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vendredi 28 octobre 2016

A Charleroi, un festival pour illuminer la grisaille automnale

La  20ème édition  du  Festival  Charleroi  bis-ARTS  débute ce  28  octobre.
Danse,  musique,  cirque,  théâtre  ou  encore performance seront  mis  à  l’honneur  et
animeront la ville de Charleroi de façon insolite et décalée durant 10 jours.

C’était  en  1993.  Les  rues  de  Charleroi  se  faisaient  pour  la  première  fois  le  théâtre  de
spectacles anticonformistes et intrigants. Le Festival Charleroi bis-ARTS était né. En 2016, bis-ARTS fête sa vingtième édition. Si les conditions ont légèrement changé avec le temps
(le festival migrant au fil des années de la rue vers les salles, mettant à profit l’infrastructure des  principaux  opérateurs  culturels  carolos – PBA,  Eden,  L’Ancre  et  Ecuries  de  Charleroi Danses), l’esprit demeure le même.

Chaque automne, Bis-ARTS offre, durant la semaine du congé  de  la  Toussaint, une  parenthèse  lumineuse  et  colorée  face  à  l’imminence  de  la grisaille automnale à travers un éventail de propositions transdisciplinaires bigarrées (cirque, vidéo, musique, danse...) issues de Belgique et d’ailleurs.

La  programmation  de  cette  édition  2016  mettra  en  évidence  la  beauté  et la  fragilité  de  nos
existences , l’émerveillement   des   rencontres   qui   en enrichissent   le   cours   mais   aussi
l’implacabilité  du  temps  qui  passe,  toujours  trop  vite...

Que  ce  soit  au  travers  d’un  banquet exclusif  réservé  à  une  petite  cinquantaine  de  personnes  (le Banquet  de  la  Vie par  le Théâtre  du  Voyage  Intérieur), d’une étrange conférence œnologique mettant en valeur les breuvages  de  la  Loire  tout  autant  que  les  hommes  et  les  femmes  qui  en  sont  les  artisans.
Savoir  enfin  qui  nous  buvons de Sébastien  Barrier), d’un solo de clown - acrobate sous chapiteau convoquant la mémoire de toute la famille du cirque (Fidelis  Fortibus du Circus Ronaldo), d’une    fabuleuse    performance    de  cirque- danse- théâtre    mêlant    plusieurs générations  d’artistes  sur  la  scène  au  milieu  d’un  mystérieux  jeu  de  dominos  (Expiry  Date par  les  belges  de Baba  Fish  /  Petri Dish)  ou  encore  d’une  petite  merveille  de  cinéma musical  cynique  mais  tendre  créé  en  direct  pour  nos  yeux  réjouis  (Dark  Circuspar Stéréoptik)...

Pour  cette  vingtième  édition,  le  Festival  remet également à  l’honneur  le  partenariat  des origines.
Deux  événements  prendront  ainsi  place  à  l’Eden  en  ouverture  (le  fascinant  et éminemment incongru Zothing  that  is  everything du Zita  Swoon  Group) et en clôture du Festival,  deux  autres  s’installeront  dans  l’écrin  des  Ecuries  (l’émouvant  solo d’Alexander Vantournhout, Aneckxander,  et  le Happy  hour décalé  de Mauro  Paccagnella et  de  son comparse
Alessandro Bernardeschi).

Bis-Arts 2016 promet dix jours de réjouissances, comme une sorte de grande fête accessible à tous.
Et qui dit fête, dit danse ! Deux bals seront organisés lors des week-ends d’ouverture et  de  clôture.  La Fête  à  Toto,  quant  à  elle,  ouvrira  ses  portes  trois  soirs  durant,  «all  night long»,  pour  un  plongeon  dans  l’ambiance  des  plus  belles  fêtes  foraines  façon  eighties-nineties...

A Liège, les Violons de Bruxelles

Photo Bernard Rosenberg
La série « Musiques du monde » à la Salle Philharmonique accueille Tcha Limberger et ses comparses, pour un concert au croisement du jazz manouche, de la musique tzigane et des Balkans.

