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vendredi 10 mars 2023

A Liège, hommage à Georges Simenon

 

c-sanjiro minamikawa -c-simenon-tm-collection fonds georges simenon uliege

 
2023 marque les 120 ans de la naissance de Georges Simenon, le romancier de langue française le plus vendu, traduit et adapté du vingtième siècle. Sa ville natale, Liège, entend célébrer cet événement. Pendant quatre jours, jusqu'au 11 mars 2023, la Cité Ardente lui rend hommage avec une toute nouvelle initiative, un festival, Le Printemps Simenon. Ce dernier a pour ambition de faire découvrir et redécouvrir l’œuvre de Simenon au travers d’expositions, de rencontres littéraires, de projections cinéma, de conférences et d’une balade thématique. À son initiative, John Simenon, par l’intermédiaire de sa société Simenon.tm et l’Université de Liège, en étroite collaboration avec la Ville de Liège. La grande majorité des événements inscrits au programme sont gratuits et accessibles sans réservation. Ils s’adressent à tous les publics et privilégient la convivialité et le plaisir de la rencontre et de l’échange. 
 
Cet hommage ne se limitera pas à ces quelques journées car des expositions perdureront encore quelques temps et un nouveau parcours "Simenon" est proposé notamment en Outremeuse.
 
Quelques temps forts du programme :

DES EXPOSITIONS
 

SIMENON. IMAGES D’UN MONDE EN CRISE

 
expo photos Simenon Grand Curtius

Entre 1931 et 1935, Georges Simenon a voyagé à travers le monde et en a rapporté des reportages, des romans et, on le sait moins, des milliers de photographies, souvent de très grande qualité. C’est une sélection de celles-ci qui est présentée au Grand Curtius, au gré d’un parcours qui pose la question suivante : que nous dit Simenon photographe de Simenon romancier et reporter ? Comment chez lui l’image complète-t-elle ou éclaire-t-elle le travail d’écriture ?

Les motivations de Simenon pour voyager étaient en effet multiples : voir le monde, « vivre toutes les vies », découvrir, derrière la diversité des lieux et des coutumes, ce qu’il appellera plus tard « l’homme nu ». Ce que laissent pourtant apparaître ces clichés, c’est l’inquiétude d’un regard, hanté par le souvenir de la Première Guerre et habité par la crainte de la suivante : effets dévastateurs de la grande crise, rencontre brutale de la modernité triomphante et des modes de vie traditionnels, images obsédantes des grandes migrations,…

Ces photographies donnent donc à voir un Simenon immergé dans son époque et observateur de l’Histoire en marche, tout en fournissant le décor vrai de certains de ses plus grands romans tels que Le Coup de lune, Les Gens d’en face, Les Clients d’Avrenos ou Quartier nègre. Mais le Simenon qui fixe ainsi sur la pellicule les images d’un monde voué à disparaître dans le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale prépare aussi son œuvre romanesque de l’après-guerre en se lançant « à la recherche de l’homme nu », c'est-à-dire d’un homme de partout et de nulle part, tel qu’il apparaît une fois débarrassé de ses attributs de rang, de caste ou de race, seul horizon de réconciliation possible dans ce monde en crise.
 
Elle est accueillie par le Musée Grand Curtius,  Féronstrée, 136
Jusqu'au 27 août 2023

 
SIMENON, DU ROMAN DUR À LA BANDE DESSINÉE
 

 
 
Exposition inédite aux Fonds patrimoniaux des planches de Christian Cailleaux pour son adaptation, avec José-Louis Bocquet, du roman dur Le Passager du Polarlys ainsi que des planches de Jacques de Loustal pour le biopic Simenon, l’Ostrogoth scénarisé par José-Louis Bocquet, Jean-Luc Fromental et John Simenon. Les deux ouvrages paraitront respectivement en mai et en octobre 2023 aux éditions Dargaud.
En complément à cette présentation en avant-première, les Fonds patrimoniaux exposent une sélection de publications, pièces et documents issus des collections illustrant dans les grandes lignes les liens entre Simenon et Liège, diverses activités culturelles et littéraires, différents supports de publication.
 
