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Photo Bernard Rosenberg |
La série « Musiques du
monde » à la Salle Philharmonique accueille Tcha Limberger et ses comparses,
pour un concert au croisement du jazz manouche, de la musique tzigane et des
Balkans.
Avec une série de quatre
concerts, programmés en collaboration avec les Jeunesses Musicales de Liège,
les musiques du monde s’installent à la Salle Philharmonique.
C’est le
jazz manouche dans la lignée de Django Reinhardt (mais pas seulement) qui
est à la fête pour ouvrir cette série, le jeudi 3 novembre, à 20 heures,
avec les Violons de Bruxelles, un quintette emmené par Tcha Limberger.
Suivront la Galice en décembre (« Camiño »), la Mongolie en février
(Egschiglen) et l’Irlande en mai (Shantalla).
Les quatre concerts seront
présentés par l’un des meilleurs spécialistes belges des musiques du monde,
étienne Bours, auteur notamment
de plusieurs ouvrages de référence chez Fayard.
Chanteur et violoniste
aveugle, multi-instrumentiste de grand
talent et digne héritier d'une famille de musiciens Sinti (tziganes), Tcha Limberger est entouré des
jazzmen Renaud Crols (violon) et Alexandre Tripodi (alto) : ce
trio très contrasté permet l’éclosion d’un kaléidoscope de styles , d’émotions
et de swing.
Le trio s’enrichit de la présence de Renaud Dardenne
(guitare), bien connu des amateurs du style, et de Sam Gerstmans
(contrebasse), pilier de la scène jazz belge.
Les Violons de
Bruxelles revisitent à leur manière le légendaire Quintette du Hot Club de
France fondé en 1934 par les immenses
Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, et en renversent la formule quasi sacrée : si la contrebasse
est bien présente, il n’y a ici qu’une seule guitare (au lieu de trois) et...
trois violons. Influencés par la musique
des Balkans, les mélodies tziganes et le jazz manouche, ils offrent une vision
nouvelle et originale de l’orchestre swing à cordes !
Né en 1910 en Belgique,
dans la communauté des gens du voyage, Django
Reinhardt
a marqué l’histoire du jazz en inventant une façon de jouer de la guitare avec
seulement 3 doigts (suite à une brûlure de la main), et surtout par sa manière
d’intégrer le jazz venu tout droit d’Amérique, en mélangeant la tradition
tzigane et le jazz américain (puis le bop) : le jazz manouche était né.
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