Invitée pour la première
fois à Liège, la pianiste japonaise célèbre sa France d’adoption avec Debussy,
Ravel et Chopin, au moment où elle publie un disque « Point and line » consacré
aux études de Debussy et Hosokawa. Un récital exclusif en
Belgique.
Photo Marco Borggreve |
« La pianiste éclaire
le moindre détail, sans pour autant bousculer le rythme. Là encore, il faut
apprécier ce jeu renouvelé et d’une liberté confondante - quel bain de jouvence
! » (Classica). Momo Kodama est pour
la première fois à la Salle Philharmonique de Liège le dimanche 26 février à 16
heures, dans le cadre de la série « Piano 5 étoiles », dans un
programme savamment élaboré autour de ses compositeurs de prédilection :
Chopin (avec une palette d’œuvres courtes aux formes diverses),
Debussy (des extraits de ses Études) et Ravel (La
Valse).
Née à Osaka, Momo Kodama a
étudié la musique en Allemagne avant de s’installer en France où elle vit
aujourd’hui. Disciple de Murray Perahia, András Schiff et Tatiana Nikolaïeva,
elle nourrit une passion indéfectible pour la musique de Chopin. Maintes fois
saluée pour son interprétation des compositeurs français, elle vient de publier
un disque intitulé « Point and line » (ECM Records) qui mêle intimement
les 12 Études de Debussy et les 6 Études de l’un de ses
compositeurs japonais de prédilection, Toshio Hosokawa.
Sur le choix des œuvres,
Momo Kodama confie :
« Construire un programme est
toujours quelque chose d’à la fois très compliqué, passionnant, et extrêmement
important. Le point de départ de ce récital était les études de Debussy, que j’ai
enregistrées récemment et dont j’ai choisi quatre extraits variés. Debussy, bien
sûr, a été influencé par les études de Chopin. Et Chopin est un
grand poète du piano, qui me tient beaucoup à cœur. Je lui ai donc consacré
toute la première partie de ce récital, mais avec des œuvres courtes, comme les
Mazurkas (courtes mais très complexes !), des Scherzos, et plusieurs formes
différentes, comme cette Fantaisie-Impromptu ou les deux Valses opus 69 qui
ouvrent la seconde partie du récital.
Enfin, je termine avec La Valse de
Ravel, dont le premier abord très joyeux et inspiré par les valses viennoises,
ne cache pas longtemps le caractère tragique : l’influence de la Première Guerre
mondiale qui marqua sans doute beaucoup Ravel, nous est sans cesse rappelée. À
la fin, c’est le grand effondrement. »
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