogue poétique entre les sculptures originales et l’art contemporain, avec les quatre perles dont la riche symbolique convie à la réflexion et à la contemplation. Universalité, naissance et renaissance, féminité, diversité, nature
et culture… les perles semblent venir compléter les sculptures d’époque sur le symbole de connexion qu’est le pont
."
 

Perles Universelles © Maria Vita Goral

Le pont de Fragnée, emblème de la Ville de Liège depuis 1905

Le pont de Fragnée, classé au patrimoine exceptionnel de la Région Wallonne et construit pour l’exposition Universelle de 1905, porte à ses deux extrémités les statues en bronze de Titans (féminines et masculines aux coquillages vides) réalisées par Victor Rousseau, brillant sculpteur belge né en 1865.
Le pont de Fragnée fut construit au confluent du fleuve Meuse et de la Rivière Ourthe entre 1901 et 1904. Ces deux cours d’eau ont été la source d’inspiration de la symbolique ornementale du pont représentant les statues masculines (vieux fleuve) et féminines (nouveau fleuve).
Le pont comporte également quatre pylônes au sommet desquels se tiennent les Renommées dorées, et en son milieu, des effigies de tritons et néréides.


L’exposition aux Drapiers : les coulisses du projet

 

L’exposition aux Drapiers établit une connexion entre deux lieux ; l’installation à ciel ouvert sur le pont et la galerie, tout en interrogeant deux époques ; le temps passé et actuel. D’une part, en offrant un accès aux coulisses de la préparation du projet.
Expertises, calculs, plans, illustrations,… dévoilent le travail minutieux et titanesque nécessaire à sa mise en oeuvre. Et, d’autre part, en présentant des oeuvres originales de l’artiste, directement inspirées de l’événement : broderies, dessins, vidéos, gravures, images imprimées, accessoires.

Perles Universelles © Maria Vita Goral