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mercredi 19 avril 2023

Trois expositions photos au Hangar à Bruxelles

 


Au Hangar à Bruxelles, trois expositions attendent les amateurs de photographies. Jusqu'au 8 juillet 2023.


Echoes Of Tomorrow

Dans un univers onirique aux codes proches du documentaire, Matthieu Gafsou, Alice Pallot et le collectif De Anima nous amènent à réfléchir au vivant et au lien que l’être humain entretient avec la nature. Entre macro-écologie et observation de l’infiniment petit, ces 3 projets artistiques forment un ensemble qui laisse percevoir la force originelle et ultime de la nature, qui se déploit en un réseau, en un « tout lié » puissant et résilient.

La dégradation du monde est montrée par le photographe suisse Matthieu Gafsou dans un tropisme relationnel et humain. Dans le cadre de la Résidence 1+2 « Photographie et sciences » à Toulouse, Alice Pallot se penche sur la problématique des algues toxiques en Bretagne (les « algues vertes »). Point d’orgue de sa série, la vidéo « Anoxie verte » nous offre une plongée parmi les infimes formes de vie aptes à endurer ce fléau provoqué par l'homme.

Le Collectif De Anima nous emporte dans un poétique concert de champignons, fruit d’une observation scientifique et d’un désir de décloisonner les mediums…


Melting Islands

Avec Melting Islands, Hangar présente 4 projets qui illustrent certains des défis auxquels sont confrontées les îles. En effet, la fonte des populations, de la glace et du littoral sablonneux constitue une menace importante pour la durabilité et la résilience des communautés et des écosystèmes insulaires, qu’ils soient tropicaux ou arctiques.

  • La fonte du pergélisol sur les îles entraîne des modifications importantes du paysage et des écosystèmes. Les sols gelés sont un élément crucial du système climatique mondial. En dégelant, ils libèrent de grandes quantités de dioxyde de carbone et de méthane, de puissants gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique. Avec les images hors du temps de Matthieu Litt, nous plongeons dans une contemplation poétique tout en ayant conscience de la menace qui pèse sur ces paysages.

  • L'extraction du sable des littoraux a des conséquences négatives tant pour l'environnement que pour les communautés humaines. Au Cap Vert, Mathias Depardon nous alerte sur un double fléau. Celui de l’érosion et de la perte de biodiversité d’une part, et d’une grande pauvreté et exploitation humaine d’autre part.

  • Les communautés insulaires sont souvent considérées comme fragiles de par leur isolement à tous niveaux. La Firme de Richard Pak s’intéresse à une communauté du « bout du monde » avec des caractéristiques culturelles et sociales uniques. Avec les Rochers fauves, Clément Chapillon nous plonge dans le monde aride de l’île la moins peuplée de Grèce.


Replica Falsifica

Replica Falsifica est le dernier projet de Paul D’Haese (BE, 1958). Conçu sous la forme d’un livre d’artiste, Replica Falsifica est une collection d’images « archétypales » créées par l’artiste, que ce soit à partir d’images réelles prises par lui-même ou d’images collectées sur le net. Ses photographies oscillent entre fiction et réalité.

Il s’ensuit une « promenade » dans des paysages insolites qui font référence à un passé culturel et à une imagerie collective.

En noir et blanc, imprimé sur un carton à l’aspect béton et se déployant sous la forme d’un Leporello de 36 pages, Replica Falsifica se regarde comme un recueil de « faux-amis ». Les textes qui accompagnent les images sembleraient être un guide et une aide à la compréhension. C’est tout l’inverse puisque les « poésies » de l’auteur et essayiste Eric Min (BE, 1959) ne font qu’ajouter au trouble du spectateur car décorrélées des images auxquelles elles semblaient faire miroir.

Informations pratiques :


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lundi 21 septembre 2020

Bruxelles, l'artiste allemand Martin Streit invité de la galerie Esther Verhaeghe

Frau (c)Martin Streit
 

Pour sa troisième exposition à Bruxelles en la galerie d'Esther Verhaeghe - art concepts, l'artiste allemand Martin Streit présente ses dernières oeuvres photographiques réalisée en Nouvelle-Zélande avec une camera obscura. Pour cette exposition en solo, il présentera également des peintures de 2018 à 2020.
 

Martin Streit vit et travaille à Cologne et Andernach-Kell. De 1988 à 1995, il a étudié aux académies d‘art de Münster et de Düsseldorf, où il a obtenu son diplôme comme élève de maîtrise de Gotthard Graubner.


"L‘intention artistique de Martin Streit se nourrit très fortement de la perception sensorielle de son monde extérieur et la transforme en un langage de formes et de couleurs très unique en utilisant la peinture et la photographie en camera obscura. Le corps, la couleur, l‘espace et surtout la lumière sont d‘une importance capitale.

Becher © Martin Streit

La relation entre l‘objectivité et le rapport à son environnement est redéfinie à travers son utilisation poétique de la couleur. Dans ses processus artistiques, il explore la gamme des
manifestations visuelles, qui vont de formes plus clairement délimitées à presque floues .
Certaines des figures et objets représentés apparaissent comme des formes ou des objets imprégnés de lumière. La controverse entraîne le spectateur dans un voyage de vision
et de perception actives. Il se fraye un chemin à travers un monde de couleurs et de formes qui semblent souvent se dissoudre, mais ne perdent jamais leur coeur intérieur." expliquent les organisateurs de ce rendez-vous qui se tiendra en l
a galerie bruxelloise du 18 septembre au 20 octobre prochain.