SCHERZI
MUSICALI
Déborah
York, soprano
Nicolas
Achten, baryton, théorbe et direction.
LE
22 NOVEMBRE A 20H
Salon
bleu du Centre culturel de Spa
Le
mythe d’Orphée dans la musique italienne du 17e
siècle
Claudio
Monteverdi, Tarquinio Merula, Giulio Caccini, Luigi Rossi, Jacopo
Peri, Antonio Sartorio, Andrea Falconiero, Stefano Landi…
Scherzi
Musicali
Scherzi
Musicali compte parmi les jeunes ensembles remarqués dans le monde
de la musique ancienne. Il est fondé et dirigé par Nicolas Achten,
l’un des rares chanteurs classiques à s’accompagner de divers
instruments (luths, harpe, clavecin), renouant avec la pratique
historique. A géométrie variable, Scherzi Musicali rassemble de
jeunes chanteurs et instrumentistes désireux comme lui de repenser
l’approche de la musique ancienne, cherchant à servir le plus
justement la musique avec un réel souci de pertinence musicologique.
Baryton,
claveciniste, luthiste, harpiste et chef d’ensemble, Nicolas
Achten
est une figure montante dans le monde de la musique ancienne :
lauréat du VIIème Concours International de Chant baroque de Chimay
en 2006, il est élu artiste classique de l'année 2009 aux Octaves
de la Musique et « Prix du jeune musicien de l’année 2009 »
décerné par l’Union de la presse musicale belge.
Peri,
Caccini, Monteverdi… Pourquoi Orphée a-t-il été le sujet de tant
de ces premiers opéras? Probablement parce qu’il unit le texte à
la musique: aède, il chantait et s’accompagnait de la lyre. Son
chant était réputé pour émouvoir toute créature et pouvait même
faire pleurer les pierres. Orphée était sans nul doute le meilleur
ambassadeur pour cette nouvelle musique: le recitar
cantando.
Le programme de ce concert retrace le mythe d’Orphée et Eurydice
dans une confrontation entre les premières lectures de grands
artistes du seicento.
Le
nuove musiche
L’histoire
de la musique prend vers 1600 un virage fondamental avec la naissance
de l’opéra. C’est à Florence qu’émerge ce genre nouveau, né
de l’idéal artistique développé au sein de la Camerata
de’ Bardi:
cette société savante avait regroupé les plus éminents humanistes
de la ville — artistes, philosophes et théoriciens. L’intérêt
de la Renaissance pour l’Antiquité les guide vers des sources
jusque-là inédites concernant la tragédie et de la poésie
grecques: on usait autrefois d’une voix à mi-chemin entre le parlé
et le chanté, et ce tout en s’accompagnant. Pour pouvoir véhiculer
l’émotion auprès d’un public, la musique devait être verbe,
rythme, et finalement son. (Nicolas Achten)
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