Studio K
la webradio de Kanal-Centre Pompidou
Ce jeudi 14 janvier, pour 4 semaines, KANAL - Centre Pompidou lancera un nouveau projet expérimental: sa webradio « Studio K » !
Celle-ci sera en ligne du jeudi au dimanche de 16h à 19h via le site
kanal.brussels et podcastable ensuite. Les programmes sont réalisés en
collaboration avec le CIVA, Florent Delval, Magali Halter, Samah Hijawi
et Xeno–.
Entre le démontage de la première partie de It Never Ends et le
montage de la seconde, les espaces du rez-de-chaussée du
Showroom accueilleront un studio de radio temporaire et expérimental.
Alors que KANAL - Centre Pompidou ferme ses portes quelques semaines,
l'institution se met en pause et se pose pour s'ouvrir encore plus.
Durant quatre semaines d’entretiens, de débats, de rencontres, de tables
rondes, d’échanges, de performances, de documentaires, de créations
sonores, d'archives inédites et de cartes blanches, KANAL - Centre
Pompidou propose de faire la place à une myriade d'invité(e)s de tous
horizons et leur propose de prendre la parole - et l'antenne - pour
partager leurs urgences, questions, désirs et visions.
Pourquoi une radio ? John M Armleder et Ecart, dans les années 70 déjà,
avaient utilisé le médium radiophonique pour partager à l’échelle
internationale les expérimentations de leur collectif genevois. Dans un
monde saturé d’images, dans un espace social soumis au risque constant
de désunion, dans un contexte où règnent la précarité, l’inquiétude et
le manque de lisibilité, de nombreux artistes ont récemment fait de la
radio un espace des possibles et de l’alternative, pour produire,
présenter et diffuser collectivement de l’art, mais à distance. Il était
logique que KANAL - Centre Pompidou se dote d'un tel outil, léger et
ouvert sur la sphère publique.
Plus fondamentalement, Studio K est l’opportunité d’ouvrir un
nouveau chantier à KANAL - Centre Pompidou ayant pour objectif, comme
l’ensemble de nos expérimentations, de se déployer à long terme. Il est
une déclaration de dépendance : si une leçon est à tirer de cette
pandémie, c’est bien que nous avons besoin les uns des autres. Studio K est
imaginé comme un moment d’hospitalité, de réflexion sur l’avenir du
musée et celui de nos sociétés, un moment d’intimité avec l’art, les
artistes et les citoyens.
C’est ainsi que les « conversations » se feront avec différents acteurs
et actrices culturels, artistiques, institutionnels, politiques et de la
société civile sur les questions qui se posent de manière encore plus
cruciale depuis l’apparition du virus: de l’écologie au rôle des
institutions culturelles, de la décolonisation à la question de la
construction des savoirs, de la gentrification au travail artistique.
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