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mardi 28 juin 2022

A La Louvière, découvrir Pol Bury

La Louvière, terre de culture et de musées, jusque fin décembre prochain à sillonner la région pour découvrir l’artiste protéiforme et l’homme qui se cachent derrière le grand nom de Pol Bury... "POL BURY – 100 ANS", un événement participatif et ludique avec un riche programme tous publics alliant balades à vélo, expos, conférences, ateliers... et bien d'autres surprises !

Jusqu’à la fin décembre 2022, la Ville de La Louvière fêtent le Centenaire du célèbre artiste belge Pol Bury. Né à Haine-Saint-Pierre le 26 avril 1922, Bury a marqué le paysage artistique de la seconde moitié du XXe siècle et jouit d’une reconnaissance internationale.

À travers une programmation collective, dense et diversifiée, se focalisant sur le vécu de l’artiste, les acteurs culturels et les musées de La Louvière souhaitent montrer l’influence de la région du Centre sur la personnalité de Pol Bury et, en retour, l’impact de l’artiste sur sa région natale.


En plus de s’adresser à un public amateur d’art et de culture, aux connaisseurs du surréalisme ou aux passionnés d’art cinétique, cet événement se veut inclusif et participatif. Il aborde tous les aspects de la personnalité protéiforme de Pol Bury, aussi talentueux que profondément humain : le peintre, le graveur, l’illustrateur, l’auteur, l’éditeur et le sculpteur (explorant l’art cinétique, l’art sonore ou encore l’art public).

Cette programmation foisonnante, résultat d’une participation massive et inédite des acteurs culturels présents sur le territoire de La Louvière, se donne pour objectif de décloisonner le « monument » Pol Bury et de permettre au public local, national ou international, de découvrir toutes les facettes de son œuvre multiple mais également de l’homme.

Temps forts

« Pol Bury – 100 ans » se veut être un événement qui parle tant aux connaisseurs qu’aux familles. Ludiques et incontournables, deux balades thématiques à travers La Louvière – toutes deux proposées via des applications gratuites –, sont lancées à l’occasion du Centenaire. La balade de Code mémoire comme la chasse au trésor de Totemus permettront de découvrir le centre-ville de La Louvière, ponctué par deux remarquables fontaines cinétiques de Bury. 
Des installations numériques proposées par Transcultures en collaboration avec les Universités Savoie Mont Blanc et Paris 8 mettront elles aussi en exergue les liens entre Bury et le territoire de La Louvière.

Parmi les axes forts du Centenaire, un riche programme d’expositions dans les nombreux lieux culturels que compte la région. Tout au long de l’année, des institutions emblématiques telles que le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée, le Centre Daily-Bul & C° et le Mill dévoileront un peu plus la personnalité multiple de Pol Bury à travers, notamment, ses innovations dans le domaine de la gravure ou ses nombreux liens avec La Louvière.


L’écriture occupe une place importante dans la pratique de Bury. Le Centre Daily-Bul & C° et CFC-éditions publient la première étude de l’ensemble de ses écrits. L’essai Pol Bury. Livres et écrits sortira en septembre et sera présenté par son auteure, la chercheuse française Frédérique Martin-Scherrer, à l’occasion d’une conférence. Des ateliers d’écriture seront proposés par la Bibliothèque Provinciale tandis qu’une exposition au Centre Daily-Bul & C° s’intéressera aux mots via la question de la voix.

Le Centenaire explorera un volet inédit de l’œuvre de Bury en soulignant ses relations avec le monde industriel. Le travail à l’usine a marqué l’artiste dans ses réflexions sur la motorisation, le mouvement ou encore l’énergie hydraulique. De jeunes artistes proposent un regard contemporain sur ces questions tandis que les adolescents pourront expérimenter la coulée de métal au Mill.

jeudi 2 juin 2022

A Anvers, le monde photographié de Steve Mc Curry

 Au Waagnatie d'Anvers

Le monde de Steve McCurry

Chine ©Steve Mc Curry

Présentée pour la première fois à Anvers au Waagnatie  jusqu’au 31 juillet prochain, l’exposition The World of Steve McCurry montre plus de 200 photos imprimées en grand format.

Le cadre unique du Waagnatie en fera sans aucun doute une nouvelle édition impressionnante de ce qui est déjà la plus grande et la plus complète rétrospective de ce photographe américain mondialement connu. On peut y admirer ses photos les plus célèbres, réalisées tout au long de ses 40 ans de carrière, mais également ses clichés les plus récents et maintes photos inédites.