Fonds patrimoniaux
Ilot St Georges
Jusqu'au 12 mai 2023


Nouveau parcours Simenon

Sur les traces de Simenon
 
statue Simenon, place saint-lambert, parcours Simenon c-photo-olivier-bourgi

 

 Le Parcours Simenon retrace la jeunesse de Simenon à Liège et plus particulièrement en Outremeuse. Inauguré en 1983 et rénové en 2003, il a fait l’objet d’une nouvelle modernisation en 2023 : révision du tracé et des plaques signalétiques, création d’une application pour smartphone, mise à neuf de la Caque… Il proposera dès le 11 mars une série de contenus inédits, parmi lesquels des photos d’époque, des enregistrements audios d’extraits de Simenon, ou encore une expérience en réalité augmentée.
 
 

dimanche 4 décembre 2022

Marc Frankinet quartet et Ottus dans cette Chronique 07 de Plaisir CD sur Radio 4910

Chronique 07 «  Plaisir CD » du 20 novembre 2022 sur Radio 4910

Cette nouvelle chronique sera 100% liégeoise de la musique, aux musiciens et aux compositeurs avec deux albums dans des styles diamétralement opposés !

Ouvrons la avec du jazz et un album jouissif : « In a little provincial town », le dernier cd en date du superbe trompettiste Marc Frankinet.

En quartet avec les non moins superbes Jacques Pirotton (guitare), Benoit Vanderstraen (basse) et Antoine Cirri (batterie), Marc Frankinet s’est plongé dans un hommage à dix compositeurs liégeois de l’après-guerre. Qu’ils soient liégeois de naissance ou d’adoption. Et non des moindres puisqu’au fil des plages, nous retrouvons Jeanne, Thomas, Jaspar, Ghazarian, Flechet, Pelzer ou encore Bedeur et List.

Dès les premières notes, nous entrons dans un réel bonheur d’écoute avec des musiciens en très grande forme, des sons chauds, des ambiances colorées. Les échanges entre les instruments, particulièrement entre la guitare de Jacques Pirotton et la trompette de Marc Frankinet, sont exaltants. C’est du jazz de haut niveau qui nous est offert et leur interprétation, pleine de lyrisme et de dynamisme, rend un hommage fort à ces compositeurs qui ont marqué l’histoire musicale de Liège et bien au-delà… Un CD de référence pour les amateurs de jazz mais aussi pour les jeunes guitaristes et trompettistes. Ils trouveront ici des moments musicaux qui vont les marquer et certainement une motivation encore plus forte à travailler leur instrument.

Vivement un second opus de cet hommage avec du Cabay, du Zurstrassen, du Vaiana… Il y a encore des partitions de Liégeois à remettre dans les oreilles des amateurs de jazz.

Ecoutons un morceau de Bobby Jaspar « Memory of dick »

Avec le disque suivant, nous changeons radicalement de style mais nous restons à Liège, démontrant la richesse et la diversité musicale que nous rencontrons en terre mosane.

Nous voici, avec « Ghost Travellers » du groupe Ottus, écrit avec deux TT et donc à ne pas confondre avec le nom savant du hibou. Nous pénétrons dans l’univers du pop-folk, du folk-rock, voire plus encore tant les instruments acoustiques de l’ensemble de Loic Holzemer nous entraînent dans de multiples ambiances et styles.

