Le deuxième festival
ITALIA IN DOC
sous le signe de la diversité
Du 24 au 27 novembre 2016, l’Instituto Italiano di Cultura de Bruxelles organise, la deuxième édition du festival ITALIA IN DOC, véritable panorama de la vitalité du film documentaire italien. Dix films seront en compétition pour le Prix du jury et le Prix du public.
Après le succès de la première édition d’ITALIA IN DOC, l’Istituto Italiano di Cultura de Bruxelles présente de nouveau un panorama dense et riche en surprises de la production documentaire italienne. Dix films – deux de plus que l’an dernier – se retrouveront en compétition. Ils ont tous déjà participé aux plus grands festivals internationaux. La sélection 2016 offre une image composite de l’Italie contemporaine, déclinée dans une grande diversité de langages filmiques et de thématiques.
À commencer par l’actualité d’hier et d’aujourd’hui. Dans Assalto al cielo, Francesco Munzi offre une relecture troublante de l’histoire récente de l’Italie en racontant les Années de Plomb à l’aide de matériel d’archives inédit. Nessuno mi troverà d’Egidio Eronico revient sur la disparition mystérieuse, en 1938, d’une figure emblématique de l’histoire italienne : le génial physicien Ettore Majorana. Dans Robinù, Michele Santoro, journaliste de télévision spécialisé dans l’Italie de la maffia, pointe sa caméra sur les « baby boss » de la mafia napolitaine, qui se racontent d’une façon déconcertante.
Dustur de Marco Santarelli traite un sujet de société très actuel en s’intéressant à des musulmans détenus dans la prison de Bologne qui participent à une formation sur la Constitution italienne. Ce documentaire a obtenu de nombreux prix, notamment au Cinéma du Réel 2016 et au Torino Film Festival 2015. Quant à 87 ore (87 heures) de Costanza Quatriglio, ce film reconstruit, à travers l’œil inhumain du réseau de vidéosurveillance, les derniers jours d’un patient du service psychiatrique d’un hôpital du sud de l’Italie.
Mais la sélection comporte également des documentaires plus légers, comme Oggi insieme domani anche d’Antonietta De Lillo. Cet état des lieux de l’amour à notre époque est en quelque sorte une mise à jour de l’Enquête sur la sexualité de Pasolini. Il y a aussi Anna Piaggi, dans lequel Alina Marazzi retrace la vie de cette excentrique journaliste de mode italienne, amie de Lagerfeld et de Versace.
Le festival verse dans l’intimisme avec Goodbye Darling, I’m Off To Fight de Simone Manetti, histoire passionnante de la transformation d’un ancien mannequin en championne de boxe thaï (lauréat du Best Film Yoga Award au Biografilm Festival 2016), et avec Il matrimonio, récit des préparatifs d’un mariage dans un village de Calabre proposé par Paola Salerno. S is for Stanley, en clôture du festival, appartient au même registre intimiste. Pour cette reconstruction de l’histoire singulière du chauffeur personnel de Stanley Kubrick, Alex Infascelli a obtenu le David di Donatello 2016 du meilleur documentaire.
La présidence du jury est de nouveau confiée à Jean Gili, critique et historien français du cinéma, qui aura à ses côtés la programmatrice Pauline David, directrice de Le P’tit Ciné/Regards sur les Docs, et la réalisatrice belge Sophie Schoukens (e.a. Alice ou la vie en noir et blanc et Marieke, Marieke). La proclamation des lauréats et la remise des prix auront lieu durant la soirée de clôture, qui se tiendra le 27 novembre à 19 heures à BOZAR
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