Avec une série de quatre concerts, programmés en collaboration avec les Jeunesses Musicales de Liège, les musiques du monde s’installent à la Salle Philharmonique.
C’est le jazz manouche dans la lignée de Django Reinhardt (mais pas seulement) qui est à la fête pour ouvrir cette série, le jeudi 3 novembre, à 20 heures, avec les Violons de Bruxelles, un quintette emmené par Tcha Limberger. Suivront la Galice en décembre (« Camiño »), la Mongolie en février (Egschiglen) et l’Irlande en mai (Shantalla).
Les quatre concerts seront présentés par l’un des meilleurs spécialistes belges des musiques du monde, étienne Bours, auteur notamment de plusieurs ouvrages de référence chez Fayard.

Chanteur et violoniste aveugle, multi-instrumentiste de grand talent et digne héritier d'une famille de musiciens Sinti (tziganes), Tcha Limberger est entouré des jazzmen Renaud Crols (violon) et Alexandre Tripodi (alto) : ce trio très contrasté permet l’éclosion d’un kaléidoscope de styles , d’émotions et de swing.
Le trio s’enrichit de la présence de Renaud Dardenne (guitare), bien connu des amateurs du style, et de Sam Gerstmans (contrebasse), pilier de la scène jazz belge.

Les Violons de Bruxelles revisitent à leur manière le légendaire Quintette du Hot Club de France fondé en 1934 par les immenses Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, et en renversent la formule quasi sacrée : si la contrebasse est bien présente, il n’y a ici qu’une seule guitare (au lieu de trois) et... trois violons. Influencés par la musique des Balkans, les mélodies tziganes et le jazz manouche, ils offrent une vision nouvelle et originale de l’orchestre swing à cordes !

Né en 1910 en Belgique, dans la communauté des gens du voyage, Django Reinhardt a marqué l’histoire du jazz en inventant une façon de jouer de la guitare avec seulement 3 doigts (suite à une brûlure de la main), et surtout par sa manière d’intégrer le jazz venu tout droit d’Amérique, en  mélangeant la tradition tzigane et le jazz américain (puis le bop) : le jazz manouche était né.

A Charleroi, Reg'Arts décalés

Du 10 novembre 2016 au 11 février 2017, le Musée des Beaux-Arts de Charleroi accueille l’exposition “Reg’Arts décalés”. C’est une exposition participative, la première en Fédération Wallonie-Bruxelles, dans laquelle les commissaires d’exposition sont des membres du public. Ce projet avait obtenu le Prix Boost 2016 de Prométhéa, à raison de 3000 euros.
Que se passe-t-il lorsque c’est le public qui prend les commandes d’un musée ? Le Museum M à Louvain avait tenté l’expérience en 2015. Avec un tel succès que trois musées de Charleroi — le Musée des Beaux-Arts, le Musée de la Photographie et la coopérative CERA — ont décidé à leur tour de charger le public dimaginer et monter une exposition à partir de leurs collections.
Encadrés par l’association Mooss, les trois musées ont élaboré une nouvelle méthodologie en vue d’une participation active du public dans leurs musées. Le public, généralement passif, devient en effet un acteur dans la mise en valeur de lart, endossant tous les rôles : du discours de l’exposition au choix des œuvres en passant par la scénographie, l’accrochage, la communication et la médiation. Au total, 37 « commissaires » de toutes les tranches d’âge ont été recrutés parmi les amis des musées, par le biais du CPAS, d’autres lieux culturels, des maisons de quartier et de jeunes de Charleroi, des conseils de participation, etc...
Après s’être familiarisés avec la conception d’une exposition, ils sont allés à la rencontre des œuvres d’art dans les réserves des trois musées. Le résultat de cette expérience est « RegArts décalés », une exposition qui veut changer le regard du visiteur sur les œuvres, les artistes et jusqu’à la notion même dexposition.
Choisies parmi les collections de la Cera, du Musée de la Photographie et du Musée des Beaux-Arts, les quelque 50 pièces proposées dans cette exposition font l’objet d’une mise en scène spectaculaire entièrement pensée par les citoyens-participants pour mettre le visiteur au centre même du dispositif de présentation.
Le jury du Prix aKCess 2016 de Prométhéa avait été séduit par le dynamisme de ces trois institutions culturelles, la possibilité pour les participants de sélectionner les œuvres dans trois collections différentes et la réappropriation du projet « Publiek aan zet » qui avait connu un franc succès à Louvain.

jeudi 27 octobre 2016

A Liège, midi en musique

Musique à midi : Caprice ibérique


Le mercredi 2 novembre à 12h30, un concert gratuit au parfum de sangria avec en solistes, deux musiciens de l’OPRL (Ivan Percevic et Philippe Ranallo), et le Chœur de clarinettes de l'IMEP sous la direction de Jean-Luc Votano.