Steve McCurry est l'une des figures les plus emblématiques de la photographie contemporaine. Le photographe a pris des clichés inoubliables sur les sept continents et dans d'innombrables pays. Son œuvre évoque les conflits, les cultures en voie de disparition, les traditions anciennes et la culture contemporaine. Steve McCurry parvient toujours à garder l’Humain au centre de son travail, ce qui rend notamment si puissante sa célèbre photo de la jeune fille afghane.

"Il y a un aspect contemplatif et méditatif à la photographie qui me donne la paix. J'aime voyager dans le monde entier, découvrir des cultures et des paysages différents." expliquent les organisateurs.

Steve McCurry a reçu de nombreuses récompenses dont les plus prestigieuses du secteur, notamment la Médaille d’or Robert Capa, le « National Press Photographers Award » et pas moins de quatre fois le « World Press Photo Award ». Récemment, la Royal Photographic Society de Londres a décerné à McCurry la Médaille du centenaire pour l'ensemble de sa carrière. En 2019, il a été intronisé au International Photography Hall of Fame.



Kashmir ©Steve Mc Curry

L’exposition, conçue par Biba Giacchetti, propose un long voyage dans The World of Steve McCurry, de l’Afghanistan à l’Inde, de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique, de Cuba aux États-Unis, du Brésil à l’Italie, à travers son vaste et fascinant répertoire d’images, où l’Humain est toujours le protagoniste principal, même s’il n’est qu’évoqué.


Particularité de l'exposition, c’est Steve McCurry qui vous guide tout au long du parcours à l’aide d'un audioguide. Ainsi, vous découvrez son histoire personnelle au travers des photographies exposées.

Informations pratiques :

De 10h00 à 18h00 (dernière entrée possible à 17h00)
Tous les jours pendant les vacances scolaires et jours fériés
Tous les jours sauf le mardi en dehors des vacances scolaires

Les billets sont en vente dès maintenant via www.stevemccurryexpo.com.
(Audioguide inclus)
Adulte (à partir de 18 ans): 16 €
Senior: 14 €
Étudiant: 12 €
Les moins de 18 ans: 10 €
Gratuit pour les moins de 4 ans
Ticket famille: 45 € (2 adultes + 2 enfants)
Billet combiné avec AntwerpPhoto: les détenteurs de billets de l'expo bénéficient d'une réduction de 15% sur AntwerpPhoto (ouvert à partir du 26 juin)

 

jeudi 22 octobre 2020

A Bruxelles, le photographe Assaf Shoshan expose au Musée Juif de Belgique

Moti, 2018 © Assaf Shoshan

Jusqu'au 21 février, le photographe et vidéaste Assaf Shoshan est mis à l’honneur au Musée Juif de Belgique. Création originale, cette exposition constitue la première rétrospective consacrée au travail de cet artiste qui vit et travaille entre Paris et Tel Aviv. Entre réalité et fiction, son œuvre est empreinte d’une portée poétique, sensible et engagée
 
Coup de cœur de l’équipe du musée, le travail d’Assaf Shoshan fait enfin l’objet d’une rétrospective muséale. Suite à la crise mondiale que nous traversons, il semblait important au Musée Juif de Belgique de s’ancrer dans le présent et de montrer le travail d’un artiste vivant pour ouvrir sa saison. 

« J’ai grandi dans un village du Sinaï qui n’existe plus. Dans mon travail, j’essaie de questionner l’étrange situation politique et la vie quotidienne des habitants d’une société au bord du gouffre » déclare Assaf Shoshan. 

Depuis une vingtaine d’année, entre le Moyen-Orient et l’Europe, avec l’Afrique en toile de fond, Shoshan sonde inlassablement le monde, à travers les notions de territoire, d’identité et d’appartenance. Habitée par le thème du déracinement, son œuvre porte un regard subtil et délicat sur une humanité en errance.

