Bienvenue

Bienvenue sur ce modeste blog dédié à l'information artistique et culturelle dont nous avons connaissance.

Nous recevrons avec plaisir toute information concernant un évènement que vous organisez, un livre que vous venez d'écrire, un CD que vous venez d'enregistrer...

Ce blog est géré par un journaliste professionnel.








jeudi 28 avril 2016

Rencontre entre un violon chinois et un saz

 Nuit de jade

 

 

Sur le label belge "Homerecords", voici le fruit d'une rencontre unique entre un maître du violon traditionnel chinois, Guo Gan et  Emre Gültekin, un spécialiste de la musique turque et du saz.

 
Deux mondes qui, à priori, n'auraient rien en commun... «Baliverne !» disent les instruments quand ils sont aux mains de musiciens dont l'ouverture d'esprit est manifeste...
 
Le début du voyage... Au Levant, le Er Hu, violon traditionnel chinois, évoque une amoureuse.
Quand un blues est suggéré par une guitare fretless sur la ritournelle d'un üçtelli.
 
Ensuite, la caravane avance, pleine de sonorités d'autres luths lavta, baglama, tânbur et de percussions riq et deholla. Au passage, un chant de Pir Sultan Abdal, auteur du 16ème siècle, mis en chanson par Lütfü Gültekin. D'autres de ses mélodies, en fin de voyage, sont un hommage à Hasret Gültekin. On n'est pas loin de Sivas. Anadolu, la Mère Patrie. Nemrut fait un petit clin d'oeil aux Na de Chine. «Lune de Jade» est une petite merveille de musicalité, un album plein de poésie et de finesse réveillant nos émotions enfouies

mardi 26 avril 2016

A Mariemont, rendez-vous avec la mythologie, Stargate et des héros d'argile...

Défi de taille pour le Musée royal de Mariemont qui, de mai à novembre 2016, proposera à ses visiteurs de voyager sur le fil rouge de la mythologie, tour à tour en Égypte ancienne, en Amérique contemporaine et dans les anciens Pays-Bas. Dieux, (super)héros, démons, vilains, hybrides et personnages de légendes sont ses invités de marque !
 


La grande exposition Dieux, Génies, Démons fait découvrir au public toute la notion de « divin » en Égypte ancienne. Ainsi retrouvera-t-on non seulement le panthéon des dieux égyptiens (Isis, Hathor, Anubis, Bastet, Osiris ...), mais également toutes les entités secondaires, les démons monstrueux mais bienveillants, les génies méconnus, les concepts personnifiés et tant d'autres. C'est là un propos inédit d'exposition !
Les collections du Musée royal de Mariemont et le dépôt de la collection Goreux fait par la Wallonie au Musée seront mis à l'honneur, ainsi que des prêts de grandes institutions telles que le Musée du Louvre et la Fondation Custodia de Paris, le Museum aan de Stroom d'Anvers, le Musée de Picardie d'Amiens, les Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles ou encore l'Allard Pierson Museum d'Amsterdam. Plus de 150 pièces à découvrir !

En écho, Mariemont propose l'exposition rDe StargateTM aux Comics, dans laquelle la fascination pour l'Égypte se traduit dans les productions de cinéma, la Bande Dessinée et les comics, les jeux vidéo, de plateau et de rôle.
Fait rare, la plupart des pièces exposées sont issues de collections privées de fans et d'amateurs du genre et sont donc rarement accessibles. Le Musée fait également appel à certains partenaires pour réserver quelques surprises scénographiques en 3D. Plus de 80 pièces seront exposées.

Mariemont présente aussi une sélection d'oeuvres parmi la grande collection de l'Anversois Charles Van Herck (1884-1955) qui, inlassablement, a récolté près d'un millier d'oeuvres préparatoires d'artistes baroques et classiques (17e-19e siècle). L'exposition Héros d'argile et de papier propose un angle singulier en orientant son choix sur les terres cuites et les dessins relatifs à la mythologie. Dieux antiques du panthéon gréco-romain, héros bien connus et génies ailés se déploieront et seront mis en dialogue avec leurs pendants, issus de l'iconographie chrétienne.

lundi 25 avril 2016

A Liège, petit souci pour petits enfants

L’OPRL et l’ASBL Pantalone s’associent pour une création pédagogique sur un conte d’Anne Herbauts

 

Ce spectacle pédagogique, co-production de l’OPRL et de l’ASBL flamande Pantalone, vise à sensibiliser les tout-petits à la musique classique et à leur offrir leur première découverte des instruments de l’orchestre.