Le mercredi 2 novembre, à 12h30, sur la scène de la Salle Philharmonique, les compositeurs Rimski-Korsakov, Saint-Saëns, Chapi, sont à l’honneur. Pour la première fois à l’OPRL dans le rôle du chef d’orchestre, Jean-Luc Votano (clarinettiste de l’Orchestre) a imaginé un programme gorgé de soleil, avec un tour d’horizon des grands compositeurs européens qui ont mis l’Espagne et le Portugal à l’honneur. Ivan Percevic (premier soliste des seconds violons), et Philippe Ranallo, qui échange pour la circonstance sa trompette contre le bugle (un instrument aux sonorités plus moelleuses que la trompette), sont en effet les solistes de ce concert espagnol, accompagnés par le Chœur de clarinettes de l’IMEP.

La présence de ce Chœur de clarinettes, constitué à l'IMEP (l'Institut Supérieur de Musique et Pédagogie de Namur), fait sens dans la philosophie de la série « Musique à midi » (4 concerts gratuits les mercredis à 12h30, programmés par et avec les musiciens de l’OPRL) : impliquer et valoriser de jeunes musiciens extérieurs ou de jeunes ensembles qui ont déjà un excellent niveau. Le clarinettiste Benjamin Masciotta, membre de la Musique de la Gendarmerie de Paris, réalise pour eux de nombreux arrangements afin de leur offrir le plus large répertoire possible.

mercredi 26 octobre 2016

A Bruxelles et en Wallonie, le prix Caius récompense le mécénat


Attentive à encourager le mécénat, Prométhéa organise chaque année le concours des Caïus. Ce concours récompense des entreprises mécènes qui se distinguent par leur créativité, leur dynamisme ou leur originalité dans leur contribution au développement culturel et patrimonial.

Le prix Caïus remis aux entreprises lauréates est une œuvre d’art commandée par Prométhéa à un artiste. En 2016, il s’agit de l’artiste Jean Lain. Depuis 1989, près de 500 entreprises et projets culturel ou patrimonial ont été mis à l’honneur.

Après une édition anniversaire (30 ans de l’ASBL Prométhéa en 2015), les entreprises mécènes ayant réalisé une action de mécénat entre le 1er octobre 2014 et le 30 septembre 2016 pouvaient concourir et tenter de remporter un des prix Caïus 2016 suivants :
Caius de la PME, Caius de la Grande Entreprise, Caius du mécénat à Bruxelles ou Caius du mécénat en Wallonie.


Les candidats 2016 sont :


AKZONboel et A&G Architecture qui soutiennent la Maison Van Gogh.
Bcoh et Artoos NV qui soutiennent le MiMA.
BNP Paribas Fortis qui soutient le FiFF.
Bureau d'Etude Greisch qui soutient l'installation monumentale de l'artiste Robin Vokaer.
- La Coopérative Cera qui soutient l'ASBL Moos et son projet "Public à l'oeuvre".
Duravit BeLux qui soutient le Musée L.
Ethias qui soutient les projets Trictos Urbains et Parcours Papiers.
- Eubelius qui soutient Fabrice Murgia et la Companie Artara.
- Febelcem qui soutient les conférences d'A+ Architecture.
Koeckelberg qui soutient le photographe Xavier Schlögel.
UFund qui soutient le projet Cinema for All.
Valens qui soutient Del Diffusion.
VGA Immobilier qui soutient la Maison Jamaer.