Nous sommes bien dans une mouvance néo-folk avec des instants souvent intimistes et mélancoliques mais baignée d’une musique assez contrastée. Parfois colorée de country, de musiques des balkans… Les influences sont diverses et multiples. Dans certains aspects, on songe au folk rock de la fin des années ’60, début ’70… A d’autres moments, à un rock plus crasseux et actuels… Ca balance entre différents styles mais c’est bien le pop folk qui domine par l’importance donnée aux instruments acoustiques comme la guitare, la mandoline, l’accordéon, le banjo mais aussi certaines harmonies vocales. Ottus a conçu cet album comme une aventure romancée, un récit d’aventures où chaque rencontre est prétexte à une chanson. Nous accompagnons un fantôme en voyage, en quête initiatique. Et un voyage n’étant pas toujours un long fleuve tranquille, il est normal de passer par différents états, d’être bousculé ou enchanté…

Je terminerai en mettant en lumière le livret qui accompagne le disque. Loïc Holzemer a illustré de quelques planches BD chaque chanson. De quoi aider à entrer un peu plus dans l’univers d’Ottus et de son fantôme voyageur.

Nous écoutons ce groupe liégeois dans un extrait qui démontre la diversité musicale qu’offre Ottus : « The wave stride »

Du plaisir en CD profitez-en bien !

lundi 21 novembre 2022

Plaisir CD avec "7a8", "Couleurs de l'incendie", Isaline Leloup, Sandrine Piau

Chronique 06 «  Plaisir CD » 

du 6 novembre 2022 sur Radio 4910

Lors de ma première chronique, j’avais évoqué un disque enregistré par huit violoncellistes : « O Celli ». Aujourd’hui, j’ouvre cette sixième chronique avec un CD tout aussi hors du commun : « Polaris », enregistré par un ensemble de sept saxophones appelé « 7à8 », le 8e musicien étant le brillant arrangeur des musiques enregistrées.

Dans le paysage musical belge, « 7à8 » occupe une place unique. Créé par d’anciens étudiants du Conservatoire de Mons, l’ensemble a déjà douze ans d’âge. Cette formation est peu banale et a eu la volonté de s’approprier la musique symphonique à travers la famille des saxophones : soprano, alto, ténor et baryton. Exit donc violons et flûtes, trompettes et hautbois… La musique vivra aux timbres du son cuivré et malgré tout chaleureux du sax ! Parfois, comme c’est le cas, dans ce cas, accompagné d’un clavecin et de percussions.

Dès les premières notes du CD, notre oreille a été conquise. « Polaris » est une entreprise musicale très originale et efficace tant les arrangements signés Thomas Pechot sont soignés. L’orchestre de saxophones sonne comme un orchestre symphonique. C’est à s’y méprendre et quelle vigueur se dégage dans l’interprétation d’œuvres de Roman, Grieg, Nielsen et Sibelius.

Pas d’œuvre originale dans ce CD mais un magnifique voyage musical vers l’Europe du Nord. C’est un disque enthousiaste et enthousiasmant à recommander. Il s’en dégage une grande énergie, de magnifiques couleurs orchestrales et de savoureux instants de poésie dans les passages où la finesse de jeu est de rigueur.

Enregistré en juin 2021 au Concert Hall de Namur, ce disque est sorti ce 5 novembre. Malheureusement, il n’y a pas encore de concert prévu dans notre région. Pour écouter « 7à8 » en live, il faudra se rendre à Tournai le 11 décembre prochain.

Nous allons écouter ce superbe ensemble dans un extrait de la suite Peer Gynt de Grieg.

 Effectuons maintenant un détour par le cinéma avec la sortie dans les jours à venir d’un film réalisé par Clovis Cornillac : « Couleurs de l’incendie », adapté d’un roman du superbe écrivain Pierre Lemaître. On y retrouve dans la distribution Léa Drucker, Benoit Peolvoorde, Olivier Gourmet, Alice Isaaz… Mais diable que vient faire le cinéma dans cette chronique dédiée au CD ? La sortie du film coïncide avec la sortie d’un CD qui reprend la bande originale de « Couleurs de l’incendie ». Elle est signée en grande partie par Guillaume Roussel. Ce jeune compositeur français est connu pour être l’auteur des musiques de films tels « Les Seigneurs », « La French », « Bac Nord » (qui lui vaudra d’être nommé aux Césars), « C’est magnifique » ou encore « Novembre »…

Je vous invite à découvrir ces plages musicales très inspirées ainsi que d’autres écrites par Verdi, Saint-Saens, Bizet ou encore extraites du répertoire français comme « Plaisir d’amour ». Ce CD est aussi l’occasion d’entendre la cantatrice française, Sandrine Piau, qui prête sa voix, dans le film à l’actrice Fanny Ardant qui joue dans « Couleurs de l’incendie » une cantatrice héroïque.