Du 28 avril au 3 mai, à la Salle Philharmonique de Liège, environ 1000 enfants de 2 ans et demi à 5 ans viennent avec leur école maternelle découvrir cette animation originale conçue sur le livre « Le petit souci » d’Anne Herbauts, écrivaine belge largement reconnue dans le monde de la littérature pour enfants.

« Le petit souci » d’Anne Herbauts constitue le noyau narratif du spectacle ; Filip Bral, compositeur-arrangeur belge et directeur artistique de Pantalone, met en musique les mots, les images, les sensations et les émotions découlant de l’histoire. Une trentaine de musiciens de l’OPRL et la violoncelliste et conteuse Claire Goldfarb racontent aux enfants, avec quelques mots et surtout beaucoup de sons, comment le petit ours Archibald parvient à se débarrasser d'un bien ennuyeux nuage au-dessus de sa tête...

Pour ces séances pédagogiques, les enfants sont placés sur scène, au plus près des musiciens : proches d’eux, des sensations et des vibrations que dégage la musique, ils peuvent découvrir toutes les familles d’instruments à travers des compositions originales de Filip Bral, des improvisations au violoncelle de Claire Goldfarb, et des extraits d’œuvres de Ravel, Tchaïkovski, Mendelssohn, Beethoven, etc.

vendredi 22 avril 2016

A Liège, musique des Pouilles et des Balkans

Ura : « Le Pont », « Maintenant »


Musique du monde à la Salle Philharmonique avec la rencontre des Pouilles et des Balkans. Un duo chant-violoncelle aux saveurs méridionales, qui crée des ponts entre les cultures.

Le vendredi 29 avril à 20 heures, la Salle Philharmonique de Liège accueille un concert de musique du monde qui signe la rencontre du Sud de l’Italie et de l’Albanie. Quand la voix aux saveurs des Pouilles de Maria Mazzotta croise l’archet rythmé de Redi Hasa (le violoncelliste albanais du compositeur Ludovico Einaudi), cela donne le projet URA, un terme qui signifie « pont » en albanais et « maintenant » dans le dialecte du Salento (le talon de la botte italienne). Cette union entre les traditions musicales du Sud de l’Italie et les sonorités mystiques des Balkans, c’est aussi l’histoire des migrants d’hier revigorée par les pratiques musicales d’aujourd’hui.

jeudi 21 avril 2016

A Bruxelles, l'art numérique investit l'Atomium

Des tableaux lumineux à l'Atomium

 

Une expérience d'art numérique au rythme de sons, couleurs et lumière


Après « Out of Control » en 2014, le collectif d'artistes Visual System retrouve ID# et l'Atomium avec une création unique et inédite, TALK, jusqu'au 13 novembre 2016.

L'installation numérique TALK investit trois niveaux de l'Atomium (salles des expositions temporaires et escalator). Composée d'un grand ensemble de tableaux lumineux interagissant entre eux, TALK est une création originale qui plongera le visiteur dans un univers onirique, l'orchestration digitale de sons, de couleurs, de lumière.

Talk a été créée, pensée, conçue par Visual System spécifiquement pour l'Atomium. Les artistes mettent ainsi en valeur ce lieu si particulier, rénové il y a tout juste 10 ans.

Le visiteur qui explore le projet TALK se retrouve plongé dans une grandiose expérience artistique de sons et de lumières, une représentation numérique de la parole. Ici, le langage électronique s'exprime via la musique et les couleurs.

ID# (pour Innovative Display), initié à l'été 2013 est la programmation de l'Atomium dédiée aux arts numériques. ID# permet à l'Atomium d'offrir chaque année ses espaces d'exposition à des artistes et de leur donner carte blanche pendant plusieurs semaines.