Le jury constitué sur base volontaire par les représentants des entreprises membres et des partenaires culturels associés de Prométhéa rendra son verdict la soirée du 17 novembre 2016 lors de la remise des prix aux Abattoirs de Bomel à Namur.
Le public a également l’occasion de marquer sa préférence et votera pour son entreprise mécène favorite jusqu’au 16 novembre minuit.



Mécénat d'entreprise

PROMÉTHÉA ASBL 
Prométhéa asbl a pour but de contribuer, par le biais de la promotion du mécénat d’entreprise, à la diffusion et la mise en valeur des arts et du patrimoine en Fédération 
Wallonie-Bruxelles, en Région wallonne et en Région de Bruxelles-Capitale ainsi qu’au rayonnement, par ce même biais, des initiatives portées par des institutions culturelles ou gestionnaires de biens classés.

Créée le 22 août 1985 de la volonté commune de la Communauté française et des secteurs culturel et économique, Prométhéa est la principale référence en matière de mécénat en Belgique.

A Oudenburg, Poetica-Politica



Du 27 novembre au 25 février, la Fondation 'De 11 Lijnen', centre d'art privé basé à Oudenburg (Ostende) et fondé par le Dr Griet Dupont, présente l'exposition de groupe 'Poetica-Politica'.

L'exposition rassemble les travaux de cinq artistes belges internationalement reconnus qui s'intéressent aux notions de 'Poetica' et 'Politica'.

Le public peut y découvrir des oeuvres et installations de Marcel Broodthaers, Panamarenko, Walter Swennen, Francis Alÿs et Kasper Bosmans.

mardi 25 octobre 2016

A Bruxelles, 2e édition du festival Italia in doc

Le deuxième festival

ITALIA IN DOC

sous le signe de la diversité


Du 24 au 27 novembre 2016, l’Instituto Italiano di Cultura de Bruxelles organise, la deuxième édition du festival ITALIA IN DOC, véritable panorama de la vitalité du film documentaire italien. Dix films seront en compétition pour le Prix du jury et le Prix du public.


Après le succès de la première édition d’ITALIA IN DOC, l’Istituto Italiano di Cultura de Bruxelles présente de nouveau un panorama dense et riche en surprises de la production documentaire italienne. Dix films – deux de plus que l’an dernier –  se retrouveront en compétition. Ils ont tous déjà participé aux plus grands festivals internationaux. La sélection 2016 offre une image composite de l’Italie contemporaine, déclinée dans une grande diversité de langages filmiques et de thématiques.

À commencer par l’actualité d’hier et d’aujourd’hui. Dans Assalto al cielo, Francesco Munzi offre une relecture troublante de l’histoire récente de l’Italie en racontant les Années de Plomb à l’aide de matériel d’archives inédit. Nessuno mi troverà d’Egidio Eronico revient sur la disparition mystérieuse, en 1938, d’une figure emblématique de l’histoire italienne : le génial physicien Ettore Majorana. Dans Robinù, Michele Santoro, journaliste de télévision spécialisé dans l’Italie de la maffia, pointe sa caméra sur les « baby boss » de la mafia napolitaine, qui se racontent d’une façon déconcertante.

Dustur de Marco Santarelli traite un sujet de société très actuel en s’intéressant à des musulmans détenus dans la prison de Bologne qui participent à une formation sur la Constitution italienne. Ce documentaire a obtenu de nombreux prix, notamment au Cinéma du Réel 2016 et au Torino Film Festival 2015. Quant à 87 ore (87 heures) de Costanza Quatriglio, ce film reconstruit, à travers l’œil inhumain du réseau de vidéosurveillance, les derniers jours d’un patient du service psychiatrique d’un hôpital du sud de l’Italie.

Mais la sélection comporte également des documentaires plus légers, comme Oggi insieme domani anche d’Antonietta De Lillo. Cet état des lieux de l’amour à notre époque est en quelque sorte une mise à jour de l’Enquête sur la sexualité de Pasolini. Il y a aussi Anna Piaggi, dans lequel Alina Marazzi retrace la vie de cette excentrique journaliste de mode italienne, amie de Lagerfeld et de Versace.

