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samedi 1 février 2020

Passion Bach... 50 ans de musique avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent

La Passion selon saint Jean de Bach, avec son célébrissime chœur d’ouverture traversé d’ombre et de lumière, est une puissante réflexion musicale et spirituelle. Dramatique, grandiose, complexe, résolument théâtral, les superlatifs ne manquent pas pour décrire ce chef-d’œuvre absolu de la musique occidentale.
Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent en proposent une lecture aboutie qui reflète leur connaissance du compositeur, fondée sur d’abondantes recherches et approfondie par d’innombrables concerts.
Les solistes Krešimir Stražanac et Maximilian Schmitt démontrent l’étendue de leurs talents dans les rôles de Jésus et de l’Évangéliste.
Sortie du CD (un double) ce 1er février 2020 !


50 ans d'aventures musicales...

Il y a cinquante ans, le Collegium Vocale Gent débuta une aventure musicale merveilleuse, quoique inattendue.
Dans un coffret "anniversaire" de six cd's, Philippe Herreweghe a rassemblé les plus beaux enregistrements qu’il a réalisés avec le Collegium sur le label Phi, fondé avec Outhere en 2010. 

S’y côtoient les chefs-d’œuvre de Tomás Luis de Victoria, Johann Sebastian Bach, Ludwig van Beethoven, Johannes Brahms et Antonín Dvořák.
L’excellence artistique dont le Collegium Vocale Gent fait preuve dans tous les répertoires constitue le cœur de cette sélection enivrante. La sortie de ce coffret est prévue pour début mars 2020 et une
tournée de concerts est prévue (Bruxelles, Anvers, Bruges...)

mercredi 14 décembre 2016

A Liège, des plumes et du Strauss...

Quoi de mieux que Le lac des cygnes de Tchaïkovski pour fêter le Nouvel An, le 13 janvier (pour les grands) et le 14 (pour les petits… et les grands) ? L’OPRL invite aussi l’une des plus grandes interprètes actuelles des Quatre derniers Lieder de Richard Strauss (le 13 uniquement). 2017 commence avec panache !

Pour bien commencer l’année 2017, l’OPRL met à l’honneur une œuvre scintillante aux mélodies irrésistibles, qui fera le bonheur des grands (le vendredi 13 janvier à 20 heures) et des petits (le samedi 14 janvier à 16 heures dans le cadre des Samedis en famille), à la Salle Philharmonique de Liège ! Le lac des cygnes de Tchaïkovski (1877) est le premier de ses trois ballets et rassemble tous les ingrédients d’un conte fantastique exaltant : un prince menacé par un mauvais génie, des cygnes miraculeusement changés en jeunes filles et une princesse retenue prisonnière dans le château d’un sorcier. Une histoire palpitante dont l’OPRL interprète la suite symphonique.

Brahms et Richard Strauss

En 1948, Richard Strauss livre, à plus de 80 ans, son chant du cygne : les Quatre derniers Lieder pour soprano et orchestre, conçus sur des textes de Hesse et Eichendorff. Un témoignage ultime au romantisme exacerbé, pour lequel Christian Arming invite l’exceptionnelle soprano Anne Schwanewilms, qualifiée de « l’une des meilleures interprètes d’opéras et de Lieder du romantisme tardif » (Time Out), dans lesquels elle se distingue tant sur scène et qu’au disque. Pour compléter ce concert de Nouvel An de la série « Prestige », le vendredi 13 janvier, Christian Arming a choisi un autre de ses compositeurs favoris, Johannes Brahms, et ses Variations sur un thème de Haydn.

un samedi en famille...