Le collectif Visual System, créé en 2007 rassemble des artistes issus de disciplines variées (image, son, arts plastiques, informatique, etc.). Les membres du collectif sont des artistes de la couleur pure. Ils détournent les nouvelles technologies et expérimentent les potentiels de celles-ci.

mercredi 20 avril 2016

A Liège, inauguration du musée La Boverie

La Boverie expose "en plein air"

Exposition du 5 mai au 15 août 2016

Photo  © Rudy Ricciotti - Bureau PHD © Mark Verpoorten © Ville de Liège
 
Evènement culturel et artistique majeur pour Liège et la Wallonie ! Ce mercredi 4 mai prochain, la ville de Liège et l'asbl "CIAC" (Centre international d'art et de culture) procéderont à l'inauguration du musée "La Boverie" et dans la foulée, de sa première exposition intitulée "En plein air" (organisée en collaboration avec le musée du Louvre).
 
© Rudy Ricciotti - Bureau PHD © Ville de Liège

 
Dès le lendemain, le public sera convié à découvrir les installations architecturales du musée et cette exposition née des collections du Louvre, du musée des Beaux-Arts de Liège, d'institutions internationales telles le musée du Prado, le musée de l'Orangerie, le musée de Dallas...
 
« En plein air » propose une réflexion sur la relation de l’homme à son environnement, relation qui a profondément changé entre le 18e et le 20e siècle.
 
Conçue comme une expérience unique et nouvelle pour le visiteur, elle se développera autour de la représentation picturale des loisirs en extérieur.
 
Ces loisirs, d’abord pro-menades dans des parcs urbains, vont bientôt conquérir les bords de rivière et les bords de mer : Renoir, Manet, Monet, Evenepoel et d’autres ont peint « sur le motif » ces scènes joyeuses ou contemplatives.
 
 
 
 
Une centaines d’œuvres, du XVIIIe au XXe siècle, dont environ septante venant de l’étranger, raconteront l’invention de nouveaux rapports entre l’homme et la nature.
 
 

 
 

jeudi 14 avril 2016

Soutenir les musiciens professionnels réfugiés en Belgique


Le Festival Musiq'3 a lancé le projet « Musiques d'Exil » afin de soutenir les musiciens professionnels réfugiés en Belgique et leur permettre de poursuivre leur activité musicale dans un cadre professionnel.

Ce projet a notamment permis à l’ensemble syrien WAJD de produire un album, « Musiques d’Alep ». En vente dès le mois de mai, ce nouvel enregistrement sera présenté en avant-première le samedi 23 avril dès 18h30 à Flagey.
L’ensemble WAJD regroupe cinq musiciens syriens arrivés très récemment en Europe : Khaled Alhafez (chant), Tammam Alramadan (ney), Tarek Alsayed Yahya (oud), Fawaz Baker (oud, qanûn et basse) et Youssef Nassif (qanûn). Wajd propose un répertoire représentatif de la musique orientale, en particulier de Turquie, Syrie et Egypte. À la base de ce répertoire : la musique soufie d’Alep, essentiellement orale et liée à des rituels incantatoires afin d’atteindre l’extase. Les musiciens de Wajd ont choisi des œuvres musicales peu abordées et connues, qu’ils s’approprient pour les jouer à leur manière, notamment en ce qui concerne l'improvisation du chant et de la musique, rimée ou non-rimée.

A Liège et Saint Vith, la flûte d'Emmanuel Pahud

 Emmanuel Pahud, soliste du Philharmonique de Berlin
C’est le flûtiste le plus en vue du moment : Emmanuel Pahud
est à Liège et Saint-Vith dans Flûte en suite de Jörg Widmann,
une « suite de danses réinventée ». 
 
Photo Fabien Monthubert
Le vendredi 22 avril à 20 heures à la Salle Philharmonique de Liège, et le samedi 23 avril à 20 heures au Triangel de Saint-Vith, Emmanuel Pahud est l’invité de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et de Christian Arming dans Flûte en suite, concerto pour flûte de Jörg Widmann (2011). Invité à l’OPRL dès 1987 (!), Emmanuel Pahud est flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Berlin depuis l’âge de 22 ans et mène en parallèle une remarquable carrière de soliste et de chambriste ; il est en outre le fondateur, avec éric Le Sage et Paul Meyer, du festival « Musique à l’Empéri » à Salon-de-Provence. Sonorité, virtuosité, musicalité, charisme : le flûtiste idéal !