Le festival verse dans l’intimisme avec Goodbye Darling, I’m Off To Fight de Simone Manetti, histoire passionnante de la transformation d’un ancien mannequin en championne de boxe thaï (lauréat du Best Film Yoga Award au Biografilm Festival 2016), et avec Il matrimonio, récit des préparatifs d’un mariage dans un village de Calabre proposé par Paola Salerno. S is for Stanley, en clôture du festival, appartient au même registre intimiste. Pour cette reconstruction de l’histoire singulière du chauffeur personnel de Stanley Kubrick, Alex Infascelli a obtenu le David di Donatello 2016 du meilleur documentaire.

La présidence du jury est de nouveau confiée à Jean Gili, critique et historien français du cinéma, qui aura à ses côtés la programmatrice Pauline David, directrice de Le P’tit Ciné/Regards sur les Docs, et la réalisatrice belge Sophie Schoukens (e.a. Alice ou la vie en noir et blanc et Marieke, Marieke). La proclamation des lauréats et la remise des prix auront lieu durant la soirée de clôture, qui se tiendra le 27 novembre à 19 heures à BOZAR

lundi 24 octobre 2016

A Liège et Bruxelles, images sonores et musique mixte

Du 2 au 14 décembre 2016, le Centre Henri Pousseur présentera la 18e édition de son festival IMAGES SONORES, dédié à la musique mixte. Cinq concerts de création à Liège et à Bruxelles permettront de se plonger dans cet univers sonore, où les instruments acoustiques dialoguent avec les sons électroniques diffusés par des haut-parleurs.


Le festival IMAGES SONORES est le moment par excellence pour découvrir la scène belge et internationale de la musique contemporaine mixte, ses interprètes et ses compositeurs. Les quatre premiers concerts auront lieu à Liège, et pour la première fois le concert final se tiendra à Bruxelles.

L’ouverture le 2 décembre, à la Monos Art Gallery met les pleins feux sur la guitare électrique avec un concert gratuit qui verra le Centre Henri Pousseur et le guitariste Hughes Kolp présenter un éventail de pièces d’esthétiques et de conceptions variées, où musique écrite flirte avec poésie sonore et référence rock.

Le 8 décembre, le Musée de la Boverie accueillera un ensemble du Conservatoire royal de Liège, qui jouera le vidéo-opéra An Index of Metals, la dernière œuvre mythique de Fausto Romitelli (IT). C’est une véritable orgie de sons et de lumières, semblable à une expérience de plongée en eau profonde, de perception totale. En première partie seront interprétées trois créations combinant musique et vidéo, écrites par des étudiants de la classe de composition du Conservatoire royal de Liège.

Rendez-vous ensuite au Théâtre de Liège pour les deux concerts suivants. Le 10 décembre, un quatuor de formation très originale (percussion, guitare électrique, sax et contrebasse) interprétera quatre œuvres récentes aux univers extrêmement diversifiés : extase totale combinant free-jazz et hard-core chez Alexander Schubert (AT), performance avec tubes fluorescents chez Simon Løffler (DK), recherches sonores obscures chez Andrea Mancianti (IT), univers bruitiste et prolongé chez Kasper Toeplitz (PL).

Le concert du 11 décembre, à la fois intime et révélateur, proposera trois créations mondiales : une pour percussion solo de Kasper Toeplitz et deux pour percussion et guitare électrique des compositeurs italiens Davide Ianni et Andrea Mancianti. Benjamin Glorieux présentera également deux créations belges pour violoncelle et électronique, de Sebastian Rivas (FR) et de Sabrina Schroeder (CA). Ce concert se terminera par un hommage à Luc Brewaeys, le célèbre compositeur belge décédé en décembre 2015, avec l’interprétation de son œuvre Again.

En fin, le 14 décembre, la clôture de cette édition 2016 se déroulera pour la première fois à Bruxelles, au Studio 1 de Flagey. Ce dernier concert reprendra le programme des concerts au Théâtre de Liège, à l’exception de l’œuvre de Luc Brewaeys.

Le Centre Henri Pousseur (anciennement « Centre de Recherches et de Formation musicales de Wallonie ») a été fondé en 1970 à l’initiative d’Henri Pousseur et de Pierre Bartholomée. Il a joué un rôle de pionnier dans la réalisation et la diffusion d’œuvres de musique électronique et, en particulier, de musique mixte. Le Centre Henri Pousseur accueille des projets d’artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi que des autres régions du pays et de l’étranger.

jeudi 20 octobre 2016

En Wallonie et à Bruxelles, le jour le plus court...