Je vous propose d’écouter un extrait de « Va Pensiero » de Verdi


 

Nous venons d’écouter Sandrine Piau… Mais elle est doublement dans l’actualité discographique. Par « Couleurs de l’incendie » et les quelques pages qu’elle y interprète mais aussi par un CD qu’elle sort en duo avec une autre soprano : Véronique Gens, elle-aussi, comme Sandrine Piau, révélée par la scène baroque. Toutes deux bénéficient d’une solide réputation internationale et tiennent une place de choix dans le monde lyrique.

Les voici partenaires dans « Rivales », titre d’un CD enregistré avec l’ensemble « Le concert de la Loge », dirigé par le violoniste Julien Chauvin.

Avec brio, ces deux grandes dames du chant français interprètent des airs et duos d’opéras et d’opéras comiques français, à tour de rôle ou en duo. On va ainsi entendre du Gluck, du Grétry, du Chérubini, du Sacchini…

Amies depuis leurs débuts avec William Christie, Sandrine Piau et Véronique Gens s’offrent ici le plaisir de vraies retrouvailles. Mais alors pourquoi « Rivales » est-il le titre donné à ce CD ? « Rivales » parce qu’il rend hommage à deux grandes figures de l’art lyrique français des 18e et 19e siècles : Mme Dugazon et Mme St Huberty. Sous le règne de Louis XVI, toutes deux triomphaient et étaient reines dans leur théâtre respectif. Elles ont inspiré quelques compositeurs et librettistes et ainsi marqué leur temps.

Nous voici entre classicisme et pré-romantisme, entre tendresse, sensibilité, tragédie, pathétique et légèreté. Deux grandes artistes ainsi qu’un excellent ensemble à découvrir dans ce CD !

Nous les retrouvons en duo dans cet extrait de « La Clémence de Scipion » de Johann Christian Bach

Je vais terminer cette chronique avec une musicienne verviétoise, que le public a pu entendre samedi dernier sur la scène de l’Automne musical de Spa dans l’ensemble Scherzi Musicali : Isaline Leloup. D’aucuns l’auront remarquée car elle tenait entre ses mains ce qui aurait pu être une contrebasse mais qui n’en était pas une : une contrebasse viennoise. Un instrument méconnu né à Vienne au milieu du 18e siècle et bien différent de notre basse moderne. Il tiendrait certains de ses éléments de la viole de gambe et du violone. Son accord est aussi différent. Isaline Leloup se passionne pour cet instrument et lui rend hommage à travers un CD qui est sorti récemment : « A Viennese Afternoon ». En quatuor, elle nous emmène en voyage dans le 18e siècle viennois, de manière enlevée et dynamique. Un vrai plaisir d’écouter ce quatuor enthousiaste et passionné et surtout de découvrir, par le disque, la contrebasse viennoise, instrument grave aux belles couleurs veloutées et chaleureuses.

Cet extrait d’une œuvre de Von Dittersdorf devait vous convaincre...

Du plaisir en CD, profitez-en bien !

 