« Flûte en suite »

Composé en 2011, le concerto Flûte en suite de Widmann est pensé dans l’esprit d’une suite de danses baroque, comme l’explique le compositeur : « Flûte en suite ne fait pas partie de mes concertos ‘épiques’, comme ceux pour violoncelle, violon ou hautbois. Il s’agit plutôt d’une sorte de suite de danses réinventée. Des mondes perdus émergent ici, tel un trait de lumière qui vacille à la surface de manière dangereusement déformée, puis, sombre à nouveau […]. Chaque mouvement, individuel ou presque, confronte à la flûte soliste un seul timbre spécifique, un seul groupe instrumental de l’orchestre […]. Ainsi, la flûte demeure l’élément qui donne toujours l’impulsion. En attirant les différents timbres instrumentaux vers elle, elle reprend de la couleur et peut ainsi briller d’une lumière tour à tour austère, douce, pâle ou resplendissante. ».

En ouverture de concert, l’OPRL et Christian Arming plantent ce décor aux teintes baroques avec la célèbre Suite pour orchestre en si mineur de Johann Sebastian Bach, dont la « Badinerie » est d’ailleurs reprise par Widmann à la fin de son concerto...

 « LA GRANDE » de Schubert

Jouée le 22 avril à Liège (elle est remplacée à Saint-Vith par la Huitième Symphonie de Dvořák), la Neuvième Symphonie « la Grande » de Schubert (1826) ne fut jamais interprétée de son vivant. Il faut attendre l’intervention de Schumann pour que la symphonie soit créée en 1839, à Leipzig, sous la direction de Mendelssohn. Surnommée « la Grande » pour la distinguer de sa Sixième Symphonie (écrite dans la même tonalité), elle en a tous les attributs : sa puissance orchestrale, sa durée, la profusion de ses thèmes, son esprit général (à l’opposé de l’intimité de « L’Inachevée »).

mercredi 13 avril 2016

Au MAC à Hornu (Mons), peintures pour tous

Hommage à Jacques Charlier
Au Grand Hornu jusqu'au 22 mai 2016


Peinture indéchiffrable, acrylique sur toile datée de 2014


À l'invitation du MAC's de lui consacrer une importante exposition, Jacques Charlier répond ironiquement par ce slogan publicitaire : peintures pour tous !
« peintures italiennes », « peintures fractales », « peintures inqualifiables » sont les titres phares de cette exposition en forme de juke-box. Le but? En faire voir de toutes les couleurs à la peinture, et échapper par cet 'éclectisme radical' au marché qui réclame aux artistes toujours les mêmes 'tubes'. Une méthode? La caricature et le pastiche qu'il administre de main de maître au monde de l'art, comme une fessée. Sa devise? Qui aime bien châtie bien ; car la peinture passionne Charlier autant qu'elle le désenchante.

Cette exposition est un bel hommage monographique à un des grands artistes belges historiques contemporains. Elle réunit une cinquantaine de peintures récentes, quelques caricatures et une vidéo des années 1970 ainsi qu'une installation inédite produite par le MAC's à découvrir dans la salle carrée. Il s'agit d'une chambre d'illusion d'optique, inspirée de celle qu'inventa l'ophtalmologue américain Adelbert Ames en 1946, que Jacques Charlier a fait produire par le Musée pour y exposer des tableaux. Avec cette installation qui tient de l'attraction foraine, Jacques Charlier émet l'hypothèse que l'histoire de l'art reposerait sur un système d'illusion. Pour lui, le monde de l'art nous forcerait à observer l'actualité artistique selon une perspective forcée qui déformerait la réalité et donc l'art véritable. De son point de vue critique, un artiste ne serait pas nécessairement « grand » parce que sa cote est haute sur le marché ou sa popularité élevée dans les médias. C'est ce mirage, cette manipulation, voire ce « complot » disent certains détracteurs de l'art contemporain, que le peintre- truqueur s'applique avec sa chambre d'Ames à déconstruire pour rééduquer notre regard.
Jacques Charlier débute sa carrière à l'aube des sixties en s'inscrivant d'emblée dans les grands mouvements des années 1960, dont le Pop Art. Avec son comparse Marcel Broodthaers, héritier du surréalisme, de 15 ans son aîné, il pratique l'avant-garde américaine déferlant dans les galeries parisiennes en l'adaptant à l'identité belge. Jacques Charlier y réagit de manière conceptuelle et analytique. Avec Broodthaers, il fréquente les galeries belges les plus en vue, imprégnées d'art minimal et conceptuel. Il y croise Kosuth, Toroni et Buren, avec qui il se lie d'amitié. Dès 1975, Charlier continue sa carrière en cavalier seul. Il rencontre le jeune commissaire d'exposition Jan Hoet avec qui il collabore durant toute sa carrière. Charlier participe en 1986 à la légendaire exposition Chambre d'amis à Gant, où sa « Chambre d'ennemis » est une des installations les plus remarquées. Les oeuvres de Charlier sont présentes dans les musées d'Ostende, au Smak ou au Muhka, ainsi qu'en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Il comptera également parmi les artistes belges invités à Herford dans le musée dirigé par ce célèbre curateur flamand et sera présent dans sa dernière exposition présentée à Geel peu avant sa mort.