Le mercredi 21 décembre 2016 se tiendra la troisième édition du Jour le plus Court. Une fête populaire et participative destinée à promouvoir le court métrage dans une multitude de lieux de proximité à Bruxelles et en Wallonie. Tous les acteurs de la vie culturelle francophone belge sont invités à s’en emparer.

Coordonné par le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Jour le plus Court entend inciter le public à (re)découvrir ce genre encore trop méconnu qu’est le court métrage.

Initié en France il y a six ans, l’événement a depuis pris depuis une dimension internationale, avec 50 pays participants.

La troisième édition belge innove avec la présence d’un parrain en la personne de Bouli Lanners. L’acteur et réalisateur belge proposera d’ailleurs deux de ses propres courts métrages, Travellinck et Muno, dans un programme clé en main inédit et original.

« Le choix du parrain » est proposé à tous les opérateurs participants : associations, centres culturels, bibliothèques publiques, cinémas de quartier, maisons de jeunes, centres d’art et musées, médiathèques, cafés-restaurants ou encore ciné-clubs universitaires.

Les particuliers sont également appelés à proposer leur programmation, dans la plus grande liberté.

Le jour même, la RTBF programmera une Nuit du court métrage (la Trois) et BeTV proposera un ensemble de courts métrages belges en seconde partie de soirée. Autre nouveauté cette année : le dernier dimanche de novembre, BeCiné diffusera l’émission Home Cinéma consacrée au court métrage, avec la participation de Bouli Lanners.

Le Jour le plus Court est une initiative de la Fédération Wallonie­Bruxelles coordonnée par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel en partenariat avec les partenaires institutionnels et techniques suivants : la RTBF, BeTV, Artes powered by SABAM, la SACD, la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le RACC, UniversCiné et la Quadrature du Cercle.

Au Mac's, Grand Hornu, redécouvrir la culture rock

Photo Joris van de morteel

Du 23 octobre 2016 au 22 janvier 2017, le MAC's présente REBEL REBEL art + rock, une exposition inédite consacrée à la culture rock et ses liens avec l'art contemporain. Les utopies, contestations, marginalités, looks et autres attitudes singulières qui caractérisent la musique rock ont inspiré en effet nombre d'artistes plasticiens depuis les sixties.

Denis Gielen, Directeur du MAC's, invite le public à redécouvrir la culture rock à travers le prisme d'oeuvres (vidéos, photos, installations, dessins, peintures, etc.) qui en détournent les codes, les modes et les références. Réunissant les oeuvres de près de 30 artistes belges ou étrangers, l'exposition propose un regard sur le rock tantôt immersif (installation vidéo) tantôt distancié (documents d'archives), qui oscille entre énergie destroy et humour désinvolte.

A épingler, la présence d'une installation rare du grand artiste américain Dennis Oppenheim, qui n'a plus été montrée depuis sa création en 1974 et que le MAC's, en collaboration avec la Fondation basée à New-York, a exhumé des oubliettes.

Pour les amateurs de distorsions et de bidouillages électriques, un concert-performance noise de Joris Van de Moortel, jeune artiste anversois, aura lieu au MAC's le soir du vernissage.

Publié aux Editions Fonds Mercator, un livre abondamment illustré et organisé suivant trois modes importantes de l'histoire du rock (le folk, le glam et le punk) est également édité à cette occasion.

