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Livestream ce 16 janvier à 20 heures
Avec Hands do not touch your precious Me, Wim Vandekeybus crée un récit mythologique de confrontation et de transformation, de lumière et d’ombre, de mort et de renaissance. Il collabore pour ce projet avec la compositrice Charo Calvo, huit danseurs et – pour la première fois – avec le performeur et plasticien Olivier de Sagazan. Ensemble, ils mettent sur pied un univers où les corps, en tant que sculptures vivantes, de chair, se balancent entre l’utopique et l’horrible, entre le puissant et le fragile.
Le
titre mystérieux et poétique est un vers tiré d’un hymne écrit par la
grande prêtresse sumérienne Enheduanna à la déesse Inanna. Parmi les
mythes entourant la déesse Inanna, sa spectaculaire descente aux Enfers
est le plus intrigant. Inanna est la personnification divine des
paradoxes de l’existence humaine. Ses actions reflètent les tensions et
les contradictions qui jalonnent chaque vie individuelle. Retranscrits
en écriture cunéiforme sur des tablettes d’argile, il y a plus de 4 000
ans, ces récits comptent parmi les plus anciens de l’humanité.
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Les spectacles de Wim Vandekeybus tout comme les performances d’Olivier de Sagazan travaillent sur la frontière de ce que signifie être « corps » et être « humain ». Vandekeybus a développé son langage chorégraphique sur base des réactions impulsives et instinctives qui naissent de la confrontation avec des situations de risque physique et de danger. Le cœur de l’œuvre de de Sagazan est la transfiguration du corps et du visage, à l’aide d’argile et de peinture, en un amas de chair anonyme. L’exploration des limites humaines menée par Vandekeybus et de Sagazan reçoivent un écho musical dans la texture matérielle et physique du paysage électroacoustique de Charo Calvo.
Le livestream sera disponible durant 48 heures via 247.kvs.be
Quant aux prestations en présentiel, elles sont prévues dès le mois de juillet.
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