 

AA, 2007 © Assaf Shoshan 

"Son regard de photographe, distancé et empathique, se tourne vers les exilés d’aujourd’hui : personnalités marginales, populations victimes d’exclusion, migrants et sans papiers. En mettant en perspective l’exclusion des expatriés africains en Europe ou en Israël, l’artiste évoque en filigrane l’histoire du peuple juif, traversé par l’exode et les questions de l’abandon et de l’acceptation. Mais son obsession pour le thème de l’exil rejoint aussi sa propre histoire : appartenant à la troisième génération de réfugiés juifs installés en Israël, ayant fait le choix d’aller vivre dans un pays étranger, Shoshan est intimement travaillé par la question de l’attachement à un lieu.
  

 

À la fois historique et autobiographique, son travail questionne une dimension humaine fondamentale : la quête d’identité, le sentiment de l’exil et de l’appartenance. Jouant sur la perspective et les points de vue, Shoshan interroge le regard que l’on pose sur les choses et les gens. Son œuvre, dont la dimension philosophique et la cohérence esthétique sont extrêmement fortes, pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Que ce soit dans ses paysages monumentaux ou ses portraits intimes, chaque image interroge les notions de représentation et du visible." commentent les organisateurs.
 
Né en 1973 à Jérusalem, Assaf Shoshan étudie la philosophie avant de s’inscrire à l’École des Beaux-Arts Bezalel, où il s’intéresse principalement à la photographie. La prise de vue instantanée le fascine : c’est pour lui une manière d’intervenir dans le réel et d’y poser un regard critique qui puisse lui donner sens. Photographe et vidéaste, Shoshan s’est établi depuis longtemps à Paris mais garde un ancrage à Tel Aviv : en parallèle à son travail sur les demandeurs d’asile africains qui arrivent au cœur de l’Europe, cette distance lui permet de poser un regard neuf sur son pays et de réexaminer sa propre histoire. Ses œuvres ont été exposées en France (Centre Pompidou, 2016), en Italie (résidence à la Villa Médicis 2014) et en Israël (Dana Gallery, 2012).

Informations complémentaires 

jeudi 24 septembre 2020

A Bruxelles, 16e édition d'ArtContest


D
epuis 2005,
initié par Valérie Boucher, le concours ArtContest s'attache à révéler et accompagner le travail de jeunes artistes contemporain.

Pour cette édition 2020, la seizième, 170 dossiers ont été reçu par le concours et parmi ceux-ci, dix candidats ont été sélectionnés. Ils seront exposés en octobre au Bâtiment Vanderboght à Bruxelles. Les trois lauréats d'ArtContest 2020 seront dès lors choisis par le jury.

ArtContest a pour vocation de révéler, de suivre et d’accompagner le travail des jeunes artistes contemporains sur le long terme. Sa philosophie consiste à contribuer à leur évolution et à favoriser la réflexion de leurs pratiques et de leurs positions, en tant qu’artistes, dans la société d’aujourd’hui. ArtContest, toujours plus exigeant, met tout en œuvre pour offrir un maximum de visibilité aux participants (expo, site, réseaux sociaux, édition d’art…) et d’opportunités de rencontres avec les professionnels du milieu de l’art. 

"Dans le contexte actuel où la culture est fortement ébranlée, il nous paraît important de rappeler que cette année se clôturera dans de grandes difficultés financières et logistiques imputées à la situation Covid. Néanmoins nous mettons tout en œuvre, que ce soit pour les artistes ou pour le public, afin de faire face à ces défis. Et nous fondons de grands espoirs dans le talent des candidats de cette année." commentent les organisateurs.
 
Le jury, dont certains membres sont présents depuis les débuts, se compose actuellement de Carine Bienfait (JAP), Devrim Bayar (WIELS), Liliane De Wachter (MUKHA), Catherine Mayeur (professeur) et Simon Delobel (galeriste) : « des personnalités très au fait de la scène artistique et qui portent un regard très juste sur les candidats » déclare Valérie Boucher. « Je suis issue d’un milieu artistique et j’ai toujours eu de l’empathie pour les conditions de travail, les problèmes et la démarche des jeunes artistes » ajoute-t-elle.