Le parcours de Charlier revisite l'histoire de l'art en étant en permanence à la pointe de toutes formes d'émergence de la création actuelle, tous médias confondus. Rapidement, Charlier se positionne comme un artiste de la critique institutionnelle, interrogeant avec humour noir et maints détournements le système de l'art. Boulimique, il s'approprie tous les medias : la peinture, la caricature, la photographie, l'écriture, la BD, la sculpture, la chanson, la vidéo, l'installation... Il se met en scène en personnage flamboyant et joue avec les codes de la publicité et des medias.
Fan de Warhol, il réalise, « à la manière de », le portrait sérigraphié de Plastic Bertrand à qui la star américaine avait promis de réaliser son portrait. Jacques Charlier est à la fois un artiste belge par excellence et un inclassable expérimentateur, toujours à l'avant-garde, sans temps ni frontières.
Fractal peinture, acrylique sur toile de 2012, photo Laurence Charlier

mardi 12 avril 2016

A Liège, carte blanche à Georges Uhoda

AVAILABLE FOR REFERENCE
Carte blanche à Georges Uhoda
Du 29 avril au 29 mai 2016

 
En sa galerie de la rue Forgeur à Liège, Yoko Uhoda donne carte blanche à son papa, le collectionneur et amateur d'art Georges Uhoda pour une exposition intitulée "Available for Reference".

Au fil de son cheminement et de ses rencontres, Georges Uhoda est devenu une référence incontournable de l¹art contemporain. Il nous présente ici, dans la galerie de sa fille, ses coups de coeur, mais également un peu de son âme.

Le visiteur y découvrira des artistes aussi renommés et différents tels que Futura 2000, Fouad Bouchoucha, Daniel Buren, Gilbert et George, Jacky Tsai, Pierre Ardouvin, Thomas Ruff, Tony Oursler, Claude Viallat, Franz Erhard Walther, Gilberto Zorio ou Jonathan Meese. Il se laissera toucher par la grâce des interpellations de Jacques Charlier, Johan Muyle, Jacques Lizène ou Charlotte Beaudry. Et sous les regards des personnages de Tatah, il se questionnera sur le sens de cette société hypermoderne et surconnectée, où l¹humain se perd sans les références absolues que sont les valeurs humanistes.

Œuvre, sans titre, de Daniel Buren, daté de 1972
 

 

mercredi 6 avril 2016

A Liège, musique, colère, angoisse et volupté

 

la colère, l’angoisse et la volupté

L’OPRL et Fayçal Karoui jouent la colère (« Music Factory ») puis redécouvrent Albert Huybrechts à Anvers. À Liège, Jean Tubéry s’amuse avec Jean de La Fontaine.
 

MUSIC FACTORY (Liège) : « COUP DE COLère »

Le mercredi 13 avril à 18h30, à la Salle Philharmonique, Fayçal Karoui tâche de comprendre les raisons de la colère dans un « Music Factory » qui s’annonce bouillonnant. À la tête de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, il dirige des pages fracassantes et explique au public comment les compositeurs ont mis en musique la furie, la tempête ou la rage, de Beethoven à Prokofiev, de Chostakovitch à John Williams. Fidèle à l’esprit décontracté et instructif des « Music Factory » (la mécanique des émotions), Fayçal Karoui promet des découvertes musicales et des sensations fortes ! (Gratuit pour les moins de 26 ans).
 

