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samedi 19 septembre 2020

Bruxelles, ce que le jour doit à la nuit

La sixième édition du Festival ARTONOV aura lieu à Bruxelles dans différents lieux Art nouveau, Art Déco et d’architecture notable sur le thème « ce que le jour doit à la nuit ». 

En route pour la sixième édition plus engagée que jamais grâce à la motivation de l’équipe du festival, des artistes et des lieux partenaires, le Festival ARTONOV s’apprête à  surprendre le public avec une programmation inédite du 4 au 11 octobre 2020.

La programmation a été adaptée aux normes sanitaires actuelles tout en conservant le thème « ce que le jour doit à la nuit »  et en maintenant le goût de l’aventure artistique que le festival défend depuis la première édition. Unissant l’Orient et l’Occident, les artistes de cette édition s’emparent de la lumière et l’enchantent pour mieux révéler au public un monde aux multiples transparences.

Depuis le confinement, un défi pour tous, en tant qu’individus, communautés et dans l’ensemble de la société, il est temps d’illuminer cette période sombre et d’aller à la rencontre des événements culturels.  Un vent de nouveauté souffle sur cette édition spéciale avec la présence de la jeune génération artistique belge et internationale.

Cette année les organisateurs du festival ont opté pour des lieux d'architecture contemporaine tels que COOP à Anderlecht avec Stretch/Timemonochromes, une performance continue de 4h réalisée par la directrice, chorégraphe et artiste visuelle Isabella Soupart et le directeur musical et pianiste Guy Vandromme, spécialiste de Steve Reich.

See U à Ixelles, anciennement caserne de gendarmerie, accueille le collectif granvat et la performance Come on Feet alliant la puissance et l'improvisation des cultures de la danse underground à la flexibilité et aux techniques de la danse contemporaine.

Les amateurs d'Art nouveau ne seront pas pour autant oublié. À la Bibliothèque Solvay, l’impressionant duo jazz composé de Médéric Collignon et Vincent Courtois célèbre le retour au toucher du son, mélange de bruits urbains, beat-box et improvisations sur leurs retrouvailles. Ils joueront le temps présent avec leurs bagages du temps écoulé.

Dans la Maison Saint-Cyr de l’architecte Gustave Strauven, une découverte multi-sensorielle pour un public privilégié limité avec la musicienne Catalina Vicens à l’organetto et les installations olfactives de la créatrice de parfums et artiste plasticienne Lisa Goldberg. Celle-ci interviendra également à la Bibliotheca Wittockiana avec Michaël Grébil Liberg (luth médieval, voix et électronique) pour un moment poétique dédiée aux lumières et aux ténèbres. 

 

L’époque de l’Art nouveau sera aussi à l’honneur avec une intégrale en deux concerts de la musique pour instruments à vents - sur instruments d’époque - de Francis Poulenc à l’Hôtel Max Hallet,  par l’ensemble Dialoghi et Antoine Pecqueur (texte).

Moment fort de cette édition, la soirée au musée de la Banque Nationale dédiée à une œuvre de la collection d’art de la Banque avec le duo ART’uur de Wim Van Hasselt et Koen Plaetinck. Ils collaborent avec divers artistes interdisciplinaires et font usage de nouvelles plate-formes numériques. Équipés de trompettes multiples, d’une diversité étrange de percussions et d’un trop-plein d’électronique, ils conçoivent un nouvel univers sonore.

Et enfin, une nouveauté singulière par la présence de l’art du cirque. Jeanne Mordoj présentera le fruit de sa résidence d’une semaine dans le bâtiment de l’Hectolitre, ancien club échangiste bruxellois.

vendredi 28 octobre 2016

A Charleroi, un festival pour illuminer la grisaille automnale

La  20ème édition  du  Festival  Charleroi  bis-ARTS  débute ce  28  octobre.
Danse,  musique,  cirque,  théâtre  ou  encore performance seront  mis  à  l’honneur  et
animeront la ville de Charleroi de façon insolite et décalée durant 10 jours.

C’était  en  1993.  Les  rues  de  Charleroi  se  faisaient  pour  la  première  fois  le  théâtre  de
spectacles anticonformistes et intrigants. Le Festival Charleroi bis-ARTS était né. En 2016, bis-ARTS fête sa vingtième édition. Si les conditions ont légèrement changé avec le temps
(le festival migrant au fil des années de la rue vers les salles, mettant à profit l’infrastructure des  principaux  opérateurs  culturels  carolos – PBA,  Eden,  L’Ancre  et  Ecuries  de  Charleroi Danses), l’esprit demeure le même.

Chaque automne, Bis-ARTS offre, durant la semaine du congé  de  la  Toussaint, une  parenthèse  lumineuse  et  colorée  face  à  l’imminence  de  la grisaille automnale à travers un éventail de propositions transdisciplinaires bigarrées (cirque, vidéo, musique, danse...) issues de Belgique et d’ailleurs.

La  programmation  de  cette  édition  2016  mettra  en  évidence  la  beauté  et la  fragilité  de  nos
existences , l’émerveillement   des   rencontres   qui   en enrichissent   le   cours   mais   aussi
l’implacabilité  du  temps  qui  passe,  toujours  trop  vite...

Que  ce  soit  au  travers  d’un  banquet exclusif  réservé  à  une  petite  cinquantaine  de  personnes  (le Banquet  de  la  Vie par  le Théâtre  du  Voyage  Intérieur), d’une étrange conférence œnologique mettant en valeur les breuvages  de  la  Loire  tout  autant  que  les  hommes  et  les  femmes  qui  en  sont  les  artisans.
Savoir  enfin  qui  nous  buvons de Sébastien  Barrier), d’un solo de clown - acrobate sous chapiteau convoquant la mémoire de toute la famille du cirque (Fidelis  Fortibus du Circus Ronaldo), d’une    fabuleuse    performance    de  cirque- danse- théâtre    mêlant    plusieurs générations  d’artistes  sur  la  scène  au  milieu  d’un  mystérieux  jeu  de  dominos  (Expiry  Date par  les  belges  de Baba  Fish  /  Petri Dish)  ou  encore  d’une  petite  merveille  de  cinéma musical  cynique  mais  tendre  créé  en  direct  pour  nos  yeux  réjouis  (Dark  Circuspar Stéréoptik)...

Pour  cette  vingtième  édition,  le  Festival  remet également à  l’honneur  le  partenariat  des origines.
Deux  événements  prendront  ainsi  place  à  l’Eden  en  ouverture  (le  fascinant  et éminemment incongru Zothing  that  is  everything du Zita  Swoon  Group) et en clôture du Festival,  deux  autres  s’installeront  dans  l’écrin  des  Ecuries  (l’émouvant  solo d’Alexander Vantournhout, Aneckxander,  et  le Happy  hour décalé  de Mauro  Paccagnella et  de  son comparse
Alessandro Bernardeschi).

Bis-Arts 2016 promet dix jours de réjouissances, comme une sorte de grande fête accessible à tous.
Et qui dit fête, dit danse ! Deux bals seront organisés lors des week-ends d’ouverture et  de  clôture.  La Fête  à  Toto,  quant  à  elle,  ouvrira  ses  portes  trois  soirs  durant,  «all  night long»,  pour  un  plongeon  dans  l’ambiance  des  plus  belles  fêtes  foraines  façon  eighties-nineties...