Pour le « Samedi en famille » du 14 janvier à 16 heures, Le lac des cygnes est interprété par l’OPRL et Christian Arming en interaction avec un support visuel, qui permet aux enfants (et à leurs familles) de suivre la narration. Avec la complicité de Vincent Delbushaye, cette séance fait revivre en musique et en images l’épopée de Siegfried, Odette et Odile.

vendredi 13 novembre 2015

A Liège, la pianiste Plamena Mangova en concert

plamena Mangova, pianiste 5 étoiles


Révélée au Concours Reine élisabeth en 2007, la pianiste bulgare est en récital à la Salle Philharmonique avec Brahms, Liszt et Chostakovitch.


 
Photo Marco Borggrève
Sonorité, virtuosité, fougue

Révélée en 2007 par un Deuxième Prix au Concours Reine Élisabeth, Plamena Mangova (35 ans) a l’art « de nous raconter une histoire avec une sincérité intacte, une sensibilité à fleur de peau et une profonde conviction » (Scènes Magazine). De Brahms (Troisième Sonate)à Chostakovitch (Préludes) en passant par la Mephisto-Valse de Liszt et les Danzas argentinas de Ginastrera, le programme de son récital à la Salle Philharmonique de Liège, le dimanche 22 novembre à 16 heures met en valeur trois de ses principales qualités : sa sonorité puissante, sa virtuosité éblouissante et sa fougue irrésistible. Ses derniers concerts (mémorables) à Liège, en 2012, étaient consacrés à l’intégrale des Sonates pour violon et piano de Beethoven avec Tatiana Samouil.

Les prochains pianistes invités à la Salle Philharmonique, sur le nouveau Steinway de concert, seront Nelson Goerner (Concerto en sol de Ravel lors du concert de Nouvel An, le 8 janvier 2016 avec l’OPRL) et Khatia Buniatishvili (10 janvier 2016, dans le cadre de la série « Piano 5 étoiles »).

dimanche 8 novembre 2015

Récital de piano...

Ce lundi 9 Novembre, soirée en musique
à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth à Waterloo.


Sylvia Thereza, assistante de Maria Joao Pires interprétera des pièces de Villa-Lobos, de Brahms, et de Schumann. 
Ce merveilleux récital dans le cadre intime du studio Haas Teichen comblera les amateurs de piano.

mardi 13 janvier 2015

La quatrième symphonie de Brahms,
 le « must » de Christian Arming
Pour son deuxième « Concert du chef », le directeur musical de l’OPRL dirige sa symphonie préférée de Brahms, dans une version héritée directement du compositeur.

 
« Elle parle directement au cœur, elle est d’une formidable puissance émotionnelle, et son architecture reste au service de l’expression musicale » : c’est bien « le choix du chef » Christian Arming que propose l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège le dimanche 18 janvier à 16 heures à la Salle Philharmonique de Liège, avec la Quatrième Symphonie de Brahms (1885).

 
Héritage direct.
Le chef d’orchestre Fritz Steinbach, ami de Brahms, assista au travail de Brahms à la tête de l’orchestre de Meiningen et nota précisément toutes ses indications ; il dirigea plus tard ses symphonies et a laissé des témoignages détaillés, publiés en 1933 sous le titre « Brahms in der Meiniger Tradition » et aussitôt interdits par le régime nazi. Resté introuvable jusqu’à son édition en mars 2013, cet ouvrage était cependant en possession de quelques rares chefs, dont Nikolaus Harnoncourt, Sir Roger Norrington et… Christian Arming, qui souligne le naturel et la musicalité des articulations, coups d’archets, expressions transmis par le compositeur, le ainsi qu’un souci de clarté « classique » éloigné des interprétations plus romantiques d’un Karajan, par exemple.