On pourra y découvrir des oeuvres de : Jean-Michel Alberola, Dave Allen, Jacques André, David Askevold, Charlotte Beaudry, Quentin de Briey, David Claerbout, Gilles Élie Cohen, Damien De Lepeleire, Douglas Gordon, Dan Graham, Patrick Guns, Daniel Johnston, Corita Kent, Davis Lamelas, Gauthier Leroy, Jacques Lizène, Christian Marclay, Dieter Meier, Angelica Mesiti, Jonathan Monk, Johan Muyle, Dennis Oppenheim, Tony Oursler, Steven Parrino, Raymond Pettibon, Allen Ruppersberg, Catherine Sullivan, Dennis Tyfus, Joris Van de Moortel, Alan Vega.

mercredi 19 octobre 2016

A Bruxelles, un nouveau concours musical

Un nouveau concours musical

réunissant toutes les Ecoles Supérieures de Musique belges

Les deux conservatoires bruxellois lancent un nouveau concours musical s’adressant aux étudiants des huit conservatoires belges, une première dans les annales musicales du pays. Tant la demi-finale que la finale (le 19 février 2017) de la « Honda Competition for Classical Music » se tiendront au Conservatoire royal de Bruxelles. Le mécène Honda Benelux  offrira un montant de
16 000 euros en primes aux trois lauréats.

Le concours, organisé ensemble par le Conservatoire royal de Bruxelles et le Koninklijk Conservatorium Brussel, School of Arts van de Erasmushogeschool Brussel à l’initiative de la célèbre marque Japonaise et de sa filiale Honda Benelux s’adresse aux étudiants, en fin de cursus ou fraîchement diplômés, des  huit écoles supérieures participantes. C’est la première fois que ces établissements – le Conservatoire royal de Liège, l’Ecole Supérieure des Arts de Mons Arts², l’Institut supérieur de musique (IMEP) de Namur, le Koninklijk Conservatorium Gent, le Koninklijk Conservatorium Antwerpen, le Lemmens Instituut Leuven, le Conservatoire royal de Bruxelles et le Koninklijk Conservatorium Brussel, School of Arts van de Erasmushogeschool Brussel – participent à une telle initiative commune. Monsieur André De Groote sera président du jury du Honda Competition for Classical Music.

Le 16 novembre, la grande salle de concert du Conservatoire de Bruxelles accueillera les demi-finales, durant lesquelles les 16 candidats sélectionnés présenteront un ou plusieurs œuvres de leur choix durant 30 minutes maximum. Au cours de la finale, qui se tiendra le 19 février 2017 dans la même salle, les trois candidats retenus par le jury joueront ou chanteront pendant 45 minutes un programme de leur choix.

Le jury de la demi-finale sera composé d’enseignants (un par école participante) et présidé par une personnalité du monde musical. Pour la finale, ce jury sera élargi de deux personnalités du monde musical. Les noms des candidats et des membres du jury seront rendus publics à une date ultérieure. Le premier prix de la « Honda Competition for Classical Music » est de 8 000 euros, le deuxième prix s’accompagne d’une récompense de 5 000 euros et le troisième lauréat recevra 3 000 euros. Honda Benelux s’est engagé à soutenir financièrement ce concours pour une durée de trois ans.

A Spa, le son du violon pour une soirée à Venise


Parmi la programmation du festival « L’Automne musical de Spa » figurent autant d’acteurs de la vie musicale ancienne belge qu’internationale.
Créé en 2001 par la violoniste Stéphanie de Failly, l’ensemble Clematis fait actuellement partie des ensembles belges de musique de chambre qui se distinguent pour leur qualité d’interprétation et l’originalité de leur répertoire.

Ce samedi 22 octobre à 20h au Centre culturel de Spa, Clematis fera revivre l’ambiance musicale de Venise au 17e siècle au gré de compositions signées G. Gabrieli, S. Rossi, B. Marini, D. Castello, G. Legrenzi, autant de compositeurs qui furent maîtres de chapelle ou instrumentistes de la célèbre Basilique San Marco.

Au cours de cette soirée, honneur sera fait au violon, le roi des instruments à cordes inventé au milieu du 16e siècle en Italie. C’est en effet à Venise que le violon va acquérir ses lettres de noblesse au fil d’œuvres instrumentales qui lui permettront de briller de mille feux ! Une soirée où virtuosité rimera avec originalité. 







Infos : 087/77 44 90

A Bruxelles, l'art pour un portrait subjectif de la capitale belge et européenne

Jusqu'au 26 mars 2017

BXL Universel, le portrait d'une ville diverse et singulière


Premier chapitre d’une trilogie sur Bruxelles, BXL UNIVERSEL est un portrait subjectif de la capitale belge et européenne. Un projet original et décapant qui marque en fanfare le 10e anniversaire de la CENTRALE, le centre d’art contemporain fondé par la Ville de Bruxelles dans une ancienne centrale électrique.

