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mercredi 21 octobre 2020

Mons et le BAM accueillent une figure importante de l'art du 20e siècle : Roy Lichtenstein

I Love Liberty, 1982.  Collection Lex Harding  © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020


Après avoir mis à l’honneur de grands noms comme Keith Haring, Andy Warhol ou Niki de Saint-Phalle, le BAM accueille, du 31 octobre 2020 au 7 février 2021, l’une des plus importantes figures de l’art du 20e siècle : Roy Lichtenstein, maître du pop art américain. Depuis près de 10 ans, le musée poursuit ainsi une politique d’expositions qui se veut à la fois populaire et très engagée dans des thématiques de la société actuelle.

 
À travers une centaine d’œuvres (estampes, sculptures, tapisseries, bannières…) présentées en un parcours rétrospectif lié aux thématiques chères à l’artiste (objets, figures féminines, bande dessinée), le public est invité à découvrir une variété de techniques absolument surprenante. Lichtenstein cherche en permanence de nouveaux supports – l’émail, la céramique, le plexiglas, le Rowlux. Avide d’expérimentations, il ira jusqu’à mélanger techniques et matériaux dans une même œuvre.

Reverie, 1965.

Collection Lex Harding © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020

Pour la toute première fois en Belgique, cette exposition exceptionnelle révèle, à travers un étroit dialogue entre les multiples recherches autour des procédés de reproduction mécanique et les thématiques chères à Roy Lichtenstein, comment des éléments de cultures diverses se rejoignent dans son travail pour être traités avec la touche pop caractéristique de son langage personnel. Reconnaissable au premier coup d’œil, son art a attiré et influencé des générations de créateurs, de la peinture à la publicité en passant par la photographie, le design et la mode.
 
Véritable réflexion sur la société de consommation, le questionnement de Lichtenstein sur la reproductibilité mécanique des œuvres d'art, dont il a peut-être été l’interprète le plus sophistiqué, l’amène à s’inspirer de la publicité et de ses productions industrielles. Il s’intéresse ainsi à ce qui serait normalement considéré comme les pires aspects de l’art commercial, créant par exemple des peintures à l’apparence froide et unifiée, allusion humoristique à la société de consommation et à la grande distribution.

Le BAM a ici fait appel à Gianni Mercurio, spécialiste de l’œuvre de Lichtenstein depuis plus de vingt ans. Précédemment commissaire de l'exposition « Roy Lichtenstein. Meditations on Art » à Milan, Fondation La Triennale (2010), il a également organisé des expositions muséales sur Andy Warhol, Keith Haring, Jean-Michel Basquiat, George Segal, Tony Oursler, David LaChapelle ou encore Anish Kapoor.

 

Crying Girl, 1963. © Estate of Roy Lichtenstein / SABAM 2020

 

Cette exposition contribue à confirmer le statut du BAM en tant qu’acteur actif et engagé dans le questionnement des stéréotypes les plus populaires de la société actuelle. Les collections du musée contiennent nombre d’artistes qui s’inscrivent précisément sur la ligne de fracture entre modernité et postmodernité, culture et contre-culture. Elles révèlent toutes les nuances d’une période – les années 60 – qui a vu s’établir sur la scène artistique mondiale un art soit populaire soit engagé, totalement connecté à la société. 
 
Avec le soutien des fonds FEDER, de prestigieux musées, d’institutions et de collections privées, dont notamment la Roy Lichtenstein Foundation ou la Sonnabend Foundation.

Les informations pratiques se trouvent ici 

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