 

mardi 6 janvier 2015

A Liège Brahms à huit mains

brahms à huit mains : un concerto imaginaire


Deux organistes (Olivier Vernet, Cédric Meckler) et deux pianistes (les sœurs Lafitte) créent une version à huit mains des deux concertos pour piano de Brahms. Du « sur mesure » pour le grand orgue de la Salle Philharmonique, le dimanche 11 janvier à Liège.
Les deux Concertos pour piano de Brahms comptent parmi les plus imposants du répertoire romantique, tant par leurs proportions que par la richesse de leur orchestration. Les organistes Olivier Vernet et Cédric Meckler et les pianistes Florence et Isabelle Lafitte ont eu l’idée d’y apporter un éclairage inattendu, en réalisant une adaptation pour piano à quatre mains et orgue à quatre mains. Cette « transcription », d’après des versions pour piano à 8 mains d’époque (pratique courante au XIXe siècle), permet d’utiliser le potentiel sonore d’un grand orgue pour rendre toute la dimension orchestrale des œuvres. Un résultat d’une richesse de couleurs et d’une puissance expressive jusque-là inégalées.

Ce projet original a donné lieu à un disque (2013), puis à la création en concert d’un « concerto imaginaire » en cinq mouvements, extraits des deux concertos et réagencés en un ensemble cohérent. Le concerto « augmenté » (1h05 de musique) a été donné en juillet dernier à la Cathédrale d’Angers dans le cadre du Festival Le Printemps des Orgues. Il bénéficie, le dimanche 11 janvier à 16 heures à la Salle Philharmonique de Liège, de l’acoustique d’une salle de concert et d’un orgue « de salle » d’époque, le grand orgue Schyven (1888). Aux claviers, les sœurs Lafitte, qui ont consacré toute leur carrière à leur duo de piano et sont déjà venues à Liège à plusieurs reprises ; l’organiste Olivier Vernet connait également la Salle Philharmonique, où il donnait un récital en mars dernier.
Au sujet de l’adaptation :
« Dans les deux disques enregistrés en juin 2013 […], nous avons remplacé le second piano par l’orgue Cavaillé-Coll de la cathédrale d’Angers, mais avec une disposition inédite : la conjugaison de deux duos de claviers (l’un de piano, l’autre d’orgue). Bien plus que cette simple substitution, la version proposée ici a nécessité un important travail d’adaptation, à dessein d’exploiter au maximum les ressources sonores propres à chacun de ces deux instruments : échange de parties entre l’orgue et le piano en fonction des spécificités d’écritures, réattribution au piano des traits typiquement pianistiques, répartition de certaines basses au pédalier de l’orgue, réorchestration permise par la richesse des registrations possibles…
Mais auparavant, un retour aux sources, par l’analyse minutieuse des partitions d’orchestre, était nécessaire. Pendant plusieurs mois, nous nous sommes livrés à une dissection des deux versions transcrites [par Kirchner et Juon, au XIXe siècle, pour piano à 8 mains], afin de comprendre les choix et les compromis pour lesquels Kirchner et Juon avaient opté. […] La version proposée ici est ainsi plus une re-création de ces œuvres qu’une tentative forcément vaine de mimer les concertos originaux. Même si l’orgue restitue la grandeur orchestrale requise par ces pièces, il ne cherchera pas à en imiter les timbres, et le dialogue concertant, particulièrement dans le Concerto n° 2, n’est pas strictement reconduit. […] » Cédric MECKLER


BRAHMS/KIRCHNER : CONCERTO N° 1 (1858-1859, 1864)
En 1854, Johannes Brahms (21 ans) entreprend les esquisses de ce qu'il pense devenir sa première Symphonie. Peu familiarisé avec l'orchestre, il note d'abord la partition pour deux pianos. Insatisfait, il remodèle son œuvre et la transforme en une Sonate pour deux pianos à quatre mains. Cette sonate est aujourd'hui perdue.