ANVERS : « Albert Huybrechts Discovery »

Le samedi 16 avril, le Singel d’Anvers consacre une journée au compositeur belge Albert Huybrechts : à 20h30, l’OPRL (direction Fayçal Karoui) en assure la soirée de clôture avec la jeune violoncelliste Camille Thomas. Huybrechts (1899-1938) est un jeune météore tombé rapidement dans l’oubli malgré une œuvre riche et foisonnante. Romantique à ses débuts, il évolue vers l’impressionnisme avant d’ancrer son langage dans l’expressionnisme des années 1930. Lors de cette journée-découverte, le public pourra également voir le film « S’enfuir » de Joachim Thôme (2014), pour la bande-son duquel l’OPRL avait enregistré Chant d’angoisse. Au programme du concert : Chant d’angoisse, Poème féerique, et deux œuvres avec violoncelle soliste (Chant funèbre et le  Concertino).


MUSIQUES ANCIENNES (Liège) : « LA FONTAINE DE Vénus »

Le dimanche 17 avril à 16 heures, Jean Tubéry et son ensemble La Fenice convient le public de la Salle Philharmonique à parcourir les textes licencieux de Jean de La Fontaine, le célèbre auteur des Fables. À travers ses récits d’alcôves et ses dévergondages voluptueux, La Fontaine inspire à Marin Marais, Michel Lambert, Jean-Baptiste Boësset et bien d’autres compositeurs des musiques de ballets et airs de cour typiques du Grand Siècle français. Avec lui, musique et poésie mènent le grand bal de la séduction à la cour de Louis XIV.


 

vendredi 1 avril 2016

A la RTBF, un voyage dans trois siècles de musique avec l'OPRL

L’OPRL coproduit une nouvelle série documentaire, « Sensations », avec Triangle 7 et la RTBF.
Diffusion des deux premiers épisodes : les 22 et 29 avril sur La Trois (21h10).

 
SENSATIONS

Les escapades de Monsieur L.

 
Véritable voyage initiatique à travers trois siècles de musique, la série Sensations, en quatre épisodes, explore le répertoire musical à travers le filtre des sensations et des émotions, qui sont exprimées par les compositeurs, traduites par les interprètes et finalement vécues par l’auditeur. L’exceptionnelle mise en image et en son permet aux téléspectateurs de s’immerger dans l'orchestre et propose une expérience d'écoute (et de vision) étonnante des chefs-d’œuvre de la musique classique.

 Chaque épisode prend la forme d’un documentaire d’une cinquantaine de minutes, véritable « road movie » à travers les ondes musicales, sur les routes des notes et des mélodies. En compagnie de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et de grands interprètes (Marie Hallynck, Jean-Claude Vanden Eynden, Lorenzo Gatto, Ronald Van Spaendonck…), Patrick Leterme se plonge avec humour dans le grand répertoire, à la rencontre de ses thèmes et de ses acteurs, et nous dévoile, au gré de ces balades musicales, de nouvelles clés pour écouter la musique autrement.

Une série documentaire conçue par Thierry Dory et Philippe Sellier, en collaboration avec Patrick Leterme – Réalisation : Thierry Dory – Présentation : Patrick Leterme - Produit par : Triangle7 avec la participation de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège.

Coproduction : Musiq’3, La Trois, OPRL et Triangle7.

 

Les deux premiers épisodes


Diffusion : les vendredis 22 et 29 avril à 21h10 sur La Trois.

Episode 1 : Cap sur la joie

Avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (sous la direction de Christian Arming), Lorenzo Gatto, Florian Noack, Peter Petrov, Stephen Salters, Jean-Claude Vanden Eynden et Ronald Van Spaendonck.

Quelques notes qui sautillent, une mélodie qui entraîne… La joie est l’une des sensations de prédilection véhiculée par la musique !

De Joseph Haydn à Thomas Adès, en passant par Mozart, Saint-Saëns, Poulenc, Gershwin ou Bernstein, Patrick Leterme parcourt plus de deux siècles de musique à la découverte des compositeurs les plus pétillants, de leurs interprètes et de leurs auditeurs.

Episode 2 : Retour sur soi

Avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (sous la direction de Christian Arming), Florian Noack, Jean-Claude Vanden Eynden, Marie Hallynck et Lorenzo Gatto.

Que ce soit de manière consciente ou inconsciente, la musique permet souvent de s’échapper et de se lover au plus profond de soi-même. Dans ce deuxième épisode de la série Sensations, Patrick Leterme explore ce petit chemin qui, détaché du brouhaha du quotidien, ouvre la porte à une rencontre avec soi, guidée par Bach, Brahms, Schubert, Beethoven, Debussy, Grieg ou encore Scriabine.