BXL UNIVERSEL est un récit où des opposés se rencontrent, des sensibilités s’entrechoquent, l’humour et la gravité dialoguent au sein d’une structure célébratoire. L’esprit bruxellois est évoqué à travers des documents d’archives, films, photographies et créations originales d’artistes qui y vivent et y travaillent.

Le projet permet de cerner la diversité et la singularité de cette ville bilingue dont le dialecte incarne
un joyeux melting-pot, mélange savoureux de français et de flamand. De cette ville de folklores qui
a pour emblème MANNEKEN-PIS, un garçon joufflu en train d’uriner, incarnation cocasse de la joie de vivre.

De cette ville de contrastes, emblématique de l’esprit surréaliste, qui n’a de cesse de remettre  en question les limites du sérieux ... et de nous enchanter autant qu’elle nous agace.
BXL UNIVERSEL rassemblera des propositions aussi différentes qu’une Weltmaschine (machine du
monde) inspirée par l’Atomium (Franz GSELLMANN), un Story Generator, machine à histoires (Ana TORFS), un effacement des frontières entre l’art et la vie (Kurt RYSLAVY), une œuvre incarnant la prise de conscience écologique (Lise DUCLAUX), des vidéos explorant les qualités suggestives du paysage urbain (Pieter GEENEN), des installations hors du commun (Charlemagne PALESTINE, Kendell GEERS),  des photographies tellement proches de nous qu’elles en deviennent universelles (Vincen BEECKMAN), des nuages bruxellois (Ann Veronica JANSSENS)...

Humour local, photographies personnelles issues d’albums récoltés au Vieux Marché, films drôles
et intimistes, caricatures, clips, extraits de concerts et de pièces de théâtre, installations baroques
et conceptuelles, BXL UNIVERSEL réunit les multiples visions qui forment la diversité de la créativité bruxelloise.

Ce projet original permettra de croiser des regards et des publics, d’impliquer la dimension
populaire et contemporaine dans une visée de désacralisation du centre d’art contemporain.

Avec des œuvres et des évocations de :
J. Louis AGAIN, Cécile BERTRAND, Vincen BEECKMAN, Bernard BOCCARA, Jacques BREL, Marcel BROODTHAERS, Benoît de PIERPONT, Lucien DE ROECK, Marc DIDDEN, DUBUS, Lise DUCLAUX, Frédéric ETIENNE, EVER MEULEN, Christoph FINK, FRANKY D.C., GAL, Pieter GEENEN, Kendell GEERS, Franz GSELLMANN, Jean HARLEZ, Fernand HELLINCKX, Gillis HOUBEN, Frédéric JANNIN & Stefan LIBERSKI, Ann
Veronica JANSSENS, Pierre KROLL, Thomas LEROOY, MANNEKEN-PIS, MAREC, Johan MUYLE, Charlemagne PALESTINE, Marie-Françoise PLISSART, Elvis POMPILIO, Jean-Pierre ROSTENNE, Kurt RYSLAVY, François SCHUITEN, STIKSTOF, STROMAE, Pascal TASSINI, Toots THIELEMANS, TOONE, Ana TORFS, Geert van BRUAENE (le petit Gérard), Johan VERMINNEN.

À travers la vingtaine d’événements qui accompagneront l’exposition (performances, conférences,
rencontres, concerts, projections de films...), BXL UNIVERSEL permettra aussi des collaborations avec de nombreux acteurs culturels et festivals bruxellois : l’Atomium, le Kaaitheater/Performatik, Passa Porta, La Fleur en Papier doré, Ars Musica, la Semaine du Son, l’Orchestre d’un jour...

Un livre trilingue à paraître dans la collection Essais de CFC Éditions accompagnera le projet. 
Les auteurs (Eric CORIJN, Marc DIDDEN, Carine FOL, Pascal GOFFAUX, Thomas GUNZIG, 
Khaled KHALIFA & Caroline LAMARCHE) y évoqueront leur vision de Bruxelles.