Les candidats choisis : 


Anatole de Benedictis présente des dessins et des sculptures basés sur la réutilisation ou la réappropriation d’images. Il relie entre eux des objets hétérogènes pour créer une harmonie nouvelle, mélangeant expériences personnelles et sujets du monde chaotique qui l’entoure.
Eva Giolo explore dans ses vidéos les relations entre langage, gestuelle et filiation. Que ce soit à travers les images d’une petite fille apprenant à lire avec sa mère et sa grand-mère, où les mots et les gestes prennent tout leur sens, ou les souvenirs d’une grand-mère japonaise à son petit-fils qu’elle retrouve après 10 ans, mêlés à des fragments d’images qui forment une sorte de haïkus visuels.
Aay Liparoto s’interroge avec cette installation “no Bodies Welcome ½ all bodies welcome” sur notre dépendance technologique et ce que cela peut signifier pour les personnes queer, féministes, LGBTIEA+ qui comptent d’avantage sur le DIY pour l’échange d’informations. Elle met ici en avant la possibilité de mettre les gens en dialogue à travers les témoignages recueillis dans une communauté fermée.
Angyvir Padilla, d’origine vénézuelienne, questionne en permanence la mémoire et le passage du temps à travers des installations immersives. Son travail, mêlant un attrait pour la magie, l’archéologie, la nature montre l’impermanence des choses qui nous entourent. Utilisant divers procédés et matériaux, tels que l’argile, la cire, le charbon, le sel, ses œuvres se transforment avec le temps et le passage des spectateurs.
Pauline Pastry présente une installation vidéo dans laquelle elle a demandé à trois ouvriers d’une fonderie, de répéter les gestes mécaniques de leur travail dans une carrière abandonnée. Interprétés dans le vide, ils deviennent chorégraphie ou mouvements de Taï-chi. Elle tente ici de proposer un cadre pour réfléchir à la condition de l’ouvrier en alliant une double volonté esthétique et sociale.
Etiennette Plantis s’est inspirée des clubs de vacances des années 70 / 80 dont elle a collectionné des photos glanées aux puces ou découpées dans des magazines pour créer cette installation aux couleurs vives et joyeuses. Elle s’interroge ici sur une sorte de déni généralisé, d’illusion collective dans laquelle nous serions tous englués. Un compromis entre parodie sérieuse et ironie joyeuse.
Franck Rausch, dans ses installations, revisite les objets de son quotidien. Sa pratique met en forme différents niveaux de réalité à travers un travail de collecte et de documentation mêlant croquis, photocopies, photomontage et peintures. Naviguant entre la madeleine de Proust et le chamanisme du quotidien, « Morning Glory » se présente comme un dispositif autour de ces gestes simples, récurrents, ici rituels, qui chaque matin nous aident à affronter l’inconnu.
Oussama Tabti est né à Alger, il garde de son enfance le souvenir d’un système éducatif figé, refermé sur lui-même, basé sur les deux mots « Listen and repeat ». Malheureusement, il s’est rendu compte que c’était le cas dans bien d’autre endroits du monde. Ses installations parlent de politique, d’héritage, de frontières, de transmissions, mais aussi de liberté et d’espoir.
Myrthe Van Der Mark, qui a travaillé avec Jan Fabre, présente une performance issue de ses recherches sur la sculpture et la manière dont celle-ci influe sur son travail visuel. Reproduisant « L’air » du sculpteur français Aristide Maillol, elle est allongée sur une planche à roulettes, et respire à travers un harmonica posé sur sa bouche. Les sons produits reflètent la posture physique inconfortable dans laquelle elle se trouve.
Thomas Willemen s’intéresse à la forme rectangulaire et à la façon dont celle-ci structure le développement de notre société. Ses dessins, sculptures et installations sont un jeu entre le processus et la matière, l’envie d’ordre et de contrôle. Dans son œuvre Postbus, il imagine la personnalité des gens à travers leurs boites aux lettres. En se concentrant sur la forme qu’il leur donne avec la pâte à modeler, il cherche le contraste entre les gens et leur organisation, entre la plasticité de la personne et le rationnel.

 

Les prix viennent d'être décernés :


Premier prix : Myrthe Van der Mark

Prix ArtContest /Fondation Thaillywood (2000€ pour résidence) de 9.000€
Une exposition individuelle à la Galerie Botanique en 2020
Une résidence de 2 mois et demi et une exposition à la Rochelle au Centre Intermondes et une bourse à production entre 500€ et 750€


 
 
 
 
 
Deuxième prix : Oussama Tabti

Prix ArtContest de 6.000€
Prix Centrale for Contemporary Art, une exposition individuelle dans la C-Box en 2020 et une bourse à production de 750€


Troisième prix : Angyvir Padilla

Prix Sabam 3.000€ 

Mention spéciale du jury : Franck Rauch

Prix Cadr’art, chèque d’une valeur de 1000€