vendredi 1 juillet 2022

Plaisir CD, chronique musicale sur Radio 4910

                      Plaisir CD – Radio 4910 - FM 92.9

Chronique 02 « Plaisir CD » du 26 juin 2022 sur Radio 4910


Bonjour
Le compositeur dont je vais vous parler en ouverture de cette chronique et dont nous entendons la musique en fond est loin d’être un inconnu. Ses mélodies accompagnent bon nombre de films à grand succès et il n’est pas rare qu’au fil d’une journée, une de ses musiques ne viennent titiller notre oreille… 
Pendant 60 ans, il en a écrit pas moins de 500 pour le cinéma et la télévision : Sacco et Vanzetti, les Incorruptibles, le Professionnel, le Clan des Siciliens, les Huit Salopards… Vous l’avez deviné : il s’agit du génial Ennio Morricone. Lui qui, au début de sa carrière, pensait qu’écrire de la musique de films était une humiliation, est devenu le Maître en la matière, deux fois Oscarisé et de nombreuses fois primé lors d’autres cérémonies… Il a marqué le cinéma mais surtout, au-delà de sa mort survenue en juillet 2020 à l’âge de 91 ans, il a marqué la musique de films.
Le disque que je vous présente aujourd’hui démontre qu’il marque aussi la musique tout simplement. Depuis plusieurs décennies, Ennio Morricone repensait certaines de ses œuvres pour les adapter à la scène, créant des « suites de concert ». Il se remet donc en question pour aboutir au début des années 2000 à transformer ces suites en oeuvres pour instrument soliste et orchestre… Quelques mois avant sa mort, il termine le recueil qui constitue ce disque : « Cinema Suites pour violon et orchestre ».
Au violon, nous retrouvons un musicien, de grande qualité, très sensible, Marco Serino. Pas n’importe qui par rapport au Maître Morricone car pendant 20 ans, il a été soliste dans les bandes originales et dans le cadre des tournées mondiales autour des œuvres du compositeur italien. Ces suites sont entièrement dédiées à Marco Serino qui a étroitement collaboré à l’écriture de la partition.
A la veille du second anniversaire de la mort d’Ennio Morricone, sous la baguette de son fils Andréa à la tête de l’Orchestre Haydn de Bolzano et Trento, nous redécouvrons dans un nouvel habillage des musiques ayant accompagnés des films comme Il était une fois dans l’ouest, le Bon, la Brute et le méchant de Sergio Leone, Mission de Roland Joffé, 1900 de Bertolucci, Cinéma Paradisio, Une pure formalité de Tornatore…
C’est magnifiquement interprété. Il est très agréable de plonger dans ces musiques repensées et surtout dans l’univers d’un génie musical. Le disque est sorti chez Arcana.
 
Le CD suivant nous permet de rendre hommage à ces femmes et hommes qui , semaine après semaine, exercent un art musical plusieurs fois centenaires : le chant choral. Depuis 1989, la Fondation Bettencourt soutient des ensembles, notamment par le Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral. Cet engagement pour le chant choral trouve un nouvel élan ici avec la sortie du disque : « Viva, 30 ans d’art choral ». 19 ensembles vocaux ont été retenus pour ce disque, dont un Belge : le Chœur de chambre de Namur, lauréat en 2006. Le CD reflète non seulement les grandes qualités des ensembles enregistrés comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel, les Cris de Paris, la Maitrise de Notre Dame de Paris… mais aussi la grande diversité du répertoire interprété allant de Rameau à Benjamin Britten en passant par Charpentier, Ohana, Poulenc, Debussy… Voici le Chœur de Namur, dirigé par Leonardo Garcia Alarcon, dans un Ave Maria de Giovanni Giorgi.
 
 Je terminerai cette chronique en rappelant la sortie du traditionnel coffret dédié au Concours Reine Elisabeth qui s’est clôturé début juin. Quatre cds reprennent les meilleurs moments de cette seconde édition dédiée au violoncelle. On retrouve les lauréats de cette année dans les concertos de Haydn avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et dans les grands concertos du répertoire joués lors des finales avec le Brussels Philharmonic. Et s’il vous intéresse d’entendre en direct la première lauréate du Concours, la jeune Coréenne Hayong Choi. Elle sera, ce jeudi 30 juin en récital à Eupen, avec le pianiste Joachim Carr.
Quant à nous, chers auditeurs de Radio 4910, nous étions accompagnés pour terminer cette chronique par la jeune violoncelliste belge Stéphanie Huang qui a conquis le public du Concours. Nous l’écoutons dans un extrait d’une sonate de César Franck.
Du plaisir en CD, profitez-en bien.