La ville de Mons prolonge « LEGACY – l’héritage que nous laissons à nos enfants » jusqu'au 13 décembre ! Situées dans le parc du Beffroi et dans la salle Saint-Georges ces deux expositions consacrées à l’écologiste français Yann Arthus-Bertrand retracent le parcours du célèbre photographe, qui documente depuis quatre décennies la beauté et la fragilité de notre planète.
Des lions du Kenya aux porcs d’élevage français, des tapis marocains au sucre de l’île de La Réunion, de la beauté indicible d’une île calédonienne en forme de cœur à la ferveur d’un festival religieux sur le Gange : depuis près de 40 ans, Yann Arthus-Bertrand photographie et filme infatigablement la beauté naturelle aussi bien que la richesse culturelle de notre monde. À force de documenter au fil de ses reportages les ravages que l’homme inflige à sa planète nourricière, il est devenu militant écologique et est depuis 2009 « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.
À travers le répertoire unique des centaines de sites exceptionnels, souvent reconnus par l’UNESCO, qu’a photographiés Yann Arthus-Bertrand, les deux expositions organisées par le Pôle muséal de la ville de Mons mettent en évidence les grandes transformations que subissent notre planète et ses occupants, offrant un aperçu de ce que nous transmettons en héritage (« legacy » en anglais) aux générations suivantes.
Le Beffroi, point culminant de la ville, et son parc sont le cadre exceptionnel de la présentation en plein air d’une centaine des plus belles photos de La Terre vue du ciel (1992), le projet phare de Yann Arthus-Bertrand dont le livre s’est vendu à près de 4 millions d’exemplaires et dont les photos ont été vues par 200 millions de personnes de par le monde.
La salle Saint-Georges accueillera
une sélection de travaux de Yann Arthus-Bertrand de 1981 à nos jours, y
compris les moins connus, tels que les premiers clichés de lions, les
portraits d’inconnus pour l’hebdomadaire français L’Express, et ses initiatives pour défendre le monde agricole en France, en Argentine ou au Royaume-Uni.
L’exposition bénéficie du soutien de la Commission belge francophone et
germanophone pour l’Unesco. L’UNESCO a soutenu dès ses débuts le travail
de Yann Arthus-Bertrand. Le choix de Mons pour accueillir cette
exposition exceptionnelle n’est pas un hasard. La capitale du Hainaut
possède en effet un nombre remarquable de patrimoines reconnus par
l’UNESCO, accessibles au public : le beffroi (1999), les minières
néolithiques de silex de Spiennes (2000) et le Grand Hornu (2012)
figurent au Patrimoine mondial de l’Humanité ; la Ducasse rituelle de
Mons (2005) est reconnue comme chef-d’œuvre du Patrimoine immatériel de
l’Humanité ; le répertoire bibliographique universel du Mundaneum (2013)
est inscrit sur la liste Mémoire du Monde. Et en 2014, le savoir-faire
des carillonneurs belges (à écouter lors des concerts au beffroi de
Mons) a été ajouté par l’UNESCO à la liste du Patrimoine immatériel.
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