Mais le résultat ne le convainc toujours pas, et il écrit en juin à son ami le violoniste Joseph Joachim : « En fait, même deux pianos ne me suffisent pas ». Ce dernier l'encourage à envisager de nouveau l'orchestration. Brahms intègre alors le piano dans son projet orchestral qui, finalement, se métamorphose en Concerto pour piano et orchestre n° 1 op. 15.
Puisque quatre mains ne suffisent pas, qu'elles soient distribuées sur un piano (dans une réduction voulue par l'éditeur) ou sur deux pianos (dans la sonate initiale), un ami de Brahms, le compositeur, pianiste et organiste allemand Theodor Kirchner (1823-1903), entreprend une transcription pour deux pianos à huit mains de cette œuvre, rendant à Brahms son désir initial de formation pour deux pianos. Mais grâce à la démultiplication des possibilités permises par une répartition sur huit mains et sur deux claviers, cette nouvelle version ne nécessite ni la simplification ni les changements de tessiture requis par le « monstre » édité en 1864, et reste plus fidèle au dialogue concertant voulu par Brahms. Quatre mains ne suffisaient pas, il en fallait huit !


BRAHMS/JUON : CONCERTO N° 2 (1878-1881)

Ce n'est que 22 ans plus tard que Brahms compose son second Concerto pour piano et orchestre n° 2 op. 83, sans conteste l'un de ses chefs-d'œuvre et l'un des plus grands concertos de tout le répertoire. Là encore, Brahms arrange son œuvre pour deux pianos à quatre mains. Et à l'instar de Theodor Kirchner pour l’opus 15, le compositeur Paul Fiodorovitch Juon (1872-1940) transcrit l’opus 83 pour deux pianos à huit mains.

Ces deux transcriptions pour huit mains sont très différentes l’une de l'autre. Si Kirchner fait souvent intervenir conjointement les huit mains dans les tutti, il respecte autant que possible le dialogue concertant, en répartissant la partie soliste au premier piano et les parties orchestrales au second. Juon, quant à lui, dans une démarche plus symphonique et moins concertante, distribue plus volontiers les huit parties indépendamment de leur origine instrumentale. De plus, il ne se contente pas de transcrire le texte de Brahms, il en enrichit le discours par des apports contrapuntiques, y compris dans les parties solistes. Cette réécriture qui dépasse le cadre de la transcription au sens strict, se complète ainsi d’un véritable travail d’arrangement.

mercredi 16 novembre 2011

Un festival tout à Brahms

A Bruxelles, un festival Brahms


Du 23 au 27 novembre : Helmut Deutsch, Abdel Rahman El Bacha, José van Dam, Louis Lortie, Augustin Dumay, Jian Wang, Frank Braley, Gary Hoffman...


Après Chopin en 2010, la collaboration, à Bruxelles, entre la Chapelle Reine Elisabeth, l'orchestre philharmonique de Bruxelles et Flagey se poursuit en 2011 avec un festival consacré à Johannes Brahms. Le thème de « la transmission » sera le fil conducteur : ou comment des musiciens dont la réputation n’est plus à faire (Helmut Deutsch, Abdel Rahman El Bacha, José van Dam, Louis Lortie…) guideront les jeunes et talentueux solistes programmés à leurs côtés. Et le défi est de taille : peu de grands chefs d’œuvre de Brahms manqueront à l’appel. L'orchestre en résidence de Flagey, le Brussels Philharmonic sera de la partie pour les grands rendez-vous symphoniques.
Chaque concert au Studio 4 sera précédé d’un programme de musique de chambre concocté par les solistes de la Chapelle Reine Elisabeth.

Les inmanquables:

Mercredi 23, 20h15: Deux concertos pour le prix d'un! Celui pour violon, interprété par Nikita Borisoglebsky et le premier pour piano, par El BachaJeudi 24, 20h15: Lieder avec José Van Dam
Vendredi 25, 20H15 :
Brussels Philharmonic, Michel Tabachnik conductor, Dimitris Saroglou piano, Christia Hudziy piano, Liya Petrova violin, Jian Wang cello

Samedi 26, 20h15: musique de chambre mêlant maîtres et jeunes solistes (le quintette!)Dimanche 27, 15h: Concert de clôture avec Louis Lortie et le concerto n°2 de Brahms