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jeudi 23 juillet 2020

28e édition des Rencontres musicales d'Enghien

La 28e édition des Rencontres Musicales Internationales d’Enghien - IMUSE accueillera, du 24 au 27 août, une vingtaine d’étudiants au château d’Enghien. Le nombre de participants et de professeurs a été réduit et la durée des master-classes raccourcie, mais les organisateurs sont décidés à soutenir les jeunes musiciens talentueux, particulièrement affectés matériellement par les effets de la crise du Covid-19.

L’affiche des concerts met à l’honneur de grands compositeurs comme Brahms, Mozart, Ravel ou encore Enescu.

Durant les Rencontres Musicales Internationales d’Enghien, les plus grands musiciens mettent leur immense expérience au service de jeunes artistes talentueux venus du monde entier, leur prodiguant des master-classes de chant, de violon, de violoncelle, d’alto, de piano et de musique de chambre.

Cette année, les Rencontres se sont rebaptisées « Encounters 2.0 » afin de refléter les circonstances exceptionnelles dans lesquelles les jeunes musiciens recevront l’enseignement prodigué par les maîtres internationalement réputés. Il s’agira du pianiste Jean Bernard Pommier, du violoniste Philippe Graffin, des violoncellistes Amy Norrington, Marie Hallynck et Justus Grimm, la contrebassiste Uxìa Martínez Botana, l’altiste Wilfried Strehle ou encore les professeurs de chant Nadine Denize et Daniel Ottevaere.

Dans le souci de respecter les règles de déconfinement en vigueur, seuls des étudiants résidant en Belgique ou dans un pays limitrophe ont été retenus, même si les nationalités de la vingtaine de participants sont très diverses : belges (Alexandra Cooreman, violon en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth, Clément Holvoet, alto), français (Gabrielle Philiponet, soprano), néerlandais, allemands, suédois, roumains et polonais (le quatuor Karski, en résidence à la Chapelle musicale Reine Élisabeth). En raison de leur nombre réduit, tous les participants pourront bénéficier d’une bourse.

La journée du 24 août sera réservée à deux master-classes de chant, cette discipline étant séparée des sessions pour instrumentistes, qui s’étaleront du 25 au 27 août.

Chaque année, professeurs et étudiants se produisent, ensemble ou séparément, dans plusieurs concerts donnés dans le cadre très romantique du château d’Enghien, où ont lieu les master-classes.

Les concerts seront cette année enregistrés et passeront en streaming sur le site internet des Rencontres Musicales Internationales d’Enghien. (www.musicalenghien.com)

Durant la soirée du 25.08, professeurs et élèves exécuteront la Sonate pour piano et violon en si bémol majeur de Mozart, La Valse de Ravel dans un arrangement pour neuf cordes de Tim Mullemans et l’Octuor pour cordes d’Enescu. Le 26.08 se tiendra un concert de professeurs et d’élèves, avec au programme notamment une sonate pour piano et violon (avec la jeune prodige belge Alexandra Cooreman), ainsi que La Valse de Ravel, cette fois-ci dans un arrangement pour deux pianos. Le concert de clôture, le 27.08, consistera en un programme dédié à Johannes Brahms interprété principalement par des professeurs accompagnés de Clément Holvoet. Gabrielle Philiponet entamera cependant le concert par un volet vocal comportant des airs d’opéras italiens. Le pianiste Olivier Roberti, fondateur des Rencontres Musicales Internationales d'Enghien-IMUSE, prendra le relais avec les 4 Ballades de Johannes Brahms op 10. Le concert se terminera par le Sextuor pour cordes n°1, exécuté par quatre professeurs et deux artistes invités.

vendredi 10 juillet 2020

7 nouvelles oeuvres remarquables pour la Wallonie et Bruxelles

7 oeuvres classées remarquables

au patrimoine culturel

en Fédération Wallonie-Bruxelles

La Ministre de la Culture, Bénédicte Linard vient de classer sept nouvelles œuvres remarquables du patrimoine culturel mobilier de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Parmi celles-ci figurent les fresques de Boscoreale (voir photo) présentes dans les collections du Musée Royal de Mariemont et ayant fait l’objet d’une récente et spectaculaire restauration. Ces huit panneaux, découverts près de Pompéi entre 1899 et 1902, pourront bientôt être admirés dans une toute nouvelle scénographie au Musée royal de Mariemont (la date d’inauguration sera communiquée ultérieurement).

À PROPOS DES FRESQUES

En 79 après J.-C., l’éruption du Vésuve engloutit les cités antiques de Pompéi et d’Herculanum sous une couche de cendres et de matériaux volcaniques. Toute la région entourant le volcan, au sud, à l’est et à l’ouest, disparait pour des siècles dans l’ombre et le silence. Ce n’est qu’à partir de 1738 que commencera la redécouverte progressive des vestiges antiques. Au cours des années 1899-1902, une villa exceptionnellement bien préservée, décorée de fresques emblématiques du 2e style pompéien, est mise au jour à Boscoreale, au nord de Pompéi.

Les fresques en question firent l’objet d’une vente publique, à Paris, le 8 juin 1903. Raoul Warocqué, l’éminent industriel belge, en acquit pas moins de huit panneaux qu’il légua, avec le reste de sa collection, à l’État belge en 1917. Il ignorait alors que cet achat positionnerait ultérieurement le Musée royal de Mariemont, vitrine de son legs, comme le dépositaire de l’ensemble le plus important du genre conservé en dehors de l’Italie.

Les autres fresques de la villa ont été dispersées à travers le monde : Naples (Museo Archeologico Nazionale), Paris (Musée du Louvre), New-York (Metropolitan Museum of Art), Bruxelles (Musées royaux d’Art et d’Histoire), Amsterdam (Allard Pierson Museum), Amiens (Musée de Picardie), Beaulieu-sur-Mer (Villa Kérylos).

En 2010, le Musée royal de Mariemont leur consacra un colloque international qui réunit les meilleurs spécialistes de la peinture romaine antique et les conservateurs des fresques de la villa de Boscoreale. Ces recherches ont été publiées peu après en un double volume intitulé « La Villa romaine de Boscoreale et ses fresques ». Publié sous la houlette d’Alix Barbet et d’Annie Verbanck-Piérard, avec la collaboration d’Eva Dubois-Pelerin et François Ory (Arles–Mariemont 2013), l’ouvrage fait office de référence scientifique sur le sujet et propose notamment une reconstitution graphique de toutes les pièces de la villa. Cette publication a contribué à souligner l’importance de faire restaurer les peintures murales romaines de Mariemont.

À PROPOS DES 7 ŒUVRES REMARQUABLES

Le décret du 11 juillet 2020 permet de classer comme Trésor les biens qui présentent un intérêt notable pour la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette reconnaissance permet de mettre en valeur et de protéger les fleurons de notre patrimoine artistique et culturel. Outre leur mise en valeur, cette reconnaissance permet surtout de mieux protéger et valoriser les œuvres, d’aider à leur restauration ou d’empêcher qu’elles soient vendues à l’étranger.

Liste des 7 œuvres classées le 7 juillet 2020 :
- Crucifixion, Jean-Guillaume Carlier ;
- Apamè usurpe la couronne du roi ou Les Quatre Pouvoirs, Hendrick Goltzius ;
- Aigle-lutrin ;
- Pendule squelette de Sarton ;
- Huit fresques, Villa Boscoréale dite « de Publius Fannius Synistor » ;
- Fusil d’infanterie hollandaise perdu sur le champ de bataille de Fontenoy le 11 mai 1745 ;
- Ensemble de 4 objets de Théodore Schwann relatifs aux appareils respiratoires.